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Tout est dans le regard échangé !

Chapitre unique

SM / Fétichisme
Allez mon petit Patrick, encore un effort, tu vas y arriver ! (Me dit la petite voix qui est ma confidente, ma conscience, mon amie, parfois ma contradictrice, enfin mon double, qui voit tout, entend tout, sait tout, souvent avant moi, petite voix dans ma tête.)Je prie pour qu’elle est raison. Je prie pour que cela soit la bonne, que je retrouve enfin l’Isabelle que j’ai connue avant, celle qui jouissait sans retenue, hurlait son plaisir, m’encourageait avec des mots crus, me tirait vers l’excellence, faisant de moi un Dieu du sexe, son Dieu…Je lis sur son visage et dans son regard, lorsqu’elle a les yeux ouverts, les prémices de ce bouillonnement. Je me suis dit que dans la salle de bain ce serait le lieu idéal. Je l’ai lentement chauffée dès son arrivée. Baisers, caresses, la dénudant de cette armure qu’elle revêt pour aller travailler et que je détache lentement, faisant durer le plaisir. C’est pour moi encore plus excitant que de la voir en tenue coquine ou nue.Son tailleur de femme "sérieuse". Son chemisier d’une blancheur parfaite, à la fois léger et opaque. Le soutien-gorge confortable. Cette petite culotte dont la surface est trois à quatre fois celle de ses strings. Ce porte-jarretelle, accessoire qu’elle préfère aux collants, qui même purement utilitaire, suffit pour me provoquer une érection.J’ai mis toutes les chances de mon côté. Et même si je n’ai pas besoin de me doper, j’ai fait appel à la médecine pour être d’une dureté de jeune homme.Appuyée contre le meuble de salle de bain je l’ai longuement caressée et embrassée sur tout le corps. Mes lèvres, ma langue, ma respiration ont fait leur effet. Je n’ai pas insisté ne voulant pas la faire jouir par ce moyen car c’est en la possédant que je veux lui faire perdre prise.Appuyée contre le meuble mais face au miroir, je la possède. Mon sexe est entré en territoire conquis. Elle a envie, ce n’est pas le problème. Le problème est ailleurs. Mais où ? Est-ce-moi qui ne suis plus à la hauteur ? Je la baise avec force. Je sais qu’elle aime ça. Dès la première fois elle m’avait encouragé d’une manière sans équivoque : ""Prenez-moi fort. Baisez-moi. J’aime lorsqu’on me prend sans retenue. J’aime sentir votre sexe me labourer. Oui, comme ça. Ne vous retenez pas. Plus fort. J’aime sentir vos bourses qui me tapent. C’est si bon. Et quand vous cracherez faites-le sur moi. J’aime ça..."" Je la baise si fort que le claquement de nos chairs résonne dans ce lieu clos. Je scrute sur son visage l’avancement du plaisir. Elle se cambre, se tortille, cherchant à mieux "profiter" de mon gourdin.Elle va jouir. Je vois ses narines se pincer, ses lèvres se crisper. Bientôt elle va exploser, éructer sa jouissance. Enfin je vais la retrouver. Je vais cracher en elle. Depuis que nous nous retrouvons chez moi elle a accepté que nous nous testions.Sa bouche s’ouvre. Des rides apparaissent sur son visage si lisse… Je vais réussir. Enfin…Je jouis. Je l’inonde de ma semence. Elle ouvre les yeux. Elle va crier. —Ahhhhhhhhhhhh Quiconque serait satisfait d’avoir fait jouir une telle femme, une telle beauté, une amoureuse hors pair. Surtout les hommes de mon âge qui rêvent tous d’une maîtresse comme Isabelle, de 25 ans leur cadette.Mais pas moi. Pas moi qui ai le souvenir d’une autre, d’une maîtresse sans limite, d’une femme décomplexée, toute entière concentrée pour son plaisir… 
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Je suis divorcé. Oh, un divorce à l’amiable. Une fois nos deux enfants ayant quitté le nid, mon épouse et moi on s’est retrouvé bien seuls. Je reconnais que même avant, j’avais diversifié mes partenaires sexuelles. Je pense que mon épouse, à partir de ce moment-là, a aussi cherché des jouissances ailleurs que dans le lit conjugal. Tout aurait pu durer, ce statu quo satisfaisant tout le monde mais la vie en a décidé autrement.Le plus drôle c’est que j’ai vu, avant eux, que quelque chose se passait. Un coup de foudre. Ils devaient se demander pourquoi pendant toute la soirée, ils s’étaient cherchés du regard. Pendant quelques semaines j’ai pu suivre leur progression. Ils couchaient ensemble c’était évident. Mon épouse était d’humeur joyeuse, mais lorsque je la sollicitais pour la bagatelle elle trouvait une excuse. Pensez : Tromper son amant avec son mari, c’est un signe !La séparation s’est donc passée à l’amiable. Mais rien n’aurait changé dans ma vie que j’agrémentais par des rencontres si un couple d’ami n’avait voulu me sortir de ma solitude. 
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Ce n’est pas mon genre de boite, mais ils m’ont entraîné. Trop de monde, trop de bruit, trop d’agitation. Ça danse, ça boit, ça chante, ça crie, ça gesticule. Mes amis sont pourtant de ma génération, mais eux semblent à l’aise : ""Allez Patrick, laisse-toi aller. Bois un coup. On peut te trouver de quoi te "libérer" si tu le souhaites. Regarde autour de toi. Ces femmes, il y a l’embarras du choix."" Ils ont disparu dans la foule. J’aperçois par moment Liliane déchaînée sur la piste de dance, ondulante, provocante avec des hommes qui l’entourent. Cela ne semble pas déranger Rémy qui est je ne sais où. Je suis venu me faire resservir au comptoir. Il est en hauteur. On voit mieux la piste et tout autour les tables, les alcôves. Je soupçonne qu’on ne fasse pas que discuter et boire dans ces alcôves qui peuvent s’isoler derrière un rideau de tissu. —Quel monde ! Je me retourne. C’est une femme assez jeune, moins de trente ans. Jeune, élégante et super sexy. La robe qui la moule met ses formes en valeur. Le décolleté est un pousse-au -crime. Décidément les filles de maintenant non plus de complexe. Mais c’est à moi qu’elle parle. Pourtant, il y a plus jeune, plus beau tout autour de ce bar. Elle insiste : —Vous ne trouvez pas ?—Je ne sais pas, c’est la première fois que je viens.—Ah et vous êtes seul ?—Avec des amis. Ils sont quelque part dans la salle.—Et donc vous êtes seul.—Oui et vous ?—Avec un ami et d’autres. Ils sont là-bas.—Je me tourne dans la direction qu’elle me montre. En effet un groupe regarde vers nous.—Votre petit ami ?—"Elle éclate de rire". On peut dire cela ! Et vous pas de petite amie ?—Non, divorcé.—Vous n’avez pas retrouvé quelqu’un ?—Je ne cherche pas.—Et si le destin le faisait pour vous ?—Le destin ?—Venez allons danser.—Je ne sais pas danser ça !—Je vais vous apprendre. Elle m’entraîne. Nous fendons la foule. Tout au fond de la salle, en réalité près de l’entrée elle m’enlace. Rien à voir avec les trémoussements ou gesticulations. Non, un bon vieux slow des familles, frottis frotta éternel.Elle me drague, c’est évident. Elle est collée tout contre moi, sa poitrine s’écrase contre la mienne au point que je me dis que le décolleté va laisser sortir au moins un sein. Son pubis se plaque contre le mien et à ce rythme ma tige se réveille. "Oh" elle fait en le constatant. Je me dis que c’est une prostituée ou une femme qui cherche un peu d’argent pour payer sa soirée ou plus. Qui d’autre me ferait un tel rentre dedans ? Je ne suis pas particulièrement beau. En tout cas je ne paye pas pour ce genre de chose. Un dîner éventuellement, un théâtre comme je le fais parfois pour mes "one or more one, shoot" des sites de rencontre. —Vous êtes très belle, très désirable mais je ne suis pas… Je ne sais pas si elle comprend ce que je veux dire. Je n’ose lui dire clairement que je ne vais pas avec les putes. —Chut, chut. On n’est pas bien là ? J’ai l’impression que je vous fais un peu d’effet.