La réception de l’hôtel est lumineuse avec ses moulures anciennes au plafond. Des tableaux de nus aux cadres luxueux sont fixés aux murs immaculés. Les talons de Thea cliquettent sur le motif géométrique noir et blanc du carrelage. Son regard admiratif se pose sur la statue d’une femme nue qui diffuse une lumière tamisée. Elle s’approche du comptoir en marbre noir. L’hôtesse d’accueil en tailleur et chignon strict lui adresse un sourire commercial. — Bonjour, madame.— Bonjour, j’ai réservé la suite nuptiale. L’hôtesse interroge les réservations sur l’écran de l’ordinateur, devant elle. — Thea Lamenthe. Voici, la clé de votre chambre. Les services que vous avez demandé sont prêts.— Merci beaucoup !— Je vous en prie. Toute notre équipe vous souhaite une bonne lune de miel.— Merci. Thea saisit la clé magnétique et se dirige vers le petit salon. La décoration est assortie à celle de la réception. Des rideaux en velours gris encadrent le seuil. Elle aperçoit l’homme-enfant installé dans un fauteuil gris cendré, devant une fenêtre. Un gros bouquet de fleurs rose et violet est posé sur une table basse en verre à côté de lui. Les rayons du soleil illuminent ses cheveux et leurs prêtent une couleur dorée. Occupé à pianoter sur son portable, il ne la voit pas. Elle s’approche discrètement. — Bonjour, vous attendez quelqu’un ? Surpris par la voix sensuelle, Matchless relève la tête, rougit. — Euh… oui… désolé, je ne t’ai pas vu arriver. J’étais en train d’écrire un nouveau chapitre de mon histoire.— Il n’y a pas de soucis. Tu as toujours envie ?— Plus que jamais ! Il se relève, le pantalon déformé par une érection. — Eh ben tu étais inspiré !
Le rire franc et innocent de l’adolescent retentit. Le couple se dirige dans le hall de l’hôtel et monte l’escalier de marbre noir jusqu’à l’étage supérieur. Des clients intrigués se retournent sur leur passage. Matchless rougit et cherche le soutien de Thea du regard. Elle lui sourit, s’arrête devant la porte au bout du couloir, insère la clé magnétique dans la serrure. Un clic retentit et le voyant vire au vert. La jeune femme tourne la poignée et entre dans la suite décorée avec goût. Ses yeux se posent sur la grande toile en noir et blanc qui représente un couple enlacé sensuellement, au-dessus du lit. Matchless se jette avec enthousiasme sur le monticule de coussins prune et parme. — Regarde-moi ce grand lit ! On va pouvoir forniquer dans tous les sens sans risquer de tomber. Un immense miroir aux moulures dorés est fixé au mur ; Matchless croise le regard du reflet de Thea, ces yeux coquins et pétillants qu’il lui connaît déjà, dont il ne se lasse pas. Elle lui sourit et se demande s’il a déjà des positions qu’il a envie d’essayer. Son imagination à l’écrit est si débordante qu’elle vaudrait le coup d’être mise à l’épreuve sur le terrain. Elle se dirige vers la table ; ses talons aiguilles cliquettent sur le parquet vitrifié couleur miel. Elle sort une grosse bougie de massage parfumée à la Piña Colada d’un sac en papier à l’effigie du Sexshop de la Tour, et l’allume. Puis, elle se rapproche de l’homme-enfant, lui tend la main. — Viens, j’ai une petite surprise. Il la prend et descend du lit. Thea l’entraîne dans la salle de bain attenante. La lumière tamisée se reflète sur la faïence crème. Une baignoire assez grande pour deux déborde de mousse saupoudrée de pétales de roses rouges. Une bouteille de champagne, au frais dans un seau de glace, et deux coupes sont disposées sur une table basse à proximité. Impressionné, Matchless pousse un sifflement admiratif. Thea s’approche de lui, son visage presque à hauteur du sien, grâce à ses talons. Ses lèvres rouges effleurent un coin des siennes, puis l’autre, encore le côté gauche, le droit, et enfin le centre. L’adolescent tend sa bouche pour l’embrasser, mais elle esquive, le regard malicieux. Elle rapproche sa bouche entrouverte