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Le Tournoi des six nations

Chapitre 3

L'Anglaise

Hétéro
Chapitre III
L’Anglaise

Céline et moi sommes mariés depuis près de 20 ans et avons décidés de vous raconter à tour de rôle, notre vision d’un évènement survenu à l’occasion d’un tournoi de rugby dans notre commune.

Thierry :J’arrive dans la salle commune du club. Je ne connais presque personne à part le président que j’ai déjà croisé dans différentes réunions du comité des fêtes. Au fond de la salle, j’entends ma chérie prononcer son discours sans pouvoir la voir. J’aimerais avoir l’image en plus du son. Deux armoires charentaises font barrage. Étant juste derrière eux, bien malgré moi, je profite de leur conversation.
— Elle est quand même pas mal foutue cette daronne. Quel âge elle a ? Elle pourrait presque être ma mère, mais j’aimerais bien la fourrer cette gonzesse.
Je suppose qu’ils parlent ainsi de mon épouse, ma fierté masculine triomphe. Hé oui les mecs, elle est à moi cette belle femme et pas pour vous.
— Son mec doit pas s’ennuyer avec elle. Je suis certain que c’est une vraie salope au pieu.
En moi-même, je confirme. Je reconnais être excité rien que le fait que d’autres hommes désirent mon ensorceleuse de femme.
— T’a vu comment elle a maté la bite à Gordon tout à l’heure ?
La réplique de son compère m’interpelle quelque peu.
— Oh putain oui, elle en bavait presque. Elle s’est même pas rendu compte que ‘Néné’ lui pelotait le cul.— Tu crois ? Ou elle s’est laissée faire ?— Bah je sais pas, mais le vieux a bien l’intention de la niquer la petite dame. Ça lui fera une culotte de plus dans sa collection.
— Ah ouais, j’ai entendu parler de ça. Il garderait toutes les culottes des nanas qu’il saute et il en aurait une sacrée collection. C’est vrai ?— Il paraît oui, c’est Jérôme qui me l’a dit. Une fois, ils auraient baisé tous les deux dans la salle de réunion la mère d’un poussin du club et ‘Néné est parti avec la culotte dans sa poche.
Je suis surpris. Ma ‘Cécé’ a un caractère bien trempé. Elle est certes assez libre et un peu, beaucoup, exhibitionniste, mais ne laissera jamais quelqu’un lui tripoter le derche sans autorisation. Ce serait aux risques et périls de l’inconscient.
Nous sommes invités à nous diriger vers le buffet pour ce fameux verre de l’amitié. Je tente de rejoindre Céline, ma petite conseillère municipale d’amour, mais la marée humaine m’expulse de la salle. Je tente de me frayer un passage au milieu de tous ces géants, mais cela m’est impossible. Les affamés m’ont coincé à l’extérieur. Je renonce, de toute façon, elle va, sans pas tarder.
Après dix bonnes minutes, je l’aperçois à l’autre bout du buffet, derrière le comptoir du bar. Je vais à sa rencontre.
Céline rit à gorge déployée. Elle est en compagnie d’un colosse rouquin, du président du club qui, bien qu’âgé, est toujours d’une solide constitution. Une charmante jeune femme, plus grande que moi est également présente. Les présentations sont faites. J’ai droit aux mêmes explications que Céline plus tôt dans la journée, complétées par la présence de Madison, la jeune Anglaise. Cette dernière parle un français impeccable avec un léger accent à faire fondre un iceberg.
Je note néanmoins une tenue plus ou moins dépoitraillée de ma chérie où trois boutons de son chemisier sont défaits. Les deux hommes n’ont d’yeux que pour ses trésors fortement dévoilés. Une petite pointe de jalousie, mais aussi de désir ou d’excitation me font quelques nœuds dans l’estomac. Je réalise que l’on voit parfaitement le creux de ses seins dont les pointent dardent sous le chemisier. N’avait-elle pas un soutien-gorge en sortant de la maison ? Il lui arrive parfois de ne pas en porter, mais pour une manifestation dont elle est censée représenter la municipalité, je m’en étonne. Je ne crois pas que cela se soit déjà produit. Non je suis certain, elle en portait bien un. Je me questionne et me torture l’esprit.
