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Tombés du ciel

Chapitre 22

Erotique
Tout comme chaque année, le jeudi de l’Ascension, il y avait une foire avec marchands, fête foraine dans le bourg principal. Roger fut aidé au marché par Alicia pour faire face à l’afflux de monde dans la matinée. Un peu plus loin, elle voyait son chéri trimer avec Patrick et Myriam qui avaient misé sur des produits préparés pour contenter les badauds.Vers 14h, Alicia, seule quelques instants pendant que Roger prenait dans son fourgon une nouvelle grille de fromages, vit Karima se balader dans les allées. Elle lui fit signe et sa voisine approcha.
— Salut Karima. Tu es toute seule ?— Salut Alicia. Oui, Victoire voulait faire un manège à sensation avec son père avant de rejoindre sa bande.— Ça ne va pas mieux avec elle ?— Je ne sais pas trop. Je crois que comme ses parents sont séparés depuis encore pas si longtemps, elle doit avoir l’espoir qu’ils se remettent ensemble.— Elle te fait la tête ?— Non. Tu vois, ils sont venus déjeuner tous les deux dans la maison de Bérénice avec moi. Ça s’est bien passé. J’ai l’impression que tant que je ne mets pas un pied chez elle, ça va.— Ça limite un peu les moments où tu peux être avec lui.— Oui, mais je crois que j’aime autant comme ça. Pour l’instant du moins. Au-delà du sexe qui est toujours au top, j’ai besoin d’aller pas à pas pour le reste, confia discrètement Karima.— Ah. D’accord. Du coup pour ce week-end ?— Cet après-midi, Franck sera avec moi, mais demain, il a promis de passer la journée avec sa fille. Par contre samedi et dimanche, il est tout à moi.— Demain, tu peux nous rejoindre. Nous pensions aller profiter d’une petite rivière près de chez Roger. Hala et Salil seront chez Paco. On pourra profiter d’un peu de calme.— Euh... Oui, pourquoi pas ? Mais je ne vais pas me baigner, je n’ai pas de maillot.— Moi non plus, je ne me tremperai pas. Déjà qu’en été elle est fraîche. Là... elle sera glaciale.— Bonjour Karima, dit Roger en revenant les bras chargés.— Bonjour Roger.— Dis-moi, j’ai envie de faire un grand repas dimanche midi. Tu pourrais venir ?— Euh... Je vais voir avec Franck. Ah tiens, le voilà.
Alicia vit le visage de sa "grande sœur" s’éclairer joyeusement quand elle lui fit signe et qu’il tourna ses pas vers elle. Victoire était sur ses talons et s’arrêta devant un vendeur de maroquinerie. Mais Franck se fit griller la priorité par deux petites têtes brunes qui zigzaguèrent entre les badauds et se précipitèrent sur Karima.
— Tata !— Mes petits chéris ! Faites-moi un gros bisou.
— Eh bien, je vais être jaloux de vous les enfants, déclara Franck en arrivant.
Il salua Alicia et Roger puis Bérénice quand elle arriva aussi. Roger réitéra son invitation, Franck hésita un peu. Il avait prévu autre chose, mais devant les yeux de biche de Karima, il accepta.
— Dis, tu es l’amoureux de Karima, non ? demanda la futée Hala.— Euh, oui, oui.
La réponse gênée de Franck qui passa au rouge tomate plut beaucoup à Karima.
— Donc si tu es le copain de notre tata... Ça fait de toi notre tonton.— Ah, ah, ah. Si vous voulez !— Oh. Hal, Sal. Vous exagérez quand même, leur rappela Alicia.— Pour l’instant, appelez-le Franck.
Karima était embêtée de précipiter les choses. Franck la regarda avec une certaine crainte qu’elle se sentit obligée de rassurer :
— Mais j’espère bien que vous pourrez dire tonton bientôt.
Franck apprécia les mots de Karima, surtout qu’elle se serra contre lui. Victoire s’approcha en indiquant à son père qu’elle allait rejoindre ses copines. Franck la présenta à toute la "famille" de Karima. Hala et Salil la regardèrent bizarrement puis se mirent à chuchoter entre eux. Finalement, Salil tira sur la bandoulière de son sac pour attirer son attention.
— Dis. Tu veux être notre cousine ? demanda le petit garçon.— Hein ? Votre cousine ? Mais d’où tu sors ça ? s’étrangla-t-elle.— Bah. Karima c’est notre tata parce qu’avec maman, elles disent qu’elles sont sœurs. Après, ton papa c’est l’amoureux de Karima, donc c’est notre tonton. Donc comme c’est ton papa, ça fait que tu es cousine avec nous.— Hein ? J’ai rien compris...
Le visage plus que perplexe de Victoire déclencha l’hilarité générale. Roger et Alicia lui firent un court résumé qui éclaira sa lanterne, en partie seulement.
— Si tu veux avoir l’histoire en entier, tu n’as qu’à venir dimanche chez nous. Je te raconterai tout, proposa Salil.