comme pour l’embrasser, il l’imite. Leurs lèvres s’effleurent et se frôlent. Rouge contre rose, rose contre rouge. Elle esquive ses baisers, incline la tête de l’autre côté et recommence cette danse sensuelle. Puis la jeune femme sort la pointe de sa langue et caresse les lèvres de l’homme-enfant ; il l’imite. Thea aspire doucement sa langue dans sa bouche, la tète et la suce. En même temps, elle ouvre les boutons du polo de Matchless, passe les mains dessous. Elle caresse la peau de son dos, douce comme celle d’un bébé. Il malaxe ses seins par-dessus le chemisier. Thea l’embrasse langoureusement, presse son corps juvénile contre le sien comme si elle voulait les faire fusionner. L’homme-enfant empoigne ses fesses pleines et rondes. Il sent sa verge raide s’enfoncer dans la chair tendre de son ventre et sa lourde poitrine s’écraser contre son torse. Le contact du corps voluptueux et délicieusement féminin de Thea le bouleverse. Elle soulève le polo, lui passe par-dessus la tête. L’adolescent recoiffe aussitôt ses cheveux en bataille. La jeune femme admire son corps élancé. Quelques poils châtains parsèment sa peau hâlée et ses muscles dessinés. Elle caresse lentement ses épaules, ses bras, ses pectoraux. — Tu as un très beau corps…— Merci, toi aussi… Thea l’embrasse encore, puis dépose de tendres baisers dans le creux de son cou, sur la courbe de son épaule. Ses doigts suivent la ligne de poils jusqu’à la ceinture de son jean. Elle le déboutonne et ouvre la braguette ; sa verge vigoureuse en jaillit. Le pantalon chute sur les chevilles fines de Matchless. Thea embrasse lentement ses pectoraux, s’accroupit pendant que ses lèvres mangent son ventre plat. Sa joue caresse la verge tendue. Elle tourne son visage, frotte son nez contre sa hampe, respire son odeur virile, l’embrasse lentement sur la longueur, la lèche. Sa langue suit le relief veiné, frotte le frein, court sur la couronne, remonte jusqu’à l’urètre, où elle cueille une perle de sève salée. L’homme-enfant regarde les lèvres rouges et habiles happer son gland. Il sent son sexe se faire aspirer brusquement jusqu’à la moitié. Son gland s’écrase contre le palais. Puis le reste de sa hampe est aspiré dans la bouche chaude et douce. Il observe les va-et-vient de ses lèvres rouges sur son mandrin bronzé. Sa salive inonde sa bouche, s’écoule en filets aux commissures. Sa langue dessine des zigzags quand sa verge se retire jusqu’à la couronne avant d’être aspirée d’un trait. Les yeux chocolat de la jeune femme le fixent avec gourmandise. Il la trouve encore plus belle avec sa verge brillante entre les lèvres. Ses doigts enfoncés dans sa longue chevelure brune et soyeuse, il la laisse progresser à ce rythme endiablé. Un incendie se déclare dans son bas-ventre, sa douce chaleur enivrante parcoure son corps. L’adolescent ferme les yeux, se mord les lèvres, et sert ses poings. Sa jouissance est proche ; il va tout lâcher. Soudain, Thea ralentit la cadence. La pression redescend tandis qu’elle lèche le gland baveux. Elle délace les baskets de Matchless, les lui enlève, puis elle lui ôte ses chaussettes et son jean. Elle admire son corps élancé, sa peau hâlée, et se relève. — Va dans l’eau ! Ordonne-t-elle d’une voix douce. Il obéit, monte dans la baignoire, et soupire d’aise. Thea déboutonne lentement son chemisier, le regard langoureux. Elle le laisse glisser le long de ses bras et tomber à ses pieds. Elle se tourne, descend doucement la fermeture discrète de sa minijupe le long de sa raie. Le vêtement glisse le long de ses jambes fuselées. Elle ôte ses escarpins, dégrafe ses porte-jarretelles en tirant sur les rubans rose vif, puis l’enlève. Ensuite, vêtue uniquement de ses bas, elle s’assoit sur le bord de la baignoire, pose son pied droit sur la tôle tiède. Ses mains posées sur les côtés de sa cuisse, elle roule sensuellement son bas le long de sa jambe fléchie jusqu’à la plante de son pied, l’enlève. Après, elle reproduit ce procéder avec l’autre bas, sous le regard avide de l’adolescent. Thea glisse un pied dans l’eau chaude, puis l’autre. La mousse épaisse enveloppe son corps. Installée face à l’homme-enfant, leurs jambes encadrent les hanches. La jeune femme saisit la bouteille de Champagne, l’ouvre. Le gaz éjecte le bouchon à travers la pièce dans un « pop ». Elle remplit les flûtes et en tend une à Matchless. — À ta première fois ! Trinque-t-elle.