La jeune femme présente à mes côtés est des plus charmantes, mais j’aimerais bien pouvoir rejoindre ma compagne, la prendre par la taille pour réaffirmer ma propriété, lui susurrer quelques doux mots à l’oreille, l’avertir de la partie qui est en train de se jouer à son insu. Bien innocente, elle semble inconsciente de devenir une proie pour deux félins prêts à bondir.
Désarmé, je tente désespérément de lui faire signe de se rajuster, mais, complètement absorbée par les deux individus, elle semble m’ignorer. Je ne peux que constater, impuissant, sauf à l’interpeler, ce que je n’ose faire de peur de passer pour un grossier personnage.
Son corsage s’ouvre à chacune de ses « gloussades » et ne cache pratiquement plus rien de sa généreuse poitrine. Les aréoles brunes apparaissent de temps à autre. Le pouvoir hypnotique de cette poitrine exhibée, de ce poitrail quasi dénudé font taire le président qui semble perdu dans une pensée sinon pornographique tout au moins érotique.
Je trouve la situation cocasse. Je m’en amuse intérieurement en pensant « tu peux toujours rêver mon coco ». Mais je ne sais pourquoi, je ne suis pas serein, il y a quelque chose qui ne va pas sans que j’arrive à en déterminer la raison. Je devrais être rasséréné par notre accord secret, mais je n’y arrive pas. Céline n’entreprendra rien sans mon aval. J’ai envie d’elle et un début d’érection se manifeste. J’imagine un instant le chemisier s’ouvrir largement, exposant au grand jour ses seins généreux qui me font craquer. A cet instant, j’ai envie d’elle.
Une main vient innocemment frôler la bosse qui se dessine sous mon Jean. Surpris, je sursaute. Madison me regarde avec un sourire malicieux, presque mystérieux.
— Votre femme semble subjuguer ce bon Monsieur René, me dit-elle non sans malice. On dirait que ça vous plaît. Sa voix est suave, la pression sur mon membre plus insistante.— Mais j’ai l’impression qu’elle a un petit faible pour mon ami. Non ? qu’en pensez-vous ?
Le geste et ses paroles me troublent et mon érection grandit. Que tente-t-elle de faire ? Me rendre réellement jaloux ? Peine perdue, Céline et moi avons scellé le « Pacte de confiance ».Toute aventure reste possible à l’unique condition que l’autre en soit averti, d’accord et éventuellement présent. Pour cela, il suffit que l’un d’entre nous prononce le simple mot « Pacte » et que l’autre réponde « Confiance » pour valider la demande. Pour manifester son refus, il suffit de répéter « Pacte ». Je ne vais pas vous raconter les méandres (enfin peut-être un jour) qui nous ont conduits à conclure ce petit accord que je simplifierai en disant « La vie est trop courte, il faut en profiter ». Nous en avons déjà usé, mais la plupart du temps à son initiative, je vous le confesse.
Je prête finalement plus d’attention à la jeune Madison, non sans un certain amusement. Elle doit avoir tout juste la trentaine, peut-être un peu plus, mais guère. Sa chevelure auburn tombe sous les épaules, un visage ovale, des yeux bleus clairs, des sourcils taillés en une fine virgule, des pommettes saillantes et une peau très claire. Je lui trouve une certaine ressemblance avec l’actrice américaine Mailtand Ward. Je suis sous le charme de cette divinité.Habillée d’un pull-over blanc à fines mailles, une minijupe portefeuille plissée à carreaux bleus, des bottes hautes, noires à talons lui donnent le look d’un vrai mannequin pour un magasine de mode.Son lainage, de prêt, laisse deviner, sans trop se tromper, sinon les aréoles, plus distinctement les tétons d’une poitrine libre de tout soutien.
Sa voix douce et le ton ironique me font relever sinon les yeux, du moins la tête.
— L’examen est-il concluant ? sourit-elle.