Au lieu de refuser tout net, Victoire sembla soupeser le pour et le contre ; au grand étonnement de son père :
— Bah ? Vic ? Depuis quand tu es partante pour ce genre de sortie ?— Je n’ai pas dit oui... Mais si ça peut m’éviter d’entendre mamie dire du mal de maman...— Alors tu viens ? On pourra jouer avec Kosmos ou aux voitures si tu veux.— Tu es mignon, toi. Mais...— Ou des trucs de filles sinon, s’empressa de proposer Hala. Ça serait mieux, hein ? Alors tu viens ?— Bon comme mes copines seront prises aussi avec leur famille, j’imagine que moi aussi.— Ah, tu vois on avait raison !— Sur quoi, Salil ?— Tu es notre cousine. Tu as dit que toi aussi tu serais prise avec ta famille. C’est nous ça !
Le raisonnement simpliste, mais cohérent de Salil déclencha un nouveau rire général. Victoire fut rouge et confuse, mais ne changea pas d’avis. Hala et Salil lui firent un énorme câlin avant qu’elle ne parte. Franck et Karima s’en allèrent aussi puis ce fut le tour de Bérénice avec ses petits-enfants. Roger incita Alicia à les rejoindre, elle qui n’avait jamais vraiment profité d’une fête foraine même de taille modeste comme ici.
Alicia y passa un après-midi de rêve. Ses enfants, comme elle, n’avaient que rarement été aussi joyeux. Elle accompagna plusieurs fois Salil dans des manèges, autant pour le rassurer que pour son propre plaisir. Celui-ci augmenta rapidement quand Bruno fut libéré par Patrick et Myriam et qu’il vint profiter de sa copine. La strip-teaseuse eut même les larmes aux yeux quand il gagna une babiole au tir à la carabine et qu’il lui offrit. Alicia voulut faire un tour du manège à sensation avec Bruno. Alors qu’elle tournait en tous sens, Alicia vit que Bérénice emmenait Hala et Salil vers la pêche aux canards. Elle s’aperçut aussi qu’ils lui échappèrent pour aller attraper Victoire. Ils la tirèrent par les bras, l’éloignant de son groupe d’amies. Elle sembla se laisser faire avec un plaisir non feint. L’adolescente aida Salil dans sa pêche et, bien qu’elle en avait facilement attrapé un grand nombre, Hala demanda son aide aussi.
Quand ils finirent leur pêche, ils lui demandèrent de venir avec eux choisir leur lot.
Ce qu’elle fit gentiment avant de repartir vers ses copines. Quand Alicia revint, ses enfants lui expliquèrent qu’ils l’avaient laissée choisir des jeux à faire pour le dimanche.Ils restèrent encore un long moment, les enfants et Alicia ayant bien du mal à partir. Cela permit à Hala de retrouver son Paco au détour d’une allée. Ils firent du manège ensemble et la mère du garçon en profita pour aborder Alicia. La femme était contente de pouvoir enfin parler à la mère de celle dont son fils n’arrêtait pas de parler. Alicia fut surprise de voir que Laura, d’une bonne dizaine d’années de plus qu’elle, avait les mêmes préoccupations que la petite blonde. Elles parlèrent un long moment, échangeant anecdotes, plaisanteries et confidences. La mère de Paco réitéra sa proposition de garder pour la nuit Hala et Salil si cela se passait bien avec son fils. Alicia n’avait pas été très chaude pour laisser ses enfants partir chez une inconnue. Mais elle l’était beaucoup moins et la jeune femme avait besoin d’un temps entre elle, ses parents et Bruno pour envisager l’avenir. Elle confirma la venue de ses enfants qui en furent tout heureux.
Le soir, Alicia demanda si elle pouvait allumer la cheminée. Roger n’avait rien contre et les autres non plus. Elle s’affaira tout en réfléchissant. Quand ses enfants furent couchés, elle continua à être perdue dans ses pensées. Elle s’assit dans le fauteuil, laissant le canapé à son copain et ses parents. Ils regardèrent un programme quelconque à la télé, mais Alicia préféra perdre son regard dans les flammes dansantes de la cheminée. Elle le tourna parfois vers le canapé. Roger vit le comportement de la danseuse et lui demanda si ça allait. Elle répondit que tout allait bien, mais qu’elle avait un coup de fatigue due à cette journée chargée. A un moment, elle se leva et alla à la salle de bain. La jeune femme se regarda dans la glace et joua avec sa coiffure avant de tenter d’imiter celle de Bérénice. Elle y arriva suffisamment pour en être satisfaite et elle retourna dans le séjour.
— Alicia, tu me piques ma coupe ? plaisanta Bérénice.— Je voulais voir ce que ça donne. Vous en pensez quoi messieurs ?— Ça te change pas mal ma chérie. Mais j’aime bien, lui dit Bruno.— Tu es toujours très jolie ma fille. C’est pas mal.— Merci. C’est juste un essai.
Alicia replongea dans ses pensées jusqu’à ce que Roger et Bruno expriment le souhait d’aller se coucher. Eux travaillaient le lendemain alors que Bérénice avait posé un jour de congé. Alicia se leva aussi, ce qui décida Bérénice à ne pas rester seule devant la télé.
— Bonne nuit. Soyez sage, mais pas trop, dit Alicia à ses parents de fortune.
Ils furent gênés qu’elle exprime clairement leur probable sexualité devant Bruno qui rougit aussi.
