Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 223 J'aime
  • 5 Commentaires

Tombés du ciel

Chapitre 20

Erotique
Alicia et Bruno se scrutèrent un moment, peu à peu, ils devinèrent ce que l’autre pensait de la situation. Karima revint d’asseoir et ils la regardèrent tous les deux, elle en fut vite mal à l’aise :
— Je suis désolée. Je n’aurais pas dû demander ça. Vous m’en voulez ?— Non, Karima. Je t’aime, ma grande sœur. Si tu en as besoin, je crois que nous sommes d’accord...— Pardon ? Ce n’est pas sympa ce genre de blague.— Non, Alicia dit vrai.— Mais je croyais que vous vous aimiez ?— C’est peut-être justement pour ça. J’aime Bruno. Je t’aime aussi. Je sais que s’il le fait, au fond de lui il ne le fait que parce qu’il veut t’aider et qu’il m’aime moi.— Je sais qu’Alicia ne veut que ton bonheur grâce à ça, qu’elle ne m’en voudra pas. Elle m’aime et elle me fait confiance.— Mais, Karima, je crois que Bruno va devoir calmer un peu ses ardeurs. Je ne pense pas que tu puisses aimer ce qu’il a l’habitude de dire.— Euh, oui, oui... Mais... C’est vrai ?— Oui. Allez, mets-toi debout, l’incita Alicia.
Tremblante, Karima se laissa faire et se retrouva en face de Bruno.
— Bruno, prends soin d’elle. Je vous laisse.— Non, non, j’ai peur... Alicia... Aide-moi. Qu’est-ce que je dois faire ?— Tu en étais où avec Franck ?— Il a été jusqu’à me caresser le sein...
Bruno posa sa main sur le sein de Karima qui tressaillit. Elle voulut se reculer, mais Alicia lui murmura à l’oreille :
— Imagine que c’est Franck. Tu as aimé quand il l’a fait tu m’as dit, non ?— Oui...— Et tu as fait quoi, toi ?
— J’avais posé ma main sur...
Karima rouvrit les yeux et les fixa vers la braguette de Bruno, mais ne bougea pas. Avec douceur, Alicia lui prit la main et lui demanda si elle voulait de l’aide. Karima acquiesça et elle se laissa guider. Bruno sentit deux mains venir sur son entrejambe et commencer à le masser lentement. Son sexe gonfla légèrement sous la subtile caresse.
— Tu aurais voulu faire quoi ensuite ? demanda Alicia.— Quand il a passé une main sous mon haut, j’aurais aimé en faire autant.— Alors, allons-y.
Lorsque Bruno passa sa main sous le gilet et le top de Karima, Alicia fit faire la même chose à sa voisine. Bruno découvrit une peau douce, moins tendue que celle de sa copine, mais agréable au toucher. Il remonta et alla palper le sein de Karima. Il sentit deux mains, posées l’une sur l’autre, se faufiler sous son pull et son t-shirt pour venir lui caresser le ventre et le torse. Certains doigts étaient tremblants et peu assurés alors que les autres étaient plus francs et incisifs. Mais petit à petit, ils se mirent à l’unisson pour parcourir son buste avec sensualité.
— Mmmmh, souffla Karima.— C’est bon, hein ? demanda Alicia.— Oui. Mais qu’est-ce que je peux faire après ?— Soit tu prends les choses en mains soit tu le laisses faire.— Je... Non... Franck voulait m’embrasser dans le cou, je crois...— Alors, tends-le si tu en as envie...
Karima tendit le cou et Bruno se pencha. Alicia attrapa ses lèvres pour un fugace baiser et le jeune boucher posa ses lèvres dans le cou de Karima. Elle sentait bon, avec un léger parfum d’orange et de fleur. Il l’embrassa délicatement tout en continuant de lui masser le sein par-dessus son soutien-gorge. La Maghrébine expira un long soupir de plaisir. Alicia eut l’impression que Karima voulut retirer sa main alors elle l’incita à y rester, mais quand elle vit que son autre main cherchait le bas du pull de Bruno, elle comprit qu’elle voulait le déshabiller. Elle la laissa faire, mais les mains de sa grande sœur restèrent bloquées. La strip-teaseuse posa ses mains sur les siennes et d’un effleurement, elle déclencha le mouvement qu’elle accompagna aussi haut qu’elle le put. Bruno aida les jeunes femmes en se baissant et se retrouva torse nu devant elles. Il vit le regard gourmand d’Alicia et celui un peu fuyant de Karima.
Alicia sentit Karima craintive ; avec lenteur, elle lui fit parcourir des doigts la large poitrine de son copain. Ils avaient plutôt eu des relations torrides, pour ne pas dire plus, et c’était la première fois qu’elle avait le temps de le découvrir en détail. C’était plaisant, mais elle aurait aimé un peu plus d’obscénités comme elle en avait pris l’habitude. Elle avait vu Karima un peu hésitante, mais elle prit de plus en plus de plaisir à toucher Bruno. En plus, celui-ci avait repris le massage de son sein, ce qu’elle appréciait énormément.