Tout comme mon épouse, j’ai de la répartie. Dans nos activités respectives, cela est parfois utile.En cet instant, je me sens comme un gamin pris en faute, la main dans le sac, d’un «reluquage» en bonne règle. Je tente maladroitement de rétablir la situation en bafouillant quelques excuses pour cette inspection sans la moindre finesse. Elle m’intimide.Mater de la sorte n’est pas dans mes habitudes. Je sais apprécier en toute discrétion une femme qui me plaît. Quel idiot, je commence bien mal. Elle s’amuse de mon malaise naissant.
— Vous êtes pire que mes élèves, vous êtes mignon, dit-elle en riant de plus belle.
Je détourne la conversation et lui propose un verre en lui demandant ce qu’elle souhaite boire.
— Nous pourrions peut-être fêter notre rencontre avec une coupe de champagne, minaude-t-elle.
J’en perds mes moyens tant elle érotise ses propos.Je me retourne vers le bar et demande deux coupes au serveur.C’est à cet instant que je constate la disparition de Céline et de ses deux chevaliers servants.
Ma pomme d’Adam se serre, l’inquiétude m’envahit de nouveau. Je la cherche du regard, mais ne la vois nulle part. L’assemblée se clairsème et le tour est vite fait. Un constat simple s’impose à moi, comme une évidence, ils ne sont plus là. Je tente de me rassurer, elle n’a pas prononcé les mots magiques. Jusqu’à présent, nous avons toujours respecté l’un et l’autre notre accord. Je n’ai donc aucune raison de m’en faire. On parle souvent du sixième sens de la femme. Je peux vous assurer que cet instinct primaire existe bien également chez l’homme. Tout est une question de neurones qui occultent ou pas certaines données. Et là, je n’arrive pas à me convaincre. Mon cerveau doit court-circuiter quelque part.
Je retourne auprès de la belle demoiselle et lui tends donc une coupe. Nous trinquons à « notre rencontre ». Néanmoins, mon esprit a du mal à se concentrer ? Distrait, je tente de l’écouter. « Madi » est professeur d’anglais dans un collège proche de notre domicile, par contre situé à plus de quarante-cinq minutes du sien. Elle fait le trajet tous les jours et quelques fois seulement pour deux heures de cours. Sa voix est douce et charmeuse. Si j’avais eu une telle prof au collège et bien que je me débrouille pas trop mal dans la langue de Shakespear, j’aurai certainement été un des meilleurs élèves de la classe. Cependant, je n’arrive toujours pas à canaliser mon attention sur la belle Anglaise, préoccupé par l’absence de ma chère et tendre. Où peut-elle bien être ? Je n’ose imaginer qu’elle soit partie s’envoyer en l’air sans moi et sans respecter notre accord. Je me torture l’esprit. Son chemisier désordonné est-il un indice de préliminaires amoureux ?
Le vieux René serait-il, enfin, parvenu à la séduire ? Céline m’a parlé des multiples tentatives grossières qu’entreprenait le président et ancien joueur du club pour la séduire. Non, elle ne peut pas y avoir cédé ! Pour la première fois, je ressens une forme de jalousie et considère ces hommes comme de véritables et potentiels rivaux.
Une caresse appuyée sur ma braguette me sort de l’expectative dans laquelle je suis plongé.
— Inquiet ? C’est la première fois ? N’aie pas peur, elle va revenir ta femme, elle s’est juste absentée quelques instants. Elle est entre de très bonnes mains. Le vouvoiement vient de tomber sur un ton qui se veut consolateur et qui semble confirmer mes doutes. Madison serait-elle complice d’une quelconque forfaiture ? Elle se rapproche de moi, sans lâcher prise. Son parfum, frais et subtil m’envoûte. Je le reconnais, celui d’une très grande marque, doux mariage d’une eau fraîche, de thé et de la vigne. Cette femme désirable, sa caresse délicate, me fait de l’effet. Comment ne pas y être sensible ? Comment résister ? Impossible ! Je suis déjà vaincu.— Hum, j’ai eu peur un instant, dit-elle satisfaite de l’effet produit. La réception d’un SMS la fait sourire.— Je crois que Gordon s’impatiente et aimerait que tu répondes au message que tu as reçu.
