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Tombés du ciel

Chapitre 18

Hétéro
Les vacances d’hiver passées chez Roger avaient été aussi bonnes qu’ils avaient pu tous l’espérer. La neige avait recouvert une partie du paysage et les enfants d’Alicia en avaient profité pour faire de la luge à de nombreuses reprises. Comme Alicia n’avait plus à cacher sa présence, elle avait fait le marché avec Roger dans son village. Hala et Salil étaient passés les voir avec Bérénice avant d’aller s’amuser au faible soleil de février aux jeux pour enfants. Salil y avait retrouvé un des garçons avec lesquels il avait été au cirque l’été précédent. Ils avaient joué comme si ça n’avait fait que quelques jours qu’ils ne s’étaient pas vus. Hala s’amusa dans son coin, sans trop se mêler aux autres enfants. Cela étonna Bérénice qui en fit part à Alicia. Les deux femmes essayèrent d’en parler à la petite fille, mais elle répondit simplement qu’elle n’avait pas eu envie de jouer avec les autres. Elle paraissait joyeuse et épanouie à nouveau, alors elles n’insistèrent pas.
Alicia eut un peu honte, mais elle prétexta deux fois de devoir travailler en début de semaine pour en fait passer la soirée et la nuit chez Bruno. Au petit matin, Alicia quittait son amant pour rejoindre la ferme de Roger et être là au réveil de ses enfants. Le temps passé ensemble était trop court pour eux, ils le sentirent ardemment. Mais le désir et la fougue des retrouvailles compensèrent cet éloignement. Si leur appétit physique fut assez bien rassasié, ils eurent envie d’être plus ensemble. Ils convinrent de passer toute une semaine sous le même toit. Peut-être aux prochaines vacances.
Roger et Bérénice regardèrent Alicia avec affection, ils la voyaient épanouie et impatiente, excitée et fébrile. Ils furent quand même surpris de la voir venir régulièrement dans leur lit. Partager leurs ébats, les initier et parfois rejoindre l’un ou l’autre seul à seul. Ils avaient pensé que de se retrouver avec Bruno allait accaparer son esprit et assouvir son appétit, mais il n’en était rien. Ils ne regrettaient aucunement les moments qu’ils passaient avec elle à deux ou trois, mais commençaient à trouver cela étrange. Comme si Alicia avait peur de complètement s’investir avec Bruno et de cesser les relations sexuelles avec eux. Ils lui firent part de leurs interrogations et elle les confirma en partie. Oui, elle redoutait de ne plus les avoir comme avant, mais non, elle était totalement épanouie avec Bruno. Pour le peu qu’elle avait pu être avec lui.
Le dernier vendredi, Alicia eut besoin de revoir Bruno. Et elle voulut voir comment allaient réagir ses enfants à sa présence. Elle le prévint par texto qu’elle passerait à la boucherie avec Hala et Salil. Elle prétexta pour cela qu’il fallait faire quelques courses, dont de la viande, et qu’ils en profiteraient pour passer voir Patrick et Myriam. Les enfants auraient voulu rester avec Roger ou Bérénice, mais la seconde était au travail et le premier était parti voir la coopérative. Alicia les convainquit en disant qu’elle avait l’intention d’acheter des gâteaux pour le dessert et qu’ils pourraient choisir le leur. Ils firent tous les trois les courses et Alicia les emmena à la boucherie. Elle fut pleine d’appréhension en entrant dans le magasin. Myriam les accueillit avec joie et Salil fit preuve de mémoire en demandant si elle avait encore des bonbons. Myriam les amena derrière sa caisse et les laissa choisir. Le garçon et la fille en furent tout heureux.
Patrick, alerté par le bruit, fit rapidement son apparition et parla avec la jeune femme. Puis, sans être dans la confidence, il appela Bruno à venir dire bonjour.
— Bonjour Bruno.— Bonjour Alicia.
Ils se firent la bise sagement et cordialement.
— Salut les enfants.— Chalut, Bruno. Cha va ? demanda Salil, la bouche occupée avec son bonbon.— Oui et toi.— Cha va.— Et toi, Hala, comment vas-tu ?— Heu, ça va bien...