—La question n’est pas là. Je n’ai pas d’argent sur moi. Voilà c’est dit. —Il n’est pas question d’argent.—Alors c’est quoi ? Ne me dite pas que vous me trouvez beau et que vous avez flashé sur moi.—Non, ce n’est pas cela. Ne vous vexez pas pour que ce que je vais vous dire.—Allez-y. Pendant que nous parlons, corps contre corps, qu’elle me chuchote à l’oreille, que sa respiration me brûle le cou, que ses lèvres jouent avec mon lobe, nous dansons toujours et malgré le sérieux de notre conversation son pubis branle ma verge qui s’est tendue et a trouvé sa position bien droite. —C’est un pari.—Un pari ?—Oui, avec mon copain et ses amis.—Et le pari c’est moi ? Quel genre ?—Le genre pour lequel on dit que je ne suis pas mauvaise. Vous sentez bien…—Oh, cela. Alors vous avez gagné vous pouvez aller retrouver vos amis.—Oh non, bien plus. Vous êtes venu comment ?—En voiture. Pourquoi ?—On serait plus à l’aise pour discuter.—Oh.—Si vous me laissez gagner mon pari vous ne le regretterez pas. Qu’ai-je à perdre ? Prendre un mauvais coup ? Me faire détrousser ? Je n’ai pas d’argent sur moi. Le parking est surveillé et en plus je suis garé pas loin du poste de garde. D’ailleurs on doit passer devant. —Je n’ai pas d’argent.—Vous ne me croyez pas. Allons, venez.Elle me prend la main.Nous sortons. Je lui indique la direction. En passant devant le poste de garde je vois le gardien sourire. Il doit en voir passer des couples ! Avant de monter, juste après un rapide coup d’œil, elle enlève sa robe.  —Il ne faut pas que je la tâche.  Elle ne risque pas de tacher le reste, elle est nue dessous.Elle monte à l’arrière. Mais alors que je veux la suivre elle demande : —Vous pourriez avancer les sièges avant, cela nous ferait plus de place ? Comment ne pas s’exécuter.Lorsque j’entre vers elle, le doute n’est plus possible alors qu’elle commence à défaire mon pantalon. —Vous avez un smartphone ? ""A ma réponse positive elle précise"" : Sortez-le s’il vous plait. Je le pose sur le siège. Un préservatif le rejoint. C’est elle qui l’avait.Alors elle extrait mon sexe. Je ne sais si c’est la surprise mais elle sourit de le découvrir. Je bande. Oh pas encore de ces érections dont j’ai le secret, bâton d’une dureté d’acier. Mais la nature ne m’a pas oublié. Ma verge est de belle taille. Oh pas de ces monstres que les sites de cul affichent. Mais tout de même assez pour attirer les compliments et déclencher du plaisir par celles qui en ont profité. Et pour commencer mon épouse. Lorsque nous nous sommes rencontrés elle a longtemps refusé que je la prenne par son petit trou. Non pas qu’elle soit vierge par ce chemin mais mon bâton lui faisait peur. Mais j’ai su l’amadouer et à force de persuasion, de lubrifiant généreusement étalé avec un, puis deux doigts, je l’ai prise. J’en garde un souvenir attendrit. Elle me caresse. Elle pose ses lèvres sur mon gland qu’elle dégage entièrement avec sa main. Elle l’embrasse, elle le gobe.Magnifique fellation. Une des meilleures qu’on ne m’a jamais faite. Normalement privilège des femmes plus âgées et expérimentées, elle se détache du lot. Combien de sexes comme le mien cette fille a-t-elle sucé ? Le pari est-il fréquent ? Quelle liberté ! Quel manque de jalousie ! Quel manque d’amour entre eux !  —Vous pouvez me prendre en photo ? Je dois apporter une preuve. Je saisis mon téléphone, centre ce visage, ce regard, ces lèvres qui me gobent. J’hésite. Et si après elle me laissait en plan ? J’ai l’impression qu’elle comprend. Se libérant elle dit : —Rassurez-vous ce n’est que la mise en bouche. Qu’elle perversité !Elle se replace, le regard vicieux dirigé vers l’objectif. Le clin d’œil au moment où je clique ! Décidément. —Donnez pour que je l’envoie. Étrange situation ! Elle envoie la photo. Me rend l’appareil. —J’ai effacé la photo. On ne se connaît pas assez. Elle pense à tout. Mais, elle tient parole. Mieux même, elle me gobe entièrement se classant parmi les plus expérimentées. Elle recouvre ma queue gluante avec la capote.Elle monte sur moi. Elle s’agenouille sur la banquette, dirigeant mon mandrin vers sa fente : —La vache, vous êtes drôlement dur ! C’est bon… Oui super bon… Elle bouge, se tortille sur la cheville qu’elle s’est plantée dans le corps.Elle est belle. A peine maquillée, juste un soupçon de fard, les lèvres à peine soulignées, une poitrine d’adolescente, ferme mais d’un bon bonnet, les aréoles délicates, les tétons tendus, tendu je l’espère d’un réel désir, un ventre plat, une perle au nombril, et le reste que je ne peux pas voir mais que ma queue écarte pour posséder.Elle est belle. Elle se comporte comme une traînée mais après tout c’est la liberté qu’elle se donne dans ce monde ou tout devient personnel et égoïste. Je ne vais pas me plaindre de son attitude ! J’en suis le premier bénéficiaire. Qui aurait cru, même si je n’ai rien fait, que cela puisse m’arriver. La voiture doit tanguer tellement elle se baise avec force. —Prenez mes tétons. Tordez-les. Je m’exécute. Ils sont longs, mes doigts peuvent bien les saisir, je fais rouler l’un comme l’autre entre deux doigts. —Oh oui, plus fort. Elle gémit de plus en plus fort. De l’extérieur un passant ne peut douter de ce qui se passe dans cette voiture. Les gémissements laissent la place aux cris. Je vois même un visage essayer de voir ce qui se passe à l’intérieur mais les vitres sont teintées. Elle le voit aussi. Cela ne la dérange pas, au contraire. Elle crie de plus en plus fort. Son visage a changé. Elle est différente. Partie ailleurs. Son regard lorsque ses yeux sont ouverts ne me voit pas. Il est au-delà.Elle va jouir. Je l’aide en donnant des coups de reins. Et puis elle se fige. La bouche est grande ouverte. Et puis un souffle, un Ouiiiii dont la puissance augmente, augmente. Affolé je plaque ma main devant sa bouche. J’ai peur de l’étouffer mais elle va réveiller le quartier. Elle se réveille, me sourit. Constate : —Mais vous n’avez pas jouit. Oh quelle résistance. Ne bougez pas. Oui, c’est mon petit plus. Comme les ardeurs je peux me contrôler et ne jouir que lorsque je le désire. Elle se relève, retrouve sa position de suceuse, fait sauter la capote vite jetée dans l’allée et me suce. Elle me suce et me branle. Je n’ai plus de raison de me retenir. J’aurai montré a cette jeune femme si vicieuse et expérimentée que ma foi, pour son pari, son copain est bien tombé. Et encore je n’ai pas eu le temps de bien "m’exprimer".Elle sent que je vais venir. Elle guide ma verge vers sa poitrine. Je l’inonde. Elle en étale ma liqueur. —Une preuve de plus. Décidément. —Merci c’était parfait. J’espère que pour vous aussi. Elle se relève et sort de la voiture. Comme elle s’était déshabillée avant d’entrer, elle se rhabille. Elle va partir, mais se ravise.Elle revient vers moi et prononce ces mots qui vont changer ma vie : —On pourrait se revoir. Moi j’aimerais bien. Si cela vous tente, il suffit de m’envoyer un SMS au numéro que j’ai laissé. 