— Karima, maintenant, que devrait-il faire ?— Me... Me déshabiller. Je voudrais sentir ses doigts sur ma peau... Mais Alicia, j’ai peur de me montrer nue.— Tu l’as fait avec Bérénice et moi, pourtant.— Mais c’était entre femmes...— Alors, tourne-toi vers moi.
Karima fut doucement retournée et Alicia lui sourit tendrement. La petite blonde échangea un regard complice avec Bruno qui était devenu un peu plus rouge. C’était la première fois que deux femmes le touchaient en même temps. C’était nouveau et très plaisant. Un signe de tête d’Alicia lui indiqua d’ôter le gilet de la jeune femme. Bruno commença à tâtonner pour trouver les boutons. Karima se figea complètement devant lui, elle ne bougeait plus et respirait trop rapidement. Alicia tenta de la rassurer comme elle put :
— Détends-toi... Respire. Veux-tu arrêter ?— Non... Mais j’ai peur... C’est un homme qui me touche. Il va me frapper...— Non, regarde, je suis devant toi. Comme si c’est moi qui t’aidais à te dévêtir. Déshabille-moi, comme si nous nous aidions mutuellement pour essayer nos fringues après un petit shopping.
Le détour pris par Alicia surprit Bruno, mais sembla fonctionner. Après quelques secondes, la respiration de Karima se calma et elle se relâcha. Incertaine de ce qu’elle devait faire ou non, elle dirigea ses mains vers le pull d’Alicia. La petite blonde la voyait lutter intérieurement entre ses peurs et son envie d’avancer. Alicia la vit se marmonner quelque chose, sans doute le prénom de Franck, au mouvement de ses lèvres. Karima attrapa le bas du pull d’Alicia et commença à le soulever. Bruno déboutonna le gilet de Karima au fur et à mesure qu’elle ôtait le pull de sa copine. Il vit qu’Alicia avait posé ses mains sur les hanches de Karima, elle les tendit derrière et alla caresser son ventre avant que ses bras ne soient forcés à se lever comme Karima retirait son pull. Alicia se retrouva en t-shirt dont le col était très échancré. Karima se focalisa dessus alors que Bruno lui retirait les bras des manches de son gilet.
Se sentant les bras nus, Karima voulut les couvrir de ses mains. Alicia voulut lui enlever, mais elle résista un peu :
— Ne te cache pas. Tu as de jolis bras, une belle peau légèrement cuivrée.— J’ai toujours l’impression de devoir cacher des bleus, des hématomes, mes cicatrices.
Alicia n’avait jamais vu ses bras de près, mais effectivement, il y avait çà et là de petites cicatrices blanchâtres. Et si elle faisait attention, elle pouvait aussi en distinguer une sous son menton et une au coin de son œil gauche qu’elle avait pris pour une ride. Malgré la joie de vivre que Karima affichait plus volontiers, elle restait fragile. Les petites cicatrices sur sa peau étaient beaucoup moins profondes que celles, intérieures, qui la tourmentaient chaque jour.
— Non, tu n’as plus rien à l’extérieur, on essaye de guérir, un peu, l’intérieur, lui confia Alicia en lui caressant la joue.
Bruno posa tout doucement ses mains sur les épaules de Karima, elle bloqua sa respiration et se tendit. Etait-elle prête à se défendre, à s’enfuir, à se prostrer sous les coups qui auraient plu quelques années auparavant ?
— Mets tes mains sur mes épaules aussi. Tu vas descendre et Bruno ira à ton rythme.
Karima obéit à sa "petite sœur" et posa ses mains sur ses épaules. Mais elle ne bougea pas d’un pouce. Puis ses doigts glissèrent un tout petit peu et ceux de Bruno suivirent le mouvement. Mais Karima se paralysa de nouveau.
— Tu es forte Karima. Tu as choisi de te battre pour survivre avant qu’il ne soit trop tard. Bats-toi pour vivre.— Je... Je n’y arriverai pas...— Tu voudrais que Franck te touche, te caresse.— Oui..., dit-elle une larme au coin de l’œil.
Karima ferma les yeux très fort et la larme fut éjectée sur le côté de l’œil. Elle en sortit et s’écoula le long de la petite cicatrice. Karima rouvrit ses paupières et parut à Alicia plus déterminée. Karima descendit ses mains lentement et Bruno en fit de même. Elle souffla tout le long de la caresse et sembla se laisser aller à la douce sensation de mains sur sa peau. La traductrice replia ses doigts et les remonta le long des bras d’Alicia, l’effleurant à peine. Bruno l’imita et il eut l’impression que le léger soupir provoqué chez Alicia était de son fait. Karima recommença plusieurs fois et Alicia la vit fermer les yeux pour profiter pleinement des caresses de Bruno. Alicia se dit qu’ils pouvaient essayer d’aller un peu plus loin :
— Et ensuite, Karima ? Que devrait faire Franck ?— Je ne sais pas. Je ne sais plus.— Bruno est torse nu. Tu n’aimerais pas que Franck te déshabille encore un peu ? Que tu sentes ses mains sur tes seins. Directement, sensuellement...— Non... Oui, mais mes seins ne sont pas aussi bien que les tiens.— Si, j’aimerais bien les voir, les toucher, les caresser. Ils sont beaux, plus en forme de poire que ceux d’Alicia et plus petits, mais ils te font une belle silhouette, lui confia Bruno.