— On va essayer de ne pas faire trop de bruit non plus, termina-t-elle.
Alicia gloussa légèrement et les trois autres se détendirent. Elle se montra lascive en se collant à Bruno. Bérénice se revit un instant dans les bras du jeune homme, ses yeux pétillèrent et sa culotte se mouilla. Roger se remémora les fois où Alicia s’était collée à lui comme ça. Cela s’était toujours terminé agréablement et il se mit à bander. Bruno entrevit le programme qu’Alicia avait en tête. Et apparemment, elle avait deviné qu’il allait en être de même pour ses "parents". Il se souvint de la fois où il avait baisé Bérénice et son sexe durcit. Alicia entrevit quels effets elle avait provoqués chez eux. Cela l’émoustilla particulièrement et elle tira Bruno par la main. A peine arrivés dans l’escalier, elle le plaqua contre le mur et glissa sa main dans son caleçon.
— Alors ? On bande ?— Oui, petite salope.— Pour moi ou Bérénice ? Tu l’as matée, hein ? Tu as repensé à quand tu l’avais baisée.— Aaaahh, oui, se sentit-il obligé d’avouer.
Alicia venait de sortir sa queue et l’avait serrée entre ses doigts.
— Je le savais. Ça te dirait de la baiser à nouveau ?— Pardon ?— Tu ne trouves pas que je lui ressemble avec cette coiffure ? Viens, tu vas pouvoir baiser cette vieille pute que je vais être pour toi.— Quelle salope ! Je ne vais pas t’appeler Bérénice quand même.— Et pourquoi pas ? Tu serais Roger, alors ? Ohh, écoute...
De la chambre de Roger et Bérénice commença à leur parvenir des grincements de lit, des gémissements et des grossièretés étouffées. Les deux plus âgés étaient-ils plus ardents que les jeunes ? Bruno fut piqué dans son orgueil. Et l’idée de sa copine avait quelque chose de croustillant et légèrement transgressif. Il glissa sa main dans la culotte trempée d’Alicia et lui caressa la vulve avec vigueur. Elle lâcha un long soupir et dut laisser la queue de Bruno un instant.
— Alors vieille traînée, on en redemande ?— Oh oui...— Tu veux que ton vieux fermier vienne mettre sa grosse bite dans ta petite chatte ?— Roger... Fais ce que tu veux de moi. Je suis à toi, se languit Alicia.
Dans la chambre, les choses avaient avancé. Les gémissements s’étaient mués en cris et le lit cognait contre la cloison de la cage d’escalier.
— Ça t’excite d’entendre Alicia et Bruno ? Hein, traînée ?
Bruno avait décidé de pousser un peu plus le jeu de rôle, pour le bonheur d’Alicia.
— Ah, oui... J’ai aimé me faire tringler comme une chienne par sa jeune bite. Et je suis certaine que tu as aimé baiser cette petite pute.— Oh que oui ! Mais tu vas voir que ton Roger a encore de la vigueur.— Je n’en doute pas, j’ai l’habitude de ta queue. Tu vas voir aussi que je suis aussi chaude que cette petite chatte. Aaah, tes doigts... Fourre-les-moi dans la chatte...
Bruno lui inséra deux doigts assez brutalement. Alicia râla et le masturba avec plus de force. De la chambre, ils perçurent l’extase manifeste de Bérénice sous les derniers coups de reins de l’agriculteur.
— Aaah, il l’a bien bourrée...— Toi aussi, tu vas avoir ta dose. Penche-toi chiennasse, ordonna Bruno.
Alicia se tourna et se pencha en avant. Elle posa les mains sur les marches et sentit tout de suite sa culotte être vivement baissée. Les mains de Bruno lui agrippèrent les hanches et il se planta brutalement en elle.
— Aaaah, quelle bite mon Roger, continua-t-elle ce jeu de rôle.— Tais-toi vieille pute. Les jeunes vont nous entendre.— Oooh, ils vont voir que les vieux ça assure bien encore, hoqueta-t-elle.
La petite blonde était secouée par les coups de reins de Bruno. La queue du boucher allait et venait avec force en elle. C’était limite violent, mais Alicia était très excitée de pouvoir l’appeler Roger. Et puis, son copain prenait peut-être plaisir à avoir l’impression de tringler Bérénice. Dans l’obscurité de l’escalier et avec sa coiffure copiée sur celle de la quinquagénaire, c’était probable. Et puis il l’appelait facilement Bérénice tout en se faisant passer pour Roger. En plus, il l’insultait divinement bien. La strip-teaseuse se sentit partir, elle allait avoir un orgasme.
— Aah, aah, défonce-moi comme une pute. Allez mon Roger !— Rah, rah, quelle chienne !
Bruno lui attrapa les cheveux et la tira en arrière. Alicia eut une vive douleur au cou et elle fut obligée de se cambrer bien plus fortement. L’angle que prit son bassin changea la façon dont la queue de Bruno la baisait. Le plaisir fut beaucoup plus intense et masqua largement la douleur. Son compagnon se pencha sur elle pour l’embrasser lubriquement. Ce fut le coup de grâce pour Alicia qui se mit à jouir comme une folle. Après quelques secondes, elle reçut la semence de son copain dans le vagin. Bruno desserra sa poigne sur ses cheveux, mais resta collé à ses lèvres pour un baiser beaucoup plus tendre.