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On s’est revu. Qu’avais-je à perdre ? Qu’elle importance si c’était "tordu" comme rendez-vous ! Je ne sais pas et je n’ai pas cherché à savoir si c’était avec l’accord de son copain, nouveau pari ou rencontre parallèle. Tout ce que je voyais c’est que si j’envoyais un SMS à ce numéro je recevais souvent une réponse, réponse qui me disait qu’on me donnerait plus de détails un peu plus tard.Pas de difficulté pour me libérer facilement. La rencontre était toujours un samedi. J’en connaissais le lieu à l’avance mais pas l’heure exacte. De toute façon j’étais prêt à attendre toute la nuit pour la retrouver. Isabelle, car c’était son prénom, se révélait rencontre après rencontre une source de surprise.Quelle maîtresse ! Quel homme n’aurait pas rêver de la baiser comme elle me demandait de le faire. J’étais un Dieu. Chaque fois elle savait me montrer combien je lui procurais de plaisir. Chaque fois elle restait un peu plus longtemps. J’en étais fier. Si elle restait, si elle me sollicitait à nouveau, c’est que j’étais un bon coup. Un bon coup et peut être un peu plus… Mais que pouvais-je espérer… A mon âge… Au sien… Par bride elle se confiait un peu… Pas du tout la "blonde de service" que les hommes ont caricaturée sans vergogne. Non, blonde plus intelligente que la plupart d’entre eux. Conseillère en patrimoine. Excusez du peu. C’était une autre que le site web de la boite montrait. Des jumelles ? Je me suis même posé la question. Mais non. Deux personnalités. Le jour et la nuit. En tout cas ce n’était pas pour mon argent, même si je n’avais pas à me plaindre qu’elle acceptait de me rencontrer.Et puis, un jour, au lieu d’une réponse laconique par SMS, une phrase : ""Pas cette fois. Je viens de quitter mon copain.""""Désolé pour vous, je peux vous aider ?"" En réalité je suis effondré car, comme elle ne me donnait pas rendez-vous, cela voulait dire que nos rencontres étaient programmées ou au moins "autorisées" par ce copain, ce Romuald dont je ne savais que le prénom. Adieu les baises grandioses !""Non, merci, il le fallait. Cela devenait trop limite."" Limite, le mot est faible. Juste "limite" une relation avec ce type de pari et j’imagine bien plus encore ?""Je serai toujours disponible pour vous."" Vous ? C’est vrai que malgré nos rencontres sulfureuses, le "Vous" est encore de rigueur. J’ajoute, dans une tentative désespérée :""On pourrait se rencontrer autour d’un verre, ou d’un repas, un peu comme deux amis ?""""Pourquoi pas.""
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Je suis un charmeur né. Un Apollon. Un séducteur. Mon sex-appeal est sans limite….Foutaises ! Foutaises ! La vérité est qu’Isabelle ne peut pas se passer de sexe, c’est tout. J’étais là, disponible, ayant déjà fait mes preuves, amant peut envahissant. Elle m’appelait. On se donnait rendez-vous. Jamais chez elle car en coloc avec une parente. Alors chez moi, en ville, au restaurant, en boite, peu importe. On finissait toujours par baiser. Baiser et rebaiser. Le Kâma-sûtra n’avait plus de secret pour nous…Mais petit à petit un doute, une impression de manque, une plénitude disparue, sont venus ternir ce tableau idyllique. Isabelle avait toujours du plaisir mais je ne retrouvais plus cette touche de folie, cette expression délirante, ces clameurs qui faisaient vibrer l’air autour d’elle. Je sais me remettre en cause. Mais j’avais beau chercher je ne voyais pas ce que j’avais pu changer pour que ne nous soyons plus ce couple d’amants "remarquable". Un début de piste lors d’une baise en forêt et un couple qui nous a surpris. Mais rien de définitif.Alors ce soir j’essaie autre chose… "" Allez mon petit Patrick, encore un effort, tu vas y arriver !""Non, pas plus que les autres fois…. Je désespère. Je n’ose lui avouer cette déception car elle ne parait pas s’en rendre compte… 
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—De quoi tu te plains ? Elle est avec toi, non ? "Me dit mon copain, Rémy, alors que je lui fais cette confidence."—Tu ne comprends pas, ce n’est pas comme Avant. C’est bien, très bien même, mais Avant c’était exceptionnel. Cela doit être de ma faute.—Tu me dis bien que tu assures. Elle ne te fait aucun reproche ! Tu reconnais qu’elle a son plaisir. Putain, Patrick, elle a 25 ans de moins que toi et pourtant c’est avec toi qu’elle est. Ce n’est pas pour ton argent ?—Elle gagne deux fois ma paye. Alors tu vois. A part des bricoles que je lui offre, ce n’est pas pour mon fric.—Alors, à part pleurer sur ton sort de pauvre malheureux qui baise une beauté, qu’est-ce que je peux pour toi ?—C’est un peu délicat. Je me disais que toi et Liliane vous étiez des habitués du club ou je l’ai rencontrée. Peut-être que vous pourriez faire connaissance avec son EX, Romuald et mine de rien vous renseigner.—Nous renseigner sur quoi ?—Écoute. Je sais que ce n’est qu’une intuition, une hypothèse mais je me demande s’il ne lui manque pas.—Mais c’est bien elle qui l’a quitté ? —Oui mais je me souviens qu’elle m’avait dit : "Cela devenait trop limite." Je me demande si ce n’est pas cette "limite-là" qui lui manque.—Et c’est cette "limite-là" que tu veux connaître ?—Oui.—Donc l’idée c’est que l’on rencontre le "Romuald" et qu’on se renseigne ?—Oui.—Il suffit de demander. 
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—Écoute, c’est très embêtant. Ni Liliane, ni moi, on se voit te répéter ce que ce mec nous a dit. C’est vraiment à Isabelle de te le dire.—C’est si terrible que ça ?—Pas terrible. Plutôt, très personnel, très intime. —Donc vous savez et ne voulez pas me le dire.—On sait ? On sait ? Disons que ses confidences fournissent une hypothèse.—D’accord. Et donc je ne suis pas plus avancé.—Pourquoi tu ne lui demandes pas ?—Mais lorsque je lui demande si elle est satisfaite, elle m’affirme que oui. —Peut-être que tu te fais un film.—C’est ça. Bientôt je vais passer pour un fou.—Non. Écoute. Non, on ne peut pas te le dire, mais avec Liliane on a pensé à un stratagème.—Lequel ?—C’est simple. Un week-end prochain vous venez nous rejoindre dans notre maison de campagne.—Et ?—Et on se charge de tout. Il faut juste que tu promettes de ne pas t’étonner.—M’étonner de quoi ?—Tu verras.—Que de mystères ! 