Il lui avait murmuré à l’oreille, doucement, avec une voix grave et chaude. Sous ses doigts, la peau de Karima frissonna.
— Rappelle-toi comment Franck a observé ton décolleté. Lui aussi, il va les aimer.— Les caresser ? Il va me faire mal...— Non, c’est moi qui vais te toucher. Tu me caresseras aussi et je mettrai la même douceur que toi.— Mais, je ne suis pas lesbienne.— Moi, non plus. Je n’ai qu’une expérience récente et rare de la chose. Mais là, je ne suis là que pour t’aider. Alors ? On y va ?— Oui... Oui...
Bruno se recula un peu et laissa Alicia passer ses mains dans le dos de Karima. Elle défit facilement l’attache du soutien-gorge et repassa ses mains devant en le maintenant sur la poitrine de Karima. Celle-ci hésita encore quelques secondes, avant d’aller faire sauter l’agrafe dans le dos d’Alicia. Elle ramena ses mains vers l’avant et eut du mal à les poser sur les seins d’Alicia pour stopper la descente du soutien-gorge. Bruno vit l’aréole du sein droit de sa copine apparaître avant que Karima ne se décide enfin.
— Ils ont l’air doux tes seins... Franck va aimer les toucher, vraiment.— Mais les tiens se tiennent mieux.— Ça n’est pas ce qui compte. Si qui compte c’est que ton chéri les aime, non ?— Oui, je crois.— Alors, il voudra les caresser et plus encore. Tu ne crois pas ?— Si, j’aimerais qu’il le fasse. Mais, j’ai eu si mal par le passé.— Regarde, ils n’ont... qu’une toute petite marque ici.
Alicia avait fait glisser le soutien-gorge de Karima et avait posé le doigt sur une marque circulaire à peine visible au-dessus du mamelon droit. Bruno eut du mal à la voir et il se demanda si ce n’était pas une brûlure de cigarette. Une certaine colère monta en lui contre cette enflure qui avait pu faire ça à sa belle-sœur. Karima imita Alicia et dévoila sa belle poitrine ferme et ronde. La strip-teaseuse la vit envieuse un instant et elle prit ses seins à pleine main. Alicia fit comme elle, les paumes à peine posées sur la poitrine de Karima, comme elle lui faisait également. Alicia vit Karima se figer puis se détendre doucement. Elle attendit que sa voisine se décide, mais elle était encore apeurée.
— Fais comme tu le sens Karima. Effleure-moi ou caresse-moi. Doucement ou fermement.
Karima déplaça le bout de ses doigts sur les seins d’Alicia. Celle-ci en eut de drôles de sensations. Cet effleurement subtil était très doux et très agréable. Elle en fit de même à Karima qui ferma les yeux de peur et qui se crispa. Mais la petite blonde continua doucement, en frôlant à peine la peau de Karima. Celle-ci se relâcha et recommença ses propres frôlements. Alicia vit qu’un certain plaisir marquait le visage de Karima, mais qu’il était encore traversé de crispations de temps à autre. Mais, peut-être courageusement ou pour ressentir plus de plaisir, Karima appuya un peu plus ses doigts sur la poitrine de sa "petite sœur". Alicia l’imita et découvrit une peau douce, mais bien différente de la sienne. Elle était plus souple, moins tendue par sa musculature. Alicia eut l’impression de toucher un voile de soie, elle voulut la caresser plus fort, mais se retint difficilement. En plus, la caresse plus appuyée de Karima commençait à lui chauffer les sens.
Bruno assistait en spectateur privilégié à ce pelotage mammaire réciproque. Il bandait déjà depuis quelques instants, mais son sexe commença à vraiment se sentir à l’étroit à l’intérieur de son pantalon. Il aurait voulu toucher Alicia et Karima. Mais il n’avait pas à intervenir, du moins pour le moment. Il avait un rôle à jouer, mais peut-être pour plus tard. Sûrement, d’ailleurs, il espérait faire ce qu’il faudrait pour aider Karima. En attendant, il devait se contenter de regarder les deux jeunes femmes. Elles avaient d’ailleurs avancé, car elles se caressaient maintenant les seins de manière beaucoup plus franche. Ça restait doux et délicat, mais ce n’était plus des frôlements. Elles se massaient clairement la poitrine.
— Tu aimerais que Franck pose ses mains à la place des miennes ?— Oui, mais c’est un homme. Il risque d’être trop brutal.— Non, ça ira j’en suis sûre. Ferme les yeux, déjà, imagine le faire.
