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Tombés du ciel

Chapitre 34

Voyeur / Exhibition
Karima s’était couchée heureuse ce vendredi soir-là. Alors que le samedi précédent, ses draps avaient été souillés par le début de ses règles et sa masturbation endiablée. De son côté, Alicia s’était aperçue qu’elle était en retard d’une semaine quand sa "sœur" lui avait fait part de sa mésaventure par texto. Elle avait fait un test le lundi matin pour découvrir une excellente nouvelle : elle était enceinte ! Si pour la maghrébine il faudrait attendre encore un peu, elle était folle de joie pour sa petite sœur de cœur. Cela lui avait un petit peu plombé le moral avant qu’Alicia et Bérénice ne lui fasse comprendre que la prochaine, et bientôt, ça serait elle. Il avait fallu que Victoire lui en remette une couche pour que cela s’imprime vraiment dans son esprit.
Franck avait soutenu sa compagne du mieux qu’il l’avait pu malgré leur éloignement temporaire. Le maire accompagnait des entrepreneurs de la vallée à un salon parisien et rongeait son frein pour retourner auprès de Karima. Il devait revenir le lendemain en fin de journée et c’était ce qui lui avait permis de se coucher, heureuse et surtout impatiente de se retrouver enfin entre ses bras, leurs lèvres scellées et son sexe dans le sien, puisque ses règles s’étaient fini le matin même.
Depuis la Saint-Valentin et leur première sortie officielle, elle le sentait libéré, plus passionné que jamais. Leurs ébats ne s’en ressentait que mieux pour leur plaisir réciproque. Etait-ce cette soirée qui avait tout déclenché ou bien sa décision de vouloir lui faire un enfant ? Elle ne savait trop mais ne s’en plaignait pas le moins du monde.
Karima somnolait plus qu’elle ne dormait malgré l’heure très avancée. Soudain, plusieurs coups de sonnette la sortirent de sa torpeur.
— Franck, il est rentré plus tôt pour me faire une surprise ! se dit-elle.
Elle sauta de son lit, déjà excitée à l’idée de lui sauter dans les bras. Mais lorsqu’elle descendit ses escaliers, et que le visiteur s’acharnait toujours frénétiquement sur la sonnette, elle commença à s’inquiéter. Franck aurait pu sonner mais il avait les clés et serait entré ensuite. Même s’il les avait oubliés, il n’aurait pas sonné ainsi, à rameuter tout le voisinage. La jeune femme s’inquiéta et alla à la fenêtre du salon donnant sur la rue. A travers les persiennes de ses volets en bois, à la lueur d’un lampadaire éloigné, elle distingua une unique silhouette à sa porte. Cette personne se mit à tambouriner voyant que la sonnette ne la faisait pas venir. Karima ne pouvait voir qui était là et pourtant elle sentit qu’il était urgent d’ouvrir.
Elle se dirigea vers son entrée et en mettant la chaine de sécurité, elle entrouvrit la porte. La belle brune reconnut immédiatement le blouson en jean de Victoire alors que celle-ci était méconnaissable. Paniquée, Karima referma pour libérer la porte de la chainette et l’ouvrit en grand. En face d’elle, Victoire se tenait toute tremblante, la main sur la sonnette à continuer à la faire retentir. Elle avait dû se maquiller un peu pour sortir car les larmes qui avaient coulé en abondance, et qui se déversaient toujours, avaient laissé des traces sur ses joues et sous ses yeux. Surtout, elle avait la joue gauche toute bleue, son nez avait saigné et sa lèvre était fendue.
— Mon dieu ! Vic ! Rentre ! Rentre ! dit-elle en la tirant par la manche.
La jeune fille se laissa amené sans résistance, complètement perdue et absente de ce qui se passait.
— Vic ! Vic ! Qu’est ce qu’il s’est passé ? Vic !
Karima serra la jeune femme dans ses bras et Victoire réagit enfin en fondant à nouveau en larmes. Cela durant plusieurs minutes durant lesquelles Karima ne put retenir les siennes. Elle réitérait sans cesse à Victoire ses demandes d’explication mais elle ne savait que trop bien à quoi pouvait être due ces blessures.
— Kari... C’est Ugo... C’est Ugo... Papa, je veux mon papa.— Viens, viens t’assoir. Oh ma chérie. Ton père est sûr Paris, tu sais...— Kari. Je veux un câlin, j’ai mal à la tête.

Assises sur le canapé, Karima prit Victoire dans ses bras mais la jeune fille préféra aller poser sa tête sur les genoux de la trentenaire. Elle avait sous les yeux ces marques de coups et ce sang qui lui faisaient remonter de douloureux souvenirs. Elle se mit à caresser les cheveux plein de sueur de Victoire et lui redemanda ce qui était arrivé. Victoire émit un long soupir et se mit à raconter d’une traite sa soirée.
