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La Tournée

Chapitre 4

Inceste
On était rentrés dans le « money time ». Encore cinq représentations, et une seule journée de repos. Nous changeâmes d’hébergement et moi de compagne. Karine remplaça Anne. Je ne vous décrirai pas nos nuits ni nos réveils. J’ai trop peur qu’un lecteur un peu distrait n’ait l’impression d’être revenu en arrière dans mon récit, ou, pire, qu’il me soupçonne d’avoir resservi par inadvertance les mêmes feuillets.Car il n’y avait pas que physiquement que les deux sœurs se ressemblaient. Karine n’avait pas plus froid aux yeux que Corinne. Elle m’avait apostrophé ainsi, dès notre arrivée dans la chambre :― Comment peux-tu être sûr que je ne suis pas Corinne ?Je m’étais approché d’elle, m’étais agenouillé, avait remonté sa courte jupe et fait glisser sa culotte sur ses chevilles. J’avais déposé un chaste baiser sur son grain de beauté situé sur la partie gauche de son pubis.― Tu es bien Karine, avais-je répondu, avant de lui lécher voluptueusement la vulve, histoire de ne pas avoir fait le voyage pour rien.Parties ainsi, nos relations furent sans tabou, mais sans surprise non plus. Corinne avait dû raconter à sa sœur nos ébats dans leurs moindres détails, si bien que j’avais l’impression de renouer avec une vieille maîtresse. ― Tu réagis comme ta sœur, lui dis-je à un moment donné.― Détrompe-toi, il y a de petites différences entre nous. Tu t’en rendrais compte si nous étions toutes les deux ensemble à nous occuper de toi.Je mis quelques secondes à réaliser ce qu’elle venait de me dire, peut-être même de me proposer.― Tu es sérieuse ?― Pourquoi pas ? Ça te dirait ? Qui aurait répondu non à une telle invite ? Coucher simultanément avec deux sœurs, jumelles en plus, est probablement un des fantasmes les mieux classés parmi ceux de la gente masculine. J’en conçus un regain de vigueur, si c’était possible, car je me souviens parfaitement que nous tenions cette conversation de salon alors que je la pénétrai fougueusement dans la position du missionnaire.― Ici, ça me parait difficile. On est trop les unes sur les autres (en l’occurrence, à cet instant précis, c’était plutôt l’un sur l’autre.) Mais lorsqu’on sera rentrés… Il faudra trouver un endroit pour cela, car chez toi, ça va pas être possible, et chez nous, c’est hors de question.J’eus l’impression qu’on venait de dépasser le stade de la promesse. Il ne restait plus qu’à trouver une date et un lieu. 

* * *

Nous effectuâmes notre dernier changement de résidence. Cette fois, c’étaient des gites en bois et en pierre qui ressemblait plus ou moins à des maisons de Hobbits, répartis sur un terrain de quelques hectares. Je partageais désormais un lit avec ma mère.J’avoue que j’appréhendai un peu ces retrouvailles. Je n’avais pas particulièrement été proche d’elle pendant la tournée. En fait, je la considérais comme les autres membres du groupe, sans plus. Sauf ces tous derniers jours, au cours desquels je m’étais enquis à plusieurs reprises de comment elle allait et si sa voix tenait.Elle tenait, ma mère était plus costaude qu’on ne le pense généralement. Mais ça, moi, je le savais.Il nous restait trois soirées, trois salles des fêtes. Mais entre nous, nous ne parlions que de l’ultime représentation. Sans l’avouer à personne, j’espérai que Marjorie aurait la bonne idée de nous rejoindre pour cette dernière.Je ressentis le premier soir la même gêne qu’avec les autres filles, sauf avec Karine sans doute. Aussi loin que mes souvenirs remontent, je n’avais jamais partagé un lit avec ma mère.Elle ressortit de la salle de bains vêtue d’une nuisette noire relativement transparente. Je distinguais sa culotte, noire également. Elle me semblait faite dans la même matière, et n’était pas parfaitement opaque. Mais la superposition des deux couches ne me permettait pas de distinguer son pubis. Je ne saurai dire, par exemple, si elle s’épilait entièrement ou si elle avait conservé une toison pubienne.Elle ne portait pas de soutien-gorge et je pouvais distinguer ses aréoles brunes, plutôt larges. Mais c’était ma mère, et il n’était pas question pour moi de la traiter comme ses copines. Je chassai de mon esprit mes pensées lubriques. Si vous le voulez bien, nous mettrons ces réflexions déplacées sur le compte des mauvaises habitudes prise avec les autres membres du groupe (pas si mauvaises que ça, en réalité, mais vous avez compris le dilemme qui me déchirait.)