Et ce fut tout. Ce n’était pas de l’ignorance, car Hala fixa Bruno longuement avant de rejoindre son frère. Il n’y eut rien d’agressif ou de froid dans ces quelques paroles ou son regard. Il fut même empreint d’une certaine émotion. Alicia fut très surprise de son attitude. Quelle émotion avait-elle bien pu vouloir contrôler ? Bruno tenta de lui parler un peu plus, mais elle ne répondit que brièvement et sans le regarder. Alors que Salil fut beaucoup plus volubile et content de bavarder avec lui. C’était étonnant, car d’habitude, c’était plutôt le contraire qui se passait. Pourtant Alicia surprit un regard d’Hala lancé à Bruno quand il repartit dans l’arrière-boutique et qu’ils partaient aussi. Ça n’avait rien eu d’un regard en colère ou froid, mais avait plutôt été entre la tristesse et l’envie.
De retour chez Roger, Alicia avait tenté d’en savoir plus, mais Hala s’était fermée comme une huître. La jeune maman était toute tourmentée par son état d’esprit. Ça ne lui facilitait pas la tâche pour annoncer à ses enfants qu’elle voulait avoir une relation suivie avec Bruno. Elle rangea ses espoirs dans un coin de son cœur. Dans la soirée, alors qu’Alicia travaillait, Bérénice revint à la charge, en douceur, vers Hala qui regardait la télé avec son frère.

— Alors vous êtes passé voir Patrick et Myriam ?— Oui, c’était bien de les revoir.— Vous avez croisé Bruno aussi, m’a dit votre maman.— Ah, ouais, il est cool, Bruno, se félicita Salil.— Oui, c’est vrai, il est charmant.— Mmmh, répondit simplement Hala.— Ça veut dire quoi ce "Mmmmh", ma chérie ?— Rien. Ça va.— Ça n’a pas l’air. Tu peux me le dire.— Non, y a rien.— Je ne le répéterai pas à ta maman. Mais elle s’est étonnée de ton comportement...— Pfff, c’est bon. Je m’en...— Attention, Hala, sois gentille.— Oh, ça va. Je sais que je suis pas gentille.— Comment ça ? Tu es très gentille d’habitude. Je ne comprends pas.— Elle est fâchée contre elle, elle dit qu’elle peut pas aimer deux personnes à la fois.— Qu’est-ce que raconte ton frère ?— Des bêtises.— Ah, non, c’est toi qui l’as dit !— Mais, attendez, c’est qui ces deux personnes ?— Ah, non je le dis pas...— Allez, confie-toi...— C’est pas deux d’abord, c’est trois.— Ah, et donc ?— Y a Paco, son amoureux de cet été.— Ah, je me souviens que tu en avais parlé. Tu l’apprécies toujours ?— Oui, je lui ai promis que si je revenais, j’allais le revoir, mais je ne l’ai pas fait. Je n’ai pas osé demander à maman d’appeler sa maman à lui. Comme maman ne voulait pas trop qu’on sache que nous étions revenus...— Oui, je crois que maintenant, tu peux demander.— Tu crois, mamie ? C’est super... Mais il sera pas fâché contre moi ?— Non, on verra. Il avait l’air gentil... Et les deux autres ?— Ah, là, moi je sais pas, confia Salil.— Euh, y a mon papa... Et Bruno aussi.— Euh, je ne comprends pas pourquoi tu dis qu’on ne peut pas aimer plusieurs personnes à la fois. Ce n’est pas la même façon d’aimer. C’est tout.— Hein ?— Ton frère, tu l’aimes ? Maman, tu l’aimes aussi. Papi et moi, tu nous aimes ?— Oui...— Tu peux aimer plein de gens... Des amis, des amoureux, tes parents, ta famille. Chacun à sa façon propre. Tu comprends ?— Heu, je crois...
Bérénice n’osa pas aller plus loin. Elle en reparla ensuite avec Alicia et elles se demandèrent si tout simplement, cela ne faisait pas beaucoup de nouvelles personnes à intégrer dans son affectif. Salil paraissait moins perturbé, mais il était plus jeune et n’avait sans doute pas la même approche que sa sœur. Dans les semaines qui suivirent, Hala sembla moins rêveuse et soucieuse, ce qui apaisa les craintes de sa mère.
