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Tout a commencé par un gâteau

Chapitre 1

Le début

Lesbienne
J’ai écrit cette histoire il y a 15 ans. Elle est encore publiée sur un site à l’heure actuelle.Cet après-midi-là, mon amie Martine m’avait invitée à prendre le thé chez elle. Martine est une copine d’enfance avec qui j’ai fait toute ma scolarité et partagé beaucoup de choses et nous continuons à 35 ans à échanger nos peines et nos joies. Nous sommes divorcées toutes les deux, n’ayant pas eu d’hommes suffisamment matures pour savoir vivre à long terme avec eux et les conserver. Sans doute nous sommes nous mariés trop jeunes et il est certain que nous ferions aujourd’hui si nous décidions de refaire notre vie chacune avec un homme. Nos vies se sont déroulées de façon banale et nous regrettons toutes deux de n’avoir pas eu d’enfants jusqu’à maintenant.
Côté sexualité, nous pensons être comme beaucoup de femmes, ni spécialement frustrées (quoique nos divorces respectifs nous fassent subir une situation de manque notoire à l’heure actuelle), ni spécialement épanouies ou libérées et c’est un sujet sur lequel nous sommes plutôt pudiques l’une et l’autre, ne l’ayant d’ailleurs jamais vraiment abordé dans nos discussions.
En cette journée du mois décembre, il faisait très froid dehors et comme j’aime bien ce type de temps, j’étais venue à pied, me faisant ainsi une partie de mon exercice quotidien. J’arrivai devant la porte de l’immeuble où réside Martine, elle m’ouvrit à l’interphone après que j’eus sonné. Je pris l’ascenseur et montai au quatrième étage ; Martine m’attendait sur le palier et nous nous fîmes la bise comme à l’accoutumée.
— Rentre vite, me dit-elle, tu dois être frigorifiée !
— Oh ça va, j’ai marché vite.
J’entrai dans l’appartement et retirai mon manteau, j’ôtais aussi ma veste de tailleur, il faisait bon chez Martine. Elle avait préparé le thé au petit salon et nous nous assîmes chacune dans un fauteuil. Martine ouvrit la conversation :
— Alors Sophie, quoi de neuf depuis la dernière fois ?
— Oh, pas grand-chose, en fait, c’est plutôt la routine ces temps-ci.
— Alors, toujours pas d’homme en vue ?
— Eh non, tous les types bien que je rencontre sont tous casés !
— C’est pareil pour moi, quelle avanie...
— Allez, sers-moi du thé et de ton magnifique gâteau à la crème qui a l’air très bon,
— Comme dit la pub, c’est moi qui l’ai fait...
Là-dessus, elle me sert ma tasse et me tend une assiette avec un morceau de gâteau. Boum, patatras, je manque d’attraper celle-ci et le gâteau atterrit sur ma jupe !
— Zut, que je suis maladroite ! m’écriai-je.— Donne-moi vite ta jupe, que je la nettoie, je crois que je peux la récupérer,
Je m’exécute et ôte ma jupe, me retrouvant en pull et bas, culotte et porte-jarretelles (j’en avais mis un ce jour-là). Martine me prend ma jupe et file vers la salle de bain pour la nettoyer. Pendant ce temps, je ramasse le gâteau et remets un peu d’ordre au salon. Martine revient au bout de cinq minutes avec ma jupe, je me suis rassise entre-temps sur mon fauteuil, les jambes croisées.
— Voilà, c’est fait, me dit-elle en tendant ma jupe.
— Merci, dis-je en me relevant pour l’enfiler— Je ne savais pas que tu portais ce genre de choses, moi, je n’ai jamais osé, pourtant, je crois que mon homme aurait bien aimé...
— Cela m’est venu il y a quelques mois, je n’étais pas spécialement accro à la lingerie, mais je dois avouer que j’apprécie beaucoup, contrairement à ce que les gens pensent, on est bien plus libre qu’avec un collant et puis, cela a une petite touche glamour, surtout que la plupart des gens ne s’en doutent ou ne s’en aperçoivent pas.
— Je ne sais pas, je crois que je n’oserais pas, j’aurais peur que cela fasse un peu pute...
Je termine de me rhabiller et nous reprenons le cours de notre après-midi, c’est-à-dire, avant que le gâteau ne chute.
