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Tombés du ciel

Chapitre 28

Erotique
Ce même samedi, quelques heures plus tard, la voiture de Franck se gara à nouveau devant le logement de Karima. Celle-ci et Victoire étaient à l’intérieur du véhicule. Après, quand même, quelques hésitations, Karima avait fini par accepter d’accompagner Victoire. D’une la jeune fille semblait y tenir et de deux, elle-même avait besoin de faire un achat. Victoire avait renvoyé un message à son père, lui disant qu’elle ne rentrerait qu’en fin d’après-midi, si elle pouvait garder la voiture. Il n’y avait vu aucun inconvénient et les deux femmes avaient pris un déjeuner léger chez Karima avant de filer vers Perpignan.
Victoire avait erré dans les rayons lingerie des chaines dont elle avait l’habitude sans trouver son bonheur. Il y avait certes des choses très affriolantes, très jolies mais Karima l’avait vu être à la recherche de quelque chose en particulier. Elle avait interrogé Victoire qui lui avait confié qu’elle regardait si elle voyait l’ensemble de Karima pour prendre une lingerie de la même collection. Karima en avait été assez surprise et avait emmené Victoire là où elle avait fait son achat.
Dans ce magasin spécialisé, Karima avait vite trouvé ce qu’elle cherchait, se demandant tout de même si c’était une bonne idée : c’était vraiment très petit, enfin très peu couvrant. Au pire, elle ferait l’essai chez elle, et si c’était trop elle reviendrait à la culotte. De son côté, Victoire s’était d’abord dirigée vers un string mais, sur les conseils d’une vendeuse, elle avait opté finalement pour un boxer en tulle et dentelle qui soulignerait mieux son postérieur. Côté soutien-gorge, elle avait pris le même que Karima mais dans des tons mauves qui s’accordaient bien à son teint de peau, alors que la maghrébine avait opté pour un classique mais excitant noir. Elles avaient fait encore deux ou trois boutiques et étaient reparties chez Karima.
Victoire, une fois le moteur coupé, se tourna vers Karima :
— Dis, je peux laisser ma lingerie ici ? Je ne suis pas très à l’aise de la ramener à la maison...— Mmmh, si tu veux.— Brrrr, il ne fait pas chaud quand même.— Viens, je t’offre un thé et des gâteaux.— Merci, c’est avec plaisir.
La trentenaire prépara leur collation tout en bavardant avec Victoire mais elle sentit que quelque chose tracassait la jeune adulte. Elle finit par lui en demander la raison :
— Il y a un truc qui ne va pas ?— Non, c’est rien. C’est juste que... Kari, j’ai peur de me montrer en lingerie sexy.— Tu peux toujours renoncer, tu sais. Déjà, si Ugo te voit dedans...— Je ne sais même pas. C’est joli, sexy, mais j’ai du mal à m’imaginer dedans.— Ne t’inquiète pas pour ça.— J’y ai pensé sur le chemin du retour mais... Bon, je voudrais ton avis. Et puis, avec toi, je n’ai pas peur. Si tu me vois avec, lundi ça sera plus facile pour moi devant les autres.
Karima déglutit devant cette demande saugrenue. Elle pouvait comprendre les craintes, infondées, de Victoire mais elle craignait aussi de la voir en dessous si sexy. Déjà qu’elle l’avait trouvé à croquer dans sa lingerie basique. Mais devant les inquiétudes de Victoire, elle se dit qu’elle pouvait bien le faire et se contrôler quelques minutes.
— Oh, bah, si tu veux.— Super, merci. Comme ça, tu vas pouvoir essayer ton string, aussi.— Euh, je ne sais pas... Bon, d’accord.
Karima accepta car elle avait hâte de tester ce string et parce qu’elle savait que Victoire ne se serait pas sentie à l’aise en dessous si elle resterait habillée. Et puis, elles allaient bien se voir ainsi le lundi soir... Alors pourquoi s’en faire ? Elles remontèrent à l’étage pour se changer. Karima dans sa chambre et Victoire dans la seconde. La traductrice enfila le string avec une drôle d’impression : celle de n’avoir rien sur elle. Elle se regarda un instant dans le miroir, de face, pour voir que de ce côté-là, il n’y avait pas grand-chose qui changeait. Peut-être le bas descendait un poil plus sur son pubis, ce qui rendait une épilation plus drastique, indispensable.
Karima se demandait si elle devait enfin voir l’arrière quand on frappa doucement à la porte. Elle indiqua à Victoire qu’elle pouvait entrer mais rien ne se passa. La locataire des lieux se demanda ce qu’il se passait et alla elle-même ouvrir la porte. Elle découvrit Victoire, un peu blanche et tremblante, dans son ensemble mauve. Elle était superbe avec ce côté liane sensuelle. Mais elle était surtout sur le point de repartir se changer. Karima l’attrapa par la main et la tira à l’intérieur.
