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Tombés du ciel

Chapitre 35

Erotique
Karima fut réveillée par surprise à cause des bruits de clé à sa porte. Il n’était pourtant pas très tôt mais la nuit à rallonge qu’elle et Victoire avaient eu les fit trainer au lit jusqu’à une heure avancée. Elle craignit d’abord que ce soit Ugo, bien qu’il lui eut été difficile d’avoir les clés de sa maison. Puis la voix de Franck lui parvint comme la porte d’entrée s’ouvrait. Elle fut soulagée avant de paniquer : Victoire et elles étaient nues dans son lit et la chambre embaumait la cyprine ! Franck l’appela doucement plusieurs fois et Karima se leva sans réveiller Victoire. Elle s’habilla sommairement et descendit retrouver son compagnon. Elle le trouva soucieux pour sa fille et il eut besoin de la prendre longuement dans ses bras.
Karima, après s’être occupée toute la nuit de Victoire, se rendit compte qu’elle avait besoin d’avoir un peu de réconfort. Franck la remercia de nombreuses fois et lui demanda comment elles allaient toutes les deux. Karima le rassura et lui fit un résumé de la nuit aux urgences. Elle s’étonna de le voir si tôt et il lui confia qu’il avait trouvé un avion jusqu’à Perpignan puis un taxi pour venir ici. Et il lui fit remarquer qu’il était déjà largement plus de midi.
Le maire voulut monter voir sa fille mais Karima le retint de justesse en prétextant que voir un visage masculin dès le réveil risquait de lui faire peur. Et comme elle voulait prendre une douche, elle avertirait doucement Victoire de sa présence. Il accepta à contrecœur cette solution, ce qui soulagea Karima. Elle remonta et réveilla Victoire qui voulut descendre immédiatement retrouver son père. Mais Karima lui rappela dans quelle tenue elle se trouvait. Victoire rougit et s’habilla avant de dévaler les escaliers pour retrouver Franck. La maghrébine choisit de les laisser seuls pour prendre sa douche. Elle redescendit quelques minutes plus tard pour trouver le père et la fille enlacés et les larmes aux yeux.
Karima pensa rester à l’écart mais Victoire l’entendit et tendit le bras pour la faire venir. Elle se blottit entre eux deux et Karima put voir dans les yeux de Franck tout l’amour et la reconnaissance qu’il éprouvait pour elle. Elle se sentit si bien et si mal en même temps qu’elle préféra embrasser les cheveux de Victoire pour ne plus soutenir son regard. Ce moment à trois était si proche de ce qu’une famille pouvait faire que cela remplissait son cœur d’un bonheur intense malgré les raisons qui avaient amené à cette situation. Mais, en même temps, elle se sentait comme une traitresse par rapport à lui, à cause de ses relations avec Victoire.
Ils finirent par mettre fin à ce moment et Victoire déclara qu’elle avait faim. Il était largement l’heure et elle avait aussi besoin d’une bonne douche. Elle repartit à l’étage, semblant ragaillardie par l’arrivée de son père. Karima et Franck préparèrent un repas léger mais elle eut bien du mal à le regarder en face et à lui parler normalement. Franck sembla prendre cela comme les conséquences de cette nuit particulièrement éprouvante. Karima n’avait pas la force de lui avouer la situation, elle était de toute façon assez pénible comme cela. Quand Victoire fit son apparition, cela permit à Karima de passer à autre chose, pour un moment.
Ils ne mangèrent que peu et allèrent à la gendarmerie. Victoire semblait bien décidée à dire ce qui était arrivé et Karima s’en félicitait. Elle espérait qu’elle ne flanche pas ou n’édulcore pas les évènements. Ils arrivèrent et un gendarme vint vers le maire pour lui demander les raisons de sa venue. Il fut très surpris par les déclarations de Franck et appela son chef. Celui-ci arriva rapidement et avertit Franck qu’il était déjà plus ou moins au courant.
— Venez. Je vais vous expliquer ce qui se passe.
Ils le suivirent tous les trois dans son bureau mais passèrent devant un autre où une gendarme tapait à son ordinateur. Assis en face, la tête basse, Ugo parlait d’une voix faible. Franck le vit et explosa de colère, il voulut aller lui "casser la gueule" mais Victoire et Karima le retinrent, choquées de le voir ainsi. Elles firent barrage de leur corps pour ne pas le laisser faire une bêtise. Le gendarme l’attrapa par le col et l’amena avec douceur et fermeté vers son bureau. Victoire s’accrocha au bras de son père, à nouveau tremblante et apeurée. Karima jeta un dernier coup d’œil à Ugo qui ne s’était pas retourné et s’était un peu plus ratatiné sur sa chaise.Il fallut quelques instants à Franck pour se calmer et demander pourquoi Ugo était déjà là. Le gendarme voulut d’abord prendre la déposition de Victoire avant de répondre à ce genre de questions. La jeune fille décrivit sa soirée rapidement ce qui alerta le gendarme. Il lui demanda quelques précisions :
— Pas de relations sexuelles, à ce moment-là ?