Après avoir papoté pendant quelques heures, je rentrai chez moi.Trois semaines après, c’était mon tour de l’inviter, juste avant Noël. Elle arriva en début d’après-midi. Quand j’ouvris la porte, je vis qu’elle portait un paquet.
— Joyeux Noël ! me dit-elle en m’embrassant sur les deux joues.
— Entre, entre, mais tu n’aurais pas dû...
— Ecoute, dans nos situations, je pense qu’on peut aussi se faire des cadeaux.
Je la débarrassai de son manteau, elle me donna le paquet :
— J’ai déjà eu le mien, me dit-elle.
— Alors, je l’ouvre maintenant ou on attend Noël ?
— Maintenant !
J’ouvris mon paquet, elle me regardait avec malice. Quelle ne fut pas ma surprise en découvrant une guêpière avec des jarretelles ! Un string l’accompagnait. Je restai bouche bée, Martine dit alors :
— Je pense qu’elle t’ira, nous faisons la même taille.— Mais enfin Martine...
— J’ai cru comprendre l’autre jour que tu aimais la belle lingerie, et puis, tu étais si belle, assise dans ton fauteuil en pull, bas et porte-jarretelles, alors j’ai voulu te... ... et me faire plaisir.
— ...
— J’aimerais que tu l’essayes...
Je filai dans ma chambre pour me changer, tout en me demandant ce qui se passait dans la tête de Martine. Après tout, elle m’avait fait un joli cadeau et tout cela m’amusait, me changeait du trantran ordinaire. La guêpière était vraiment très belle, je me déshabillais complètement, l’enfilai puis me choisit une paire de bas à attacher aux jarretières. J’enfilai le string par-dessus. Je me contemplais dans la glace et me trouvais très bien.Je quittai la chambre et rejoignis le salon. Martine s’était assise sur le canapé et se leva dès que j’entrai dans la pièce.
— Tu es resplendissante, me dit Martine.
Elle vint vers moi tout en m’observant de la tête aux pieds, tourna autour de moi et me dit :
— Ta bretelle est mal mise sur ton épaule.
Ce faisant, elle s’approcha face à moi pour remettre la bretelle et en profita pour me faire un petit bisou dans le cou... et puis un autre...
— Martine... Enfin que se passe-t-il ?
— Chut, laisse-toi faire, ne dis rien !
J’étais très surprise par la tournure que prenaient les événements, voici que ma meilleure amie, plutôt d’un naturel coincé, se comportait en lesbienne avec moi alors que nous nous connaissions depuis plus de vingt-cinq ans. Je ne saurais dire pourquoi, mais je la laissais faire, sans doute mon manque de câlins avec un homme depuis six mois y était-il pour beaucoup, et puis elle était si douce...
Sa bouche vint naturellement plus haut, à la rencontre de la mienne. Je n’avais jamais embrassé une femme et elle non plus à ce qu’elle me dit plus tard, et je trouvais cela très agréable. Nos mains se mirent à parcourir nos corps, à nous caresser un peu partout, le dos, les fesses, le haut des cuisses... Remontant sa jupe, je fus surprise de constater qu’elle ne portait pas un collant, mais des bas tenus par des jarretelles. Ce n’était pas si étonnant que cela d’ailleurs, si elle avait pris goût à la lingerie !Elle me chuchota à l’oreille :
— Attends, je vais me déshabiller...
Je l’aidais un peu et elle se retrouva vite fait en guêpière avec ses bas : la coquine s’était acheté la même guêpière qu’elle m’avait offerte.
— Comme je te l’ai dit tout à l’heure, je me suis fait plaisir aussi.
— Martine, tu es vraiment une coquine, mais tu as pensé sérieusement à ce que nous sommes en train de faire ?— Oui et je dois avouer que cela me plaît, et toi ?
Je me couchai sur le canapé et lui dis :
— Viens !
Elle me rejoignit et s’allongea sur moi. Nous étions cuisses contre cuisses, ventre contre ventre, seins contre seins. Nous reprîmes nos baisers passionnés en nous trémoussant l’une contre l’autre. De petits râles sortaient de nos bouches quand nous arrêtions provisoirement nos baisers. Notre excitation montait, c’était trop bon, je sentais mon sexe s’humidifier graduellement.
 Je lui dis :
— Caresse-moi...