* * *


Victoire avait rendez-vous avec Ugo pour une fête chez un de ses amis. Elle était toute heureuse de cette nouvelle sortie en couple et s’était faite belle en conséquence. Ça l’amusait et la flattait de voir la fierté qu’éprouvait son copain à chaque fois qu’ils sortaient ensemble. Certains des amis d’Ugo bavaient clairement sur elle et éprouvaient une pointe de jalousie envers lui. Mais ça la faisait rire surtout lorsqu’ils tentaient quelques approches maladroites et qu’elle les renvoyait dans leur niche. Ugo ne voyait pas forcément d’un très bon œil ce genre de manœuvre mais semblait apprécier la façon dont Victoire refusait toute avance équivoque. Surtout qu’elle se sentait mieux dans son corps, grâce à la pole dance, et qu’elle assumait plus facilement une tenue un peu plus sexy ; ce qui attirait inévitablement les mouches.
Comme son père était parti en train, elle pouvait profiter pleinement de la voiture de celui-ci. Surtout, ce véhicule et la maison vide allaient leur permettre de passer la nuit chez elle. Ils n’avaient pu dormir ensemble toute une nuit que la première fois et elle rêvait de renouveler cette expérience. Ugo la rejoignit chez elle en moto, avec un sac et quelques affaires pour y passer la nuit. En route vers la soirée, Ugo se montra impatient d’elle, l’embrassant dans le cou, caressant sa jambe par-dessus son collant. Elle aima son empressement et prit un malin plaisir à le faire languir. Cela ne la laissa pas indifférente et elle était un peu excitée en arrivant. Ils saluèrent la plupart des invités dont un bon nombre était connu de la jeune femme.
L’ambiance était déjà bonne, de petits groupes discutant, plaisantant un peu partout dans la maison ou le jardin. Victoire et Ugo se mêlèrent vite à l’assemblée. Parfois séparés, ils ne se lâchaient pas des yeux, s’échangeant des regards complices, des sourires, des petits gestes. Ils avaient le comportement classique de jeunes amoureux. Victoire se sentit même l’envie de pousser un peu plus loin ses échanges à distance avec Ugo. Surtout, elle songeait à les rendre un peu plus coquins. Les caresses et autres attentions que lui avait prodigué Ugo dans la voiture lui avaient donnée quelques idées et mise dans un certain état de grivoiserie.
La fille de Franck se mit à chercher son copain qu’elle avait vu rentrer dans la maison quelques instants plus tôt. Elle le trouva dans la cuisine et s’approcha de lui :
— Alors, la soirée te plait ?— Oui, et toi ?— Pas mal. Mais je crois qu’il y a moyen de la rendre un peu plus intéressante...— Et comment ? demanda Ugo.
Victoire se colla à lui, approcha sa bouche de son oreille et lui murmura :
— On va jouer à un petit jeu tous les deux.— Quel jeu ?— Garde les yeux ouverts... Et tu verras. Alors ?— Tu m’intrigues. Ok.
Victoire embrassa Ugo puis s’éloigna, avant de sortir de la cuisine et elle regarda par-dessus son épaule. Seul Ugo faisait attention à elle ; alors elle releva doucement sa mini-jupe, jusqu’à la naissance de ses fesses. Ugo parut à la fois ravi et paniqué, elle-même sentit le stress de se faire surprendre lorsque des têtes se tournèrent dans sa direction. Elle rabattit sa jupe et s’éclipsa rapidement. Un peu rouge de son audace, Victoire alla retrouver une nana qu’elle connaissait pour discuter un peu avec elle. Ugo fit son apparition quelques instants plus tard, lui aussi les joues rosies de ce qui était arrivé dans la cuisine. Il passa derrière elle, laissant sa main s’attarder sur le postérieur de Victoire.
— Le jeu me plait. Je joue aussi, alors..., susurra-t-il.
Malgré sa discrétion, l’interlocutrice de Victoire sembla entendre la moitié de ce qu’il venait de dire. Elle fronça les sourcils et Victoire se sentit mal à l’aise devant elle. Comme Ugo avait dû se sentir quand elle s’était montrée dans la cuisine. Le jeune homme fit le tour du duo de jeunes femmes et, dans le dos de la seconde, il se baissa pour ramasser une bouteille de bière vide. Là, Victoire vit son jean bailler et descendre, dévoilant le haut de son boxer. Ugo se releva et lui fit un clin d’œil, avant de repartir. Victoire était rouge et le visage de la fille en face d’elle lui prouvait qu’elle avait capté une partie de leur manège. Mais elle n’en dit rien, se contentant de sourire à la fille de Franck.