A Pâques, Alicia avait profité du week-end allongé pour revenir chez Roger. Elle remarqua que Bérénice y laissait de plus en plus d’affaires. Elle ne dit rien, mais se promit de voir aux vacances suivantes si le volume augmentait encore. Alicia profita surtout de ce moment pour refaire une tentative d’approche entre Bruno et ses enfants. Le samedi après-midi, il vint livrer le gigot que Roger avait commandé. La boucherie ne faisait pas de livraison, mais c’était un bon prétexte pour qu’il revienne. Il apporta aussi des chocolats pour les enfants. Si Salil fut tout content, Hala parut plus mitigée. Partagée fut le terme approprié, trouva Alicia. Elle semblait heureuse de la surprise, de voir Bruno, mais en même triste ou en colère. Mais elle lui fit un câlin avant de partir dans sa chambre.
Bruno resta un peu et ce fut Salil qui profita surtout de lui. Hala ne réapparut que lorsqu’il quitta la ferme et qu’Alicia devait partir travailler. Elle fit un énorme câlin à sa mère et une bise à Bruno. Elle sembla hésiter ensuite pour finalement lui faire un câlin avant de s’enfuir dans sa chambre. Salil n’eut aucune hésitation et lui dit au revoir avec autant d’embrassades que pour sa mère.
Ils partirent tous les deux, mais Alicia fit un détour par chez Bruno où ils avaient prévu de se retrouver.
— Je suis inquiète, Bruno.— De quoi ?— Hala. Elle semble t’aimer, mais elle a des réactions un peu étranges.— Tu crois qu’elle se doute qu’on sort ensemble ?— Non, je ne crois pas... Je ne sais pas... A moins que... Mince, mon téléphone.— Quoi ?— Elle est en fin de CP, elle commence à savoir se débrouiller en lecture.— Et alors ? On n’a rien échangé de... Tu vois quoi.— Oui, mais vu le nombre de messages et d’appels... Elle est finaude ma fille.— Ah, je n’avais pas pensé à ça.— Ecoute, je... Je crois qu’on peut leur dire.— Tu voulais attendre qu’on passe une semaine ensemble. C’est toujours OK pour la première semaine des vacances ?— Oui, oui... Ecoute, Bruno. On a prévu de faire l’anniversaire de Hala au tout début des vacances. Tu pourrais venir aussi.— Euh, on n’attend pas d’avoir passé la semaine ensemble ?— Tu en as besoin ?— Oui, mais pas pour savoir que je veux être avec toi.— Oh, t’es adorable. Moi aussi, je suis sûre que ça va marcher. Euh, on prendra quelques précautions quand même ?— C’est toi qui décides.— Dis...— Mmmh ?— Je suis heureuse. C’est grâce à toi.— Merci. Tu me rends heureux. Il me suffit de penser à toi et ça va.— Moi aussi.
Ils restèrent quelques instants sur le canapé du jeune homme sans plus parler. Bruno faisait glisser ses doigts sur le bras d’Alicia qui avait posé sa tête sur son torse. La jeune danseuse finit par se redresser pour aller l’embrasser. Bruno fut surpris par la passion et l’énergie qu’elle y mit, Alicia allant jusqu’à se mettre à califourchon sur lui. Elle le laissa enfin respirer et se serra contre lui.
— Eh bien, quelle fougue !— J’ai besoin de faire des réserves.— Des réserves de quoi ?— De toi...
Elle l’embrassa à nouveau avec la même fougue.
— Ma petite cochonne, tu es déchaînée.— Attention, si tu me parles comme ça... Je ne vais plus me sentir.— Tu ne crois pas que tu as besoin de faire de grosses réserves ma salope ?— Ooooh, ce genre de réserve ? dit-elle en tortillant ses fesses sur l’entrejambe de Bruno.— Moi aussi, je vais peut-être avoir besoin de réserves. Celles-là par exemple.
Il venait de plaquer ses grandes mains sur les seins d’Alicia et les massait à travers ses vêtements. Alicia se sentit fondre sous ses doigts, elle en voulait plus. Avoir ce sexe qui grossissait sous elle, contre son propre sexe, l’enivrait complètement. Elle passa ses mains sous le pull et la chemise de Bruno pour venir lui caresser le ventre. Son cul s’agita toujours sur le sexe de son petit ami. Malgré son jean et celui de Bruno, elle sentit fortement le désir du boucher augmenter. Il passa d’ailleurs ses mains sous ses vêtements pour aller directement enserrer ses seins à travers son soutien-gorge. Cela ne le satisfit pas, car il passa dans son dos et défit l’attache. Il en profita pour remonter la lingerie au-dessus de la poitrine d’Alicia et remit ses mains dessus.