— Viens, tu es trop belle.— Non, non, c’est une erreur.
Karima la planta devant le miroir mais Victoire ne put se regarder. Cela l’étonna car elle avait bien dû essayer tout ça, là-bas.
— J’ai essayé par-dessus mes sous-vêtements. Et puis j’ai fait le soutien-gorge, avec mon pantalon. Puis le boxer avec le t-shirt...— Ah, je comprends mieux. Du coup, j’ai été un peu brusque. Excuse-moi.— C’est rien, je vais me rhabiller.
Karima pensa à détourner l’attention de Victoire sur son propre corps :
— Attends, puisque tu es là. Dis-moi pour ce string. J’ai peur de voir ce que ça donne.
Victoire se focalisa sur autre chose que sa gêne et regarda Karima. Visiblement, elle appréciait, une nouvelle fois, les courbes et la lingerie de la maghrébine. Celle-ci se tourna lentement et exposa son cul à sa jeune amie. Toujours aussi peu sûre du résultat, elle attendit un commentaire avant de se regarder dans la glace.
— Oh, mais quel cul ! s’exclama Victoire. Non, mais vraiment, c’est le top ce string. Regarde, regarde !
Karima ouvrit un oeil, puis l’autre. Le résultat était vraiment bien ; loin de la catastrophe à laquelle elle s’attendait. Néanmoins, une trace de cellulite ou deux ne la rassurait pas vraiment. Elle en fit part à Victoire qui lui fit cette réflexion :
— Tu parles. Tu as le cul que j’aimerais avoir...
La réflexion avait été fait sur un ton beaucoup plus suave qu’elle ne s’y était attendu. Karima vit Victoire le regarder longuement, avec un grand intérêt et, presque, une envie. Sa main n’en était plus loin et elle se permit de rajuster le string à la taille de Karima qui en éprouva un drôle de frisson. Elle se retint de gémir mais vit Victoire assez troublée. Néanmoins, le dessous était mieux placé et les fesses cuivrées de Karima étaient bien mises en valeur. Finalement, c’était une bonne idée ce bas. Elle fit à nouveau face à la glace et remarqua que ses seins pointaient légèrement. Ce contact des doigts de Victoire n’avait pas été sans conséquence, même si cela restait encore discret. Victoire ne semblait pas l’avoir remarqué alors elle évita de le cacher.
A côté de ça, Victoire avait un peu oublié ses craintes pour ne regarder que Karima. Elle ne se cachait plus mais n’osait pas se regarder quand même. La belle brune en profita pour détailler la jeune fille. Elle retrouva sa maigreur mais fut tout de suite scotchée par la transparence des bonnets. Et avec ces tons pales, les aréoles étaient clairement visibles, les petits seins ronds aussi. Il n’en était que plus tentant pour une bouche de s’y coller. Karima fit descendre son regard, d’abord sur le ventre plat de Victoire, puis sur le boxer. A travers, on voyait un tapis de poils clairs et courts qui masquaient à peine le début de son sillon vulvaire. Karima se pencha un peu et admira ce boxer qui laissait le bas des fesses nu et accessible mais habilement souligné.
Ce côté-ci était aussi tentant que le reste, ce pauvre Ugo risquait de faire une attaque quand il la verrait. Mais, c’était vrai aussi que ce n’était sans doute pas évident pour Victoire de passer d’un "Petit bateau" à ça. Karima réfléchit un instant pour trouver les mots et pour calmer ses chaleurs. Mais ce fut Victoire qui parla la première :
— Bon, c’est pas terrible, hein ? Te fatigue pas à me rassurer ou me dorloter.— Non, je me disais que Ugo allait te sauter dessus avant que tu finisses ta danse.— Mouais... Tu dis ça pour me faire plaisir.— Non, tes seins sont à croquer. Ils sont petits mais bien ronds et fermes... Par contre, serre un peu plus la bretelle. Attends, bouge pas.
Karima rajusta la longueur des bretelles et apprécia la douceur de la peau de Victoire. Les mains sur les épaules de celle-ci, Karima avait le visage tout près de son cou. Les senteurs fruitées et acidulées de son parfum lui titillèrent les narines. Elle aurait bien plongé au creux de son cou pour la sentir profondément et pour y poser ses lèvres. Mais elle se retint de justesse pour regarder Victoire dont les seins méritaient d’être mieux centrés.
— Replace un peu tes seins, ça sera mieux.— Hein, replacer ? Ils sont bien là, non ?— Non, tu permets ?— Euh, oui.