Nous dormîmes comme deux bébés et nous réveillâmes en pleine forme. Il me semble que Carole ronfla un peu, mais jamais le misérable vermisseau de régisseur que j’étais ne songea ne serait-ce qu’un instant à le reprocher à la vedette du girl-band. Elle avait sans doute besoin de ça pour conserver sa voix pleinement opérationnelle, me dis-je. Puis vint la dernière. J’espérais jusqu’à la fin, mais Marjorie ne pointa pas un seul téton. J’avais envisagé d’interroger Anne sur sa possible venue mais avais renoncé. La leader du groupe avait été témoin de ma réaction devant les charmes dénudés de la naïade, et j’avais préféré ne pas raviver ces souvenirs.Les filles avaient un peu musclé la représentation : on était passé de 35 ou 36 titres à 43. Les rajouts étaient des chansons plus rythmées que la moyenne. Elles furent ovationnées. La municipalité avait fait les choses bien, et l’alcool coulait à flots après la représentation. Les gobelets en plastique ne restaient pas bien longtemps vides. Les Klaxon s’en donnaient à cœur joie. La tournée était terminée. Nous n’avions prévu de ne rentrer sur Bordeaux que dans l’après-midi. Il était un peu plus de deux heures du matin lorsque nous quittâmes la salle des fêtes. Ces dames avaient au mieux, une démarche incertaine. A mon avis, personne n’était en état de conduire. Sauf peut-être moi, mais je n’avais pas le permis. Heureusement, La Comté (c’était le nom du parc à gites ou nous avions nos réservations) n’était pas bien loin du village où les Klaxon venaient de se produire, et personne n’eut d’accident.Carole était sans doute celle qui avait le plus bu. Je dus plus que la soutenir, quasiment la porter, jusqu’à notre maisonnette. Ses copines ne me donnèrent aucun coup de mains, déjà bien heureuses de se mouvoir seules, bien que rarement en ligne droite. La préparation pour la nuit fut compliquée. Il était environ trois heures du matin lorsque je m’allongeais à mon tour, pour m’endormir aussitôt.

* * *

J’étais passé expert pour évaluer l’heure à la quantité de lumière qui filtrait au travers des volets. Evidemment, si le temps s’était couvert, le résultat aurait été faussé. J’estimai qu’il était environ 10 heures du matin lorsque j’ouvris les yeux. Le souvenir de la soirée de la veille me revint à l’esprit petit à petit.Carole s’éveilla à son tour en s’étirant. Elle avait de tous petits yeux et paraissait très fatiguée. Elle me sourit timidement.― Ça va ? Lui demandai-je.― Moyen…Tu m’étonnes ! Son visage avait replongé dans l’oreiller A mon avis, elle allait se rendormir. Mais elle commença à s’exciter, et se tourna vers moi, moins vaseuse que quelques secondes auparavant.― Mais je suis toute nue ? Maxence, explique-moi !Généralement, elle m’appelait Max, comme tout le monde. Lorsqu’elle usait de mon prénom complet, c’était mauvais signe.― Qu’est-ce que tu veux que je t’explique ? J’ai dû te mettre au lit.― Tu t’es permis de me déshabiller ? Non mais de quel droit ?Son ton montait.― Tu te souviens de quoi de la soirée d’hier ?― Ne détourne pas la conversation et répond moi !― OK. Hier soir, tu étais complètement ivre. Tu ne tenais même pas debout, j’ai dû quasiment te porter jusqu’ici. Et lorsque nous sommes arrivés, tu as dégueulé. Sur moi, sur toi, il y en avait partout. Tu aurais voulu te coucher comme ça ? Alors je t’ai dessapée et t’ai fait prendre une douche. Je n’ai pas pu te rhabiller. Trop compliqué, et tu dormais déjà.― Donc tu avoues que c’est toi qui m’as déshabillée. ! Non, mais, qui t’a permis ?Je bondis hors du lit et me dirigeai vers la salle de bains, vêtu de mon seul boxer, comme les autres nuits. Je pris son chemisier en satin qui pendait sur un cintre accroché à la barre du rideau de douche. Bien que je l’aie rincé, il sentait encore la vomissure.Je le ramenai près du lit et lui fourrai sous le nez.