— Ah, les nichons de ma petite salope.— Mmmm, tu les aimes, hein ? Ils sont tout à toi. Viens me les bouffer, mon cochon.
Leurs hauts furent assez retirés et Bruno se mit à dévorer les seins d’Alicia à grand renfort de grognements. Celle-ci plaqua le visage de son boucher contre sa poitrine et ondula des hanches pour s’exciter sur le pieu emprisonné de Bruno.
— Aaaah, lèche-moi les seins. Ils sont bons, hein ?— Oui, sale pute. Mais j’aimerais encore mieux aller tâter de ça, dit-il en passant sa main sur l’entrecuisse de la blonde.— Ooooh, mais ma chatte n’attend que ta grosse queue... Baise-moi, baise ta pute.
Ils déboutonnèrent le jean de l’autre avec fébrilité. Ils réussirent à glisser une main dans le pantalon pour aller exciter le sexe de l’autre. Alicia extirpa même le pieu de Bruno qui affichait déjà une belle érection. Le grand blond trouva un slip trempé puis se faufila à l’intérieur. Leurs doigts s’agitèrent et ils se mirent à gémir et couiner, les lèvres collées dans un baiser à la limite de l’obscénité. Alicia se sentit soulevée brusquement, Bruno se relevait et la mit sur le côté. Il tira fortement sur le jean de la danseuse et lui descendit aux chevilles. Alicia n’eut que le temps de se remettre à genoux que son slip était descendu lui aussi. Le jeune boucher se plaça derrière elle et la masturba très lentement dans un geste ample. Alicia sentait les doigts de Bruno monter et descendre le long de son sexe. Il partait de l’avant, sur le pubis, et remontait très haut, jusqu’à son petit trou. Bruno étalait sa mouille partout sur elle.
C’était divin, surtout qu’il accompagnait cela de mots d’une grossièreté troublante.
— Aaah, mon salaud, viens me la mettre.— Oui, je vais te la mettre, petite chienne.— Viens me fourrer. Baise-moi. Je suis ta pute.
Bruno prit mon mandrin en main et le frotta d’abord contre la vulve et l’anus d’Alicia. Elle se demanda s’il n’allait pas l’enculer directement et soupira d’impatience qu’il passe par là pour la première fois. Mais elle fut presque déçue, pourtant le coup puissant qu’il lui asséna la fit râler d’un plaisir important. Bruno adorait prendre sa copine dans cette position. Voir son petit trou lui plaisait beaucoup et le motivait énormément à bien la baiser. Il rêvait de lui mettre son braquemart par là depuis quelque temps. Il avait déjà passé un doigt furtivement sur son sphincter et elle n’avait pas mal réagi. Là, il venait d’aller plus loin en le massant de façon plus franche, elle n’avait rien dit et il avait même eu l’impression qu’elle avait aimé. Alors qu’il faisait ses va-et-vient, il lécha son index et vint caresser son œillet fripé. Alicia couina différemment, mais n’émit aucune objection. Bruno continua et la danseuse se mit à geindre plus fort.
Il décida de tenter le coup et introduisit son index dans son cul. Il l’avait bien enduit de cyprine et de salive, cela rentra assez facilement. Il en fut un peu étonné, mais il entrevit une possibilité de lui mettre un coup dans le cul une prochaine fois.
— Aaaah, putain oui. Là c’est bon.— Alors on aime avoir un doigt dans le cul ma cochonne ?— Oooh, oui, si c’est le tien. Même deux si tu veux. Aaaah. Oui.
Bruno fut un peu surpris, mais ne laissa pas passer l’occasion, il ajouta son majeur et il branla le cul d’Alicia en rythme. La jeune femme criait et geignait maintenant de façon importante. Le jeune boucher en serait bon pour quelques remarques grivoises de ses voisins. Mais pour l’heure, il s’en fichait complètement. Il se félicitait de pouvoir bientôt enculer Alicia. Il faudrait sans doute la motiver un peu et la préparer, mais il en était tout excité.