Interloqué, je sors mon portable qui indique effectivement la présence d’un SMS arrivé depuis plusieurs minutes. Un seul mot y figure, un seul mot pour une réponse qui peut changer le cours de ma soirée et qui, vous le découvrirez plus tard, celui de notre vie.[SMS, Céline]>Pacte
Je suis torturé. Désirai-je toujours poursuivre le jeu ? Somme-nous toujours dans une partie subtile de partage, de complicité et les dès ne sont-ils pas pipés cette fois-ci ? A trop vouloir papillonner, ne risquions-nous pas de nous brûler les ailes ? La main flatteuse de l’Anglaise emporte ma décision.Je dois être beau joueur. A chacun ses armes.
[SMS, Titi]< Confianceest le seul mot de ma réponse.
‘Néné’ vient se taper l’incruste au moment où je vais proposer à ma compagne provisoire de venir prendre un cours de langue française, qu’elle parle déjà parfaitement. Je comprends que ma femme se trouve donc seulement avec Gordon et que pour papy, ce ne sera pas pour aujourd’hui. J’en suis heureux. Je ne vois ma mon épouse s’offrir au « vieux ».
— Je cherche Gordon, vous ne sauriez me dire où il est ?
Il aurait été plus juste et moins hypocrite de nous interroger sur l’absence de mon épouse.Madison lui répond malicieusement qu’elle n’en a aucune idée, mais que peut-être je peux le renseigner. Il se tourne vers moi, impatient d’une réponse.J’ai envie de lui dire crânement que Céline est partie s’envoyer en l’air avec la vedette de son équipe, mais je ne suis pas dupe des sous-entendus qu’il nous a adressés plus tôt, sur le fait d’aider les personnes qu’il apprécie et à quoi bon ? Je décide donc de ménager une potentielle susceptibilité et fais l’idiot.Je tourne la tête, semblant la chercher. Quel comédien je suis !
— C’est vrai, je ne vois pas Céline non plus. Peut-être est-elle partie aux toilettes ?
Il nous remercie et nous abandonne pour probablement tenter de les retrouver. Le vieux veut sa part de gâteries. Il m’adresse un dernier regard compatissant qui veut probablement dire «Mon pauvre gars t‘es cocu et tu ne t’en rends même pas compte », disparaît dans la populace, jacassante d’un groupe de femmes bruyantes.
Je me tourne vers celle qui sera mienne, enfin je l’espère, d’ici la fin de la soirée.
— Puis-je t’inviter à boire un verre dans un endroit plus calme ?— Je suis toute à toi, me répond-elle d’un air entendu. Paroles prometteuses d’une soirée ardente. Elle accompagne sa réponse et de sa bouche prend possession de la mienne. Nous échangeons un premier baiser sensuel, suave, emprunt de douceur et d’émotion. Nos langues se cherchent, se trouvent, se repoussent dans une joyeuse et subtile farandole. Mon cœur s’emballe, bat la chamade, tel un jouvenceau qui entrevoie un dépucelage proche. Nous faisons fi de tout ce qui nous entoure, nous sommes seuls dans une bulle voluptueuse. Nos visages se séparent et un trouble perceptible s’installe. Je saisis la main de « Madi » et l’entraîne vers mon véhicule situé à l’entrée du stade. Je l’installe à droite, prends position derrière le volant et commence à rouler sans trop savoir où je dois aller. Devinant mon atermoiement, elle me suggère de l’emmener chez moi.
D’entendre sa voix chaude, je tressaille de désir pour cette femme incroyablement belle. Je veux la séduire. Je n’espère plus simplement profiter d’un vulgaire échange de femme ou de bons procédés. Elle s’offre à moi comme compensation, je fantasme qu’elle le fasse par tentation.Arrivés devant chez nous, j’actionne la télécommande du garage et y stationne la voiture. Je l’invite à entrer et la guide vers le salon. Je ranime la cheminée, dernières flambées de l’année avec un printemps qui s’annonce encore humide. Bientôt, les flammes dansent dans l’insert, baignent la pièce d’une lumière diffuse.