Après une bonne respiration, Victoire parla de relations "orales réciproques et consenties" avec un certain aplomb. Entendre que sa fille avait ce genre de pratique mit un coup à Franck, Karima le vit baisser la tête et fermer les yeux. Victoire continua et arriva enfin aux évènements. Elle décrit ce qui était arrivé mais Karima dut lui dire deux fois que ce n’était pas ce qu’elle lui avait confié. Elle ne connaissait que trop bien cette tendance à prendre sur soi, à chercher des excuses et des raisons à ces coups, à trouver en quoi elle était coupable de quelque chose. Victoire se corrigea avec difficulté mais parvint à fournir un récit très proche de ce qu’elle avait dit à Karima.Quand Victoire eut fini, le gendarme se montra perplexe :
— Mmmmh, c’est bien différent de ce que le jeune a pu dire...— Il a essayé de se dédouaner ? cracha Karima.— Non, au contraire. Bon, maintenant que votre dépôt de plainte est fait et signé... En fait, on l’a trouvé au petit matin endormi devant notre porte. Vu l’odeur il avait dû bien picolé. Il a eu des propos très incohérents mais on avait presque l’impression qu’il s’accusait de meurtre. On l’a laissé se dégriser un moment tout en cherchant le qui et le où de ses dires. Il a réussi à avoir un propos compréhensible il y a une heure environ. Mais on pensait que vous seriez bien plus mal en point mademoiselle.
— Ça arrive qu’ils viennent se livrer comme ça ? s’étonna Franck.— De temps en temps, mais plutôt pour charger la victime. Lui, c’est pas un cas courant. Mais bon, ça ne m’étonnerait pas qu’il revienne sur ses déclarations. En tout cas, vous avez bien fait de venir immédiatement. On verra bien pour la suite...
* * *


Karima ne put parler à Franck et elle rentra chez elle, malheureuse. Elle passa un long moment au téléphone avec Bérénice pour tout lui raconter. Elle ne pouvait qualifier la nuit passée avec Victoire autrement que comme une nuit d’amour. Elle aimait Victoire comme elle aimait Bérénice ou Alicia. Mais elle ne pouvait plus regarder Franck en face, dans les yeux, lui dire ou entendre des mots d’amour sans se sentir extrêmement mal. Bérénice lui parla longuement, la rassura et la réconforta. Malgré tout, Karima se persuada qu’elle devait tout avouer à son compagnon.
Bérénice lui conseilla d’attendre un peu, histoire que les esprits reprennent leur calme et leur sérénité. Sa "mère" pensait qu’il serait judicieux que Bruno et Roger parlent à Franck si Karima voulait vraiment lui dévoiler sa relation avec Victoire. Les deux hommes devant faire avec les relations de leurs futures épouses et les acceptant, ils pouvaient être de bon conseil pour lui. Karima ne doutait pas qu’ils soient prêts à faire cela pour elle mais elle eut du mal à accepter cette aide. En tout cas, elle admit qu’il valait mieux attendre quelques jours avant d’avouer les faits à Franck.
Karima dormit très mal, malgré la fatigue. Elle n’avait pas changé ses draps et ils sentaient encore des ébats partagés avec Victoire. Cela ne cessait de l’y ramener, la plongeant dans un mélange de bien-être sensuel et de tourments affectifs. Elle se leva toujours aussi mal dans sa peau mais tenta tout de même de faire comme elle avait vu avec Bérénice. Elle fit du ménage, changea ses draps, effaça toute trace du passage de Victoire. C’était décidé, elle devait repartir de l’avant. Même si cet avenir paraissait tout de même sombre. Elle attendrait une bonne semaine avant de retourner auprès de Franck pour tout lui dire. Il fallait laisser du temps au père et à sa fille pour surmonter tout cela.
Mais ces bonnes résolutions furent mises à l’épreuve en fin de matinée quand Franck l’appela. Victoire souhaitait avoir Karima chez eux pour quelques jours. Elle avait besoin d’un soutien féminin d’après Franck mais Karima objecta que la mère de Victoire était sans doute mieux indiquée. Celle-ci avait été prévenue, elle était prête à venir réconforter sa fille.
Mais les quelques mots échangés entre elle et Victoire n’avaient pas semblé satisfaire cette dernière. Il ne sut dire exactement ce qui avait déplu à Victoire mais elle était maintenant insistante pour voir Karima. La traductrice fut tiraillée entre le besoin de soutenir Victoire, son désir de retrouver Franck. Mais aussi l’envie de toucher à nouveau la peau de Victoire, sentir son parfum et la douceur de ses lèvres. Et la peur de devoir affronter le regard de Franck.