Les doigts un peu tremblants, Karima rajusta le tout avec précision et plaisir. Elle perçut la fermeté et la douceur de ses petites pommes d’amour. Celles-là aussi, elles les auraient bien prises en bouche, agaçant de la pointe de sa langue ces tétons rosés si gourmands.
— Ah, oui, c’est mieux. Mais bon, ce n’est pas très gros, quand même.— On s’en fout, je les téterais bien... si tu n’étais pas la fille de Franck.— Oh, euh... Bon, c’est vrai que comme ça, c’est assez sexe. Ça me fait bizarre quand même. Mais c’est beau des seins de femme, quand ils sont bien mis en valeur. Comme les tiens aussi... Mais bon, le bas, je crois que ça ne va pas trop. Oh, la, la, on voit que j’ai pas de fesses, dit-elle en se tournant de trois-quarts devant le miroir.— Non, non. Le boxer c’est ce qu’il te fallait. Tu as un très joli petit cul et il le met bien en valeur. Il est mini mais bien rebondi comme tes seins.— Tu crois ? Je pensais qu’un string serait, comme pour toi, beaucoup plus sexy mais c’est vrai que mon petit boule parait moins mini. Par contre, c’est surtout le devant qui me chagrine. C’est un peu trop... Surtout pas assez...— Couvrant ?— Oui... J’ai l’impression de ne rien avoir.— Et moi alors ?— Oui, mais toi c’est d’un effet incroyable. C’est une vraie déesse de beauté qu’a récupéré mon père !
Karima en rougit et vit que Victoire lui fixait le pubis. Comme elle, la tulle ne cachait pas grand-chose de son intimité. Surtout, elle se rendit compte qu’il brillait un tout petit peu d’avoir eu les seins de Victoire à portée de main.
— Oh mais tu seras celle d’Ugo ! Non, c’est sexy en diable, surtout qu’on devine la naissance de ta...— Mmmh, oh, crotte ! C’est trop ça !— Ooohhh, non, c’est... Pfffiou, ça donne faim !— Faim !? Ah, faim comme ça, rougit Victoire.— Pardon, pardon. Je te gêne. En tout cas tu feras sensation lundi.— Ah mais toi aussi. Dis, pour ma fouf ? Je fais quoi ? Je garde comme ça, je rase ?— Comme tu le sens.— Mais, et toi ?— Exceptionnellement, je vais faire un intégral.— Tu crois que je devrais aussi ?— Mmmh, non, moi je préférais te voir avec un petit triangle bien taillé si je voulais aller entre tes cuisses...— Kari !— Non, non, pardon. Pardon. C’est une connerie. Pardon.
Finalement, Victoire commençait à s’admirer dans la glace avec un peu de plaisir. Karima en profita aussi pour se regarder un peu plus et, vraiment, le string lui paraissait une bonne idée. Et ce temps partagé avec Victoire l’avait mis à l’aise, assez pour ne pas se stresser en vue de la séance du lundi. Par contre, avoir sous les yeux ce corps maigre mais gracieux avec ces petites pommes judicieusement placées ne calmait pas les chaleurs de Karima. Elle crut voir Victoire la regarder à plusieurs reprises mais se dit qu’elle se faisait des idées. Elle chercha alors à abréger ses tentations :
— Voilà, je pense que ça le fera pour lundi. Toi aussi ?— Oui, je crois.— Bon, alors on en reste là pour aujourd’hui ?— Euh, oui...
Mais Karima vit Victoire indécise, se tapotant la lèvre inférieure de ses doigts. Contrairement au reste, ses lèvres étaient assez charnues, prêtes à embrasser. Elle eut l’envie de poser ses lèvres sur les siennes mais se secoua pour chasser ces idées.
— Karima, je t’ai un peu menti.— Sur quoi ?— Pfff, en fait je suis vachement plus innocente que je te l’ai dit.— Ah...
Le terrain devint subitement extrêmement glissant. Et Karima n’avait pas du tout envie d’y mettre un orteil. Mais Victoire commença à rependre une attitude bien gauche et mal à l’aise. Soupirant intérieurement, Karima lui demanda :
— Innocente à quel point ?— Très, très innocente...— C’est à dire, tu as été jusqu’où ?— Embrassé... Et un peu caressé le machin d’Ugo. Lui m’a mis la main dans le slip aussi. C’était sympa et tout...— Et tu voudrais déjà sauter le pas ? Remarque ça fait quelques mois que vous êtes ensemble.— Oui, je sens qu’il faut que ça bouge. J’ai l’impression qu’il attend un signe de ma part. Beaucoup moins subtile que ce que j’ai déjà fait.— Ah... Mais il a sans doute peur de te décevoir.— Peut-être, mais... Moi aussi.— Mais c’était sympa jusqu’où, ces mains baladeuses ?— Hein ?— J’aurais préféré ne pas avoir à le dire mais... Avez-vous joui ?— Non...— Ce n’est pas un non très sûr. C’est oui ou non ?— Bah, Ugo, non c’est sûr, je n’avais pas son sperme sur les doigts.— Ça veut dire que tu n’es pas sûre d’avoir joui ?— Oui enfin non. J’ai vachement aimé. J’ai eu des frissons et tout...— Mais tu n’es pas sûre d’avoir atteint l’orgasme ?