La soirée se poursuivit et Victoire voulut recommencer. Elle s’arrangea pour agrandir son décolleté et retourna voir Ugo. Il était assis dans le jardin et regardait en riant des garçons qui participaient à un jeu à boire. Victoire alla vers lui d’un pas aussi assuré qu’elle le pouvait. Il la vit et son regard fit dire à Victoire qu’il savait qu’elle ne venait pas que pour lui parler. Une fois devant lui, elle se pencha en avant comme si elle voulait lui parler à l’oreille. Mais elle le regarda un instant dans les yeux avant de diriger son regard vers son décolleté. Ugo regarda dans la direction indiquée et siffla doucement.
— Pas mal. Ça donne chaud.
Là, il ouvrit sa chemise et dévoila une partie de son torse. Il avait visiblement préparé son coup en la déboutonnant à l’avance. Victoire eut un coup de chaud et passa ses doigts sur la peau d’Ugo. Il plongea rapidement la sienne dans le décolleté de Victoire et ils s’embrassèrent. Il y eut quelques ricanements autour d’eux. Visiblement, on se doutait qu’il se passait quelque chose de plus chaud qu’un simple baiser. Victoire en fut gênée et troublée. Elle vit le même mélange d’émoi et de légère honte chez son copain.
Ils poursuivirent ces petites exhibitions en allant un peu plus loin à chaque fois. Elle montra ses fesses à travers son collant et lui baissa son jean jusqu’à dévoiler les premiers poils de son pubis. Victoire décida de monter d’un cran en retirant son soutien-gorge. Elle le fourra dans son sac à main et retourna vers Ugo qui ne fut guère étonné de la voir revenir. Quelques regards se portèrent sur elle et Victoire s’aperçut que son excitation latente avait durci ses seins et que ses tétons se voyaient à travers le tissu de son haut. Elle vit aussi que son copain affichait une bosse plus qu’honorable également. Elle fut même surprise de voir qu’il avait oublié de reboutonner sa braguette après être sûrement allé aux toilettes.
Mais l’air averti du jeune homme fit voir clair à Victoire : il l’avait fait exprès. Et d’où elle venait, elle pouvait distinguer le blanc de son sous-vêtement. Elle ne se démonta pas et exhiba sa poitrine dénudée comme la fois précédente. Elle offrit à Ugo une vue imprenable sur ses seins et le souffle du garçon sur son sternum lui donna des frissons. Victoire se recula et s’assit à quelques mètres de lui. Elle prit une bouteille de bière et y but en gobant le goulot, référence évidente à une fellation. Dans la manœuvre, un peu de mousse déborda et coula le long de la bouteille. Victoire la récupéra d’un coup de langue en fixant son copain. Elle s’aperçut que deux autres mecs l’avaient vu faire et elle essaya de les ignorer, ne pouvant tout de même s’empêcher de rougir.
Ugo en fut très décontenancé car sa bière lui échappa et il la rattrapa difficilement. Victoire en ressentit une certaine satisfaction mais déchanta quelque peu, en comprenant qu’il l’avait fait plus ou moins exprès. Il était maintenant à se lécher les doigts de la bière qui les maculait. Doigts qu’il mit fort à propos en V, mimant un cunnilingus à sa copine. Deux nanas derrière Victoire comprirent le geste équivoque d’Ugo et pouffèrent doucement. Ils se séparèrent quelques minutes, l’hôte des lieux demandant à ce que les convives rentrent pour éviter de trop déranger les voisins. Tous les jeunes se retrouvèrent à l’intérieur, la fête continuant dans la maison.
La musique était forte et les rires aussi. Certains couples s’étaient formés et retrouvés pour quelque roulage de pelle ou caresse. Ugo et Victoire ne firent pas exception et ils se roulèrent un patin endiablé au milieu des fêtards. Victoire se releva et partit en regardant intensément Ugo. Elle voulait gagner cette partie contre lui, même s’il n’avait jamais été question de pousser l’un ou l’autre plus loin qu’il ne le voulait. Elle partit aux toilettes et retira sa culotte avant de renfiler son collant. Dans la salle de bain, elle ajusta son décolleté pour le rendre incendiaire et repartit à la recherche de son mec. Celui-ci n’était plus dans le séjour mais descendait les escaliers. Il était probablement allé aux toilettes de l’étage. Victoire le coinça dans le couloir où d’autres jeunes parlaient, s’amusaient ou s’embrassaient. Elle lui fourra la culote dans la poche de son jean :
— Cadeau !