Sans trop comprendre pourquoi, quelle part d’elle la contrôlait, elle se rendit chez le maire. Victoire l’accueillit en sautant de joie, affichant une meilleure attitude que la veille. Elle prit Karima dans ses bras et l’embrassa sur les joues de nombreuses fois. La maghrébine crut un instant qu’elle voulait l’embrasser sur les lèvres tant le regard de Victoire semblait brûler. Franck les laissa un moment à leurs embrassades puis, quand sa fille lui laissa enfin la place, il voulut profiter de sa compagne. Il l’enlaça et l’embrassa longuement. Karima en ressentit un mélange bizarre de passion et de malaise. La première prit temporairement le dessus et elle rendit un baiser enflammé à Franck.
La journée se déroula lentement, Karima évitant de se trouver seule avec l’un ou l’autre. Cela la rendait mal à l’aise et troublée tout à la fois. Franck, malgré les inquiétudes que lui avaient provoqué l’agression de sa fille, était plus que jamais amoureux d’elle, plein d’attention et toujours impatient de faire cet enfant. Karima aimait ses caresses, ses baisers, cela la rendait fébrile, sensible et sensuelle mais aussi nauséeuse de ses propres écarts et mensonges.
Quand elle se retrouvait avec Victoire, c’était pire car la jeune femme avait tendance à avoir des gestes, des élans plus qu’affectueux envers Karima. Si la belle brune rêvait d’avoir à nouveau les lèvres de Victoire sur les siennes (et pas seulement celles de leurs visages), elle se sentait gênée par la présence de Franck, par la simple existence de leur relation amoureuse. Et elle avait trop l’impression que Victoire était traumatisée, pas dans son état normal ; ça lui laissait la sensation qu’elle profitait de la jeune femme.
En fin d’après-midi, Franck s’absenta pour un dîner de l’association des anciens. Il avait rechigné à s’y rendre, voulant prendre soin de sa fille mais Victoire insista pour qu’il y aille. Elle se sentait mieux et Karima était là pour veiller sur elle. Le maire céda à sa fille et Karima apprécia la confiance qu’il lui accordait, tout en ne se sentant pas à la hauteur. Victoire alla dans sa chambre et Karima voulut se changer les idées. Faire un gâteau pour le dîner, ça l’obligerait à se concentrer un peu et oublier tout ça. Elle fouilla dans les placards et trouva de quoi préparer un moelleux au chocolat. Cela lui fit du bien pendant quelques minutes mais lorsqu’elle versa l’appareil dans son moule, elle eut une bouffée de tristesse.
Ce gâteau, préparé dans cette cuisine, aurait pu, dû, être pour son futur enfant ! Mais maintenant, cette perspective s’éloignait, s’évanouissait. Non, elle était définitivement à oublier. Karima se rendit compte qu’elle ne pouvait plus attendre, elle devait parler à Franck, avouer ses fautes et partir. Elle espéra un instant qu’il puisse lui pardonner, tout oublier mais sa raison reprit le dessus et quelques larmes tombèrent dans l’appareil au chocolat. La traductrice se ressaisit et enfourna son gâteau, elle resta plantée devant le four, la main toujours sur la poignée et le regard dans le vague. Elle fut surprise par deux mains qui vinrent lui entourer la taille et passer sur son ventre. Un menton se posa sur son épaule et une petite poitrine se pressa contre son dos.
— Ça sent bon, Kari, lui susurra Victoire.— C’est juste un gâteau au chocolat...— Mmmh, je vois. Mais c’est toi qui sent bon.
L’étreinte de la jeune femme se fit plus tendre et Karima se dégagea de celle-ci, faisant mine de vouloir nettoyer la table de cuisine. Victoire revint à la charge et empoigna carrément les seins de la maghrébine, celle-ci sentit son ventre s’échauffer mais aussi son cœur se pétrifier.
— Non, arrête.— Mais, tu n’aimes plus mes caresses ? Tu ne m’aimes plus ?— Si, je t’aime ma chérie. Mais ce n’est pas bien, tu n’es pas toi-même. Tu es encore fragile.— Moins que tu ne le penses. J’ai besoin de caresses, de baisers de toi. De t’en donner aussi.— Non, Vic. Je... J’en crève d’envie mais je ne peux faire ça.— Alors, j’irai trouver une autre femme ! Alicia ou Bérénice, tiens !— Elles savent par quoi tu passes et ne céderont pas comme ça.— Alicia était proche de me sauter dessus la dernière fois.
Karima comprit que Victoire essayait d’attiser sa jalousie :
— Elle me l’a dit. Mais elle ne le fera pas maintenant. Dans ton état.— Arrête avec mon état. J’irai brancher une autre meuf, alors !— Allez, tu vas me faire croire que tu es lesbienne maintenant ?— Je ne veux plus être touchée par un mec ! Plus jamais !— Ne vois pas en eux que des agresseurs potentiels. Il y en a, bien sûr. Ton ex ou le mien. Mais il y en a surtout comme Bruno, Roger, Patrick ou ton père. Je l’avais oublié trop longtemps.— Mouais, Patrick, je ne sais pas, mais les autres ils insultent Alicia et Bérénice d’après ce que j’ai compris. Ils les traitent comme des salopes ! Même papa devient comme ça !— Ne confond pas tout, ma puce. Ils ne le font que lors de leurs relations sexuelles. Parce que Bérénice et Alicia aiment ça. Moi aussi, j’aime ça, et ton père me fait plaisir.— En te traitant de salope, de cochonne, de je ne sais quoi d’autre ?— Et alors ? Il ne fait rien que je ne veuille pas. Il s’inquiète toujours ensuite pour savoir s’il n’est pas allé trop loin. Bruno et Roger disent pire mais ils ne vont jamais plus loin que ce que leur autorisent les filles.— Mais c’est un manque de respect !— Non, un manque de respect serait qu’ils nous frappent ou nous fassent faire des choses qu’on ne voudrait pas.— Je n’y crois plus. Je ne vois plus les hommes que comme Ugo.