― Tiens, hume ! Ça ne te rappelle toujours rien ?Elle l’écarta de son visage en grimaçant et je l’envoyai valser au travers de la pièce. J’étais en colère. Là, elle avait dépassé les bornes.― Et toi, de quel droit tu t’es arsouillée au point de tomber dans les pommes, presque un coma éthylique ? Tu es fière de toi ? Et tu oses me reprocher de t’avoir aidée, alors que j’ai dû nettoyer ta merde ? Pendant que tu dormais, j’ai dû rincer tes habits et les miens, nettoyer le parquet… Devant la violence de ma sortie, elle se tut. Elle replongea la tête dans l’oreiller, puis se tourna vers moi et murmura :― Max… Excuse-moi. C’est toi qui a raison. Tu as fait ce qu’il fallait… (Silence.) J’ai mal à la tête. Tu peux me donner une aspirine ?Je me levais à nouveau et revins avec un verre bien rempli (il fallait qu’elle se réhydrate,) dosé à 1000 mg de paracétamol.Je m’assis sur le lit et lui tendit le verre. Elle se cramponna à mon cou pour se redresser et avala goulument le contenu du verre. Je saisis le drap pour le remonter sur ses seins qui étaient désormais à découvert. Elle me regarda, comme surprise en écartant ma main.― Pourquoi faire ? De toute façon mon anatomie n’a plus aucun secret pour toi, non ?Oui et non. La femme que j’avais déshabillée la veille n’était pas Carole. Juste une poivrote qu’il me fallait aider. Elle était asexuée, une inconnue pour moi. Mais ce matin, c’était à nouveau ma mère qui se cramponnait à mon cou, les seins à l’air.Elle s’étendit à nouveau.― Reste à côté de moi…J’obéis, me gardant toutefois ne serait-ce que de l’effleurer. Mais elle ne l’entendait pas de cette oreille. Elle m’enlaça, son bras et sa jambe posés sur mon corps. Je sentis les poils de sa toison entrer en contact avec le haut de ma cuisse. Je savais depuis la veille qu’elle disposait d’une pilosité brune bien fournie. Elle déposa un baiser du bout des lèvres son mon téton.Carole était ainsi, elle n’était pas rancunière. Elle pouvait s’emporter, mais sa colère retombait très rapidement, et elle oubliait bien vite son ressentiment. Elle était assez facile à vivre. J’étais un peu comme elle. Je n’étais pas rancunier non plus, mais je n’oubliais jamais.Son sein était posé sur mon torse, bien au-dessus du drap. Il ne me servirait à rien de vouloir à nouveau le couvrir, elle s’en moquait. Je me résignais à devoir continuer à supporter la vue de cette partie de son anatomie.― Tu as une idée de l’heure qu’il est ?― Je ne sais pas exactement. Je dirai autour des 10 heures du matin.― Et on a jusqu’à quand avant de rendre le bungalow ?― Ici, ils appellent ça une hutte. Anne a négocié pour qu’on ne les rende que dans l’après-midi. Ils ne sont pas encore complets. Je pense qu’il serait bon qu’on ne dépasse pas les 15 heures… ― Super ! Nous avons enfin un peu de temps rien que pour nous deux ! Dis-moi, as-tu aimé cette tournée ?― Ouais, pas mal.Puis je me repris :― Ça, c’est la réponse en mode ado. Mais l’adulte que je suis devenu, parce que je te rappelle au passage que je suis désormais majeur, dirait plutôt qu’il a beaucoup aimé. Et beaucoup appris aussi.Et nous échangeâmes quelques minutes sur ce périple musical qui ne payait pas de mine au début, et qui s’était avéré être triomphal. Elle me confia ses craintes, voire ses peurs, qu’elle avait d’abord su cacher à tous, avant de les surmonter.Nous étions collés l’un à l’autre. La chose dans mon boxer commençait à prendre de plus en plus de place.― Tu vas te rendormir ? M’enquis-je.― Peut-être, peut-être pas. Pourquoi ?― Tu ne veux pas te rhabiller ?Elle me regarda droit dans les yeux, comme un défi.― Non, pourquoi ? Je suis très bien comme ça ! Et puis, n’est-ce pas le rêve de tout fan que de se réveiller nu dans les bras de la chanteuse ?― Justement, moi je ne suis pas nu. Et la chanteuse est ma mère.