Alicia vit Karima faire comme elle disait. La traductrice ferma les yeux et se laissa aller à son imagination. Cela sembla fonctionner assez vite. Un sourire se dessina sur ses lèvres et elle se mit à pétrir plus fermement les seins d’Alicia. Elle utilisa même ses pouces pour agacer subtilement les tétons de la petite blonde. Celle-ci eut bien du mal à rester concentrée et à ne pas lâcher de multiples gémissements de plaisir. Elle s’escrima à reproduire les gestes de Karima pour qu’elle en tire un maximum de satisfaction. La Maghrébine exhala un long soupir qui montrait combien elle aimait ces palpations. Alicia fit un signe de tête et Bruno se rapprocha. Avec une infinie précaution, il passa ses longs bras devant Karima. Alicia retira ses mains l’une après l’autre et Bruno les remplaça par les siennes. Karima leva les sourcils, se demandant visiblement ce qu’il se tramait. Mais elle soupira à nouveau quand le jeune homme se mit à lui caresser la poitrine.
Ils continuèrent ainsi quelques instants et Karima se mit à faire rouler les tétons d’Alicia entre ses doigts. La petite blonde ne put contrôler un couinement de plaisir et Karima rouvrit les yeux. Elle vit les mains de Bruno sur elle au moment où lui aussi fit rouler les tétons de la jeune femme entre ses doigts. Elle s’abandonna visiblement sous ce tripotage fait avec douceur.
— Tu vois, les hommes aussi peuvent être doux. Franck le sera aussi si tu lui demandes. Non ?— Ouiiii... Aaaah, oui.
La position n’était pas très confortable pour Bruno, il se colla au dos de Karima pour se faciliter la tâche. Ses bras l’enveloppèrent un peu plus, mais elle n’en retira pas le sentiment de sécurité qu’éprouvait Alicia quand elle était dans cette position. Néanmoins, elle choisit de rester là et sembla se concentrer sur les caresses qu’elle recevait. Elle laissa les seins d’Alicia, à la grande déception de celle-ci, pour passer sa main sur la nuque de Bruno et l’inciter à venir poser ses lèvres dans son cou. Bruno fut heureux de la voir lâcher prise et écouter son plaisir plus que ses craintes. Il déplaça les cheveux noirs de Karima et l’embrassa dans le cou. Elle poussa un faible, mais long gémissement qui montra à quel point elle appréciait cette situation. Alicia crut qu’ils l’avaient enfin débloquée, mais comme Bruno et Karima se serrèrent un peu plus, la jeune femme rouvrit soudainement de grands yeux apeurés.
— Son... Il me touche les fesses ! Il va me forcer...— Non, il ne va rien faire que tu ne veux pas.— Mais, mais... J’ai peur Alicia...— Je reste avec toi.
Alicia se mit juste devant Karima et l’embrassa sur la joue.
— On arrête ? C’est déjà super ce que tu as réussi à faire.— Non, je... Je ne supporte plus ce qui me bloque. J’ai trop envie de lui, mais j’ai trop peur de mal faire, de me laisser toucher par un homme.— Je t’ai déjà beaucoup touché, caressé, Karima, lui fit remarquer Bruno.— Mais pas aussi intimement que j’aimerais aller avec Franck... Je veux continuer, s’il vous plaît.
Bruno et Alicia se regardèrent. Lui avait toujours les mains sur la poitrine de Karima et elle était si proche que leurs ventres se touchaient presque.
— On continue ? murmura Alicia.— On continue, approuva Bruno.— Alors, on continue, Karima. Je t’aime ma sœur.— Je t’aime aussi. Mais j’ai peur et je suis en colère contre moi.— Ne sois pas en colère, tu oublies que tu n’as toujours été qu’une victime. Maintenant, tu n’en es plus une. Tu décides de ta vie, de tes amours et de ce que tu veux ou ne veux pas.— Merci.— Prête à poursuivre ?— Oui...
Bruno reprit ses caresses sur Karima et se colla de nouveau à elle. Son sexe se retrouva de nouveau contre les fesses de la jeune femme qui se statufia immédiatement.
— Relâche-toi, Karima.— Je voudrais, mais...
Bruno l’embrassa de nouveau dans le cou et elle se décontracta légèrement, pas assez pourtant pour continuer. Alicia planta ses yeux dans ceux de Karima et lui dit :
— Je le vois au fond de toi.
Elle l’embrassa tendrement et sensuellement. D’abord surprise, Karima se raidit de nouveau avant de fondre sous la triple action des mains de Bruno sur ses seins, de sa bouche dans son cou et des lèvres d’Alicia sur les siennes. Bruno eut les mains prises dans un drôle d’étau, les deux poitrines l’enserraient délicieusement. Il n’avait qu’une envie, c’était de caresser plus franchement ceux d’Alicia, mais il devait se concentrer sur Karima et surtout rester dans le domaine de la douceur. Alicia fut tentée d’avoir un baiser bien plus intense avec Karima, mais elle craignit d’aller trop loin avec elle. Elle se contenta de ce doux baiser avant de se détacher d’elle :
— Tu sens Bruno, derrière toi ?— Oui.— C’est ce qui arrivera à Franck quand il te touchera.— Il l’est souvent. Je sais qu’il rêve de moi. Je veux me donner à lui, mais j’ai peur... De moi.— Tu aimerais qu’il te caresse plus intimement, tu m’as dit...— Oui, mais je suis terrifiée à l’idée d’être nue devant un homme.— Et devant moi ? Tu veux continuer comme pour le haut ?— Oui...