Collée à Karima, Victoire reprit ses caresses sur la poitrine de la trentenaire. Elle fit descendre sa main le long du ventre de Karima et posa ses lèvres dans son cou. La trentenaire se retourna vivement pour repousser Victoire mais tomba nez à nez avec son sourire et ses yeux. Elle fondit complètement et se laissa embrasser tendrement.
Karima finit même par se soumettre, non aux désirs de Victoire, mais à ses propres pulsions. Elle posa ses mains sur les seins de la jeune adulte et fut surprise de ne pas sentir de soutien-gorge. Elle les pétrit un instant, faisant languir et soupirer sa partenaire. Victoire s’activa un peu plus et continua de faire descendre sa main qu’elle glissa dans le pantalon de Karima.
Les doigts doux et agiles se faufilèrent pour tomber sur la culotte de la jeune femme brune et pour s’y introduire. Mais le pantalon était trop serré ce qui empêcha Victoire d’aller plus en avant. Elle retira donc sa main de là pour déboutonner le jean de Karima. Celle-ci aurait dû en profiter pour stopper son amie, son amante, son élève... Mais elle n’en fit rien, se disant que cela serait la dernière étreinte partagée avec elle. Karima fut plus rapide que Victoire et baissa le pantalon de la jeune fille en premier. Là aussi, elle la trouva sans dessous, le sexe à l’air et prêt à être caressé. Ses lèvres luisaient déjà et son clitoris commençait à sortir.
Tout en tâtant cet abricot juteux, Karima se retrouva aussi les fesses à l’air, jean et culotte aux chevilles. Victoire ne tarda pas et vint titiller le bouton de la maghrébine. Karima râla et appliqua la même caresse à Victoire. Elles couinèrent toutes les deux et la trentenaire attrapa la toute jeune femme par la nuque pour partager un baiser plus que passionné. Leurs langues jouèrent ensemble, bataillèrent furieusement étalant de la salive autour de leurs bouches. Elles haletaient et gémissaient tandis que leurs doigts stimulaient leurs clitoris et leurs lèvres vaginales. La cyprine coulait abondamment et parfumait la cuisine aussi bien que le gâteau dans le four.
Karima et Victoire gémissaient de plus en plus. La première sentait qu’il était illusoire d’espérer faire autre chose. Elle n’en avait ni le temps ni l’envie. L’idée que les doigts de Victoire quittent, ne serait-ce qu’une seconde, sa vulve lui répugnait. Et de toute façon, la fille de Franck ne semblait pas vouloir changer de position. Alors Karima activa les mouvements de sa main et des floc-floc s’élevèrent du sexe de Victoire. Les jambes fines de la jeune femme tremblèrent et il lui fallut quelques secondes avant de pouvoir branler plus fortement Karima. Victoire se détacha des lèvres de la trentenaire pour respirer plus facilement et elle murmura faiblement quelques mots.
Karima ne comprit pas trop ce qu’elle avait dit. Etait-ce à elle-même que Victoire avait parlé ? Ou bien à Karima ? Avait-elle dit des mots grossiers comme son esprit l’avait imaginé ? Elle n’en fut pas certaine mais cette simple idée la rendit un peu plus excitée, elle lâcha, de façon à peine audible :
— Petite salope, fais-moi jouir...
Elle eut l’impression que Victoire entendit et comprit, sans en être vraiment sûre. Cette dernière augmenta encore le rythme de sa masturbation et les jambes de Karima flanchèrent quelque peu. Elle se rattrapa à Victoire et s’acharna sur le sexe de celle-ci. Victoire s’aida d’une main posée sur la table pour ne pas tomber et finit par jouir la première. Karima ne tarda pas et rejoignit le septième ciel à la suite de la jeune femme. Leurs sexes enduisirent leurs doigts de liquide odorant et sirupeux, leurs corps se tendirent et elles exhalèrent leur plaisir dans de profonds gémissements. Le four sonna à ce moment-là et les ramena sur terre.
— Merci, j’avais besoin d’amour, de passion, de tendresse. J’avais besoin d’une femme...— Le bon gars pourra à nouveau te l’apporter.— Comme papa avec toi ? demanda Victoire pensive.
Malgré le bonheur que lui avait apporté ce moment, Karima le sentit aussi s’échapper, malgré tout.
— Vic, il faut que je te dise...