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Il fait beau. Leur maison est à 200 km de chez moi. Ils m’avaient demandé d’arriver dans l’après-midi.Ils sont au bord de la piscine. Ils ne sont pas seul. Un autre couple est avec eux. Je ne les connais pas. Par contre je reconnais aussitôt le "Romuald". Isabelle est interloquée aussi de sa présence. Elle cherche une explication. Elle ne reçoit que des : ""Vous vous connaissez ? Vraiment ? la vie est pleine de hasard ?Isabelle, si je m’attendais ! Tu connais Liliane et Rémy ?"" Je suis peut-être, avec l’autre couple, le seul qui puisse vraiment dire : ""Je te jure, je ne savais pas."" Encore que je ne sois pas certain que le Romuald ne soit pas sincère !Bref elle fait contre mauvaise fortune, bon cœur. La piscine, la baignade, le soleil, l’apéritif donnent un cadre qui permet de détendre l’atmosphère. Mais je n’arrive pas à parler à mes amis sans la présence d’une tierce personne. Moi aussi je cherche une raison à la présence de cet Ex. Elle l’évite soigneusement. Mais elle ne peut éviter de croiser son regard.Nous dînons.Enfin Rémy m’entraîne pour me parler. —Après le repas, tu vas proposer à Isabelle d’aller faire un tour au village. Prétexte l’église romane bien mise en valeur par un éclairage adéquat.—D’accord mais tu peux m’expliquer ton plan et pourquoi son Ex est là, sans parler de ce couple ?—Chacun a sa raison d’être présent. Si tout se passe bien, Isabelle devrait se confier à toi si tu sais bien y faire.—Mais comment ?—Ne sois pas surpris lorsque vous allez revenir. Au contraire surveille Isabelle, vois sa réaction.—Sa réaction mais devant quoi ?—Cela fait un moment qu’on voulait te le dire, surtout depuis ton divorce, mais on a longtemps hésité.—De quoi tu parles.—Mais maintenant avec Isabelle, nous pensons que tu pourrais comprendre.—Putain, Rémy, tu vas accoucher !—Nous sommes libertins.—Vous ? Libertins ? Tu veux dire que vous couchez chacun de votre côté.—Non, pas chacun de son côté mais ensemble. Je veux dire qu’on ne fait jamais cela seul, mais on reste en couple même si l’espace d’une soirée chacun est libre de faire ce qu’il veut. —Ah. Et pourquoi vous ne m’en avez pas parlé avant ?—Tu étais marié et manifestement pas dans ce genre d’expérience.—Mais maintenant, pourquoi maintenant.—Isabelle, justement… C’est ce que je …—Elle est libertine ? —C’est plus compliqué. Écoute, fais nous confiance. Lorsque vous allez revenir, disons 23 heures, passez par la terrasse…—Bon, d’accord. 
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Nous marchons comme deux amoureux. Pourtant je sais que ce n’est pas de l’amour entre nous. Parfois je me dis que je suis une béquille pour Isa, le remède après son Ex, son Ex qu’elle vient de revoir cet après-midi. Mais j’aime notre complicité. Une génération nous sépare. Avec elle je vois le monde différemment. Je peux à nouveau m’extasier sur des choses simples. J’apprécie chaque instant avec elle et, alors que nous sommes sur le chemin du retour, il va être bientôt 23 heures, je me demande si j’ai bien fait d’écouter mon ami. Il pense bien faire après mes confidences. Mais est ce que le remède ne va pas être plus dur que le mal. Après tout elle s’offre à moi et me montre tous les signes du plaisir. Pourquoi en vouloir encore plus ? La maison est silencieuse. On entend juste une musique de fond qui vient de la piscine. Je fais comme Rémy m’a dit, nous allons vers la terrasse. Le salon est plongé dans le noir, la véranda qui le prolonge n’est éclairée que par la lune.Mais la lune n’est pas chiche. Elle éclaire aussi ce qui se passe un peu plus loin, vers la piscine…Un couple a quelques mètres. Liliane et Romuald. Il m’avait dit "libertin", j’en ai la preuve. Liliane à quatre pattes. Levrette sur un tapis de sol, jument littéralement chevauchée par un cavalier qui la possède en la surplombant dans une position autant physique que psychologique, position d’un homme qui fait plus que posséder. Le cavalier a attrapé la longue chevelure de sa jument et s’est sert pour s’accrocher, la faisant se cambrer. Nous nous arrêtons contre la grande baie, dans sa partie encore fermée, comme si le verre nous servait de protection et d’excuse.Mais il n’y a pas que la musique de fond. Nous les entendons. Oui, leurs respirations, leurs gémissements, leurs soupirs mais aussi tous ces petits mots que l’on dit sans vraiment réfléchir et qui sont comme une concrétisation du plaisir, de ce que l’on ressent, de ce qu’on veut partager avec l’autre.Plus loin aussi d’autres s’activent. Le couple aussi est libertin. La femme est prise en sandwich entre les deux hommes. Elle chevauche Rémy et son mari se charge de la couvrir. Je vois tout en quelques secondes. Je réalise que c’est comme une mise en scène. Liliane et surtout Romuald au premier plan. En second plan le trio qui fait comme une toile de fond.Je me rappelle le conseil de Rémy."Vois sa réaction".Je la regarde. Déjà la pression de sa main dans la mienne est plus forte. C’est comme si elle s’accrochait.Je la regarde. Son regard est tout entier tourné vers eux. Je vois bien qu’elle s’attarde sur le couple près de nous, saute vers le trio, mais pour revenir aussitôt vers Liliane et Romuald. Elle est figée. Est-elle jalouse de voir son Ex dans cette situation ? Non, car je devine un sourire sur ses lèvres. De longues secondes je la regarde. Ses lèvres sont sèches, elle passe le petit bout de sa langue pour les humidifier.Enfin elle tourne le visage vers moi. Elle est à peine étonnée que mon visage soit tout entier vers elle alors qu’un peu plus loin… —Tu savais ?—Quoi ?—Que tes amis étaient libertins ?—Non. Et toi que Romuald… Elle ne répond pas, mais sourit et j’ai comme l’impression que son regard chavire et se tourne vers sa mémoire… —C’est beau, hein ? ""Elle me dit le plus naturellement du monde.""—C’est vrai.—Ça te choque ?—Non et toi ? ""Elle hésite avant de répondre.""—Non, ça m’excite plutôt. —Moi aussi. —J’ai envie. Pas toi ?