Elle voulut poursuivre son chemin mais il la retint d’une poigne ferme. Ugo prit la main de la jeune fille et la glissa dans sa braguette toujours ouverte. Là, elle tomba sur un sexe à nu et tendu de désir ! Il passa sa main sous la mini-jupe de Victoire et la plaqua immédiatement sur son sexe. Le collant étant un peu humide et elle reçut une petite décharge de plaisir. Victoire gémit faiblement et Ugo l’embrassa brusquement pour masquer ses soupirs. Son copain la colla durement contre le mur et il frotta sa main contre le sexe de plus en plus humide de Victoire. Emportée par la fougue d’Ugo, elle se mit à branler sa queue à l’intérieur de son jean.
Ugo et Victoire s’étaient tournés de telle sorte que l’occupation de leurs mains était invisible aux autres personnes du couloir. Mais certains commencèrent à ricaner et à dire qu’il y avait des chambres de disponibles. Ils se sentirent gênés mais l’idée de poursuivre leurs ébats dès maintenant les tenta beaucoup. Ils se regardèrent un peu étonnés et excités, ne sachant que faire réellement. Ils s’aperçurent au bout d’un moment qu’ils étaient temporairement seuls dans le couloir. Victoire poussa soudainement Ugo dans la pièce d’en face dont la porte était ouverte. Dans ce bureau, chambre d’ami, des vestes, des blousons étaient amassés sur un petit canapé et sur une table qui devait servir de bureau.
Cette fois, Victoire prit les devants et poussa son copain contre le mur. Mais il esquiva et ils tournèrent plusieurs fois avant que Victoire ne le coince derrière la porte. Elle reprit le sexe de son petit ami en main et le sortit même de son jean. Il gémit et se détendit, Victoire en profita alors pour le masturber. Ugo rendit les armes et elle décida de le récompenser pour être entré dans le jeu qu’elle avait imaginé. Elle s’accroupit devant lui et prit son sexe en bouche. Elle commença à le pomper lentement, sentant déjà les frémissements du garçon sur sa langue. Elle suçait Ugo depuis quelques temps et commençait à comprendre et connaitre ses réactions.
Là, il était déjà tout près de l’explosion, ce qui la décida à y aller d’abord en douceur. Ugo posa sa main sur sa tête et accompagna le mouvement en silence. Victoire aurait aimé qu’il se manifeste mais des gens passaient dans le couloir et ce n’était, de toute façon, pas dans ses habitudes. A part la fois au téléphone, elle avait du mal à le faire parler. Elle le regrettait un peu mais comme le reste de leurs ébats était très agréable, elle passait facilement outre. Là, il avait en plus une bonne raison de rester discret mais elle voulut le pousser un peu et accentua la profondeur de sa pipe. Ugo ne peut retenir un râle alors que deux personnes devaient parler juste derrière la porte. Elles se turent et Victoire sentit Ugo se crisper, ses doigts serrant fortement sa tête.
Elle le regarda avec un sourire narquois, il était gêné, rouge et au bord de la jouissance. Les sourcils d’Ugo se froncèrent et il appuya fermement sur la nuque de Victoire pour qu’elle reprenne. Elle ne se fit pas prier, elle l’avait fait mariner bien assez longtemps. Elle reprit avec vigueur sa pipe quand la porte s’ouvrit brusquement. Deux nanas entrèrent sans allumer, la lumière du couloir leur était suffisante, et fouillèrent dans les vêtements pour trouver leurs vestes, sur la table de l’autre côté de la pièce.
Apparemment, il faisait plus frais dehors et elles voulaient sortir fumer. Après un instant, le sang glacé dans les veines de peur d’être surprise, Victoire se détendit comprenant qu’ils étaient bien cachés. Joueuse, elle reprit sa fellation en prenant garde de ne pas faire de bruit. Visiblement choqué qu’elle continue, Ugo voulut la repousser mais elle s’accrocha à sa queue.
Pour le faire céder, elle enfonça son gland aussi profondément que possible, Ugo rendit les armes et Victoire reprit de plus belle. Elle accéléra ses va-et-vient pensant que les deux filles, qui avaient trouvé leurs vestes, allaient s’en aller. Mais elles restèrent là à discuter de la soirée. Victoire pensa alors à ralentir les choses mais elle sentit sous ses doigts les couilles d’Ugo se contracter. Il allait jouir ! C’était maintenant inéluctable. Elle était mal embarquée et paniquée ! Comment pouvait-elle se sortir de là ?