― J’ai remarqué que tu n’étais pas nu. Il n’y a pas de quoi s’en vanter. Et elle grimpa un peu plus sur moi. Ma parole, elle me provoquait. Au moins, dans cette position, je ne voyais plus ses seins. C’est sans doute ce qu’elle se dit, puisqu’elle redescendit de mon torse au niveau du matelas, dévoilant à nouveau complètement ses deux globes massifs. Elle se tourna un peu vers moi, et ses mamelles dégoulinèrent sur le drap. J’avais l’impression de deux coulées de lave qui avançaient inexorablement vers moi. Comme la lave, il fallait surtout que j’évite d’y mettre les mains, sous peine de m’y brûler.― Tu crois que je sens encore l’alcool ? Me demanda-t-elle ?Comment le vérifier et lui répondre honnêtement ? J’avançai mes lèvres près des siennes, la bouche entrouverte. Elle vint à ma rencontre et expira un peu plus fortement. Nous lèvres se frôlèrent. Je m’efforçai de capter toutes les effluves qui parvenaient à mon nez. Je sentis d’abord l’odeur de sa peau, un mélange de son parfum habituel et du savon dont j’avais abondamment usé. Quelques réminiscences de ses régurgitations de la veille aussi, et l’odeur caractéristique de l’alcool fermenté.Je reculai de quelques centimètres.― Il faudra que tu te brosses bien les dents, lui conseillai-je.― C’est à ce point ?Et elle se rapprocha de moi la bouche ouverte, comme pour m’inciter à vérifier à nouveau son haleine. Je n’en avais pas l’intention, mais je collai ma bouche à la sienne. Je battis en retraite lorsque je sentis que sa langue tentait de franchir la frontière.Elle n’insista pas et se blottit un peu plus contre moi. Puis elle s’endormit.Je desserrai peu à peu son étreinte, en évitant tout geste brusque qui l’aurait tirée du pays des songes. Ce mouvement de retrait dégagea complètement ses seins. Je ne pus résister. Je posai mes doigts sur la jointure entre ses aréoles et ses pointes qui réagirent. Sa respiration lente, apaisée, ne se modifia pas. Je passai l’heure suivante à effleurer ainsi la pointe de ses seins.Je retirai ma main lorsque je la sentis bouger. Elle ouvrit les yeux.― Je crois que j’ai à nouveau dormi.― Je confirme.― Serre-moi fort dans tes bras !Je ne voyais pas comment je pouvais encore me rapprocher d’elle, tout en conservant un minimum de chasteté, de plus en plus relative d’ailleurs, dans nos rapports. Elle s’étala à nouveau sur moi, rapprochant sa poitrine de mon visage. Je sentis ses poils chatouiller mon abdomen, et sa masse laiteuse au contact de ma mâchoire. Elle saisit mes poignets et les posa d’autorité tout en bas de ses reins.― Ton boxer ne te fait pas trop mal ? Demanda-t-elle, un rien perfide, me signalant ainsi clairement qu’elle savait que je bandais comme un âne.Je faillis alors abandonner la partie, l’embrasser sur la bouche, malaxer ses seins, libérer mon braquemart. Mais quelle aurait été la suite de nos relations ? Je me repris au dernier moment, mais ne put empêcher mes mains de caresser son postérieur.Je sentis un peu de cyprine couler sur mon ventre. Au moins s’était-elle un peu réhydratée. Elle gagna encore quelques centimètres, et je fus bientôt bâillonné par son pis. Je ne pouvais plus respirer que par le nez.Je glissai mes doigts dans sa fente, jusqu’à ce que je sente la texture de sa peau changer, preuve que j’étais arrivé au fond du canyon, l’ongle frôlant sa rondelle. Elle soupira de satisfaction.Ce fut ce qui déclencha ma réaction. Je ne voulais pas coucher avec ma mère. Comme un judoka, je la renversai sur le dos. Je la distinguais alors parfaitement, entièrement nue, des seins jusqu’à sa vulve qui me semblait humide. Je me levai en disant :― Je vais voir où en sont les autres !Je me précipitai vers la salle de bains, enfilai un bermuda et un tee-shirt propre (le jean et la chemisette que je portai la veille avaient fait les frais de son rendu gastrique,) et sortis de la hutte.J’errai quelques minutes sans but précis, le temps de laisser ma verge revenir à des dimensions plus compatibles avec la vie en société. Je