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Tout a commencé par un dessin

Chapitre 2

Un autre regard

Inceste
En rentrant du lycée, tout le monde est présent. Mes parents sont rentrés de leur travail et mon frère a bénéficié de la grève des professeurs qui lui a permis de quitter les cours plus tôt. En faisant la bise à tout le monde, je ne peux m’empêcher d’être troublée par le contact des lèvres de mon frère sur ma joue. Dans ma tête, je me dis que si ça se trouve, il aimerait poser ses lèvres sur les miennes, ce qui me perturbe beaucoup. Les heures suivantes, je ne cesse de scruter ses moindres faits et gestes, pourtant, il ne fait rien qui pourrait laisser penser qu’il a des sentiments pour moi. Il ne cherche pas de contact plus long que nécessaire (pas de main sur l’épaule par exemple), il ne cherche pas à m’embrasser (ni sur la joue ni ailleurs) et je ne remarque pas non plus de présence cachée derrière ma porte. Bref, je suis un peu perdue entre son comportement de tous les jours et ce que j’ai découvert dans sa boîte cachée.
Le soir, en allant dans ma chambre, je ne me penche pas sur les révisions. Je repense à mon frère et je me demande si actuellement, il est en train de me dessiner une fois de plus.
Les jours suivants, je suis toujours autant perdue. Mon frère ne fait toujours aucun geste inhabituel, mais il hante de plus en plus mes pensées. Chaque jour, j’ai envie de retourner fouiller dans ses cahiers pour voir s’il y a éventuellement de nouveaux dessins de moi. Mais la présence des parents ou de mon frère m’empêche de satisfaire ma curiosité. Il faut attendre un peu plus de deux semaines pour que je puisse de nouveau aller dans la chambre de mon frère sans que personne ne soit à la maison.
— Tu viens avec nous ? demandent les parents.— Vous allez faire quoi ?— On va voir le nouveau Mad Max au cinéma.— Vous y allez tous ensemble ?— Oui, ton frère vient aussi.— Non, je vais profiter de votre absence pour réviser au calme.— Dis tout de suite qu’on est bruyants ! dit mon frère.— T’as tout compris, réponds-je.
En réalité, cette absence allait pouvoir me permettre de regarder dans la boîte secrètement dissimulée dans la chambre de mon frère. Après leur départ, je regarde sur Internet la durée du film. Je fais une petite estimation du temps nécessaire à aller au cinéma et à y revenir ainsi que la durée du film. Je mets une marge inférieure de vingt minutes au cas où le film soit plus court que prévu ou que mes parents roulent plus vite, notamment au retour, puis je mets une alarme sur mon téléphone pour ne pas être surprise en plein espionnage à leur retour. J’attends quelques minutes pour m’assurer qu’ils ne reviennent pas en raison d’un oubli, puis je vais dans la chambre de mon frère. Je sors la boîte et je m’allonge sur son lit. Je prends le carnet qui se trouve tout en haut de la pile et je me dirige directement vers les dernières pages.
Même si tous les dessins se ressemblent, d’après ce que je me souviens, la dernière image de moi était assez facile à retenir, elle faisait penser au Penseur de Rodin puisque j’avais ma main sous mon menton pendant que je réfléchissais. Mais contrairement à la sculpture, moi j’étais assise sur le canapé puisque le dessin montrait quelque chose ressemblant au dossier d’un fauteuil ou d’un canapé et non au dossier d’une chaise. Je suis donc partie des derniers dessins que je voyais pour remonter jusqu’au dernier qui était dessiné lors de ma découverte plus de deux semaines plus tôt.
Je ne suis pas surprise de constater qu’il y a de nouvelles esquisses de moi. En remontant les pages, je compte ainsi quatre nouveaux dessins que je regarde un à un. Outre le fait qu’ils me représentent tous, je remarque que ces dessins ont tous un point commun. Ils ne me montrent jamais de loin ni avec un angle étrange, ce qui me pose de nouvelles questions. Comment mon frère peut-il se souvenir d’une image brève avec autant de précision ? Je ne doute pas de ses capacités intellectuelles, mais vu qu’il ne m’a jamais demandé de rester immobile pendant qu’il me dessinait (comme on le voit dans les films où des artistes dessinent des personnes), je me dis qu’il a forcément pris une photo de moi. Pourtant, en me remémorant les deux dernières semaines et les moments d’où semblent provenir les images représentées, je ne me souviens pas que mon frère se soit caché pour me prendre discrètement en photo.
Au contraire, d’après mes souvenirs, il était assez proche de moi et parfois discutait même avec moi.
Après avoir regardé en détail les quatre derniers dessins, je prends le cahier le plus ancien et je regarde à nouveau ses dessins. Je ne l’avais pas remarqué au début, car je ne faisais pas forcément attention aux détails, mais sur les premiers dessins, je me rends compte que j’apparais avec un collier particulier. C’était le collier que j’adorais porter il y a plusieurs années et que j’avais perdu en allant me baigner il y a maintenant trois ans de cela. Je regarde les autres images en cherchant le moment où ce collier n’apparaît plus. Celui-ci a disparu des dessins dans les débuts du second cahier le plus ancien. Cela signifie que mon frère me dessine depuis trois ou quatre ans sans que je ne remarque rien. Et si ses dessins sont liés à des sentiments cachés, cela veut aussi dire qu’il aurait des sentiments pour moi depuis son adolescence. Bien sûr, tant que je ne peux pas prouver ses sentiments, je préfère utiliser le conditionnel.
Je remarque ensuite d’autres détails sur les autres images. Des coupes de cheveux différentes adoptées au cours des dernières années. Il y a même eu la coupe que j’avais lorsque nous étions allés au mariage de notre cousine. En quelques heures à regarder une seconde fois ces images, je découvre des détails qui m’avaient échappés lors de la première fois et qui me donnent une idée de la date à laquelle ces représentations ont été faites.
Mais je n’ai pas le temps de regarder une nouvelle fois les autres carnets, l’alarme de mon téléphone vient de sonner. Je range à nouveau le tout dans la boîte en respectant l’ordre dans lequel je les ai pris, puis je la remets à sa place. Avant de sortir, je retends les plis de la couette du lit de mon frère, froissée par ma présence. Puis j’éteins la lumière et je me dirige dans ma chambre où j’ouvre mes cours pour faire semblant d’avoir révisé lorsque tout le monde rentrerait à la maison. Ils arrivent environ dix minutes plus tard, j’ai donc bien fait de mettre une marge largement inférieure pour sortir de la chambre de mon frère avant leur retour.
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