Victoire réfléchit vite et pensa d’abord à le faire sortir de sa bouche et le laisser se répandre, comme d’habitude. Mais, ils n’étaient pas en position de le faire. Elle ne se voyait pas laisser ce genre de traces au sol ou sur la porte. Et nettoyer sans attirer l’attention semblait difficile. Elle aurait sûrement pu tout récupérer dans ses mains et filer dans la salle de bain se les laver. Mais elle risquait de croiser quelqu’un ou devoir attendre qu’elle se libère. Elle ne vit alors plus qu’une solution : tout garder en bouche. Elle eut une grosse appréhension et eut peur de vomir ou de s’étouffer. Au pire, elle se dit qu’elle n’aurait pas à garder ça longtemps en bouche et qu’elle pourrait aller cracher rapidement dans un lavabo ou sinon dans le jardin.
La première giclée arriva rapidement et frappa son palais avec force. Elle fut surprise et tenta de se dérober mais Ugo la maintint fermement en place. Il avait raison, le gland était presque sorti et les jets suivants auraient pu atterrir sur son visage. Elle se renfonça un peu et emmagasina le sperme de son copain. Elle découvrit un goût bizarre un peu salé, un peu musqué, inhabituel en tout cas et au final pas si horrible qu’elle l’avait craint.
Mais, peut-être à cause d’une plus grande excitation d’Ugo ou une mauvaise évaluation de sa part, la quantité devint vite trop importante. Victoire eut du mal à respirer et quelques gouttes commencèrent à couler sur son menton. Elle se résolut à avaler le surplus et à prier pour ne pas s’étrangler. La texture était étrange, pas vraiment liquide ni réellement visqueuse comme elle l’imaginait.
Les deux filles finirent par sortir de la pièce en refermant partiellement la porte derrière elles. Ugo donna encore quelques saccades en terminant de juter. Victoire attendit qu’il finisse et, finalement, avala tout ce qu’elle avait encore en bouche. Au point où elle en était... Elle s’essuya les lèvres du revers de la main et se releva. Ugo était rouge et haletant de sa jouissance. Elle eut envie de l’embrasser mais se dit qu’il n’avait pas envie d’avoir son propre sperme en arrière-goût. Elle allait sortir de derrière la porte mais il la retint en lui serrant le bras, il la poussa contre le mur et se mit à genoux devant elle en tirant son collant vers le bas. D’un geste, il souleva la mini-jupe et plongea son visage entre ses cuisses.
Lui aussi devenait de plus en plus habile à la tâche ; même si ses doigts restaient un cran en-dessous de ce que lui procurait Karima. Mais Victoire pensait qu’être une femme donnait une longueur d’avance à Karima. Elle se demanda si sa langue n’aurait pas été plus délicieuse que celle d’Ugo. Elle gémit doucement à l’idée et sous les assauts pas maladroits de son copain. Mais des voix dans le couloir lui firent peur. Deux ou trois personnes parlaient à moins d’un mètre d’eux. Le danger sembla exciter Ugo qui s’acharna sur le sexe de Victoire. Un doigt se mit à lui fouiller le vagin tandis que la langue s’attardait judicieusement sur le clitoris.
Elle voulait gémir, parler, l’encourager mais dut se tenir aussi discrète que possible. Le collant aux genoux, la jupe retroussée à la taille, elle n’avait pas du tout envie d’être surprise ainsi. La peur de se faire surprendre la paralysait mais l’excitait aussi profondément. Elle comprit pourquoi Ugo avait joui si vite. La jeune femme se rendit compte aussi qu’elle n’allait pas tarder et risquait de se déverser un peu trop abondamment sur elle-même. Mais il était trop tard, elle allait jouir ; elle voulait jouir sous la langue et les doigts de son copain. Elle trembla soudainement et se sentit partir. La bouche de son copain se colla à ses lèvres et il lui semblait qu’il buvait tout ce qu’elle expulsait.
Ugo se releva en s’essuyant les lèvres avec la manche de sa chemise. Victoire n’y tenant plus, elle l’embrassa à pleine bouche et il répondit à son baiser avec la même passion silencieuse. Ils finirent par se rajuster et attendirent que la voie soit dégagée pour sortir de là. Ils retournèrent dans le salon où Victoire eut la sensation que plusieurs personnes avaient conscience de ce qu’ils avaient trafiqué. Pour se donner contenance et, pour elle au moins, faire passer le goût de l’autre en bouche, ils prirent une bière et en burent un peu.
La soirée avait bien avancée et Victoire pensait rentrer mais Ugo ne semblait pas de cet avis. Elle attendit un moment mais il voulait rester encore un peu plus. Elle n’eut pas le loisir d’argumenter que les copains de son petit-ami l’embarquèrent dans un jeu à boire. Elle le laissa faire quelques minutes mais en eut vite marre. Elle fatiguait, il était tard, lui devait bosser à son garage le lendemain. Et surtout, leur séance dans le bureau ne l’avait pas tout à fait rassasiée. En plein jeu, elle se plaignit auprès de son copain qu’il était temps ; quelques sifflets et moqueries accueillirent ses propos mais elle n’y prit pas garde. Ugo sembla déçu et ne parvint pas à la faire changer d’avis.