— Oh mon chéri. Quel pied !— Oui. C’était bizarre, mais sympa. Ça va ton cou ? Je crois que j’ai été un peu brusque.— Tu m’as fait un peu mal. Il va falloir te faire pardonner avec un bon massage.— Tout ce que tu veux. On fait quoi ? On passe à la salle de bain ?— Moi, oui. Ça coule déjà sur mes cuisses. Tu as mis la dose.— On ne risque pas de croiser...— Pas sûr. Et puis bon, si on les a entendus...— Évidemment. Allons-y.
Bruno craignit tout de même de tomber sur Bérénice ou Roger, mais ils ne les croisèrent pas. Seul un peu de buée dans la salle de bain témoignait de leur passage récent. Le jeune couple ne s’attarda pas plus que ça et remonta dans sa "chambre". Après un massage de la nuque d’Alicia, ils se couchèrent, enlacés dans les bras l’un de l’autre.
* * *
Le vendredi matin, Bruno partit travailler et Alicia alla faire du fromage avec Roger et avec ses enfants. Un peu avant midi, Karima arriva comme prévu et quand Bruno fut rentré de la boucherie, ils partirent profiter d’un pique-nique, préparé par Bérénice, au bord de la rivière. Le déjeuner se déroula sous un beau et chaud soleil de printemps. Roger et Bruno furent réquisitionnés par Hala et Salil pour les aider à reconstruire le barrage qu’ils avaient édifié l’année précédente. Les trois femmes en profitèrent pour s’allonger sur des serviettes, pour bronzer et papoter entre femmes. En tout début d’après-midi, Bruno s’apprêta à partir, Roger devait aussi retourner travailler. Et il était presque l’heure d’emmener Hala et Salil chez Paco.
— Bon, allez, il faut que j’emmène Hal et Sal, se lamenta Alicia.— Si tu veux bien, je peux les déposer avec ta voiture, proposa Bruno.
Alicia le vit tout timide et rougissant. Bruno regarda sa compagne et la vit s’étonner de cette demande. Il avait vu le plaisir qu’elle avait à discuter avec sa "mère" et sa "grande sœur", il s’était proposé pour lui donner ce coup de main. Et, s’il voulait vivre avec elle, il avait bien l’intention de ne pas être inactif à la maison et de s’occuper des enfants. La petite jeune femme hésita, mais elle accepta, partagée entre plaisir et inquiétude. Bruno la rassura et Roger déclara qu’il allait vérifier que les enfants seraient bien attachés avant leur départ. Alicia avait préparé quelques affaires pour que ses enfants passent la nuit chez Paco et tout était déjà dans la voiture.
Une fois seules, les trois femmes se prélassèrent au soleil tout en parlant. Il faisait chaud et elles allaient pouvoir se cuivrer la peau. Mais Karima, avec son t-shirt à manches longues et son bermuda s’arrêtant juste au-dessus des genoux, ne risquait pas changer de couleur. Alors que Bérénice et Alicia avaient revêtues des minishorts et des tops sans manches ou manches courtes.
— Alors Karima, comment ça va avec Franck ?— Très bien, Bérénice.— Tu as bien profité de lui hier ? demanda-t-elle avec un clin d’œil grivois.— Oooh, maman ! Tu n’as pas honte ?— Euh, euh, c’est-à-dire que...— Ne te sens pas obligée ma chérie. Je te demande ça, tu sais, je suis passée par là... Je sais ce que tu peux ressentir parfois.— Oui, Alicia m’a dit.— Donc si tu veux en parler. Je suis là pour toi.— C’est gentil. Ça va nettement mieux en fait. Ce n’est pas parfait, mais vraiment je me sens avancer comme jamais.— Qu’est-ce qui te freine encore, Karima ? Vous permettez que j’enlève mon haut ? Les marques de bronzage c’est casse-pied à camoufler quand je travaille.
Alicia ne demanda que pour la forme, son débardeur passait déjà par-dessus sa tête. Elle aurait voulu enlever plus, mais pensa que ça pouvait mettre Karima mal à l’aise. Bérénice eut envie de faire comme elle ; ce qu’elle fit pour se retrouver en soutien-gorge. Karima parut un peu gênée, mais tentée aussi.
— La nudité. Ce n’est pas facile, n’est-ce pas ?— Oui, Bérénice. Déjà, pour moi toute seule, j’ose enfin me regarder.— Et là, entre femmes ? Pas de mecs autour de nous, on peut se sentir libres, non ? fit remarquer Alicia.— Peut-être... Oui, entre femmes, c’est bien.
Karima retira son t-shirt à manches longues, par réflexe, elle se cacha un peu avant de voir Alicia et Bérénice s’exposer naturellement et simplement au soleil. Elle fit comme elles et profita de rayons bienfaisants.