* * *


Victoire avait crié, pleuré, supplié Karima de ne rien dire à son père. Elle voulait qu’elle reste près d’elle, comme belle-mère, comme mère, comme amante. Elle voulait qu’elle lui donne ce frère ou cette sœur qui lui avait tant manqué. Elle avait essayé de marchander en proposant à Karima de ne plus rien faire de sexuel ensemble si elle ne disait rien à Franck. Mais Karima avait tenu bon, sa décision était prise. Elle ne pouvait vivre avec ce poids sur la conscience. Furieuse et triste à mourir, Victoire s’était enfermée dans sa chambre jusqu’au retour de son père.
Le diner avait été maussade et taiseux ; à peine le gâteau avait-il égayé la fin du repas. Franck était aussi peiné que l’était sa fille. Karima l’avait senti toujours inquiet pour elle et son apparente rechute n’avait rien fait pour le rassurer. Victoire était repartie dans sa chambre dès son gâteau terminé, en lançant au passage un regard noir et implorant à Karima. Cela lui avait fendu le cœur mais sa résolution avait tenu bon : elle allait parler à Franck. La seule concession qu’elle avait dû faire, c’était que son corps, son sexe voulaient une dernière fois sentir son compagnon en elle. Comme une ultime tentative de fécondation avant une séparation définitive.
Cela faisait une dizaine de minutes que Karima et Franck, nus sur le lit de la chambre parentale, étaient en plein ébats. Plutôt qu’ils essayaient de l’être. Karima avait dans la tête cet aveu qu’elle devait faire et qui la perturbait. Franck était tout aussi absent, son esprit devant être accaparé par les malheurs de sa fille. Karima comprit, la mort dans l’âme, que cela ne servait à rien de continuer. Il valait mieux arrêter les frais et passer au moment désagréable, terrifiant, mortifère. Elle se détourna de lui, s’éloigna de quelques centimètres et lui fit face.
— Franck, ça ne sert à rien...— C’est de ma faute. Je ne suis pas dedans...— Non, c’est moi... J’ai une chose à te dire.
Franck se crispa, fronça des sourcils. Karima comprit qu’il avait deviné et qu’il pressentait déjà quelque chose. Ce qui, au final, expliquait bien mieux son air absent et son manque d’investissement dans leurs caresses.
— Je vais devoir partir.— Tu veux rentrer chez toi ?— Non, partir, te quitter. Enfin, c’est toi qui va vouloir me faire partir...
Un long silence s’installa, Karima attendant une réaction de Franck qui ne venait pas. Elle se résolut à poursuivre :
— Voilà, j’ai couché avec Victoire. Je suis navrée.
Apparemment sonné par la nouvelle, Franck baissa la tête d’un coup. Karima avait craint une réaction violente, des cris... Elle voulut en profiter pour s’expliquer. Elle lui raconta comment cela était arrivé sans qu’elle le veuille vraiment. Comment, elle avait fait voler ses dernières barrières la nuit où Ugo avait frappé Victoire. Franck écouta sans relever le regard vers elle ; Karima s’en félicita, elle n’en aurait pas supporté le poids. Elle termina en évoquant le moment passé avec Victoire dans la cuisine dans l’après-midi puis :
— Je suis navrée. J’ai honte, je m’en veux, je suis en colère contre moi. J’ai cédé à un comportement que j’ai par ailleurs mais là ce n’était ni honnête, ni moral.— Un comportement que tu as par ailleurs ?
Karima n’y croyait pas mais comme Bérénice et Alicia lui avaient dit qu’elle pouvait tout dévoiler à Franck, elle le fit, sans pour autant espérer quoi que ce soit. Il écouta les révélations de sa compagne sur ses relations avec sa "sœur" et sa "mère". Le maire l’écouta sans réagir, à peine surpris par l’acceptation dont avaient fait preuve Roger et Bruno. Karima lui expliqua longuement que ces moments lui avaient permis de se sentir mieux, d’être plus à même d’en partager pleinement avec lui. Qu’elle avait voulu, au travers de Victoire, apporter comme elle le pouvait cette aide et cet amour qu’elle avait reçu.
— Mais je n’aurais pas dû céder à nouveau aujourd’hui alors que je voulais déjà tout te dire. J’aime Victoire et j’ai eu envie une dernière fois de la sentir contre moi. Je voulais aussi passer un dernier moment intime et magique avec toi. Mais c’est raté. Je n’ai plus qu’à partir...
Karima se leva et chercha du regard ses affaires. Mais une main ferme l’agrippa par le poignet et la tira en arrière. Elle bascula sur le lit en criant :
— Aïe !
Elle se retourna vers Franck, dans la crainte de le voir fou de rage, prêt à la frapper. S’il avait bien un fond de colère dans les yeux, il y avait de la tristesse et... de la honte ? Karima devait se tromper, ce n’était pas possible autrement. A moins qu’il ne s’agisse de la honte d’avoir été trompé, comme avec son ex-femme. A côté de ça, la poigne de son amant sur son bras lui faisait un peu mal :
— Lâche-moi, tu me fais mal...