—Si. Alors je la vois qui se baisse pour enlever sa petite culotte. Dans la foulée elle s’attaque à ma braguette. Elle en extrait un mandrin dont je suis surpris par sa vigueur. En répondant que moi aussi j’avais envie je ne le pensais pas vraiment. Quelques caresses de sa main, la vision de ses lèvres qu’elle humidifie avec sa langue suffisent à me tendre. Je pense qu’elle va me sucer, mais non. Elle va prendre appui contre la vitre, se penche un peu, écarte les jambes et m’invite du regard.Je relève sa robe. Ses fesses bien fermes m’attendent. Je me place. De l’autre coté le cavalier bourre sa jument avec force au point de lui arracher des cris qui sont des explosions de plaisir.J’entre d’une poussée. Elle est humide. Aussitôt je la baise.Je m’inspire de ce qu’on nous offre à voir. Plus loin la femme vient de changer de position. Elle pompe Rémy alors que son mari l’encule.Isabelle apprécie ma vigueur. Elle me le dit. Elle me parle, mais heureusement pas assez fort pour attirer l’attention. Et puis sans que je le voie venir, si ce n’est des mouvements de croupe incendiaires, elle parle plus fort. Si fort que… Elle se mord les lèvres. Je la retrouve comme Avant. Elle ne peut retenir ses cris. On nous regarde. Elle jouit. Je l’inonde. On se sauve comme des voleurs.  —Tu m’expliques ? C’est la question que je pose alors que nous venons de refaire l’amour, seuls dans notre chambre, mais avec cette ferveur retrouvée. —Quoi ?—Tu ne peux nier que tout à l’heure et maintenant cela a été très fort, exceptionnel.—C’est vrai.—C’est manifestement lié à ton Ex, Romuald. Il te manque, c’est ça ? Tu regrettes de l’avoir quitté ? Je ne te suffis pas ? Les paris te manquent ? Écoute je suis prêt à tout entendre.—C’est difficile à reconnaître. Je ne t’ai pas tout dit de ma relation avec Romuald. C’était plus compliqué… Particulier… 
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Le sommeil ne vient pas. Il fait chaud dans la chambre, même la fenêtre ouverte. Mais j’ai conscience que la vraie raison est ailleurs. Elle est dans les confidences d’Isabelle. Je me suis éclipsé discrètement de la chambre.Je fume sous le ciel étoilé. Oui, je sais je devrais arrêter… —Vous aussi vous n’arrivez pas à dormir ? ""Je suis dérangé par celui que je ne voulais pas voir. Ce Romuald sur lequel Isabelle m’en a appris de belles.""—Il faut savoir profiter de cette beauté et de ce silence.—Que c’est élégamment dit. Je vous dérange, n’est ce pas ? —On peut dire ça.—Je vais vous laisser. J’imagine que c’est Isa qui en est la cause ?—On peut dire ça.—Pourtant s’il y en a un qui devrait être dérangé par une présence, c’est bien moi.—Ah, bon, pourquoi ?—Après tout je suis celui qu’elle a quitté pour aller avec vous. Pour tout vous dire je me suis souvent demandé pourquoi ? Bon d’accord vous êtes un bon coup, et c’est une experte…—Ne parlez pas d’elle comme cela.—Bon d’accord. Mais reconnaissez que son départ puisse être troublant pour moi.—Je ne suis qu’une bouée à laquelle elle s’est accrochée.—Avec ce que j’ai vu et entendu tout à l’heure pour une bouée vous savez y faire.—Elle vous a quitté car elle trouvait que cela allait trop loin.—Mais vous savez de quoi vous parlez ?—Oui. Vous aviez fait elle votre chose, votre Soumise, votre objet sexuel.—C’est elle qui vous a dit cela ? En ces termes ?—Oui, en tout cas Soumise c’est bien elle qui me l’a dit.—Et elle en a souffert ? Elle a souffert d’être ma Soumise ? Elle a dit cela ?—Non, mais…—Écoutez, lorsque j’ai rencontré Isabelle, elle était totalement coincée, dans l’impossibilité d’avoir une relation normale avec un homme, je veux dire une relation ou les deux y trouvent du plaisir. Oh, elle savait donner du plaisir par contre, Elle, était encore de la recherche d’une vraie jouissance.—Cela arrive parfois.—Peut-être mais elle en souffrait. Je l’ai bien senti avec moi.—Alors Zorro est arrivé et Zorro c’était vous.—C’est facile de se moquer mais moi j’ai été là pour elle. Je lui ai proposé de sortir des sentiers battus, j’avais un peu d’expérience sur le sujet, et doucement elle a changé. Demandez-lui la première fois ou elle a eu un orgasme ? Alors oui elle est devenue ma Soumise et c’est par ces jeux qu’elle s’est réalisée. —Au point de faire le pari de séduire un inconnu.—Le pari ? Oh, je vois, c’est ce qu’elle vous avait raconté ?—Oui.—En réalité je lui avais demandé, pas comme un défi, mais comme un ordre.—Un ordre ?—Oui, un ordre mais un ordre qu’elle pouvait à tout moment refuser. Soumise, mais libre aussi.—Ah !—Je peux vous poser une question ?—Au point ou on en est !—Si vos amis ont cherché à me rencontrer il y a bien une raison ? Ce ne serait pas que depuis qu’elle m’a quitté, qu’elle a abandonné son statut de Soumise, son plaisir aurait disparu ? Il est jeune et pourtant il a compris très vite. Que dois-je répondre. Dire que tout va bien. Maintenant je sais qu’il a raison. Il manque quelque chose à Isabelle, c’est manifeste. J’en ai vu l’effet tout a l’heure. La vision de son Ex maitre lui a fait remonter des souvenirs et cela a suffi. —Pas à ce point. Mais je dois reconnaître que vous avez en partie raison. Il manque quelque chose pour qu’elle puisse se libérer totalement.—Je sens que vous n’y croyez pas vraiment.—C’est vrai.—Je vous fait la démonstration quand vous voulez…—Qu’elle démonstration ? ""C’est Rémy qui arrive et qui a du entendre la fin de notre conversation.""—(Moi). Romuald propose de me montrer comment Isabelle est sensible à son charme.—(Rémy). Son charme ?—(Romuald). C’est une façon de parler. On est entre nous. Patrick veut parler de ma domination sur Isabelle.—(Rémy). Alors tu sais maintenant.—(Moi). Oui elle m’a avoué et Romuald me l’a confirmé.—(Rémy). Maintenant que tu sais que…—(Moi). Mais j’ai du mal à le croire. —(Rémy). Et du coup il te propose de te faire une démonstration ?—(Moi). Oui.—(Rémy). Mais c’est une excellente idée. Je peux même vous proposer un endroit parfait pour ça. C’est un club en plein air, pas très loin d’ici. Il y a tout ce qu’il faut. Qu’est ce que vous en pensez ?—(Romuald). Moi, je suis partant. Et vous ?—(Moi). Je ne sais pas.—(Romuald). Vous avez peur de voir que j’ai raison. Vous avez peur de la perdre et qu’elle me revienne. —(Moi). Certainement pas. Encore faudrait-il qu’elle accepte.—(Romuald). Il ne faut pas vraiment lui demander son avis. Vous lui proposez, c’est tout. Elle accepte ou refuse.  