— Alors traînée. Tu aimes ça ? Une grosse bite dans la chatte. Et deux doigts dans le cul.— Aaaah, aaah, oui. Oui. Baise-moi comme une chienne. Fais-moi crier comme une salope.— Une belle salope. Une chaudasse de première.
Alicia, au bord de l’extase, se rendit compte qu’il hésitait à l’enculer pour la première fois. Il était un peu plus large que Roger, mais elle ne doutait pas que dans son état actuel, ça allait renter sans problème. Roger visitait suffisamment régulièrement sa porte de derrière ou celle de Bérénice, pour que son cul soit bien assoupli et prêt à se faire pénétrer. Trop surchauffée, elle se décida à lui proposer de la sodomiser :
— Aaah, c’est bon ta queue et tes doigts dans mes trous.— Ouais, ma petite salope. Je vois que tu aimes ça.— Tous mes trous... Ils sont tous à toi...
Venait-elle de l’inviter à l’enculer ? Bruno n’y crut pas vraiment et préféra lui demander clairement avant de se lancer :
— Alors chiennasse. On veut se faire prendre de partout ?— Oui, encule-moi. Prends mon cul de pute.
Bruno faillit jouir sur-le-champ. Il se contrôla de justesse et sortit sa queue du vagin d’Alicia. Il se présenta devant son anus et y posa le gland.
— Aaah, oui, vas-y...
Sans plus attendre, Bruno poussa sa bite à travers le sphincter de la jeune femme. Il fut ébahi par la facilité avec laquelle il rentra. Il lui avait bien préparé le cul, mais tout de même. Il put lentement mais sûrement faire pénétrer toute la longueur de son sexe dans le fondement de la strip-teaseuse.
— Raaaah, la vache qu’elle est grosse.— Putain que c’est serré. Mais c’est bon...— Aaah, oui. Bouge plus, je veux bien la sentir m’écarteler le cul...
Bruno se figea et savoura, lui aussi, cette sensation nouvelle. Puis Alicia se mit à onduler du postérieur. Il sut alors qu’il pouvait faire quelques va-et-vient prudents. Alicia le sentit se bouger avec douceur alors que ses mots étaient outranciers.
— Encule-moi plus fort, supplia Alicia.— Quelle chienne ! Si ça peut te faire plaisir. Tiens prends ça dans le cul, trou à foutre.— Oooh, aaah, aahh.— Putain, salope, chienne, garage à bite, vide couille...— Ohhh, merde, vas-y casse-moi le cul...
Bruno empoigna les hanches d’Alicia et se démena comme un fou. Son pubis claqua plus fort contre le cul d’Alicia qui s’accrocha désespérément d’une main au canapé. L’autre, elle réussit à lui faire rejoindre son sexe. Abandonné, celui-ci réclamait qu’on s’occupe de lui, il dégoulinait toujours et à peine eut-elle posé le doigt sur son clitoris qu’il lui envoya des éclairs dans tout le ventre. Bruno sentit les ongles de sa partenaire lui chatouiller les testicules. Il se retenait comme il pouvait, mais là, ce fut le coup de grâce. Il se planta au fond des intestins d’Alicia et déchargea une énorme quantité de sperme. Alicia se titilla encore une seconde le clitoris avant de partir elle aussi. Elle jouit et tous les muscles de son ventre se contractèrent anarchiquement. Elle sentit son sphincter presser et masser la queue de son amant, comme un appareil de traite sur le pis d’une chèvre. Elle attrapa à moitié les couilles de Bruno qui s’étaient collées contre sa vulve.
La petite blonde perçut les derniers soubresauts des testicules de Bruno avant qu’il ne se détende lentement. Alicia avait le cul qui brûlait et elle haletait comme rarement. Ce ne fut pourtant pas elle qui s’était agitée le plus.
Bruno s’assit, suant et respirant fort, sur le canapé à côté de sa petite amie. Elle s’affala contre lui encore toute tremblante.