Franck parut être réveillé par cette demande, il regarda sa main et relâcha la pression mais sans libérer pour autant Karima. Il semblait vouloir dire quelque chose alors elle attendit ce qu’elle pensait être une bordée d’insulte.
— Je... Je vous ai vu cet après-midi. J’avais oublié mon téléphone dans le salon et j’ai senti cette bonne odeur sortant de la cuisine. Je suis allé voir et je vous ai vu vous caresser, le pantalon baissé.— Oh mon dieu, je suis désolée...— J’ai été surpris, en colère, triste. J’ai eu honte. J’ai vu comment vous vous aimiez, comment vous vous donniez du plaisir, comment vous vous êtes fait jouir...— Je ne voulais pas que ça se passe comme ça...— Le fait que Victoire soit bisexuelle, je m’en doutais un peu.
Franck dévoila à Karima qu’il avait entendu sa fille tenir certains propos à des copines. Ça l’avait surpris qu’elle parte dans deux directions différentes. Mais à dix-huit ans, elle pouvait faire les expériences qu’elle voulait pour savoir qui elle était vraiment. Les voir toutes les deux, lui avait ouvert soudainement les yeux. Le maire s’était réjoui de la proximité grandissante entre sa fille et sa compagne. Il aurait dû se rendre compte que cela allait au-delà. Alors oui, en le découvrant, il avait ressenti de la colère et de la tristesse d’avoir été trompé et mis à l’écart.
La maire confia qu’un autre élément aurait pu lui mettre la puce à l’oreille. Bruno et Roger faisaient de temps en temps des allusions, des commentaires, comme quoi leurs compagnes et Karima sortaient beaucoup entre elles et que c’était à se demander si cela se limitait bien à du shopping. Ils disaient cela en riant et Franck n’en avait jamais rien vu d’autre qu’une blague. Il comprenait maintenant que le fermier et le boucher se doutaient de quelque chose.
— Tu aurais pu me le dire. J’aurais compris, sachant d’où tu viens... Mais te voir avec Victoire. Ça m’a mis en colère, j’ai été triste et honteux.— Tu n’avais pas à avoir honte. Ça doit être difficile de se faire tromper une deuxième fois.— Ce n’est pas ce qui m’a rendu honteux... J’ai bandé en vous voyant, j’aurais dû partir tout de suite, vous stopper. Mais je suis resté à vous regarder. Victoire ressemble tellement à sa mère au même âge que c’est mon ex que j’ai vu avec toi, plus que ma fille.
Karima vit le sexe de Franck repartir à la hausse, s’allongeant lentement le long de sa cuisse. Visiblement, il revivait les évènements de la cuisine et cela le troublait énormément. Elle comprenait enfin pourquoi il se sentait honteux : il bandait pour Victoire.
— C’est de ma faute, cette situation : tu bandes pour ta fille.
Franck leva les yeux au plafond et prit une profonde inspiration :
— Tu as fait deux erreurs. Ce n’est pas que la deuxième fois que ma compagne va avec un ou une autre. Et Victoire n’est pas ma fille.— Pardon ?!— Enfin, c’est ma fille mais elle n’est pas de moi.
Franck révéla à Karima qu’au début de sa relation avec son ex, les choses ne se passaient pas très bien. Elle se sentait un peu délaissée et il avait tendance à se mettre facilement en colère pour un rien. Il n’avait jamais porté la main sur elle mais il pouvait crier un moment avant d’aller faire la gueule dans son coin. Malheureuse, elle avait cédé à un collègue, puis à un homme rencontré à Perpignan. Franck n’en connaissait que deux, même s’il pensait qu’il y en avait eu plus. A l’époque il ne se doutait de rien mais avait vu sa femme s’éloigner de lui. Il s’était décidé à changer, à faire des efforts pour elle et avait même été voir un psy pour l’aider.
Elle était revenue vers lui petit à petit et ils avaient découvert qu’elle était enceinte. Leur absence de relation signifiait forcément que le bébé n’était pas de lui, mais comme leur couple se reconstruisait, ils avaient décidé de garder l’enfant. Le voyant grandir dans le ventre de sa femme et le tenant dans ses bras pour la première fois à la clinique, il l’avait considéré comme sa fille. Il avait même proposé le prénom pour marquer leur victoire sur leurs difficultés. La ressemblance de Victoire avec sa mère avait facilité les choses et ils n’avaient jamais rien dit à personne. Victoire était sa fille et il l’avait toujours vu comme tel, jusqu’à aujourd’hui où il avait été pris de désir pour elle.
Il avait bandé tant pour Karima que pour sa fille. Les voir se toucher, entrapercevoir leurs sexes luisants, entendre leurs gémissements l’avait rendu fou de désir. Un instant il avait pensé les rejoindre avant de se rendre compte que ce n’était pas le corps de son ex mais bien celui de sa fille. Mais il n’avait pu partir qu’après les avoir vu jouir. Il en ressentait une énorme honte et encore plus maintenant. Car il bandait à nouveau à l’évocation de cette scène lesbienne. Karima était choquée et honteuse d’avoir plongé son compagnon dans ces tourments.