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Il fait beau. Le soleil se couche. La voiture roule depuis un bon moment. Nous sommes en route vers ce fameux club. Rémy avait dit : ""Il a comme particularité d’être aussi ouvert l’après-midi à la bonne saison. C’est une maison sur un grand domaine totalement clos et isolé."" Ce matin, au réveil alors que nous avions fait l’amour et que nous reprenions notre souffle, j’avais fait part de ma proposition. —Il y a pas très loin un club libertin. Rémy le connaît. J’aimerais que nous y allions.—Ah, si tu en a envie, pourquoi pas.—Oui mais je voudrais te proposer une chose très particulière.—Quoi donc ?—Romuald viendrait avec nous et je voudrais, que le temps que nous serons dans ce club, il redevienne ton Maître.—Quoi ? Mais toi ? Que… Je…—Ce n’est qu’une proposition. Je reconnais que c’est très particulier. Mais je ne voudrais pas te priver de ces sensations, même si tu voulais arrêter. Je ne veux que ton bonheur, ton plaisir. Romuald affirme que…—Patrick. Je suis très bien avec toi. Alors, pourquoi ?—Juste une fois. Après tu feras comme tu l’entends.—Mais si j’accepte, lorsque tu verras, tu ne voudras plus… Et je tiens à toi… Tu es si fort.—Quoique tu décides, je l’accepterai. Que tu me quittes. Que tu me reviennes.—Alors, c’est comme tu voudras.—Non, je ne te commande pas, tu es libre.—Libre d’accepter. D’accord. Rémy conduit. Liliane est devant. A l’arrière Isabelle est entre moi et Romuald. le couple est parti. Je suis mal à l’aise. Je me sens coupable. Oui, coupable de vouloir faire revivre cette soumission à Isa. Elle a accepté pour me faire plaisir. Pourtant elle parait à l’aise. Elle n’a pas repoussé la main que Romuald a posée sur sa cuisse, tournant cependant son visage vers moi comme pour attendre mon accord.Mon accord ! Je pense comme si j’étais propriétaire de mon amie, de ma maîtresse. Oh comme le mot Maître ou maîtresse peuvent avoir deux significations. Son Maître est… Elle est ma maîtresse…Il lui prend la main. Il l’entraîne en suivant Rémy. Liliane est restée avec moi.La piste de danse est à l’ombre d’une grande toile, entourée de tonnelles qui assurent un peu d’intimité.Romuald parle à l’oreille d’Isa. Aussitôt elle invite Rémy à danser. Nous les regardons s’éloigner. Ils s’enlacent, enfin plus exactement Isabelle se colle à mon copain. C’est aussitôt torride. Rémy regarde vers nous. Liliane prend ma main comme pour me dire : "Je suis avec toi, courage". Romuald le voit. —Si vous ne voulez pas que l’on continue, il faut me le dire maintenant. Après il sera trop tard. Il pense que je vais me dégonfler. Sûrement pas. Pourtant.Ils reviennent. Romuald parle à nouveau à l’oreille d’Isabelle. Elle nous regarde. Elle hésite… Mais si peu… Si peu que je la soupçonne d’être heureuse de ma proposition. Elle n’hésite plus.Elle s’agenouille devant Rémy qui s’est assis à côté de sa femme. Eux ont certainement l’habitude mais pas moi. Liliane ne bronche pas de voir une femme sortir le sexe de son mari, de le caresser, de l’embrasser, de le sucer, de le prendre en bouche, de gober ses bourses. Au contraire elle parait heureuse. Le libertinage est une école particulière ! Cela parait naturel pour tout le monde qu’Isa se redresse, se mette à genoux sur la petite table basse, la tête vers moi.Elle ne fait pas plus, c’est Rémy qui comprend. Qui se couvre d’une capote, qui se lève, qui repousse la robe, descend la culotte, avance son sexe, lui saisit les hanches , la pointe et d’une ruade l’enfile. Elle me regarde. Elle est manifestement mal à l’aise. Pourtant elle a obéi lorsque Romuald lui a demandé. La position n’est pas innocente. Son Maître me fait la démonstration de sa parfaite obéissance. Pourquoi je devrais me sentit trahi ? C’est bien moi qui ai accepté ce deal, cette démonstration.Elle me regarde avec gêne mais bien vite son regard prend une autre lueur. Son regard mais aussi sa respiration, ses petits cris qui bien vite se transforment en gémissements de plus en plus fort.Je la retrouve. Comme Avant. Comme cette nuit ou la présence de son Ex avait servi de piqûre de rappel. Je la retrouve mais c’est un autre qui lui apporte ce plaisir. Rémy, mon copain. Rémy et sa femme qui comme moi perçoit que ce n’est que le début.Elle jouit. Romuald demande à Rémy de cracher sur ses reins et lorsque la robe est redescendue nul ne doute que le tissu se fasse buvard. Tous me regardent. Heureusement je ne vois pas de "vengeance" dans celui de Romuald, non, juste un "Je vous l’avais dit", pas plus.Mais, dans le silence qui s’installe, après avoir terminé nos boissons, il s’absente un instant. Nous le voyons aller au bar, discuter, suivre des yeux un chemin qu’on lui indique.Il revient. —On bouge. On vient de m’indiquer une clairière intéressante. Personne ne le questionne. Il se lève, se saisit de la main d’Isabelle et nous les suivons. Quelques chemins et croisements plus loin nous découvrons la clairière. Nous ne sommes pas les seuls. Des spectateurs sont déjà là, certains assis sur des bancs, d’autres debout. Ils regardent.Ils regardent un couple. Une femme attachée à une branche. Attachée, bâillonnée, aveuglée. Femme bien en chair. Sa poitrine est "saillante", les tétons pointant, l’ensemble entouré par des cordages qui forment sur le buste, autour du cou, des hanches, un harnachement étrange. Bondage savant.L’homme la fouette. Chaque coup est suivi d’une caresse, parfois deux, parfois trois, ce qui fait qu’elle ne se sait pas lorsque le coup va pleuvoir. Mais après chaque coup, l’homme la questionne. On est assez prêt pour entendre. On est assez prêt aussi pour voir le rosé de la peau que le fouet marque. Oh, pas de traînées, de déchirures, non juste la couleur d’une peau dont la circulation du sang est "activée" plus qu’ailleurs.La question est simple. —Tu veux encore ? La réponse ne peut se faire par la parole, pas plus que par le regard, elle hoche la tête et cela provoque un ravissant mouvement de ses seins.Il frappe. Nous accompagnons le coup par la pensée, par un souffle, par un soupir qui se dissipe des spectateurs.Romuald avance vers le couple. Il parle à l’homme. Il montre du doigt Isabelle qu’il a laissé seule, un peu en avant des autres. Les deux hommes parlent.Romuald revient. Il attire Isabelle. Il l’a fait se déshabiller. Elle apparait nue. Je cherche le foutre de Rémy mais déjà il a séché sans laisser de trace visible.Romuald pousse Isabelle contre la prisonnière. Il l’a fait coller à elle, aidé par l’autre homme.Seins contre seins.Pubis contre pubis.Lèvres contre lèvres, une fois le bâillon de la femme enlevé.Liées l’une contre l’autre par deux cordes que l’homme, manifestement expert en bondage, a installés. L’une autour des cous. L’autre autour des reins.Un seul corps.Un seul corps qui reçoit sa punition. Par l’homme avec son fouet. Par Romuald avec un martinet qui reposait sur une table recouverte d’objets de tous genre.Elles ondulent sous les coups, mais personne ne peut imaginer que c’est sous la douleur ou alors une douleur source de plaisirs différents.Et puis, comme dans un ballet réglé d’avance, les deux hommes montrent à tous leur sexe bien dressé. Un sexe qu’ils recouvrent de latex, barrière invisible mais efficace.Et puis Romuald derrière la femme et l’homme derrière Isabelle, se placent. Chacun guide son mandrin