De toute façon, elle était maitresse du temps, c’était elle qui conduisait et la moto d’Ugo était chez elle : il n’avait donc plus qu’à suivre. Sur le chemin du retour, Ugo ne lâcha pas un mot et Victoire pensa que, malgré ses dires, il était lui aussi fatigué. Arrivés chez Franck, elle voulut le remercier pour la soirée :
— Merci, Ugo, c’était sympa cette soirée.— Mouais, on aurait pu rester !— Mais j’étais fatiguée, moi !— Tu aurais pu te reposer dans une chambre ! Et me laisser m’amuser un peu ! dit-il un ton plus haut.— C’est pas grave. La prochaine fois on fera ça.— Oui, répondit-il plus doucement.— Et puis, il faut que tu te lèves pour aller bosser demain.— Oh, c’est bon, t’es pas ma mère, s’agaça-t-il.— Dis, ton patron, il a pas envie de voir arriver un mécano avec des cernes sous les yeux et la gueule de bois.— Ooohh, ça va, ça va, répondit-il plus énervé.— D’ailleurs, je trouve que tu bois un peu trop en soirée. D’accord je conduis mais quand même...— Bah, justement si tu conduis. Je peux me faire plaisir !— Oui. Mais calme-toi un peu. Arrête de crier ! s’agaça-t-elle en retour.— Je ne crie pas ! hurla-t-il. J’ai pas besoin de toi.— Je te surveille pour ton bien.— Tu me surveilles ? Non, mais tu crois quoi ? J’ai pas besoin d’une salope, d’une pute qui se fout à poil à la première occasion. Tu parles d’une surveillance !— Hey, tu fais chier là ! T’as pas à me parler comme ça. Connard, va !
* * *

— C’est là qu’il m’a frappé. Deux fois.— Et tu es partie ? Tu t’es sauvée ?— Non, c’est lui qui s’est enfui. J’ai entendu sa moto assez vite après ça. Mais il a laissé son sac et son casque. J’ai eu peur qu’il revienne pour les prendre ou pour me frapper à nouveau. Alors je suis venu ici.— Ma pauvre chérie.— J’ai mal à la tête, se plaignit Victoire une nouvelle fois.
Karima craignait qu’elle ait le nez cassé ou autre chose. Elle releva Victoire et la serra dans ses bras. Elle lui dit qu’elle l’emmenait aux urgences les plus proches, par prudence. Victoire refusa d’abord d’en entendre parler et Karima dut insister fortement. La jeune fille finit par céder et elles partirent dans la voiture de la traductrice. Avant de s’en aller, Karima tenta de joindre Franck sans y parvenir. Son portable semblait éteint ou sans réseau et elle dut se contenter de lui laisser des messages.
Aux urgences, pas trop pleines pour une fois un vendredi, Victoire fut prise en charge rapidement. Le médecin de garde, au vu de la description des évènements, lui fit faire une radio, qui ne releva rien d’anormal ou d’alarmant. Le temps d’attente permit à Karima de joindre Franck, enfin. Il se montra d’abord inquiet pour sa fille avant d’être fou de rage contre Ugo. Karima mit du temps à le calmer et à lui demander de se concentrer sur sa fille. Il s’apaisa et indiqua à sa compagne qu’il allait partir dès qu’il le pourrait au matin ; en train, en avion ou en voiture, il ne pouvait le dire encore.
Victoire fut libérée vers les quatre heures du matin avec instruction de rester en alerte sur d’éventuelles douleurs à la tête dans les prochaines heures et avec une ITT de trois jours. La jeune fille ne se plaignait plus d’un mal de tête, ne saignait plus mais paraissait encore choquée. Sur le chemin du retour, Karima lui dit qu’elle la ramenait dormir chez elle et lui demanda si elle voulait passer prendre quelques affaires dans sa maison. Victoire se recroquevilla sur son siège avant de répondre qu’elle avait trop peur d’y retourner pour le moment. Une fois dans la petite maison de Karima, celle-ci donna à Victoire de quoi prendre une douche et de quoi dormir. Pendant qu’elle se lavait, elle lui prépara un des lits de l’autre chambre.