Victoire ne répondit rien, elle détourna le regard et baissa la tête. Karima avait sa réponse mais ne comprenait pas les raisons de cette ignorance. Elle se remémora ses propres souvenirs de jeune fille, ceux d’avant la rencontre avec son tortionnaire. Cela lui fit remonter d’étranges sensations : les premiers émois devant un chanteur, la découverte innocente de son corps puis celle moins innocente de son sexe. Elle se rappela le plaisir qu’elle prenait à se caresser seule, jusqu’à l’orgasme après une lente montée de plaisir alimentée par ses fantasmes, des images de garçons qui lui plaisaient... Soudain, Karima se rendit compte de quelque chose qui manquait sûrement à Victoire. Elle n’aurait jamais pensé parlé de cela mais ça sortit tout seul :
— Est-ce que tu te masturbes ? Tu connais ton corps ?— Bah oui, je connais mon corps quand même. Mais la branlette, c’est un truc de mec !— La branlette vite fait pour satisfaire une pulsion soudaine, probablement. Encore que... Bref. Je parle d’une vraie masturbation, où tu prends le temps de faire monter le plaisir jusqu’à atteindre l’orgasme.— Ahh... J’aurais eu bien besoin d’en parler avec ma mère, moi...— Tu sais la mienne... Faut surtout pas hésiter de ton côté à essayer. Et puis, ça serait peut-être bien que tu maitrises un minimum tes sensations avant de te lancer avec Ugo.— Tu crois ? Mais, je... On fait comment ?
Karima faillit y perdre quelques neurones. Elle n’allait quand même pas lui faire une démonstration ! Elle avait été un peu frustrée le matin d’avoir été interrompue. Mais pas au point de se toucher devant elle. Mais Victoire sembla se rendre compte de sa trop grande spontanéité.
— Oh, non, non. Je vais me débrouiller. Oh, la, la, j’ai honte.— Ça va, ça va. Ce n’est pas grave. Et puis, tu sais, moi je n’ai pas vraiment repris cette activité.— Bah, forcément, tu as papa...— D’abord, l’un n’empêche pas l’autre, ton père doit sûrement le faire aussi.— Oh, non, non. Me dis pas ça. Brrr, je vais avoir cette image en tête toute la journée.— Pardon. Ce que je voulais dire c’est que je n’étais toujours pas très à l’aise avec mon corps jusqu’à récemment. Ce n’est que ce matin que j’ai eu envie de...
Devant l’expression ébahie de Victoire, Karima comprit qu’elle avait stoppé sa phrase bien trop tard. Elle venait clairement de lui avouer qu’elle allait se masturber quand la jeune adulte était arrivée. Et puis, Karima se dit qu’elle ne devait pas en faire tout un fromage. Victoire s’était beaucoup livrée et la trentenaire venait de lui affirmer que c’était somme toute naturel.
— Enfin, tu vois c’est assez...— Naturel. Quand on a l’habitude... Tu faisais quoi ?— Vic ! Tu exagères !— Allez ! J’ai dit plein de choses moi !— Bon, euh... C’est en me regardant dans ce miroir. Je me suis plu... J’ai d’abord fait glisser mes doigts sur ma poitrine puis mes cuisses. Et après... Je ne sais pas trop.
Tout en réfléchissant, Karima vit Victoire faire ce qu’elle venait de décrire, en plus brutal. Elle lui en fit la remarque et la jeune femme recommença avec douceur. Karima se rendit compte qu’elle-même avait les mains qui s’activaient sur sa peau. Mais une fois-là, elle ne savait plus vraiment avec quoi elle avait enchainé. Sans doute de vieux automatismes avaient pris le relais.
Mais le début de plaisir qu’elle avait ressenti remonta aussitôt de son subconscient. Ses seins gonflèrent et ses tétons s’érigèrent sous la tulle transparente. En bas, son sexe reprenait vie et commençait à suinter. Elle était tentée de reprendre mais ne pouvait le faire maintenant. En face d’elle, Victoire continuait les mêmes mouvements. Un début de manifestation de plaisir marquait aussi son corps : comme elle, ses tétons dardaient dans le soutien-gorge. D’un coup d’œil honteux, Karima vérifia le boxer de Victoire qui paraissait aussi luire légèrement à la lumière. La beauté et la sensualité maladroite de Victoire sauta aux yeux de Karima :
— Quelle belle petite cochonne ! se dit-elle.