— Alors, on est bien là, non ? demanda Bérénice.— Oui. Après j’ai encore le réflexe de mettre des vêtements qui vont cacher des bleus que je n’ai plus. Et j’ai quelquefois des bouffées d’angoisse qu’un homme me voit nue.— Ce n’est pas trop compliqué pour Franck ? demanda Alicia.— Oui et non. Des fois, il a du mal à comprendre que j’ai ce réflexe. Surtout qu’il n’arrête pas de me dire que je suis belle et que je ne devrais pas avoir honte de mon corps...— Il a bien raison ton homme. Tu es superbe, approuva Bérénice.— Merci. Tu sais, ce n’est pas facile à croire pour moi. L’autre, il me dénigrait souvent. Il me disait que j’étais grosse, trop grande, que mes fesses n’allaient pas, ni mon visage, rien en fait.— Comment ça se fait que tu sois tombée dans ses pattes ? se demanda Alicia.
Karima se mit à raconter comment elle avait rencontré celui qu’elle ne mentionnait plus que par "l’autre" ou "lui". Tout juste entrée dans l’âge adulte, elle avait voulu s’émanciper de ses parents. À côté de ses études de langues, elle avait pris un petit job de caissière pour se payer son propre studio. C’est là qu’il l’avait rencontrée. Elle l’avait trouvé séduisant, charmant et mystérieux. Il était bien plus âgé qu’elle, mais cela lui donnait un côté mature qui lui avait plu. Comme il n’était pas maghrébin ni musulman, ses parents ne l’acceptèrent que très difficilement. La mère de Karima lui faisait assez régulièrement des reproches à ce sujet. La jeune femme avait appris qu’en plus, il avait fait de la prison pour des petits trafics. Il clamait depuis sa sortie qu’il voulait arrêter les conneries, se ranger...
Et de ce côté-là, il avait retrouvé un boulot stable et se tenait tranquille. Mais en privé, il était différent. Pas au début, bien sûr. Mais lors d’une dispute, une gifle était partie.
Il s’était excusé et Karima avait d’abord considéré que ce n’était qu’un accident. Mais insidieusement, lentement, les coups s’étaient faits plus fréquents, plus durs. Le dénigrement permanent et la coupure avec ses amis et sa famille avaient suivi petit à petit. Cette dernière s’était montrée indifférente et dure envers Karima ; des "Je te l’avais bien dit" ou des "Tu exagères", c’était tout ce qu’elle avait reçu. A force, elle avait abandonné ses études, car elle ratait trop de cours, son petit job aussi. Elle avait été coupée du monde extérieur, se sentant de plus en plus dépendante et dominée par lui.
Karima en arriva au moment où elle avait fini par fuir. Alicia se demanda pourquoi elle n’était pas retournée vers sa famille. Mais la seule aide qu’elle avait eue était venue d’une association spécialisée. Là, elle y avait retrouvé plusieurs autres femmes victimes, comme elle. Ce qui avait choqué Karima avait été la diversité des profils : riches ou pauvres, étrangères ou françaises, athées, catholiques ou musulmanes. Aucune femme ne semblait à l’abri, quel que soit son milieu. Cela avait mis un coup au moral de Karima, ça voulait dire que chaque homme qu’elle pouvait croiser était un agresseur potentiel. Peu importe qu’il fût jeune ou vieux, riche ou pauvre, connu ou inconnu.
Si certaines se réfugiaient dans la religion pour se reconstruire, Karima avait fait le chemin inverse. Alicia se rendit soudainement compte qu’elle ne l’avait jamais vu avec un voile et qu’il lui arrivait de boire de l’alcool et même de manger du porc. Karima lui expliqua qu’elle avait eu besoin de se sentir une autre personne pour quelque temps, de s’éloigner de celle qui avait tant souffert dans son corps et son esprit. Elle avait même envisagé de changer de nom pour devenir Karine Pellous. Alicia et Bérénice la convainquirent de ne surtout pas le faire, Karima c’était très joli et ça lui allait très bien.
— Quant au nom de famille... Peut-être que tu pourrais avoir celui de Franck à l’avenir, non ?— Alicia... Je ne crois pas que ce soit envisageable, tant que Victoire sera dans les parages.— Si je suis sûre, laisse-lui le temps de t’apprécier, tenta de la rassurer la petite blonde.— Dis-moi, c’est arrivé quand tout ça ? demanda Bérénice.— Heum, je suis partie il y a six ans maintenant. J’ai dû arriver quelques semaines avant toi, Alicia, dans mon studio. Il m’a bien fallu ça pour réussir à vivre seule.— Je veux dire, le début c’était quand ?— Ah, ça ? Je devais avoir dix-neuf ans, oui, c’est ça.— Et lui alors, il avait quel âge ?— Quinze de plus que moi.— Excuse-moi de te demander ça, mais tu sais pour quel genre de trafic il avait été emprisonné ?— Non, Bérénice, je ne voulais pas savoir de toute façon.— Ah, je vois. Et tu as dit qu’il t’avait dénigré sur ton physique. Mais lui, il ressemblait à quoi ?
Karima en fit une brève description qui lui fit avoir des frissons d’horreur.