Toujours un peu à l’ouest, hagarde, Victoire se laissa border par Karima qui l’embrassa et retourna dans sa chambre. Elle voulut appeler Franck pour savoir s’il avait pu trouver un billet de train ou d’avion. Il répondit qu’il avait trouvé un train mais qui ne l’amènerait que dans l’après-midi et qu’il essayait de trouver mieux. Le maire demanda comment allait sa fille et Karima lui donna les dernières nouvelles. Franck fut très inquiet d’apprendre que le médecin avait prescrit une ITT à sa fille mais aussi rassuré de savoir que Karima s’occupait d’elle. Il la remercia de nombreuses fois en lui disant qu’elle était merveilleuse et qu’il l’aimait plus que tout.
Quelques minutes après avoir raccroché, Karima entendit des pas. Sa porte s’ouvrit doucement et elle aperçut Victoire, ombre à peine visible dans l’obscurité. Elle se tenait là, les bras ballants, sans rien dire.
— Victoire ? Tu as des douleurs à la tête ?— Non, ça va... Karima ?— Oui ?— J’ai peur, je n’arrive pas à dormir. Je ne veux pas être toute seule. Je veux mon papa..., répéta-t-elle doucement.— Il fait tout ce qu’il peut pour vite rentrer.— Je veux un câlin de mon papa, insista Victoire.— Tu veux que je t’en fasse un ?— Oui. Je veux dormir avec toi, j’ai peur.— Oui, viens ma chérie. Viens.
Victoire avança doucement et s’allongea à côté de Karima. La trentenaire sentit la jeune femme toute triste, apeurée et malheureuse. Victoire se tourna vers Karima et plongea son visage contre la poitrine de la jeune femme. Karima l’entendit renifler et pleurer ; elle la serra dans ses bras aussi fort que possible, les larmes commençant à lui monter aux yeux :
— Mon pauvre petit bébé. Je t’aime, je suis là.— Merci. Je t’aime aussi. Je suis désolée d’être venue t’embêter avec ça.— Non, non, je suis là pour toi ma chérie. Demain, on ira avec ton père à la gendarmerie.— Non, non, c’est pas la peine. C’est pas grave, j’ai rien de cassé...— Si c’est grave, Vic. Il faut tout de suite le stopper.— Mais c’est ma faute. Je lui ai fait des reproches, je me suis prise pour sa mère. Je l’ai traité de connard.— Peu importe. Rien ne peut justifier ou atténuer ce qu’il a fait. Tu n’es responsable, coupable de rien. Seul Ugo est fautif. Il pouvait partir, te répondre calmement. Certainement pas te frapper. C’est juste inexcusable et condamnable !— Je croyais qu’il m’aimait.— On n’aime pas quelqu’un si on la frappe !
Karima se tendit comme un arc, la colère montait en elle telle la lave d’un volcan prêt à entrer en éruption. Mais un sanglot, un soupir de Victoire et l’amour qu’elle éprouvait pour la jeune fille prit le dessus. Elle la serra contre son cœur et lui embrassa le front.
— Allez, repose-toi mon petit cœur.— Kari... Tu vas être une super maman. Tu l’es déjà pour moi, répondit Victoire.
Elle se redressa et fixa intensément Karima.
— Moi, je voulais qu’on m’aime après le départ de maman.— Mais elle t’aime.— Je sais mais elle est partie. Papa, il m’aime. Et toi aussi, tu es là pour moi. Comme ma maman l’aurait fait. T’es ma deuxième maman. Celle de ma vie d’adulte. Je t’aime.
Sans lui laisser le temps de répondre, Victoire embrassa Karima. Celle-ci fut choquée de ce baiser, loin d’une simple marque d’affection. C’était un baiser tel qu’elle pouvait en échanger avec Alicia ou Bérénice. Elle voulut le rompre car elle le trouvait inapproprié mais Victoire insista. Sa langue força le passage et toucha celle de Karima qui succomba immédiatement. Elle tenta une dernière fois de faire cesser la jeune femme :
— Non, arrête. Tu n’es pas en état de faire ça...— Non, j’ai envie, j’ai besoin d’un contact doux, aimant. J’ai besoin de toi, je te veux, toi.— Tu n’es pas dans ton état normal, Vic. Arrête... Je t’aime. Je te désire mais pas comme ça. Tu ne sais pas ce que tu fais.— Si, je le sais très bien. Je t’aime comme ça, dit-elle avant de l’embrasser à nouveau.
Karima fut emportée par la passion de la jeune femme et par sa main qui vint caresser son sein. Elle avait envie d’elle depuis un moment mais se refusait à empiéter sur sa relation avec Ugo. Karima passa sa main sous la chemise de nuit de Victoire et palpa délicatement ses petits seins. Elles soufflèrent toutes les deux de plaisir, leurs regards se croisant un instant. Les dernières barrières de Karima volèrent en éclat et elle reprit d’elle-même leur baiser. Victoire tira sur la chemise de nuit de Karima et découvrit ses seins. Elle les massa un moment puis alla les téter l’un après l’autre. Karima lui caressa les cheveux et profita de l’instant.