— Ça va ?— Oui, qu’est-ce que tu m’as mis ? Là, même avec la pilule, j’étais sûre d’avoir un polichinelle dans le tiroir.— Quand même pas.— Ça peut arriver. C’est rare... Mais heureusement, là, je n’ai pas à m’en soucier.— Ça serait un souci ?— Là, oui, ce n’est pas le moment... Oh, euh... Dans l’absolu, je ne suis pas contre d’en avoir un autre. Mais c’est trop tôt, hein ?— Oui, oui. Je suis d’accord. Faudra déjà que tes boutchous m’acceptent.— Pour Salil, je n’ai pas trop de doute. Pour Hala, il lui faudra un peu de temps. Mais je crois que ça ira.— J’espère...— Bon, je vais prendre une douche. Je ne vais pas aller au boulot dans cet état.
Alicia prit une douche rapide et en ressortit toute pimpante. Elle embrassa Bruno et ils se dirent au revoir, plusieurs fois, avant qu’elle ne quitte enfin son appartement.
* * *


Au début des vacances de printemps, Alicia arriva chez Roger avec la boule au ventre. Elle alla normalement travailler le vendredi soir et le samedi soir, mais sans aller se coucher avec Roger et Bérénice au petit matin. Elle retourna dans le grenier que Roger avait agrémenté d’une armoire. Hala était toute excitée de fêter un vrai anniversaire avec un gâteau, des cadeaux. Roger avait un peu cherché et avait trouvé le nom de famille de Paco. Avec la permission de la danseuse, il avait joint la mère du garçon pour lui expliquer la situation particulière de sa "petite-fille". Il avait invité le garçon à venir un après-midi au choix, la première semaine des vacances. La maman de Paco n’avait pas répondu tout de suite, voulant se laisser le temps de la réflexion. Finalement, elle avait accepté et avait confié à Roger qu’elle avait été très surprise de la joie que cela avait procurée à son fils. Lorsqu’Alicia l’avait appris à Hala, celle-ci en avait presque pleuré de joie.
L’émotion des deux enfants avait profondément ému Alicia qui en avait parlé à Karima avant de partir chez Roger :
— Dis, Karima, tu crois que les coups de foudre c’est possible à cet âge ?— Je n’en sais rien. Ça serait surprenant tout de même. Après, tu m’as dit qu’elle avait l’air d’avoir du mal à différencier ses sentiments affectifs...— Oui, c’est vrai. Peut-être qu’elle s’emballe un peu. Mais ce garçon aussi, il donne l’impression d’avoir eu le même coup de foudre.— Oui, bon. C’est si grave ?— Non, je ne pense pas. On verra bien, déjà, ça se tassera sûrement de lui-même. Tu viens toujours dimanche pour son anniversaire.— Mmmh ? Oui, oui. J’arriverai en milieu de matinée et je ne repartirai pas trop tard...
La nuit du samedi au dimanche, Alicia eut le plus grand mal à trouver le sommeil, elle stressa malgré ses bonnes impressions sur ce qu’elle devait dire à ses enfants. Heureusement que ses parents étaient là, sinon elle ne fut pas sûre d’en avoir vraiment le courage. Quand elle entendit un rire en bas, elle attendit un peu, mais ne put se retenir de descendre. Bérénice et Roger préparaient le petit-déjeuner pour les enfants. Ceux-ci se réveillaient doucement devant un bout de pain ou de brioche. L’estomac de la jeune femme se serra un peu plus, mais elle devait le faire, après un bon café. Elle le but tout doucement, retardant inconsciemment le moment fatidique. Et puis, elle préféra attendre qu’ils soient habillés et elle aussi, pour parler sérieusement. Mais à force de tergiverser et de temporiser, Karima n’allait pas tarder et Bruno allait bientôt envoyer un message pour dire qu’il partait de la boucherie.
Il avait demandé à partir plus tôt à Patrick et Myriam et ceux-ci avaient accepté. Ils savaient déjà ce qu’il se passait entre les deux jeunes gens, dans la vallée, les nouvelles allaient vite, même celles qu’on souhaitait garder pour soi.
Alicia respira un bon coup et appela ses enfants à venir la rejoindre sur le canapé du salon. Roger et Bérénice restèrent dans la cuisine à préparer le repas, du moins en apparence, tant ils étaient impatients et tendus eux aussi.