Alicia commença à défaire le bouton du pantalon de Karima qui se figea un instant. Mais elle respira profondément et entreprit de déboutonner le jean d’Alicia. Bruno voulut se reculer pour les laisser faire, mais Karima lui demanda de poursuivre. Il comprit qu’elle avait besoin d’une stimulation sensuelle pour oublier son déshabillage. Il reprit alors le massage de ses seins et replongea sur son cou. Les seins d’Alicia frottaient contre ses mains et il lui fut évident que sa copine le faisait exprès. Les deux femmes avaient enfin déboutonné pantalon et jean, elles avaient les mains à la taille de l’autre et étaient prêtes à faire descendre le vêtement. Alicia sentit les doigts tremblant de Karima, son regard était un peu perdu et affolé. Pourtant, une petite flamme de détermination prit peu à peu le dessus. Ses mains devinrent plus décidées et Alicia comprit qu’elle était prête. Elle tira le pantalon de Karima vers le bas et sentit son jean suivre le même chemin.
Ils passèrent leurs hanches et tombèrent au niveau des genoux. Alicia se baissa et finit de descendre le pantalon de Karima. Elle lui enleva ses mules et lui ôta son pantalon. En remontant, elle vit une auréole humide dans la culotte de son amie. Elle se dit que c’était très bon signe. Elle fut à deux doigts d’aller l’embrasser là, mais elle se limita à renifler discrètement ses effluves sensuels. Alicia retira son propre jean et se retrouva en string devant Karima. Elle vit Bruno la dévorer des yeux pendant qu’il dévorait le cou de Karima. Alicia se rendit compte que de la voir ainsi donna un coup de fouet à son compagnon.
— Tu es belle ma Karima. Franck va être fou de te voir nue.— Non, j’ai des cuisses trop grosses et du ventre aussi.— Non, tu es sexy Karima, lui dit Bruno dans l’oreille.— Tout homme serait heureux de t’avoir. Et Franck le premier. Prête ?
Alicia venait d’attraper l’élastique de la culotte de Karima. Celle-ci fit de même sur le string d’Alicia. Cela surprit la strip-teaseuse de la voir se lancer directement. Alors elle en profita pour le tirer vers le bas. Son string commença sa descente et malgré les efforts de Bruno, la respiration de Karima se bloqua quand son sous-vêtement dévoila son pubis. Mais elle n’en arrêta pas pour autant le déshabillage d’Alicia. Celle-ci en conclut que sa voisine voulait continuer et poursuivit également. Lorsque leur lingerie se retrouva à mi-cuisse, cela eut pour effet de libérer quelque peu Karima. Elle se remit à respirer et à profiter des attentions de Bruno. Les sous-vêtements tombèrent à leurs pieds et Alicia admira un instant son amie. Elle avait son triangle de poils sur le pubis, il était plus petit qu’au réveillon et tout mignon. Les poils, très ras, laissaient voir le début de sa vulve. Ceux-ci étaient également tout humides d’excitation.
Mais Alicia y découvrit également quelques petites cicatrices au niveau de l’aine et juste au-dessus de son triangle pubien.La strip-teaseuse la vit aussi la regarder intensément. Elle la détaillait de la tête aux pieds et semblait envier son corps de danseuse. Oui, Karima avait quelques rondeurs en haut des cuisses, sur les fesses et une petite brioche ventrale, mais elle avait un physique plus pulpeux qui faisait rêver Alicia.
— J’aime tes rondeurs, ça te rend bien plus féminine que moi.— Tu es si mince... Si forte...— La force c’est aussi dans la tête et tu l’es aussi. Je suis certaine que Franck l’a vu...— Il me l’a dit déjà. Il m’a dit qu’il m’admirait pour avoir réussi à fuir avant qu’il ne soit trop tard... Je veux sentir ses mains sur moi... Partout, là, finit-elle en désignant son entrejambe.— C’est là que tu veux qu’il vienne ? demanda Alicia en remontant ses doigts à l’intérieur des cuisses de Karima.— Oui... Mais j’ai peur... C’est un homme, j’ai tant souffert.— Et tu as peur de moi ?— Non... Tu vas ?— Si tu le veux... Si tu le veux, on refait comme avec tes seins. Je ne fais que ce que tu me fais...
Fébrilement, Karima tendit ses doigts vers l’intimité d’Alicia. Elle les posa d’abord sur son pubis glabre et Alicia en fit de même. Très lentement, millimètre par millimètre, la Maghrébine descendit ses doigts vers le sexe d’Alicia. Cette lenteur troubla énormément la petite blonde, elle qui était habituée à des caresses beaucoup plus directes fut très étonnée de ressentir une frustration et une impatience qui augmentèrent son excitation. Elle finit par arriver juste au début des grandes lèvres et, comme Karima marqua un arrêt, elle en fit autant. Alicia sentit les doigts remonter un centimètre puis Karima se dire à elle-même :
— Non, j’ai envie...