entre les cuisses qui s’écartent, preuve d’un désir évident. Chacun enfile la Soumise de l’autre.La délicatesse n’est pas invitée. Au contraire elle a été oubliée dans les alcôves d’une sexualité bien plus classique.La rudesse est de mise. Les corps se tordent mais c’est de plaisir. Les coups de reins sont dantesques. Chaque homme a mission de "punir" la Soumise de l’autre. Combien de femmes, combien d’épouses, combien d’amantes aimeraient être "punies" de cette façon ? D’ailleurs ces cris ne sont pas de douleur même si le baiser que les femmes se donnent sert d’étouffoir.Ils se parlent du regard. Pas une parole, juste une évidente complicité, complicité de ceux qui ont l’expérience de ces jeux.Ils quittent la chaleur des vagins.Elles comprennent qu’ils veulent autre chose. Elle se cambrent un peu plus, elle s’ouvre au mieux…Ils sont à peine moins rudes. La femme a crié lorsque Romuald l’a enculé d’une poussée. Isabelle a gémi.Ils s’activent de concert. Le spectacle est aussi autour de nous. Des couples se forment. Des sexes sont sucés. Des femmes lutinées.C’est au grand jour. Personne n’a honte de se montrer, de s’exhiber.Isabelle crie. Elle encourage son enculeur…  A nouveau une parfaite démonstration. Romuald ne semble pas vouloir s’arrêter. Il est vrai qu’Isabelle reste avec lui. Elle est comme liée à lui. Elle ne me voit plus. Pourtant …Pourtant je ne suis pas loin lorsqu’il l’a fait prendre en sandwich.Je ne suis pas loin lorsqu’elle doit sucer des hommes jusqu’à ce que son corps soit souillé par tant de foutre.Je ne suis pas loin, mais pas invité. Lorsque Rémy est à nouveau son partenaire, Liliane se tourne vers moi et me souffle dans l’oreille: —Prends-moi. J’ai envie depuis longtemps. J’ai baisé la femme de mon copain qui baisait la mienne… Non, non, pas la mienne. Je n’ai pas le droit de dire cela. Juste une partenaire, même si je me sens lié avec elle… 
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 Ah ces regards ! Ils sont la porte ouverte sur leur âme. Ils parlent pour eux. Lorsque les visages se tournent alors qu’Isa fait son entrée dans la pièce, je suis à l’affût. Juste derrière elle, je suis dans l’axe. Évidemment ils n’ont d’yeux que pour elle. Pourtant ils la connaissent. Les photos que je laisse sur notre blog en montrent déjà sa beauté et sa tenue la sublime en Soumise. Mais ils ne peuvent voir son visage qui est flouté. Personne ne peut reconnaître sur ces photos la jeune femme que certains croisent peut-être dans la rue, dans une boutique, à leur travail. De toute façon c’est une autre.Suivant mon humeur et la longue conversation que j’ai avant avec le couple, elle peut apparaitre visage totalement découvert. Ou bien avec un bandeau sur les yeux. Ou encore avec la bouche prise par un bâillon et sa boule ou un mini sexe. Que de chemin parcouru depuis ce week-end chez mes amis avec la découverte de ce Romuald et ce qui reliait cet homme avec Isabelle. La réalité m’était apparue toute nue. Même mes amis, pourtant familiers des plaisirs qu’une sexualité différente peut apporter ont été surpris. La Soumission à ce Romuald transformait celle que je n’imaginais pas ainsi. Il nous en avait apporté la preuve plusieurs fois répétée tout au long de la nuit dans la boite échangiste. Isabelle était une autre entre ses mains. Mais, si j’avais cru un instant que cela refermait définitivement mon histoire avec elle, la suite avait été très différente.D’abord dans la voiture sur le chemin du retour c’est contre moi qu’elle était venue se blottir. Sans un mot, juste avec un regard implorant que je n’ai pas pu rejeter, elle a calé sa tête contre mon épaule. Pendant le trajet elle a dû somnoler car j’ai été obligé de passer mon bras autour de sa taille afin qu’elle ne bascule pas. Malgré une rapide toilette elle portait encore sur elle l’odeur de ces hommes et de qu’ils avaient éjaculés. Même dans ses cheveux certaines mèches en portaient des traces. J’aurais pu la rejeter. Tous avaient profites d’elle et pas moi. Pas moi car Romuald en avait fait le choix. Et finalement c’était bien. J’étais resté spectateur. Si j’avais participé je me sentirais "sale" alors que j’étais son refuge.En arrivant à la maison elle s’est réveillée. Au moment de se séparer pour regagner nos chambres elle m’avait demandé :""Tu veux bien que j’aille dormir avec toi.""Pourquoi j’avais été si fier ? Un amant normal n’aurait-il pas refusé la femme, la femelle qui s’était laissé guider par un autre, avait hurlé de plaisir par d’autres, avait montré aux yeux de tous qu’elle n’était qu’une chienne en chaleur si on savait la diriger ?Non seulement elle est venue dormir avec moi. J’aurais pu "profiter" d’elle. Elle s’y attendait. Mais non et pourtant Dieu m’est témoin que j’avais envie de la posséder et la faire gémir…""Es-ce-que tu pourras me pardonner ?"".Elle s’était endormie sans entendre ma réponse. D’ailleurs je n’ai pas répondu. J’ai passé le reste de la nuit à réfléchir.Avant que la maison ne se réveille j’ai longuement parlé avec Isabelle. J’avais pris ma décision, et je lui ai expliqué. Elle en était le cœur et rien ne pouvait se faire sans elle, sans son adhésion totale.Au petit matin, nous sommes partis. J’ai prévenu mes amis que je souhaitais que nous ne nous voyions plus pendant quelque temps.Dans la voiture, Isabelle a appelé Romuald et lui a annoncé qu’elle ne voulait plus le revoir et que donc il ne la contacte plus jamais. J’avais essayé d’être réaliste et sans à priori. J’ai expliqué chaque détail de ma réflexion à Isabelle. D’une certaine façon je me sentais responsable. Dire responsable comme un père l’est de sa fille serait injurieux pour l’amour familial, mais il y avait de cela. La différence d’âge pouvait le faire penser. Pourtant, et pourtant, si j’étais beaucoup plus âgé qu’elle, j’étais un novice comparé à celle qui avait déjà tant vécu.Mais j’ai appris. J’avais vu comment Romuald avait fait. Cela paraissait si facile. Que nenni ! La facilité est ce qui apparaît lorsque la maîtrise est parfaite et l’expérience acquise.Nous avons exploré tous les clubs de la région et plus spécialement ceux avec une zone BDSM. Il ne manque pas sur le net les sites de ces pratiques.Il ne manque pas de Dominants prêts à vous apprendre.Mais je voulais être le meilleur. J’étais attiré par le bondage. En plus Romuald ne le pratiquait pas. Enfin une chose ou je pouvais me montrer sans être comparé.Isabelle a été parfaite. Elle a compris que je ne voulais pas seulement en faire ma Soumise. Elle a réalisé, comme moi je l’avais compris, qu’elle avait besoin d’une certaine "ambiance", d’une "mise en scène" particulière pour atteindre ses jouissances qui m’avaient séduite. J’ai progressé. J’ai appris. Chaque fois c’était un peu mieux. J’arrivais à bien la diriger et nous finissions dans des jouissances de plus en plus intenses.Mais qu’est-ce que je lui apportais de plus que Romuald ? Passer des nuits entières dans des clubs ? La faire baiser par d’autres. Lui demander de séduire un inconnu choisi au hasard, comme je l’avais été par Romuald, et se donner à lui pour revenir souillée de foutre et demander la punition qu’elle méritait, que je lui donnais avec vigueur, l’emportant chaque fois un peu plus loin, repoussant chaque fois les limites…Je ne voulais pas. Je ne le voulais plus. Aussi j’ai inventé le concept