— Asseyez-vous.— On a fait une bêtise ? demanda Salil.— Non, non. C’est moi...— C’est toi qui as fait une bêtise ?— Non, Sal. Je dois vous dire quelque chose d’important.— C’est grave ? T’es malade ? s’inquiéta Hala.— Non, ce n’est pas grave. Heu, il va y avoir du changement dans notre vie.— On vient habiter ici ? se réjouit Salil.— Non, non. Peut-être bientôt, ça va dépendre de ce que j’ai à vous dire.— Bon, alors, c’est quoi ? s’impatienta Hala.— Oui, oui. Bon, euh... J’ai... Il y a quelqu’un qui va venir toute à l’heure et que j’aime beaucoup.— On sait déjà, c’est tata Karima qui vient, se targua Hala.— Oui, mais ce n’est pas d’elle que je parle.— Alors, c’est qui ?— Hal, je... Bon, je sors avec quelqu’un.— Tu vas où ?— Sal... Je ne vais nulle part, ça veut dire que j’ai un amoureux.— Ah, bon ? Super ! la félicita Salil.— Et c’est qui cette fois ? lâcha Hala, limite méprisante.— Oh, je n’ai pas eu tant que ça de copains...— Mmmh, et c’est qui ? Bruno, c’est ça ?— Oui.— C’est Bruno ton amoureux ? Cool.
Au moins, Salil était vraiment content. Hala ne réagit pas plus que ça et Alicia voulut l’inciter à exprimer ce qu’elle ressentait :
— Alors, Hala, tu en dis quoi ?— Rien. C’est ton amoureux. Il est gentil.— Tu sais, il va venir pour ton anniversaire ce midi. Il va sûrement un peu stresser de vous voir, maintenant que vous savez. Vous serez gentils avec lui.— Il arrive ? Avec sa moto ? Cool. Tu crois que j’ai assez grandi pour aller dessus ?— Non, Sal. Je ne crois pas.— Bon, on va l’attendre et Karima aussi.— C’est gentil Hala.
Les enfants allèrent attendre à la fenêtre. Karima arriva la première et ils lui firent la fête. Elle était visiblement très heureuse d’être là. Elle confia à Bérénice que ça lui faisait beaucoup de bien de participer à une fête de famille. Hala la sonda pour savoir si elle avait acheté un cadeau pour elle, mais Karima ne dévoila rien. Bruno finit par arriver peu avant midi. Salil l’accueillit chaleureusement, mais Hala se montra plus froide. Mais sa froideur se brisa au fur et à mesure du repas. En partie seulement, car elle avait des élans affectifs pour lui, mais remettait soudainement de la distance avec le copain de sa mère.
Ils décidèrent de faire une petite promenade dans les chemins environnants, sans Karima. Elle avait déjà prévenu qu’elle ne pouvait rester trop longtemps et elle sembla impatiente de repartir malgré la tristesse qu’elle avait de devoir quitter les enfants d’Alicia pour deux semaines. Bérénice s’arrangea pour parler à Hala. Roger, Bruno et Alicia étaient un peu devant et Salil juste derrière avec Kosmos.
— Alors, Hala, ça va ?— Oui, j’ai eu plein de cadeaux. Et puis Paco, il va venir.— Oui, c’est bien, mais ce n’est pas ma question. Comment ça va, par rapport à Bruno ?— Je n’ai pas envie d’en parler.— Tu peux me dire, si tu veux, je ne dirai rien à ta mère.— Promis ?— Oui.— Dis, s’il reste avec maman, on vivra tous dans la même maison ?— Euh, oui, c’est possible.— Mais où ? Ici ou chez nous ?— Je n’en sais rien. Ça serait à eux de décider.— Moi, je voudrais venir ici.— Moi aussi ! approuva Salil de derrière.— Je sais. C’est tout ce qui t’inquiète ?— Non, mamie. Si on vit tous les quatre dans la même maison, je serai obligée d’appeler Bruno, papa ?— Non, non. C’est à toi de voir. Comme pour Roger et moi, vous avez eu envie de nous appeler papi et mamie. Comme on le voulait bien aussi, ça s’est fait.— Mais maman, elle vous dit tout le temps papa et maman maintenant. Et puis, moi j’ai déjà un papa.— Mais, non, t’es bête, on n’a pas de papa, nous, rétorqua Salil.— Si, moi, j’ai un papa... J’avais un papa, dit-elle tristement.— Hala, Samir, ton papa, sera ton papa pour toujours. Et tu n’es pas obligée d’appeler Bruno comme ça, si tu ne veux pas.