— Je suis navrée, Franck. C’est de ma faute. Je vais partir, j’espère que tout ça va se régler.— Karima..., dit-il doucement.
Mais elle se levait déjà tournant vers lui un dernier regard. Si son sexe était en érection, lui était beau, triste. Karima eut envie de partager avec lui une dernière étreinte comme elle avait pensé le faire mais ne s’en sentit pas la force. Pourtant, elle ne put faire un pas en avant. Soudain la porte de la chambre s’ouvrit en grand et Victoire se précipita sur son père :
— Papa, papa. Mon papa, ne la laisse pas partir. C’est ma faute, c’est moi qui ai fait des avances à Karima, dit-elle en pleurs.
Elle avait sauté sur le lit et pris son père dans ses bras en cachant son visage au creux du cou de Franck.
— Calme-toi ma puce, dit-il en lui caressant les cheveux. Karima veut partir, je ne peux l’obliger à rester... Alors même que je le voudrais.
Victoire desserra son étreinte et regarda son père avec étonnement.
— J’ai besoin qu’on parle... tous les trois. Karima ?— D’accord, répondit-elle étonnée.
Elle observait Victoire comprenant qu’elle devait écouter à la porte depuis un long moment. Et elle avait dû plus qu’écouter puisque son pantalon de pyjama laissait voir la moitié de ses fesses tandis qu’une bretelle était baissée et dévoilait son sein.
— Vic, ça fait longtemps que tu nous écoutes ? demanda Franck.
La jeune femme ne put que confirmer, avouant à demi-mot qu’elle était là depuis le début et qu’elle avait tout entendu. Sachant ce que Karima voulait annoncer, elle était venue, espérant qu’elle y renoncerait ou que son père lui dirait de rester. Franck lui redemanda si elle avait tout entendu et Victoire se mit sur les genoux pour le regarder dans les yeux :
— Oui, tout. Tu es mon père, quoi qu’il arrive. Et je t’aime. Et j’aime Karima, j’ai besoin d’elle. Toi aussi, tu l’aimes, la laisse pas partir.
Toujours debout près du lit, la maghrébine les regardait sans pouvoir intervenir ou partir. Elle les vit soudain se rendre compte que lui était nu et qu’elle exhibait un sein. Franck se cacha les parties intimes mais Victoire n’en fit rien :
— Bon, tu restes Karima ? Puisque papa t’aime.— Victoire, ce n’est pas si simple. On a couché ensemble...— Papa, je te promets, même si j’en crèverai de chagrin, de ne plus rien faire avec Kari. Je veux que vous soyez heureux, ensemble. Papa, je crois que t’as jamais été aussi bien avec maman. Karima, tu as pris ton envol. Ne gâchez pas tout ! Et je veux un petit frère !— Mais Vic... J’aime ton père et toi aussi. Mais ce n’est pas une situation vivable.— Karima a raison. Même te regarder normalement, ça va être difficile maintenant.— Je sais papa, j’ai entendu... Et j’ai eu des... excitations toute à l’heure en vous espionnant. Je ne pensais plus être attirée par un homme mais Kari a raison tu es l’homme qu’il lui fallait pour se retrouver.
Ils semblaient tous deux assez choqués d’avoir eu ces attirances l’un envers l’autre. Karima sentit qu’ils risquaient de s’éloigner l’un de l’autre et ce n’était pas le moment pour Victoire qui avait besoin de soutien. Alors, elle se décida à dévoiler les attirances qu’éprouvaient Alicia et les autres. Elle voulut insister sur le fait qu’ils vivaient bien leurs désirs alors même qu’ils se considéraient comme père, mère, fille et gendre, comme Franck et Victoire.Karima se rendit compte qu’ils étaient stupéfaits de ces révélations et surtout ébahis. Car ils devaient comprendre qu’elle les incitait à sauter le pas ; la trentenaire dut alors préciser sa pensée. Victoire sembla accepter cette situation mais Franck pas vraiment. En apparence car son sexe n’avait pas débandé. Il fixait toujours Victoire mais allait de plus en plus vers Karima. Il paraissait perdu et il retomba tout à coup sur le dos en soufflant :
— Dans quelle situation vous me mettez...
Karima grimpa sur le lit et vint vers son compagnon. Penchée au-dessus de lui, elle le voyait plonger dans une intense réflexion. Elle sentit Victoire s’approcher et lui prendre la main. Franck rouvrit les yeux et les regarda en souriant :
— Vic, Kari, vous êtes les deux femmes de ma vie. Je vous aime toutes les deux et je ne peux envisager de vous perdre. Karima, je veux te garder près de moi. Je comprends comment Alicia et Bérénice t’ont aidée et si Vic en a besoin alors... Je n’ai rien à dire.— Papa, ça veut dire qui si nous en avions l’envie et le désir, on pourrait ..?— Oui. Je ne peux rien vous refuser, je ne peux rien faire qui vous rende moins heureuse que vous pourriez l’être.— Franck, mon chéri... Je t’aime mais est-ce que tu veux toujours un enfant avec moi ? demanda Karima d’une petite voix.— Plus que jamais.