— Bah, maman, ça ne va pas ? s’étonna Alicia.— Bérénice, pourquoi tu pleures ? Mon histoire t’a fait remonter de mauvais souvenirs ?— C’est de ma faute ce qui t’est arrivé, lâcha-t-elle en pleurs.— Mais non, pourquoi tu dis ça ?— C’est lui...— Lui qui ? Oh, merde, c’était lui ton compagnon à l’époque, comprit Alicia.— Oui... Je suis désolée, j’ai été lâche. J’ai profité de ses ennuis judiciaires pour me sauver, mais je n’ai jamais eu le courage de porter plainte pour violence conjugale.— Maman, tu étais enceinte, tu avais d’autres soucis en tête, tenta de justifier Alicia.— Bérénice, ne dis pas ça. Ça serait peut-être arrivé quoiqu’il arrive.— Ça me touche d’autant plus, Karima, que je t’aime beaucoup. Ça me rend malade de savoir que c’est en partie ma faute...
Bérénice se mit à genoux pour sécher ses larmes ou au moins tenter de le faire. Karima chercha à consoler la quinquagénaire :
— Non, non, ne dis pas ça... Ce n’est que de sa faute à lui. Pas à nous.
La Maghrébine prit dans ses bras Bérénice et ne put plus retenir ses propres larmes. Spectatrice de premier rang, Alicia se rendit compte à quel point cela laissait des traces, et pour longtemps. Ses propres blessures remontèrent à la surface et les larmes commencèrent à couler sur ses joues. Ne se sentant pas autorisée à partager la douleur des deux femmes, Alicia resta en retrait. Mais Karima la vit et tendit le bras vers elle. Sans avoir besoin de plus, elle les rejoignit et elles s’étreignirent toutes les trois. Elles en retirèrent une force et un réconfort qu’elles n’avaient jamais connus de façon si puissante, même dans les bras de Roger, Bruno ou Franck. Les pleurs cessèrent lentement et une plénitude les envahit doucement.
— Dites, les filles..., commença Alicia.
Elle s’écarta un peu et les deux autres femmes en firent de même. Elles rirent franchement et gaiement en voyant leurs yeux bouffis et rouges.
— Dites, je vous aime vraiment toutes les deux.— Merci, Alicia. Je t’aime aussi, ma petite sœur.— Moi aussi, je t’aime ma fille. Et, Karima... Je t’aime beaucoup aussi, dévoila Bérénice.— Euh, merci. Je t’apprécie beaucoup aussi.— Non, je t’aime vraiment. Je sais que tu n’as plus de contact avec tes parents alors si tu as besoin de te confier, d’aide ou de réconfort ma porte et mon cœur seront toujours ouverts pour toi.— Maman, tu lui proposes d’être sa mère de substitution, là ?— Euh, peut-être. Ne sois pas jalouse ma chérie, j’ai juste envie...— Oh, mais c’est génial. Comme ça tu vas vraiment être ma sœur si on a la même maman !— Mais je ne peux pas accepter, on ne se connaît pas depuis longtemps...— On s’en fout, moi j’ai eu envie d’elle comme maman au bout d’une heure ! Allez...— Euh, d’accord... Merci, merci, ça me fait tout bizarre... Merci, je t’aime Bérénice.— Je t’aime aussi ma Karima et toi aussi mon Alicia.— Allez, un gros bisou à notre maman.
Alicia et Karima déposèrent une grosse bise sur les joues de Bérénice, puis une autre, puis une autre. Comme un jeu, elles déposèrent de multiples baisers sur ses joues, son front, son nez, son menton. Bérénice eut des frissons de plaisir, un plaisir tout maternel pour ces deux jeunes femmes pleines de vie et qui en avaient eu une aussi dure que la sienne. Elle passa ses bras dans leurs dos pour les serrer contre elle. Faisant cela, Karima et Alicia furent poussées en avant.
Alors qu’elles éprouvaient un plaisir enfantin à embrasser Bérénice, leurs lèvres se frôlèrent toutes les trois. Cet effleurement, aussi bref que léger, provoqua chez elles une exhalaison troublée. Leurs souffles se mêlèrent et elles restèrent figées, leurs lèvres entrouvertes. Instinctivement, Alicia se pencha à nouveau pour retourner sur les lèvres de Bérénice. Elle fut très surprise d’y trouver aussi celles de Karima. Elles échangèrent ce nouveau baiser avec sensualité. Par habitude, Bérénice sortit sa langue pour intensifier son baiser avec Alicia. La danseuse lui répondit immédiatement et Karima se joignit naturellement à elles. Leurs langues se mélangèrent et jouèrent ensemble un moment.
Avec un peu de lucidité, et beaucoup de frustration, Alicia rompit ce baiser à trois langues. Bérénice et Karima eurent beaucoup de difficulté à cesser de se rouler une pelle, car c’était bien ce qu’elles faisaient toutes les trois depuis quelques instants. La petite blonde eut la surprise de voir que Bérénice avait posé sa main sur le sein de Karima. Et la quinquagénaire avait encore l’autre main en suspension en l’air, prête à être posée sur l’un des seins d’Alicia. Celle-ci avait voulu stopper les choses pour préserver Karima, elle trouvait déplacé de se lancer dans pareilles voluptés avec elle. Même si l’envie et le désir la tenaillaient fortement. Le regard de sa "grande sœur" lui coupa le souffle, il était troublé, hésitant, mais surtout, il brûlait de désir. D’ailleurs, les mains de Karima étaient, elles aussi, en suspension. L’une s’était élancée vers la poitrine de Bérénice et l’autre vers la sienne. Les deux autres femmes eurent un regard rempli de déception.