Je lui propose une coupe d’un cru champenois d’un ami producteur. Elle accepte. Installés l’un à côté de l’autre dans le canapé, nous trinquons de nouveau à cette rencontre qui s’annonce idyllique. Le verre à la main, nous échangeons quelques confidences sur nos vies respectives et la situation plus qu’étrange. Une atmosphère déstabilisante nous entoure, faite d’une tension sexuelle et d’une timidité aussi réciproque qu’inattendue. Je n’ose rompre le charme. Je bois ses paroles. Madison, d’un geste des plus naturels, envoie valser son pull-over sur le fauteuil voisin. La révélation m’émerveille. Une poitrine laiteuse aux aréoles et aux tétons rosés capte toute mon adulation. Moins généreux, mais tout aussi attirants que ceux de Céline, ses seins fermes, de vrais volcans. Je m’approche, l’étreins, m’empare de ses lèvres pour un baiser qu’elle me rend. Je sens la fougue monter et notre échange devient rapidement passionnel.
Elle redresse le torse, plaquant ses seins contre ma poitrine, mes mains caressent son dos dénudé. Madison se saisit de mon t-shirt, me fait lever les bras, le fait passer par-dessus la tête, l’envoie rejoindre son vêtement. Pour la première fois, nos torses se rencontrent, peau contre peau. Je sens sa poitrine ferme, s’agacer sur mon torse imberbe et nos tétons respectifs s’érigent pour s’engager dans un duel érectile, perdu d’avance pour ma part. Nos lèvres ne semblent plus pouvoir se séparer. Mon sexe est à l’étroit dans mon jean. Mes mains partent à la découverte de son corps. Mes lentes caresses trouvent sur leur chemin deux magnifiques collines qu’elles gravissent. Telles deux sentinelles, ses mamelons se dressent. Mes doigts les encerclent rapidement, les frôlent, les agacent, les chahutent. Sous la caresse, la belle se cabre, offre sa bouche, sa gorge déployée à la recherche de mes baisers aériens. De petits soupirs se font entendre. Je repousse « Madi » sur la banquette.
Mon corps vient épouser le sien. Comme un nouveau-né je la tète. Elle geint. Ma main s’immisce entre nous, mes doigts effleurent sa peau. Mes affleurements la font tressaillir, son épiderme se constelle de micro dunes. Mes doigts glissent à la rencontre d’un sexe qu’ils ne tardent pas de découvrir. Les pans de la jupe sont ouverts et je bataille avec le dernier rempart. L’étoffe est minimaliste et n’a de rempart que le nom.
Madison s’est promenée la journée en minijupe avec les fesses à l’air. L’image m’électrise, me rappelle les fois où Céline part en courses, en robe ou en jupe courte, le sexe libre et accessible aux regards, mais parfois également aux mains baladeuses des plus téméraires. Parfois... Ce sont des risques que nous assumons.
La ficelle contournée, mes mains accèdent à son intimité humide. Délicatement, je triture l’éminence de ma maîtresse, elle se tortille. Mes doigts s’agitent autour de son bouton d’amour. L’agacent, le tirent de sa cachette. Je remonte et nos bouches se retrouvent, se ressoudent, se dégustent de nouveau en de doux baisers. Ma langue part en exploration de ce corps inconnu aussi blanc qu’un linge neuf. J’atteins son nœud de naissance, ce puits d’amour, son ombilic. Ma langue y tournoie pour reprendre son chemin. Bientôt, je découvre une toison entretenue, taillée au millimètre tel le gazon anglais. Son sexe est aussi lisse qu’à sa naissance, glabre, dépourvu de la moindre racine. Je hume ce parfum d’outre-Manche et ne peux m’empêcher de m’abreuver à la source de la vie qui m’est ainsi offerte. Ma langue part dans une exploration folle. Je la taquine, alternant coup de langue, aspiration et becquetage. Je me repais de ce mélange de cyprine et de salive.
Ses mains me caressent les cheveux et de temps à autre viennent sceller mon visage à ses lèvres intimes, forçant la caresse. Devant une marée de désir, son coquillage s’entrouvre puis très vite bâille. Ma langue pointue pénètre le porche d’entrée, visite le vestibule. La demoiselle se pâme dans une jouissance discrète, mais certaine.
Je me redresse, retire mes derniers effets. Ma verge arquée est prête pour l’assaut final. « Madi », assise sur le bord du canapé, se saisit de l’objet, tend ses lèvres pour me rendre la caresse.