Folles de joie, Karima et Victoire posèrent de multiples bisous sur les joues de Franck. Karima se laissa emporter et embrassa son compagnon sur les lèvres avec une infini tendresse. Elle sentit celles de Victoire venir frôler les leurs mais sans s’y ajouter vraiment. La main de Franck se posa sur son sein et une autre main, sur ses fesses, l’incita à monter sur lui.
— Faites mon frère maintenant, susurra Victoire.
Karima et Franck se tournèrent vers Victoire qui restait agenouillée près d’eux. Elle avait sorti ses seins et jouait avec. Elle les épiait, curieuse et envieuse. Karima sentit le sexe de Franck sursauter contre le sien ce qui la fit gémir faiblement. Elle se frotta quelques instants à son pieu de plus en plus dur tout en regardant Victoire. La belle brune posa sa joue contre celle de Franck qui n’avait pas lâcher sa fille des yeux. La langue de Karima sortit et vint lécher les lèvres de Franck dont la langue sortit à son tour. Ils jouèrent ensemble tout en se caressant, en se frottant l’un sur l’autre et en matant Victoire. Elle avait baissé son pantalon de pyjama et se caressait le sexe sans pour autant l’exhiber.
— Allez, fais-le-moi ce gamin, murmura Karima.
En se redressant, elle dirigea le membre de Franck vers l’entrée de son vagin. Le maire plaça ses mains sur les seins de son amante pour la maintenir et ralentir la descente. Son sexe pénétra lentement dans le vagin de Karima qui en couina doucement.
— Quelle belle salope, tu fais ! Baise-la bien.— Ohhhh, Vic, tu es une petite cochonne aussi. A nous mater, ton père et moi tout en te tripotant.— Oui, aussi coquine que toi. Hein papa ?— Euh, oh, oui. Vous êtes de belles coquines.— Aaah, oui, met-la bien au fond... D’habitude tu es plus loquace. Ne t’inquiète pas pour ta fille, elle aime de plus en plus les paroles cochonnes. Allez, dis-le que je suis ta reine des salopes.— Doucement, doucement, oooh, ooooh, oui. La reine des salopes.
Karima montait et descendait sur la colonne de chair de Franck. Tous deux ahanaient déjà et Victoire s’approcha lentement. Elle se tourna vers Karima et se dressa assez pour l’embrasser sous les yeux de Franck. Cela dut l’exciter car la maghrébine sentit un regain d’ardeur chez son amant. Victoire poussa les mains de son père et vint masser longuement les seins de Karima. Elle vit que Franck ne savait plus trop quoi faire de ses mains dont il usait habituellement avec maitrise. Il voulut les reposer sur le lit mais la gauche heurta le fessier de Victoire.
— Mmmmh, oui, c’est bon, gémit Victoire en se tournant vers son père.
Karima la vit lui sourire et lui faire un clin d’oeil avant de se pencher et de venir téter son sein droit. Se faisant elle offrit ostensiblement sa croupe à la main de Franck qui hésita un moment avant de la laisser courir sur les fesses de sa fille. Cela excita grandement Karima qui s’agita un peu plus fort sur la queue de son compagnon. La main libre de Victoire vint s’insinuer le long de sa raie et descendit jusqu’à venir lui caresser le sexe. Ce qui signifiait qu’elle devait aussi caresser le sexe de son père. Et à la voir tortiller du cul, Victoire devait également avoir les doigts de son père sur le sexe. Karima se pencha légèrement et eut confirmation que Franck doigtait Victoire. Il stimulait le clitoris et la vulve sans pénétrer sa fille qui gémissait déjà fortement. N’y tenant plus, elle enjamba son père et vint s’assoir sur son visage.
— Bouffe la chatte de ta salope de fille.— Tu as raison. Tu es sa princesse. La princesse des salopes, lui susurra Karima avant de l’embrasser goulument.
Franck ne pouvait plus rien dire mais la maghrébine put entendre les bruits de léchage actif de son compagnon. Le plaisir du trio monta de plus en plus, leurs plaintes se joignant pour un subtil concerto de plaisir. Victoire jouit la première sur son père, ce qui déclencha l’éjaculation de celui-ci puis l’orgasme de Karima. Encore tremblante, Victoire prit Karima dans ses bras et l’entraina avec elle pour s’allonger de part et d’autre de Franck. La maghrébine en profita pour embrasser son homme et part la même goûter au jus de la jeune femme. Mais elle fut vite dégagée par Victoire qui embrassa son père à pleine bouche. D’abord réticent, il se laissa aller et serra les deux femmes contre lui.
— Qu’est-ce que vous me faites faire ? Mais je vous aime toutes les deux, mes cochonnes.— Moi aussi, je vous aime tous les deux, ajouta Karima.— Je vous aime, tous les trois. J’espère, dit Victoire en posant la main sur le ventre de Karima.
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