Elle n’aurait pas dû mais ses mains et son corps eurent trop envie de revivre les caresses du matin. Alors la main droite remonta sur son sein et se mit à le masser délicatement. Karima soupira de bonheur et ferma les yeux. Elle entendit Victoire en faire autant et la vit avec la main sur son petit sein :
— Je ne sais pas trop, Vic. On ne devrait pas...— Oui, oui. Mais je n’ai jamais pensé à toucher mes seins en le faisant. C’est bon...
Sa voix était plus langoureuse, elle observait Karima se caresser ; ce qui semblait tout autant lui plaire que ses propres caresses. Karima n’en fut pas insensible et elle la regarda jouer avec son sein avec une envie d’y goûter. Mais elle se retint et fit diversion en accentuant son action sur sa propre poitrine. A tel point qu’elle en vint à sortir son téton pour plus facilement le faire rouler entre ses doigts. La belle brune lâcha un long soupir qui attira Victoire. Elle imita la compagne de son père et commença à jouer avec son téton libéré.
A côté de ça, les mains des deux femmes caressaient le haut de leurs cuisses autour de leur string ou boxer, sans oser s’y aventurer franchement. Pourtant, l’envie mettait à l’épreuve la raison de Karima. Elle n’aurait pas eu tant l’habitude de prendre plaisir avec Bérénice et Alicia, elle ne serait jamais retrouvée dans cette situation. Mais sans elles, sans leur soutien et leurs conseils, elle ne se serait sans doute jamais retrouvé complètement bien dans sa peau. Malgré le déblocage apporté par Bruno, elle aurait sans doute été rattrapée par ses peurs et aurait mis fin à son histoire avec Franck. Mais elles étaient là toutes les deux, amies fortes, rassurantes et aimantes. Non, pas des amies mais une sœur et une mère telles qu’elle aurait aimé avoir...
Elles l’aidaient, la rassuraient et la libéraient depuis plusieurs mois. Karima se dit que Victoire avait sûrement besoin de ce genre de guide, de soutien. Elle eut l’impression de devoir payer une dette et qu’elle pouvait s’en acquitter en aidant Victoire. La jeune fille se touchait maladroitement devant elle, prise entre l’inconnu et le désir de franchir le pas avec son copain. Toutes ces réflexions ne durèrent qu’une ou deux secondes, sa décision était prise mais il lui fallait accompagner Victoire, si elle le voulait :
— Mmmmh, Vic. C’est bien. Veux-tu poursuivre cette exploration de toi-même ?— Oooh, euh, ici ? Avec toi ?— Oui, si tu le souhaites. Tu peux aussi aller dans l’autre chambre et je te guide par ma voix...
Victoire respira tout à coup beaucoup plus vite, ses mains se figèrent sur un sein et son boxer en dentelle et tulle. Karima la regarda avec toute la bienveillance qu’elle avait en elle, celle que lui avait offert Alicia ce soir-là avec Bruno. Si sa proposition de faire ça dans deux pièces différentes lui avait été dictée par sa conscience ; son subconscient en était chagriné. Bien tapis dans un coin, elle avait envie de voir cette frêle jeune femme se donner du plaisir et qu’elle la voit faire de même. Et puis, la guider en décrivant ce qu’elle faisait leur ferait perdre en authenticité et en spontanéité. Victoire sembla aussi perplexe qu’elle et ne savait que répondre.
Elles restèrent quelques secondes à s’observer sans savoir comment les choses devraient se dérouler, si elles voulaient continuer dans cette voix ou non. Karima se demanda si Victoire ne se posait pas des questions quant à ses motivations. Si elle ne cherchait pas simplement à profiter d’une petite jeune. Alors, elle décida, avec beaucoup d’appréhension, de s’ouvrir à Victoire. Elle lui expliqua, qu’elle aussi, avait eu besoin d’aide avant de se sentir capable d’avoir des relations avec Franck. Oui, on l’avait aidé à accepter le contact charnel d’un homme. Oui, une femme l’avait guidé dans se moment délicat, figure rassurante et gardienne de son intimité.
— Alors, c’est vrai ? C’est seulement pour m’aider ? demanda Victoire.— Pour t’aider et un peu pour moi. Si nous le faisons-là, c’est que j’en ai besoin aussi, besoin de me retrouver avec moi-même. Et tu es belle et désirable, j’ai un peu aussi envie de te voir, avoua Karima.— Belle ? Désirable ? Toi aussi, Karima. D’accord, faisons-le. Ici, ensemble.