La jeune femme arrêta un moment pour lui retirer complètement son vêtement de nuit et en fit de même avec le sien. Karima la trouva belle et fragile, mais aussi décidée et sensuelle malgré les marques de coups. Victoire semblait soudainement avoir pris dix ans de maturité. La maghrébine se laissa aller et se pencha sur ses seins pour les embrasser et les sucer. Victoire réagit en gémissant et en plaquant Karima contre elle. Agenouillée sur le lit, elle tendit un bras dont elle glissa la main entre les cuisses de Karima. La culotte en coton était déjà humide et elle s’y faufila rapidement pour caresser la vulve de sa partenaire. Karima apprécia la justesse de sa caresse et alla rendre la pareille à la jeune femme.
Son sexe était doux et humide à souhait, elle trouva le clitoris et le titilla d’un doigt. Karima pensait qu’elles allaient continuer ainsi, à s’embrasser, à se caresser, la main dans la culotte de l’autre. Mais Victoire en décida autrement. Avec quelques difficultés, elle fit glisser le sous-vêtement que la trentenaire qui dut lever les fesses pour le faire passer.
Karima crut d’abord que c’était pour se faciliter la tâche mais Victoire se pencha en avant. Elle approcha son visage du sexe de Karima et y déposa ses lèvres. La traductrice tressaillit et gémit de surprise. Elle fut étonnée de sentir Victoire si sûre d’elle, si naturellement portée vers elle. C’était sa première fois sur le sexe d’une femme et pourtant elle paraissait moins hésitante, moins dépassée que lors de sa première avec Ugo.
Karima fut surprise par son aisance dans ce premier cunnilingus. Elle prenait un plaisir incroyable sous la langue de celle qu’elle aimait comme sa fille, et en même temps comme son amante. Elle posa sa main sur la hanche de Victoire et l’attira à elle. La fille de Franck se rapprocha et Karima put lui retirer sa culotte, s’offrant un point de vue délicieux sur les lèvres luisantes de Victoire.
Karima la fit passer au-dessus d’elle et posa sa langue sur le sexe de Victoire. La jeune femme lâcha un profond soupir et dut s’arrêter un instant de butiner Karima. Cette dernière en profita et commença à déployer des trésors de tendresse et de délicatesse envers Victoire. Elle eut enfin la cyprine de Victoire directement sur la langue, après avoir dû se contenter de se lécher les doigts durant leurs précédents ébats.
Son jus était frais et léger comme elle l’avait deviné mais plus épicé aussi. Karima se contenta d’abord d’y donner de petits coups de langue délicats, savourant longuement cette première. Mais Victoire retourna sur le sexe de Karima et se mit à le dévorer ardemment. Des élancements sublimes jaillirent du vagin et du clitoris de Karima qui se mit au diapason de sa protégée. Elle se démena pour donner du plaisir à la jeune femme qui faisait tout, elle aussi, pour lui en donner. Son enthousiasme compensa son manque d’expérience et Karima ressentit rapidement des vagues de plaisir intense. Victoire semblait aussi approcher du septième ciel tant elle gigotait et gémissait de plus en plus.
Karima en était tout proche également et c’est elle qui jouit la première ; Victoire s’abreuvant à sa source jaillissante. Karima eut du mal à ne pas perdre le fil de son action mais elle parvint à faire jouir sa partenaire. La jeune femme trembla et se crispa silencieusement. Elle lâcha de faibles jets de mouille mais Karima s’en délecta comme une folle. Elle aurait aimé dire des choses à Victoire, la traiter de cochonne, de coquine, de petite salope mais la situation ne s’y était pas prêtée. Victoire était trop choquée et fragilisée pour ce genre de paroles. Toute à ses pensées, elle sentit Victoire se détendre et s’allonger sur elle. Elle lui déposa de doux baisers à l’intérieur des cuisses ce qui fit soupirer la jeune femme.
Victoire se retourna et vint contre elle. Elle embrassa Karima sur les lèvres puis sur la joue et se lova contre elle.
— Merci, je t’aime, dit-elle la voix ensommeillée.— De rien, mon petit cœur. Je t’aime aussi. Endors-toi, je veille sur toi.— Je sais...
Karima passa son bras autour de Victoire et elle entendit rapidement sa respiration ralentir. Elle s’endormit laissant Karima submergée par le bonheur de ce plaisir partagé et par l’angoisse dans laquelle cela la plongea par rapport à Franck. Elle s’était arrangée avec sa conscience tant qu’elles n’avaient fait que se caresser. Mais là...
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