— Mais moi je peux ?— Oui, Salil, mais il vaut mieux attendre un peu et être sûr que maman et Bruno vont rester ensemble. Mais vous êtes adorables tous les deux, je suis sûre que Bruno vous aimera très fort.— Non, moi, je ne suis pas gentille.— Pourquoi tu dis ça, Hala ?— Parce que moi aussi, j’aimerais bien l’appeler comme ça. Avoir un câlin d’un papa. Je me rappelle encore du dernier câlin que j’avais eu de mon papa...— C’est pour ça que tu mettais le téléphone de maman à côté de la photo et que tu mettais le selfie Bruno de bonne année ? Je croyais que c’était que tu étais amoureuse de lui.— T’es bête, Sal. J’ai déjà un amoureux.— Tu as fait ça ? Maman l’a vu ?— Non, elle a rien vu. Je voulais les voir tous les deux en même temps.— Pour quoi faire ?— Je ne sais pas. Je voulais voir si Bruno, il ressemblait un peu à papa.— Et alors ?— Pas du tout. Mais je l’aime bien quand même. Et puis, je me suis dit que ça ferait un bon papa. Mais papa, mon vrai papa, il ne doit pas être content de là-haut. Il va voir que j’ai envie de le remplacer.— Euh, tu n’as pas besoin de le remplacer. Il sera toujours ton papa. Tu l’auras toujours dans ton cœur, dans ta tête. Tu sais, ta maman, elle s’est inquiétée pareil que toi.— Maman, elle veut que Bruno soit son papa ? s’étonna Salil.— Non, évidemment. Mais ton papa, c’était son amoureux. Maintenant, elle veut en avoir un autre. Vous savez les enfants, elle a vu l’image de votre père la nuit du réveillon, quand elle a revu Bruno. Et votre papa, elle a vu qu’il était heureux pour elle. Votre maman et Karima pensent que c’est parce qu’il aime bien Bruno aussi. Et qu’il est sûr qu’elle sera bien avec lui.— Tu crois que papa, il serait content pour nous, qu’il croit que Bruno, il s’occuperait bien de nous ?— Hala, tu crois que ton papa, il n’aurait pas cherché à dire à ta maman qu’il ne croyait pas que Bruno puisse bien s’occuper de vous s’il le pensait ?— Ça veut dire qu’il est content ? Il ne sera pas fâché que je peux vouloir un nouveau papa ?— Non, comme maman qui veut un nouvel amoureux.— Bon, on avance, ils sont loin. Et puis, tu nous embêtes avec tes questions idiotes, Hal.
En effet, le trio avait une belle avance maintenant. Salil se mit à courir avec Kosmos sur les talons, le chien aboyant joyeusement. Hala resta encore un peu pensive près de Bérénice. Elle regardait vers le trio d’adultes.
— Dis, mamie, tu crois que je peux prendre la main de Bruno ?— Va lui demander, si tu as envie.— Tu nous rattrapes ?— Oui, oui, file.
Hala se mit à courir à toutes jambes vers le jeune homme. Elle s’approcha et se planta devant lui.
— Bruno, Bruno, je peux te tenir la main ?— Oui, Hala, si tu veux.
La petite fille glissa sa main dans la grande paluche de Bruno. Alicia vit sur son visage une certaine joie mêlée de sérénité. Ils reprirent leur marche, Roger attendant sa compagne. Hala se colla de plus en plus au bras de Bruno jusqu’à s’y agripper carrément. Ils rentrèrent à la ferme, car il était temps de partir au travail pour Alicia. Elle dit au revoir longuement à ses enfants, elle n’allait les revoir qu’une semaine plus tard. C’était sa première longue séparation d’avec eux. C’était un peu difficile pour elle, même en sachant que son petit ami allait venir la rejoindre dès le lendemain.
— A dans une semaine mes amours.— Passe une bonne semaine, maman. Je t’aime.— Moi aussi mon petit Sal.— Câlin maman. Je t’aime. Et passe une bonne semaine avec Bruno, chuchota-t-elle.— Comment tu ?— J’ai deviné ? Je suis trop forte.— Merci, ma chérie.
Bruno partit en même temps et eut droit, lui aussi, à quelques câlins et bisous bien appuyés.
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