Avec une sourire affectueux mêlé à un peu de luxure, Karima reprit ses caresses. Victoire la suivit après quelques secondes et elles repartirent de là où elles avaient stoppé. Puis, la maghrébine laissa sa main venir plus directement sur son pubis. Rapidement, ses doigts glissèrent entre ses cuisses et commencèrent de délicats va-et-vient sur sa vulve. En face, Victoire observa d’abord Karima avant de se lancer à son tour. Elle glissa son index, comme Karima, puis changea pour son majeur. De petits gémissements emplirent la pièce d’une douceur voluptueuse et sensuelle. La sensation était très agréable pour Karima. Le contact du tissu transparent était sensuel mais amoindrissait quand même son ressenti.
Et puis, avoir les seins sortis des bonnets n’était pas si agréable que ça, malgré le plaisir procuré en jouant avec ceux-ci. A ce rythme, elle risquait de mettre longtemps avant de prendre son pied, ce dont elle avait désormais terriblement envie. D’ailleurs prendre son pied en restant debout allait s’avérer problématique pour se laisser aller et enfin jouir. Il lui fallait se déshabiller et s’allonger mais elle se bloqua un peu en comprenant qu’il faudrait le faire devant Victoire. Alors elle opta pour un compromis : elle dégrafa son soutien-gorge puis reprit ses caresses sur ses seins tout en glissant une main dans son string.
— Mmmmh, oui, c’est mieux, souffla-t-elle.— Ohhh, quels beaux seins, murmura Victoire.
Karima se demanda si c’était de la simple admiration ou le désir enfoui de les toucher. Elle n’osa se poser plus la question, ne sachant quelle réponse elle redoutait le plus. Mais la jeune ne fit aucun geste et dégrafa son soutien-gorge. Ses petites mandarines apparurent dans la toute puissance de leur jeunesse.
— Qu’ils sont mignons..., lâcha Karima.
Sans répondre, Victoire les massa tous deux un instant avant que sa main droite ne redescende. Karima pria pour la voir se glisser dans le boxer mauve. Mais Victoire n’en fit rien, se contentant d’attouchements à travers le tissu. Karima, frustrée, reprit les siens et son index s’activa sur son sexe. Elle émit plusieurs plaintes langoureuses dont Victoire sembla envier la sensualité. Alors, lentement, précautionneusement, elle passa sa main dans son dessous. Karima la regarda faire, avec la furieuse envie que ses doigts remplacent ceux de Victoire. Mais ceux de la jeune fille commencèrent à aller et venir sur son sexe. Elle gémit faiblement mais distinctement sous ces caresses.
Ses petits seins dardaient maintenant si durement que c’en était une torture de ne pas se pencher en avant pour les gober. Karima avait les siens particulièrement sensibles et la moindre caresse, le moindre pincement lui électrisait le corps. Son sexe, lui, coulait sur ses doigts dans son string. Celui-ci était d’ailleurs très gênant dans ses mouvements. Et ses jambes devenaient de plus en plus fébriles. Karima savait qu’elle devait s’allonger et virer cette lingerie mais un dernier remord la bridait encore. Devant elle, Victoire activait sa main dans son boxer en dentelle. Elle avait les yeux dans le vide, la bouche entrouverte mais elle semblait bloquée à ce stade. De temps en temps, une grimace pinçait ses lèvres quand un crissement était émis de son boxer. Ses ongles devaient s’y accrocher ou...
— Ça me gêne..., gémit Victoire.
Karima comprit que cette séance était gênante, dérangeante pour Victoire. Il allait falloir arrêter malgré la frustration que cela allait lui procurer. Mais, la jeune fille tira sur son boxer, juste assez pour faciliter ses caresses. Mais également assez pour laisser apparaitre sa toison claire dont quelques poils portaient des gouttes de rosée intime. C’était beau et tentant mais surtout elle avait raison. Karima fit comme Victoire mais son string glissa plus que prévu, dévoilant l’intégralité de son pubis et de ses doigts humides sur celui-ci.
Victoire ouvrit de grands yeux surpris sans pour autant cesser ses caresses. Au contraire, elle était focalisée sur le doigt de Karima qui était posé sur un clitoris sorti de son capuchon. Karima vit le boxer descendre (volontairement ?) et le sexe de Victoire apparaitre. Son majeur était bien plus loin que l’index de Karima. La jeune fille se caressait essentiellement les lèvres et semblait aussi insérer la première phalange dans son vagin. Si elle esquivait le clitoris, elle ne devait pas ressentir d’aussi grands plaisirs que ce qu’elle pouvait, se dit Karima. Alors, un peu honteusement mais avec le désir de guider Victoire, Karima lâcha ses seins et vint écarter les chairs autour de son clitoris.
— Ohhh, ouiii, heumm... Essaye comme-moi..., dit-elle difficilement tout en titillant son bouton.