Le cœur et le corps d’Alicia prirent le contrôle d’elle-même.
La strip-teaseuse leva ses mains et en posa une sur le sein de Karima et l’autre sur celui de Bérénice. La traductrice et l’employée de mairie firent franchir les derniers centimètres à leurs mains pour prendre dans leurs paumes les seins des autres. Les caresses délicates du début se transformèrent assez vite en intenses massages. Emportée de plaisir, Alicia se jeta à nouveau sur les bouches de ses partenaires. Bérénice sentit la bouche de Karima aussi empressée et enfiévrée que celle de sa petite Alicia. Elle avait été surprise de voir Karima participer avec autant d’envie.
L’envie de découvrir l’amour entre femmes ? Elle le supposa, mais ne voulut pas la pousser plus loin qu’elle ne l’aurait souhaité. Il était possible que Karima se contente de quelques caresses et baisers. Mais lorsque Bérénice sentit la main de la jeune femme se glisser dans son soutien-gorge, elle s’enflamma complètement. Oubliant ses précautions, elle sortit le sein de Karima de son soutien-gorge et en fit de même avec celui d’Alicia qu’elle malaxait depuis quelques instants.
Alicia commença à jouer avec les tétons de Bérénice et de Karima qui firent comme elle. Ces petites excroissances dressées furent habilement pincées, tirées, titillées pour faire languir et gémir les trois femmes. Elles furent prises d’un empressement fébrile et cherchèrent à défaire les soutiens-gorge des unes et des autres. Quand leurs seins furent à l’air libre, elles remirent leurs mains dessus et se pétrirent la poitrine avec une intensité redoublée.
Alicia se demanda si Karima n’allait pas regretter tout cela, mais elle ne put stopper son propre désir pour sa "sœur" et sa "mère". Elle avait aimé embrasser Karima quand, avec Bruno, ils l’avaient aidée et avait regretté, au fond d’elle, de n’avoir pu aller plus loin. Là, Karima ne faisait pas que suivre le mouvement, elle semblait presque l’initier. Ce fut d’ailleurs elle qui, la première, glissa sa main dans le short des autres. Alicia voulut le faire également, tout comme Bérénice, mais leurs bas se révélèrent trop serrés pour pouvoir se faufiler à l’intérieur. Alicia comprit qu’il faudrait les enlever pour pouvoir aller plus loin.
Cette fois, ce fut Bérénice qui prit l’initiative de faire une pause. Elle regarda ses deux "filles" dans les yeux. Si elle ne doutait pas de l’envie d’Alicia de poursuivre, elle en était moins sûre pour Karima. Celle-ci haletait fébrilement, ses seins pointaient durement, ses pupilles étaient dilatées et ses lèvres gonflées de désir. Les doigts à la peau mate de la jeune femme tremblaient d’impatience et d’envie. La Maghrébine sembla se décider et alla déboutonner le short d’Alicia. Bérénice se sentit libérée et se précipita pour ouvrir celui de Karima. Elle sentit des mains batailler avec le sien, celles d’Alicia sans nul doute. Prises par leurs émotions érotiques, elles eurent beaucoup de mal à se défaire de simples boutons et fermetures éclair. Mais elles ouvrirent shorts et bermuda pour enfin passer à l’intérieur. Bérénice fut rassurée sur l’envie de Karima.
La culotte de celle-ci était très, très humide, tout comme la sienne d’ailleurs. Ce que les doigts d’Alicia étaient en train de découvrir. Et connaissant cette petite salope, elle devait être trempée. Bérénice sentit son short être baissé, vite suivi par sa culotte. Elle se retrouva le sexe à l’air et savamment caressé par Alicia. Bérénice se demanda si Karima avait baissé aussi le short d’Alicia. Sans en être sûre, elle commença à tirer le bermuda de la belle brune vers le bas ; elle en avait de toute façon bien trop envie. La culotte de Karima suivit rapidement le même chemin et Bérénice put aller caresser la petite chatte dont le pubis était orné de son petit triangle habituel. La chatte de Karima dégoulinait sur les doigts de Bérénice.
Alicia avait les doigts de sa "grande sœur" sur son sexe. Pour une débutante, elle n’avait pas d’hésitation dans ses gestes mêmes si ceux-ci manquaient de précision. Néanmoins, la main de Karima sur son sexe lui procurait un infini plaisir. Alicia sentit une main revenir sur sa poitrine, elle ouvrit brièvement les yeux pour voir que c’était celle de Bérénice. Alicia vit que Karima était en train de poser son autre main sur la poitrine de Bérénice ; elle ne voulut pas être en reste et alla masser celle de sa grande sœur.
Les gémissements s’amplifièrent au fur et à mesure de leurs attouchements. Alicia voulut toucher plus intimement sa voisine et abandonna le sexe de Bérénice pour celui de Karima. Celles-ci changèrent également de sexe à caresser et Alicia retrouva la main de Bérénice. La quinquagénaire lui fourra rapidement un doigt dans la chatte, Alicia râla et poussa le sien dans le con de Karima. Cette dernière feula doucement et Bérénice gémit juste après. Elles se pénétrèrent le vagin avec un puis deux doigts, se branlant de plus en plus activement. Bérénice avait résisté depuis un moment, mais elle craqua et dut sortir quelques grossièretés :
— Oh, branlez-moi mes petites salopes...