— Tu n’es pas obligée, lui dis-je.
Son regard plonge dans le mien. Un souffle chaud sur le méat, de sa bouche arrondie, je me sens aspiré. Le bien-être me gagne. Incroyable sensation, cette femme que je ne connaissais pas il y a encore quelques heures, engloutit maintenant ma verge dressée. Bien malgré moi, je suis supplicié d’une fellation de tout premier ordre. Mon bassin incontrôlable part à la rencontre de cette bouche vorace.
Je crois défaillir. Une main vint enserrer et masser mon scutum, un doigt mutin posé sur mon anus. Elle me pompe désormais, énergiquement, d’une cadence infernale. Jamais je n’ai été sucé de la sorte (désolé ma chérie). Je redoute un instant de déjà rendre les armes. Je stoppe la jeune femme avant qu’il ne soit trop tard, m’assieds dans un fauteuil. Nous n’avons pas besoin de parler, nous ne sommes plus qu’un, en une parfaite symbiose. Elle me rejoint. Pose ses cuisses de part et d’autre des accoudoirs. En appui sur moi, se positionne au-dessus de ma colonne dressée. Lentement, elle descend. Mon gland trouve le passage secret et s’y engouffre. La progression continue et mon jonc disparaît intégralement. Maintenant assise sur moi, pas un centimètre de mon phallus n’a échappé à cette absorption. Dans un climat équatorial, je suis massé. Elle contracte et relâche ses muscles internes, me broie le vit. Je veux l’étreindre, mais se penche en arrière, ondule du bassin.
Je vois alors ma bite luisante entrer et sortir de sa grotte trempée. La nature ne m’a pas donné le pieu monstrueux que certains arborent fièrement, je suis dans la moyenne française (j’ai vérifié les statistiques comme tous les mecs).
Mais il se dresse et se tient bien, trop même, parfois il en devient douloureux. Mais surtout, j’ai cette faculté de récupérer très rapidement et d’offrir à mes partenaires de multiples orgasmes.
Elle me baise. Délicieux moment que d’être le jouet de la nymphe euphorique. Elle s’empale à un rythme effréné, haletante, suffocante. Le clapotis libidineux de notre union couvre le claquement de ses fesses musclées sur ma peau, la petite mort semble s’approcher pour la cueillir. Prisonnier dans notre étreinte, je lui susurre que je vais venir, que ma jouissance est proche afin qu’elle puisse se retirer. Elle se redresse, enfiche mon membre jusqu’à la garde, accélère encore et m’assène de violents coups de reins, je l’investis pleinement. La rage, l’ardeur, le désir brillent dans son regard adulateur. D’un dernier sursaut du bassin, je projette ma verge au plus profond de sa matrice, un geyser l’inonde de semence. Ensemble, nous explosons dans une extase sonore spontanée interminable. Repus, nous nous enlaçons ainsi, l’un fiché dans l’autre. Nous nous bécotons, je murmure un « Merci », elle me répond « je t’aime mon petit frenchie ».
Elle prend mon visage dans ses mains odorantes de nos sécrétions, m’embrasse de mille baisers, susurrant des mots que je ne compris que bien plus tard. Madison s’écroule sur moi, étourdie de notre jouissance. Je la serre dans mes bras, mes mains parcoururent son dos dans une myriade de caresses. A-t-elle conscience de ce qu’elle vient de me souffler ? Nous restons ainsi quelques minutes, deux amants heureux. Madison, la tête posée sur mon épaule, semble dormir. Je sens la peau de mon cou aspirée, léchée, mordillée et réalise qu’elle me marque d’un suçon, comme pourraient le faire de jeunes amoureux. C’est sensuel et suffisamment érotique à mon goût pour que ma verge toujours en place reprenne assez de vigueur pour nous procurer un second orgasme dans les minutes qui suivent.
Dehors il fait nuit, les volets automatiques se sont fermés sans même que je m’en aperçoive. Nous sommes là, nus, alanguis, enlacés sur le canapé, blottis l’un contre l’autre, les flammes de la cheminée dansent dans nos regards perdus et donnent à la pièce une atmosphère de paix.

Nous sursautons, la porte de l’entrée vient de s’ouvrir.
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