Victoire baissa les yeux vers son propre sexe, avec deux doigts elle écarta les grandes lèvres et une groseille rouge et appétissante apparut ; Karima s’en mordit la lèvre d’envie. Victoire vérifia plusieurs fois comment Karima avait placé son doigt pour en faire de même de son côté. La maghrébine vit qu’elle avait trouvé quand Victoire se figea et que ses yeux se révulsèrent. Elle devint fébrile et trembla légèrement, qu’elle était belle cette toute jeune femme. Victoire chancela un peu et Karima lui conseilla de s’allonger sur le lit. Victoire y tomba sur le dos plus qu’elle ne s’y allongea ; elle s’installa et reprit la stimulation de son clitoris.
Elle remonta les genoux pour se faciliter l’accès et s’exposa complètement à Karima, restée debout. La vulve de Victoire était maintenant bien visible, dans tous ses détails. Elle était attirée par cette chatte vierge et suintante de désir. Elle aurait bien plongée son visage entre ses cuisses mais Victoire n’était sans doute pas prête à cela, n’aimait peut-être pas les femmes et se réservait certainement pour Ugo. Néanmoins, la vue rendit folle Karima qui activa ses mains sur son sexe. Elle le garda bien ouvert pour que son clitoris ressorte le plus possible et que la caresse qu’elle lui prodiguait fasse plus d’effet. Karima croisa le regard de Victoire qui, d’en-dessous, avait-elle aussi une vue imprenable sur le sexe de la trentenaire.
La jeune fille semblait encore observer avec l’assiduité d’une élève studieuse les actions de sa professeure. Mais Karima crut aussi voir en elle un intérêt bien moins vertueux, à moins que ses propres pulsions ne lui faisaient voir des mirages... Elle se contenta de se toucher devant Victoire, en imaginant celle-ci venir lui caresser le corps, les seins, le sexe. Des tremblements lui prirent les jambes et elle eut du mal à rester debout. Voyant cela, Victoire se décala sur le lit pour lui laisser un peu de place. Karima s’allongea auprès d’elle et reprit ses caresses. Quasiment contre elle, peau à peau pour ainsi dire, Karima sentit que Victoire se rapprochait d’une splendide extase.
Instinctivement, la traductrice tourna la tête vers sa voisine qui était toute à son plaisir. Elle vit Victoire tourner à son tour son visage sur le côté, sentant peut-être le poids du sien sur elle. Leurs regards se captèrent et ne se lâchèrent plus que pour de rares excursions vers les lèvres, les seins, le ventre ou le sexe de l’autre. Karima aurait voulu se lâcher complètement, comme elle parvenait à le faire avec Franck et surtout avec Alicia et Bérénice ; elle désirait s’exprimer, sortir quelques mots osés pour intensifier son plaisir. Mais elle eut peur de choquer la jeune fille et lui faire perdre ce premier orgasme vers lequel elle semblait se diriger à toutes jambes.
Mais si elle ne pouvait s’exprimer à haute voix, Karima put le faire en son for intérieur ; se traitant de cochonne, de petite salope, imaginant à nouveau Victoire poser ses mains sur ses seins ou bien elle le faire sur ceux de la jeune femme de dix-huit ans. De même, la vue de cette petite chatte virginale était plus que tentante, un abricot pur et innocent qui risquait de ne plus l’être dans les jours prochains. Mais, surtout, le regard que posait Victoire sur son corps enflammait Karima. Elle était persuadée d’y voir un certain désir pour elle. Victoire se tourna légèrement plus sur le côté et intensifia ses caresses. Sa main gauche entre ses cuisses lui stimulait le clitoris à toute vitesse tandis que la droite malaxait ses petits seins avec beaucoup plus de fermeté.
Karima se tourna de la même façon pour profiter au mieux de la vue de sa jeune acolyte. De fait, leurs visages se rapprochèrent et elles purent sentir les souffles brûlants et saccadés de l’une et de l’autre sur leurs visages. Leur rythme s’accéléra encore, leurs bouches grandes ouvertes ne leur permettaient pourtant plus de respirer normalement. Les senteurs parfumées, épicées, fruitées de leurs sécrétions intimes envahissaient la pièce et leurs narines, leurs gémissements haletants emplissaient leurs oreilles. Ces deux sens primaux furent les derniers à être pleinement actif avant que la jouissance de les emporte.