Alicia fut un peu choquée de l’entendre dire ces choses, à cause de la présence de Karima. Mais la main de sa voisine sur ses seins se fit plus incisive. La petite blonde sentit le sexe de Karima frémir à cette petite grossièreté. Bérénice fouilla plus durement son con et Alicia grogna longuement avant de lâcher :
— Aaah, t’es une belle salope aussi...
Alicia se crispa sur le sexe de Karima qui couina longuement :
— Oooo, ouh, oui... Et moi aussi, je suis une salope ?
Alicia jeta un œil à Bérénice qui était en train de la regarder, aussi étonnée qu’elle. Elles se tournèrent vers Karima qui, rougissante, avait baissé les yeux.
— Oh, oui, tu es une petite cochonne aussi, lui souffla Bérénice.
D’en dessous, elles virent Karima sourire et reprendre de plus bel son branlage de chatte. Les trois femmes gémirent de plus en plus, s’échangeant quelques petites paroles salaces, mais soft qui semblèrent émoustiller Karima. Mais quand Alicia lui lança :
— T’es une belle chienne !
Elle eut peur d’être allée trop loin. Surtout que Karima retira ses doigts de la chatte qu’elle était en train de branler. Bérénice et Alicia crurent qu’elles allaient devoir en rester là, au bord de l’explosion orgasmique.
— Une belle chienne ? Peut-être à cet instant...
Karima poussa doucement Alicia sur le dos et lui fit écarter les cuisses.
— Depuis que vous m’avez aidée, je rêve d’enfin te goûter. Bien que je ne l’ai jamais fait avec une femme...
Alicia, impatiente, vit Karima se mordiller la lèvre, hésiter puis se pencher en avant. La danseuse sentit la bouche de Karima sur son sexe, elle l’embrassa comme on embrasse une bouche. C’était bon, mais pas autant que si elle savait ce qu’il fallait faire :
— Attends, petite coquine, je vais te montrer comment faire, dit Bérénice.
Alicia crut qu’elle allait elle-même lui lécher la chatte pour montrer à Karima comment s’y prendre. Mais la bouche de Karima ne sembla pas quitter sa vulve tout en se montrant plus efficace. Alicia rouvrit les yeux et découvrit que Bérénice s’était glissée entre les cuisses de Karima pour lui bouffer la moule. La meilleure démonstration était sans conteste celle donnée par la langue de Bérénice. Pour en avoir profité régulièrement, Alicia sut que Karima devait passer un excellent moment. Tout comme elle, dont le plaisir augmentait bien plus vite. Mais sous ses yeux, la pauvre Bérénice devait se caresser toute seule. Alicia ne voulut pas la laisser comme cela. Elle se déplaça et tira un peu le bassin de sa "mère" vers elle. Bérénice dut modifier sa position et Karima s’adapta également à ce trio lesbien.
Chacune se démena comme une possédée sur la chatte qu’elle avait en face d’elle. Parfois, l’une devait faire une pause, car le plaisir augmentait trop et il lui devenait impossible de continuer à donner du plaisir. Alors les autres ralentissaient pour lui permettre de rejoindre le trio. Elle reprenait de plus belle sur celle qui avait été temporairement abandonnée. Langues et doigts se mirent à fouiller sauvagement les cons dégoulinants de cyprine. De temps en temps, Bérénice ou Alicia se lançaient dans une petite grossièreté feutrée. "Cochonne", "coquine", "petite salope" fusèrent entre les deux et Karima finit par les rejoindre dans ce déluge de paroles osées tout en se contentant de "cochonne" et "coquine" envers Alicia et Bérénice.
Bérénice sentit que la Maghrébine allait jouir dans peu de temps. Ce qui dégoulinait de son antre était maintenant presque un torrent sauvage et des spasmes prémonitoires se faisaient sentir dans le vagin de Karima. La quinquagénaire intensifia son léchage et son doigtage pour lui offrir un souvenir impérissable de ce qui serait peut-être son unique expérience lesbienne. Elle en vit rapidement les effets, car Karima se mit à onduler fortement du bassin et elle changea de registre de vocabulaire : "salope" et "chienne" entrèrent dans son dictionnaire érotique pour les quelques secondes qui lui restèrent. Alicia la sentit se déchaîner sur sa propre chatte et le plaisir ressenti par la strip-teaseuse fut largement décuplé.
Son orgasme pointa le bout de son nez et elle ne voulut pas laisser Bérénice de côté. Alicia se démena comme une folle pour faire partir Bérénice avant qu’elle ne soit cueillie par sa jouissance. Le volume des couinements et gémissements de Bérénice augmenta significativement. Karima jouit presque silencieusement la première, suivie de près par une Bérénice qui poussa un long cri rauque. Alicia les rejoignit dans l’extase avant qu’elles ne finissent. Les trois femmes expulsèrent une belle quantité de mouille et de cris avant de se détendre et profiter des restes du plaisir éprouvé. La tête posée sur la cuisse ou le ventre d’une autre, elles se caressèrent légèrement tout en profitant du soleil.
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