Sa main commença à caresser ma motte et peu à peu, ses doigts écartèrent le string et vinrent titiller mon clitoris. Parfois, un doigt venait ouvrir mes lèvres et pénétrer mon intimité. C’était tout simplement divin, le plaisir me faisait rayonner de bonheur. Elle continua tant et si bien que je finis par jouir d’un orgasme puissant.Elle se leva et me regarda avec amour.
Quand j’eus fini de savourer ma jouissance et que j’eus repris mes esprits, je me levai du canapé, elle s’était assise dans un fauteuil et tripotait son minou avec ses doigts. J’avais envie de la lécher, de goûter son jus et me mit naturellement à genoux devant elle, commençant par embrasser ses jambes, ses cuisses, remontant graduellement jusqu’à son puits d’amour. Je mis son string de côté, sa chatte était mouillée d’excitation, ses lèvres bien gonflées étaient une invitation à la dégustation de son calice. J’embrassai son minou, léchai sa chatte et son clito. Elle se cambrait sous le plaisir, poussait de délicieux petits cris. Elle se laissa porter par le plaisir et jouit de façon adorable. Je restai quelques minutes la tête blottie contre son bassin.C’est elle qui reprit la parole :
— Et si tu nous servais le thé ? Tu as sûrement dû préparer un de ces gâteaux dont tu as le secret...
— Et dire que tout a commencé par un gâteau...
— Cela ferait un bon titre d’histoire !
Je partis donc à la cuisine faire le thé et ramenais mon gâteau. Martine était toujours assise dans le fauteuil. Quand la bouilloire siffla, c’est elle qui se leva pour aller chercher le thé. Cela faisait drôle de la voir déambuler ainsi en lingerie. Elle resta debout pour me servir le thé, puis se rassit quand elle eut terminé.
Nous nous regardâmes tandis que nous mangions et buvions notre thé, puis nous partîmes toutes deux d’un fou rire qui nous fit beaucoup de bien. Martine me dit :
— Que dirais-tu d’un petit 69 ?
— Alors, tu vas en dessous ?
— D’accord.
J’ôtai mon string pour être plus à l’aise, elle fit de même et se coucha sur le canapé. Je me plaçai tête-bêche sur elle, ma chatte sur bouche et ma bouche sur sa chatte ; elle sentait bon Martine qui a joui. Nos doigts vinrent en renfort de nos bouches et ce fut un 69 délicieux qui se termina chacune par un nouvel orgasme. Quand nous eûmes fini, je me levai et lui dis :
— Bon maintenant, que deviennent nos vies ? Nous étions des femmes ordinaires, hétérosexuelles et nous voici gouines !
— Dis plutôt bisexuelles, car en ce qui me concerne, je n’ai pas pour autant renoncé aux hommes, même si de ce côté, c’est le calme plat depuis un certain temps...
— Pareil pour moi, en fait, cela me va bien, mais il faudra qu’on se voie plus souvent, sauf que...
— Sauf que ?
— Voilà, je pense que j’aimerais quelque chose qui remplace un sexe d’homme dans nos rapports.
— Un godemiché ?
— Par exemple, mais jamais je n’oserais aller en acheter un dans un sex-shop !
— Et Internet et la vente par correspondance, qu’est-ce que tu en fais ?
— Bonne idée, allons vite à l’ordinateur !
Nous nous levâmes et nous dirigeâmes vers le bureau ; j’allumai l’ordi et mis en route mon navigateur internet. Je tapai « godemiché » sur le moteur de recherche : il me signala 122000 pages en français ! Nous avions le choix ! Je choisis un sex-shop qui semblait sérieux et nous explorâmes ensemble les pages de leur catalogue en ligne. Je dis à Martine :
— J’avoue que le concept du gode-ceinture est assez excitant.— Oui, mais il nous faut aussi du classique pour faire cela seul !
— Et un double dong ? C’est pas mal.
— Tout cela va finir par nous coûter cher !
— C’est pas tous les jours Noël, et puis c’est à moi de t’offrir un cadeau !
— Sophie, tu es un ange !— Un ange pris par le démon du sexe, plutôt...
Là-dessus, je commandai un vibro, un double dong et un gode-ceinture avec gode interne pour la porteuse (histoire de se faire plaisir en même temps).Nous passâmes la fin de l’après-midi à faire l’amour. Martine me quitta dans la soirée car elle devait travailler tôt le lendemain.

A suivre
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