réfléchissais. J’avais fait le bon choix. Peut-être m’en voudrait-elle, mais ça aurait sans doute été pire si nous étions allés plus loin. Il n’y a pas de bon dénouement à une situation comme celle-là. Je pensais avoir pris la moins mauvaise décision.J’avalai un café bien serré et un croissant dans la salle des petits déjeuners. Il était un peu plus de midi. Aucune Klaxon en vue. Je me dis un instant que c’était l’occasion de rendre visite aux jumelles qui partageaient une hutte. J’étais encore très excité. Mais je ne savais pas où elles logeaient. Tant pis, une occasion de perdue.J’imaginai ce qu’allait être notre retour à la maison. Ma mère serait-elle calmée, ou bien reprendrait-elle ses assiduités ? Le départ pour Londres était fixé pour dans trois jours. J’avoue que ce séjour sur les bords de la Tamise qui m’avait enthousiasmé quelques semaines auparavant, avait un peu perdu de son attrait ces derniers jours. Son côté « à nous les petites anglaises » allait me paraitre bien fade après le savoir-faire de mes quatre quinquagénaires. Une expérience qu’au grand jamais je ne partagerai avec mes deux copains.Mais là, après l’épisode de cette nuit et de ce matin, je trouvai un regain d’intérêt à ce voyage. Fuir, au moins pour quelques semaines. J’appelai Théo.― Ah, tu tombes bien, me dit-il. J’allais t’appeler.Bon, une annulation en perspective. Ce n’était pas du tout ce qu’il me fallait à ce moment-là.― On a un problème. Eurostar nous a prévenus que notre train avait été annulé. On a dû revoir nos dates avec Chris, faire coïncider le trajet jusqu’à Paris avec celui qu’Eurostar nous proposait pour Londres. On décolle demain en fin de matinée de la gare Saint-Jean !Finalement, c’était une bonne nouvelle. Pourrais-je me faire héberger par Chris ou Théo pour cette nuit ? D’autant qu’il me précisa qu’Eurostar nous avait consentie « une réduc canon » pour se faire pardonner. De quoi couvrir en partie le coût des deux nuits supplémentaires que nous passerions à Londres.Je trainai encore une petite heure, puis regagnai notre hutte.Carole était allongée sur le ventre, le drap sur le côté, ses magnifiques fesses bien à l’air. Dormait-elle ?Le posai ma main sur son postérieur et commençai machinalement à la caresser. Je ne pouvais nier que son corps m’attirait.― Les autres sont levées ? Me demanda-t-elle, bien éveillée.― Je ne les ai pas vues, mais il est l’heure.― D’accord. Je me lève.― Au fait, j’ai eu Théo, notre départ pour Londres est avancé à demain matin.Elle ne dit rien. Elle se tourna et s’assit sur le lit. Elle m’attira dans ses bras, le visage presque à la hauteur de ma braguette.― Excuse-moi, Max, murmura-t-elle.A quoi faisait-elle allusion ? A ses excès éthyliques de la nuit ou à ses avances limite incestueuses de la matinée ?Puis elle se leva, me déposa un baiser sur la commissure des lèvres et se dirigea vers la salle de bains. Je la suivis du regard, hypnotisé par sa silhouette et ses magnifiques rondeurs. Elle ne ferma pas la porte, et j’entendis très distinctement son énergique brossage de dents. Au moins, ça, ce serait fait.Nous entrâmes alors tous deux en mode « efficacité ». Une demi-heure plus tard, j’avais déposé nos bagages dans le minibus. Je rejoignis la salle commune où je retrouvai Carole en train de boire un café noir en compagnie d’Anne, de Patricia et de Corinne ou Karine.― Alors, bien dormi, Max ?― Comme un loir !― Personne ne me le demande mais moi aussi, ajouta gaiment ma mère. Notre soirée se déroula comme les quelques centaines de soirées entre un fils et sa mère. Elle avait lavé en express quelques habits portés lors de la tournée et que je voulais aussi emmener à Londres.Elle m’amena à l’heure sur le quai de la gare Saint-Jean où je retrouvai mes deux copains. Elle m’embrassa chastement, me murmurant : « sois prudent ».A SUIVRE…
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