La traductrice reprit sa marche en avant et atteignit les lèvres d’Alicia qui eut un frisson divin qui illumina son sexe. Elle toucha les lèvres de Karima et elle perçut de petites contractions. Elle ne put dire si c’était des frissons de plaisir ou des spasmes de peur. Mais comme Karima, respirant frénétiquement, continua, elle en fit autant. Elles se retrouvèrent avec le majeur le long de la vulve de l’autre. Il était à peine posé, léger comme une plume. Karima lui fit faire des allées et venues, ce que fit également Alicia. Les deux femmes gémirent de concert devant un Bruno subjugué. Jamais il n’avait vu deux femmes se caresser et là il était aux premières loges. Il sentait son propre sexe palpiter et s’impatienter dans son pantalon. Mais il devait se contrôler et maîtriser ses envies pour se focaliser le plaisir de Karima. Il se mit à varier un peu et à lui caresser les côtes. Sous ses doigts, il sentit plusieurs petites bosses. Il les reconnut comme étant des cales osseuses.
Typiquement le genre qui se formaient à la suite de fractures, il éprouva énormément de compassion et d’amour pour Karima devant toutes ses souffrances passées.Mais Karima ne sentit que les caresses de Bruno et non ses cales osseuses. Elle était plongée dans le plaisir qu’elle avait à être caressée au niveau du sexe. Elle appuya petit à petit ses propres attouchements pour qu’Alicia en fasse autant. Elle remonta aussi vers le clitoris de la danseuse pour qu’elle vienne agacer le sien. Les deux femmes augmentèrent leurs plaintes et leurs couinements. Alicia dut se faire violence pour ne pas simplement se laisser aller. Elle accrocha le regard de Bruno qui comprit que cela allait être à lui de jouer. Il descendit sa propre main, mais sans caresser Karima. Se contorsionnant un peu, il alla remplacer les doigts d’Alicia par les siens. A l’expression de son visage, Alicia comprit que Karima savait qu’ils avaient échangé de place, mais qu’elle continuait d’aimer ces caresses subtiles.
— Mmmmh, c’est bon, souffla-t-elle même.— Oui et Franck te donnera encore plus de plaisir.— Oui, j’en suis sûre, aaaah... Mais je ne pourrais pas lui en donner.— Si tu pourras.— Mais... Oui, peut-être...— Tu peux déjà le faire ici... Tourne-toi et aide-le à enlever son pantalon.
Karima se retourna vers Bruno. Il découvrit un visage rayonnant, mais indécis, aux aguets. Les yeux de Karima brûlaient de désir, mais étaient fuyants, comme s’ils cherchaient une échappatoire. Alicia comprit les hésitations de sa voisine et se colla à elle par-derrière. Elle lui prit doucement les mains et comme tout à l’heure, elle l’aida à faire les gestes qu’il fallait. A deux, elles défirent la ceinture puis déboutonnèrent le jean. D’un geste lent, elles le baissèrent et il tomba aux chevilles de Bruno. La protubérance dans son boxer ne laissa pas Karima de marbre :
— Mon Dieu...
Alicia ne lâcha pas les mains de son amie et l’incita à attraper l’élastique du sous-vêtement. Karima parut autant pressée qu’effrayée de découvrir le sexe de Bruno. Alicia ne sut dire si la taille était un problème ou si c’était le simple fait de revoir un sexe masculin. Mais Karima entama d’elle-même la descente du boxer. Elle stoppa net quand la base du sexe de Bruno apparut. Alicia caressa doucement les mains de sa voisine et lui murmura :
— Pour l’instant, pas de contact. Tu peux même fermer les yeux, si tu veux.— Non, non, je ne veux plus avoir peur...— Alors, on y va.
Le boxer reprit sa descente et Bruno vit son sexe apparaître petit à petit, mais toujours tiré vers le bas par l’élastique de son boxer. En face de lui, Karima respirait de plus en plus vite et avait les yeux exorbités. Soudain, sa queue sauta en dehors du boxer comme un ressort et fit sursauter Karima. Elle lâcha le sous-vêtement qui glissa lentement de lui-même. Alicia sentit la Maghrébine trembler et ne plus respirer. Elle aurait voulu lui embrasser le cou comme avait fait Bruno, mais elle était trop petite, seuls ses yeux dépassaient des épaules de Karima. Alors elle se contenta de déposer plusieurs baisers sur celle-ci tout en se collant plus fortement à son dos. La strip-teaseuse pressa ses seins contre elle et elle en tira beaucoup de plaisir. Ces douces attentions eurent un effet bénéfique sur Karima qui reprit une respiration normale. Bruno la vit fixer son regard sur son sexe tendu. Il était mal à l’aise d’être autant scruté, mais il essaya de passer outre.