D’abord, Victoire qui se crispa et râla longuement tout en étant prise de petits tremblements. L’orgasme de sa voisine prit Karima qui partit rapidement après elle. La belle brune s’arqua puis se plia en avant, son sexe inondant sa main droite. Le plaisir fut si intense qu’elle ne put vraiment se contrôler quand, par le hasard de leurs gesticulations respectives, leurs lèvres s’effleurèrent. Au lieu de se détacher, Karima sortit sa langue à la recherche de celle de Victoire. La jeune adulte ne se fit pas prier longtemps et alla à la rencontre de l’appendice de Karima pour un baiser langoureux à souhait. Elles laissèrent leurs mains sur leurs propres corps mais leurs seins s’écrasèrent les uns contre les autres malgré elles.
Après de longues secondes de jouissance, Karima reprit pied et se détacha subitement de Victoire, se rendant compte que la situation n’était pas normale. Devant elle, Victoire devenait plus que rouge, malgré la béatitude évidente que lui venait d’apporter cette masturbation. Karima devait aussi se l’avouer : elle venait de prendre un pied d’enfer. Pour une première masturbation depuis des lustres, elle avait été servie. Mais elle se sentit vite très gênée de s’être laissée ainsi aller à abuser de Victoire et de son inexpérience.
— Oh, mon dieu ! Vic, je suis désolée !— Qu’est-ce qu’on a fait ? Qu’est-ce qu’on a fait ?— Mince, mince. Ton père va me tuer !— Tu ne vas pas lui raconter ?!— Non, non, bien sûr ! Désolé, j’ai profité de toi !— Profiter ?
Le mot sembla étonner Victoire qui se mit à réfléchir longuement devant une Karima haletante et stressée.
— Non, pas profité. Ne t’inquiète pas, je crois que nous avons toutes les deux été emportées par...— Par le plaisir ressenti. Mais quand même...— Oui... Dis, c’est ça un orgasme ? Eh bien, j’espère en avoir plein d’autres. Avec Ugo !— Et toute seule aussi, tu peux très bien continuer.— Ça, je crois que c’est évident. Et j’ai besoin de pratiquer. Merde, j’avais complètement zappé le clitoris.— Tu ne connais pas trop ton corps, ce que tu aimes et n’aimes pas.— Mais, là c’est bon, maintenant !— Oh, non. Tu viens juste de faire le premier pas. Tu as besoin de te découvrir plus longuement.— Ah... Wouha, ça veut dire que ça peut être encore mieux ?— Mmmh, ouiii... Et je dois dire que cette séance m’a rappelé des sensations que je n’avais pas vécues depuis avant l’autre.— Donc, toi aussi, tu peux encore apprendre sur toi ?— Oui, surtout que j’ai été longtemps en sommeil.— Eh bien... Il faut que je pratique tous les jours avant de me lancer avec Ugo !— Hi, hi, hi. Voilà notre jeune vierge prête à se dévergonder !— Oh, non, c’est pas gentil, je suis pas une salope...— Pardon, je n’ai pas voulu dire ça.— Bon, c’est pas grave... Mais, Ugo il va savoir me faire du bien ?— Oui, si tu le guides. Et réciproquement. Tous les hommes n’aiment pas la même chose.— Ah, bah, oui forcément... C’était vachement bien. Merci.— De rien, finalement, j’en avais besoin aussi.— D’une masturbation ?— D’être accompagnée. Je vais sans doute m’y remettre assidument, jusqu’à la Saint Valentin. Je pense à deux trois choses que je vais reprendre...— Kari...— Oui ?— On pourra recommencer ensemble ? J’aimerais que tu me montres des choses nouvelles. Et puis, j’aurais peut-être aussi des idées que tu n’auras pas, demanda timidement Victoire.— Vic !
Mais un frisson de désir parcourut l’échine de Karima. Revoir Victoire nue, la voir à nouveau se caresser et jouir. Elle en avait un furieux désir même si cela semblait quelque peu immoral. Elle transigea tout de même avec sa conscience :
— Bon, d’accord. Mais ça serait quand même bien de se limiter à des confidences et surtout d’éviter ce genre de baiser...— Oui. Je suis d’accord. Mais c’était doux, j’ai bien aimé mon premier avec une fille.— Merci. Moi aussi, tu as les lèvres douces et idéalement pulpeuses. C’est plus doux encore qu’avec... ton père, se corrigea-t-elle au dernier moment. Même si je préfère plein d’autres aspects avec lui.— Tu m’étonnes, je kiffe quand même plus ceux avec Ugo. Allez, je vais devoir y aller, papa a besoin de la caisse.— Va prendre une douche rapide, sinon tu vas lui laisser un drôle de souvenir olfactif.— Sniff, sniff. Oui, en effet. Merci.
Victoire allait pour se lever mais se rappela qu’elle était nue. Après un petit rire, elle se rendit avec un grand naturel vers la salle de bain, laissant Karima émerveillée par l’insouciance de la jeune femme. Insouciance qu’elle devrait sans doute plus copier pour vivre pleinement son bonheur avec Franck.
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