— Je suis impatient ! Thea pose la plante de son pied sur la verge tendue, la caresse avec ses orteils. — On a toute la nuit devant nous, dit-elle sensuellement. Ils boivent une gorgée de Champagne ; les fines bulles pétillent sur leur langue. La boisson est fraîche comparée à la chaleur du bain. Thea lèche la goutte qui coule le long de sa flûte, le regard brûlant dans celui de l’adolescent. Il déglutit ; sa verge palpite sous les orteils de la jeune femme. Elle la saisit entre ses deux pieds, la caresse doucement de bas en haut et de haut en bas. Matchless savoure sa sensualité en dégustant sa flûte. Il regarde sa verge ballottée et pressée entre les pieds délicats qui apparaissent et disparaissent dans la mousse, son gland gonflé hors de l’eau. Soudain, Thea repose sa flûte sur la table basse. Elle s’agenouille entre les cuisses de l’adolescent, s’abaisse en avant. Elle aspire le gland entre ses lèvres, retient sa respiration, ferme les yeux, et suce la verge avec gourmandise, son visage plongé dans l’eau. Matchless soupire de plaisir ; ses mains retiennent la chevelure de la jeune femme. Les yeux mi-clos et le visage rouge, il s’abandonne à cette fellation sous-marine. Soudain, Thea se relève, essoufflée, le visage ruisselant et les yeux brillants. — Ça te plait ?— J’adore ! Elle se couche sur lui ; ses seins volumineux aux tétons durcis contre son torse. Elle frotte son corps voluptueux sur le sien, fin et élancé. L’homme-enfant l’observe, bouche bée et les yeux émerveillés, bouleversé par le contact des formes généreuses et la douceur de sa peau. L’eau remue, forme des vagues, clapote entre les corps. Le bassin de Thea ondule à un rythme soutenu. Sa chatte gluante de mouille glisse sur la verge tendue, se presse sur le gland gonflé. La bouche ouverte et les yeux écarquillés, l’adolescent retint son souffle, impatient. D’un mouvement habile du bassin, la verge glisse dans la raie. La jeune femme sert les cuisses et les fesses, se frotte dessus à vive allure. Le mandrin comprimé va-et-vient entre les deux globes. La hampe épaisse glisse et se frotte sur les orifices débordant de mouille. Le gland bave à la naissance de la raie. Le visage rouge et le regard troublé, Matchless gémit de plaisir. Il malaxe les seins volumineux et pince les tétons. — Oh… c’est trop bon ! Crie-t-il. Émue, Thea passe ses bras autour de son cou, se blottit contre lui. La tête penchée sur le côté, elle lèche et suce doucement le lobe de l’oreille. La peau de l’adolescent se couvre de frissons. Un brasier enflamme son corps. Un éclair traverse sa verge. Elle grossit, se raidit, et palpite, à l’étroit entre les fesses rondes de Thea. De longues giclées de sperme s’échappent du gland, arrosent la chute des reins. Le tatouage féminin et sensuel est souillé de semence. Le corps secoué de spasmes, Matchless crie de plaisir. Thea dépose un doux baiser sur les lèvres de l’homme-enfant, les caresse avec sa langue, avant de l’insérer dans sa bouche. Ils échangent un long baiser langoureux. Thea dépose un dernier baiser sur les lèvres de Matchless, se relève. Elle saisit la pomme de douche et se rince sous le regard admiratif de l’homme-enfant. Enfin, la jeune femme sort de la baignoire. Sa peau humide scintille à la lumière. Elle attrape un drap de bain et se sèche, son regard coquin dans celui de l’adolescent. — Passons à la suite...