Alicia sembla voir son inconfort et ses yeux lui sourirent. Il se sentit mieux et il reprit contenance.Les mains de Karima commencèrent un va-et-vient vers les attributs de Bruno, elle voulait toucher, mais ne pouvait se résoudre à le faire. Alicia posa juste ses mains sur les siennes sans l’obliger ou l’inciter à toucher Bruno. Elle voulait lui dire qu’elle était là, prête à l’accompagner. Enfin, Karima se décida à bouger, elle avait pris sa décision. Très lentement, ses doigts approchèrent du sexe tendu, dont Bruno percevait déjà les prémices d’un ramollissement. Quand les ongles de Karima le touchèrent, son sexe tressauta faiblement.
— Oh !
Karima fut surprise, mais ne fit pas de mouvement de recul. Elle avança même un peu plus et ses doigts se posèrent complètement sur l’engin érigé.
— Mmmh, ne put s’empêcher de geindre Bruno.— Franck sera sûrement aussi content que Bruno, susurra Alicia.— Oui... Mais je ne sais plus quoi faire avec.— Tu veux arrêter ?— Non, mais j’ai subi plutôt que participé...— Caresse-le du bout des doigts déjà. Oui, voilà lentement... Regarde comme il aime...— Oui... Ensuite ?— Attends un peu. Fais-le languir... Passe dessous aussi... Ses testicules, gratte-les de ton ongle. Non, tout doucement... Là, parfait. Tu vois comme sa queue tressaute... Tu pourrais presque le faire jouir comme ça...— Oui... Mais...— Mais avançons, tu as raison. Reviens sur son membre, empoigne-le, sans trop le presser.— Oh, j’avais oublié que c’était si soyeux au toucher et dur en même temps.— Oui et regarde toi, tu commences à le masturber.— Oh, mon Dieu...— C’est bien, regarde comme il aime. Il respire plus vite, il a les yeux grands ouverts.— Il va ?— Non, pas encore... Sauf si tu le décides...— Non, pas tout de suite.
Bruno sentit la pression des doigts de Karima faiblir et le rythme de sa masturbation baisser. Elle ne le lâcha pas pour autant et le maintint raide par de délicates caresses. Il était au bord de l’explosion et faisait des efforts de dingue pour se contrôler.
— Tu y arriveras maintenant ? A toucher, caresser Franck...— Oui...— Tu veux coucher avec lui ?— Oui...— Tu y arriveras ?
Cette perspective sembla paniquer Karima. Elle serra fortement le sexe de Bruno, le faisant couiner. Elle respira d’un coup comme si elle manquait d’air et Alicia la vit trembler de tout son être. La strip-teaseuse reprit ses baisers sur les épaules de Karima, elle l’enlaça et se serra contre elle. Bruno lui caressa la joue et alla lui embrasser le cou. Son autre main alla masser le sein de Karima. Petit à petit, ils la sentirent se détendre et sa panique s’évaporer.
— Aidez-moi..., souffla-t-elle.
Bruno et Alicia se regardèrent dans les yeux et ils se sourirent. Bruno passa par-dessus l’épaule de Karima et embrassa Alicia.
— Nous allons t’aider, ma chérie, lui dit Alicia.
Avec une extrême douceur, ils la guidèrent vers son lit. Karima s’allongea sur le dos, mais resta raide comme un piquet. Malgré les attentions de Bruno, qui embrassait son ventre, sa poitrine et qui tentait de lui faire écarter les jambes, elle ne bougea pas.
— Ça va aller...
A genoux près de la tête de lit, Alicia caressa les cheveux et la joue de Karima. Celle-ci se tourna vers sa "petite sœur", les larmes aux yeux :
— Je n’y arriverai pas. Alicia...— Ça va aller. Tu veux qu’on arrête ?— Non... Mais, Alicia, tiens-moi la main.
Karima lui tendit la main et Alicia l’attrapa. Elle les releva devant elle et embrassa le dos de la main de Karima.
— Alicia... J’ai... Il m’a... Souvent, il a abusé de moi. Même lorsque je ne voulais pas. Alicia, j’ai subi des viols conjugaux...— Je sais, j’avais compris. Tu as été super loin... On va arrêter...— Non, je ne veux plus vivre dans le passé, dans la peur... Je veux aimer Franck...— Tu es sûre ?— Oui, non... Si, si. Oui, je le veux.
Prise d’une admiration soudaine pour sa voisine, Alicia l’embrassa à pleine bouche. Elle voulait lui donner toute la force qu’elle avait pu acquérir grâce à la famille qu’elle s’était trouvée. Bruno vit les cuisses de Karima s’ouvrir d’elles-mêmes, il eut soudain une pression énorme sur les épaules. Et si jamais, il lui faisait mal ou était si mauvais qu’elle en soit dégoûtée ou pire qu’elle retombe dans ses traumatismes ? Il aurait sûrement débandé, mais la vue du baiser entre les deux femmes était belle et excitante à la fois. Bruno se plaça devant l’entrée de la grotte de Karima. Son gland effleura le clitoris ou les lèvres et cela eut pour effet que Karima resserra ses cuisses. Bruno ne pouvait plus bouger, ni reculer, ni avancer.
— Alicia... Il va rentrer... J’ai peur... Il va me faire souffrir.— Non, ça ira si tu le veux. Regarde-moi dans les yeux.
Karima plongea son regard paniqué dans celui d’Alicia. Leurs mains se serrèrent plus étroitement et Alicia la vit devenir plus sûre d’elle tout doucement.
— Prête ?— Oui.— Vas-y, Bruno.
En effet, le boucher vit qu’il pouvait de nouveau bouger. L’étau s’était desserré, il se remit en face et posa son gland sur la vulve de Karima. Elle émit un long soupir mêlé de crainte et de plaisir. Mais elle ne lâcha ni la main ni le regard d’Alicia. Bruno s’était arrêté et attendit. Il vit les deux femmes se hocher la tête en signe d’approbation et il sut qu’il pouvait y aller. Il poussa son bassin en avant et rentra très progressivement en Karima. Il sentit une résistance, pas comme un hymen. Non, comme si le vagin de Karima refusait son entrée. Pourtant au fil de sa progression, il la sentit s’atténuer de plus en plus. Sur le visage Karima, la crainte et la crispation laissèrent la place à un plaisir visible. Alicia et elle se regardaient toujours et leurs doigts étaient si étroitement liés qu’ils en étaient devenus blancs. Quand Bruno entra complètement, Karima ouvrit la bouche et soupira longuement.
Elle ferma les yeux et sembla prendre conscience que ses blessures n’étaient plus d’actualité. Elle regarda à nouveau Alicia :
— Merci, je t’aime petite sœur.— Je t’aime aussi grande sœur.
Alicia fut surprise, mais ce fut Karima qui joignit ses lèvres aux siennes. Bruno sentit Karima onduler du bassin, il comprit qu’il pouvait aller et venir en elle. Il débuta d’abord lentement puis accéléra le rythme. Son excitation était à son comble. Cette séance avait duré longtemps et l’avait maintenu excité un long moment. Il pouvait maintenant pénétrer Karima et enfin aboutir à l’objectif visé. Et puis, sous ses yeux, il avait Karima et Alicia qui ne cessaient de s’embrasser. Les seins de Karima ballottaient au rythme de ses coups de reins. A côté du lit, il voyait Alicia, son dos musclé, ses fesses rondes et fermes. Il s’aperçut qu’elle avait glissé sa main libre entre ses cuisses qu’elle se masturbait dans le même tempo.
La petite blonde était un peu honteuse de se donner du plaisir, mais elle était chauffée à blanc par tout cela. Le baiser avec Karima avait pris une tournure plus érotique. En plus, en se calant sur le rythme de Bruno, elle avait l’impression que c’était elle qu’il baisait. Le souffle de Karima s’intensifia, Bruno la vit se triturer un sein de sa main libre. Elle prenait plaisir, intensément. Il eut envie de donner tout ce qu’il pouvait et se pencha en avant pour téter le sein laissé à l’abandon. Alicia sentit la langue de Karima devenir soudainement plus intrusive. Elle rouvrit les yeux et vit son compagnon dévorer le sein de sa voisine. Alicia s’activa plus fort sur son propre clitoris, le rudoyant assez pour l’approcher de l’orgasme à grandes enjambées.
Bruno se démenait depuis un moment, il sentit son sperme vouloir enfin exploser. Avant qu’il ne parte, les jambes de Karima lui ceignirent la taille et le plaquèrent contre elle. Il y eut comme des tremblements, des frissons, dans son vagin. Cela déclencha son éjaculation et il se répandit avec un râle aussi maîtrisé que possible. Les lèvres de Karima abandonnèrent celles d’Alicia et la petite blonde vit son amie se tendre et avoir une expression extatique. Elle jouissait... Et Bruno aussi, vu sa tête. Les voir partir acheva Alicia et son sexe explosa de cyprine sur ses cuisses.
Haletants et épuisés tous les trois, ils reprirent longuement leur souffle. Alicia et Bruno se rapprochèrent et s’embrassèrent langoureusement et passionnément. Karima, le regard un peu troublé, les vit faire. Elle s’imagina pouvoir embrasser Franck de la même façon après leur première fois. Elle eut envie de tout laisser en plan et de partir en pleine nuit pour le rejoindre. Mais il était tard, la route était longue et elle eut du mal à se dire qu’il l’accueillerait les bras ouverts en pleine nuit. Surtout que sa fille était peut-être revenue. Les deux amants finirent leur baiser et elle leur dit :
— Merci. Je vous aime tous les deux.— De rien, ma chérie.— De rien. C’était un plaisir, je dois dire, avoua Bruno.— C’est vrai. Comment tu te sens, Karima ?— Bien, j’ai eu du plaisir aussi. Merci, mille fois.
La Maghrébine se redressa sur les coudes et posa un baiser sur les lèvres de Bruno et d’Alicia. Ils se relevèrent et passèrent chacun à leur tour à la douche. Bruno et Alicia aidèrent Karima à ranger son studio et faire la vaisselle, malgré ses objections. Ils repartirent dans le studio d’Alicia après avoir offert de nombreuses accolades à Karima.
Diffuse en direct !
Regarder son live