du couple Soumise/Dominant proposant à d’autres de venir le rejoindre dans un scénario à leur convenance. Scénario qui devait m’être proposé avant, afin que je l’accepte, accepté en mon nom mais aussi en tant que responsable de ma Soumise.L’offre ne concernent que les couples. Pas de candidat seul. Non, un couple qui veut changer son quotidien, ou qui fantasme sur un projet. Combien de contacts par un des partenaires souhaitant proposer cette rencontre à l’autre, pour réaliser son propre fantasme ou celui de son (sa) conjoint, compagnon, amant ? Ou bien un cadeau !Nous avons notre petit succès. Qui aurait pensé que nous serions contactés par des couples autres que classiques. J’ai vu un couple homo dont l’un avait manifestement la nostalgie des femmes. Son compagnon lui offre une Soumise qui n’est pas une vraie maîtresse. Il n’a le droit que de la prendre comme un homme et l’autre punit la femelle qui ose afficher son plaisir.J’ai vu un couple lesbien se disputer le plaisir de se faire lécher par ma Soumise, exiger de la posséder ensemble…Mais, évidemment ce sont les couples hétéros les plus nombreux.Mari voulant montrer à son épouse que la Soumission est une façon de diversifier son plaisir.Épouse offrant une femme à son mari alors qu’elle punit cette femelle qui a l’audace d’apprécier ce que l’homme lui fait. Parfois allant jusqu’à se faire "gouiner" en même temps.  Ce soir c’est un couple hétéro. C’est drôle, car d’une certaine façon ils sont notre reflet dans le miroir. La femme est de ma génération, l’homme de celle d’Isabelle. La femme qui m’avait contacté m’avait dit, après m’avoir avouée que son amant était bien plus jeune qu’elle : ""Je vous ai sélectionné car d’une certaine façon nous avons des points en commun. Oh, pas le BDSM, non, mais vous avez probablement comme moi cette petite angoisse que votre maîtresse ou amant vous quitte pour un autre partenaire. Un autre, plus jeune. Encore que vous, avec ce lien qui doit être très fort entre Soumise et Dominant cette angoisse doit être plus faible que la mienne.Nous parlons depuis quelque temps d’échangisme, mais cela me fait peur. Ce n’est pas l’échangisme, le partage, la sexualité qui me font peur. J’ai déjà pratiqué et j’en connais tous les avantages. Mais j’en sais aussi le risque. Le risque est que mon amant trouve auprès d’une autre ce que je lui offre mais en plus fort. Je ne suis pas jalouse, seulement amoureuse. J’ai conscience de notre différence d’âge et je sais que même s’il m’aime cela ne pourra pas durer trop longtemps.Donc une soirée avec une femme jeune, belle comme l’est votre Soumise me parait une bonne solution, au moins pour l’instant. Je ne me sens pas en concurrence avec elle. Elle vous "appartient" même si ce verbe va à l’encontre de ma philosophie…"" ……Ah ces regards ! Ils sont la porte ouverte sur leur âme. Ils parlent pour eux. Surprise, désir, admiration sont dans celui de l’homme.Surprise, jalousie sont dans ceux de la femme. Sans parler de l’angoisse qui semble plus importante maintenant qu’Isa est apparue. Elle réalise que même ainsi ma Soumise est encore une rivale. Pourtant personne ici ne peut douter du statut de cette beauté qui vient de franchir la porte.La boule qui bâillonne sa bouche.Le lourd collier et sa laisse que je tiens en main.Mon chef d’œuvre, le bondage de sa poitrine avec de fines cordes harmonieusement réparties dans un enchevêtrement savant, qui part du cou, entoure ses seins et passe entre ses cuisses. Chaque sein est entouré avec une juste tension, étranglement délicat qui le fait saillir un peu plus, le colorant d’un rose soutenu, forçant le téton à pointer et l’offrant comme support d’un bijou avec un poids qui le tire vers le bas. Mais aussi, caché pour l’instant, cette corde qui part du collier, descend dans le dos pour se fixer à l’anneau d’une tige métallique, habilement formée afin qu’elle épouse les reins et que l’autre extrémité disparaisse dans la raie des fesses. On ne le voit pas mais une personne un peu expérimentée sait que cette barre métallique dans une dernière courbe plonge dans l’anus, l’anus qui s’est refermé après le passage de la sphère métallique, polie, brillante, qui l’occupe maintenant. J’aime les regarder. C’est ma récompense. Je n’ai pas seulement appris à conduire une Soumise, mais aussi les codes de cette pratique lorsqu’on cherche à l’élever au niveau d’un art.Rien de vulgaire. Sa démarche est sensuelle lorsque je la fais avancer. Ses cuissardes et ses talons très hauts lui donne une démarche de reine. Reine Soumise et non pas vulgaire "pétasse" tout juste bonne à se faire tringler, enchaînant les amants, les bites, les positions pour quelques vidéos que personne ne regardera vraiment.Oui, une Reine. L’homme est subjugué. La femme en bave d’envie. Elle n’a pas les mêmes armes. Pourtant elle est avec cet homme, ce jeune homme depuis plus d’une année. Une année de Cougar… Un bail, mais un bail qu’elle voudrait renouveler.Elle se lève. Elle fait le tour, tançant sa "concurrente".  —Je peux ?  Elle me demande tout en tendant la main pour s’emparer de la laisse. C’est le jeu ! C’est le deal ! Je cède la main, je transmets l’espace d’une soirée mes droits sur cette femme. Au couple, lui ou elle, ou les deux à s’en emparer.Manifestement c’est la femme qui s’en charge. C’est le cadeau d’anniversaire, pensez un an de relation entre eux, qu’elle lui offre. Pas une femme, non, une Soumise, femelle qu’il oubliera la porte franchie.Annie, c’est le prénom de cette Cougar, n’est pas inexpérimentée. Elle me l’avait dit mais rien qu’à la façon dont elle explore le corps d’Isa, on voit que ce n’est pas une première fois.Elle explore, plus qu’elle ne caresse le corps. Les mains empoignent les seins, les doigts tirent sur les tétons, une main se plaque entre les cuisses et à la façon dont Isa bouge, j’imagine que des doigts explorent plus profond. Elle lui fait pencher la tête en avant, constate que cela tire sur la corde et donc que la boule cachée fait son travail. —Tu vas le sucer. Ton Maître m’a dit que tu étais bonne à ce jeu-là, montre-nous. Je n’interviens pas. Je ne suis là qu’en spectateur, voyeur aussi. Annie détache le bâillon, extrait la boule laissant s’écouler la salive. Cela ne la dérange pas. Au contraire. Isabelle, Soumise, sait parfaitement qu’elle ne doit rien faire. Il est manifeste que la femme guette la moindre faute.Mais aucune faute alors que sa "Maîtresse d’un soir" la fait agenouiller devant son amant. Kevin fait mine de défaire son pantalon. —Laisse-la faire. Il la laisse faire. Oh, il n’a pas à se plaindre, Isa sait défaire toutes les ceintures, tirer les zips, détacher les boutons, tirer délicatement sur le tissu en prenant bien soin de ne pas blesser ce qu’elle découvre souvent déjà bien "éveillé". Il ne fait pas mentir les statistiques. Mais manifestement cela ne doit pas être son habitude car Annie semble furieuse. Sûrement qu’avec elle, la bitte de son amant demande quelques caresses, voire une fellation bien engagée pour durcir.Isabelle fait de son mieux. Elle est dans son monde. Elle aime tout dans le sexe. Elle aime sucer et le fait avec dextérité. Mais Annie en veut plus. Elle appuie sur la tête pour qu’elle en prenne plus en bouche.  —Allez, salope bouffe lui la queue. Mais la femme n’en a jamais assez. Elle est jalouse. Elle voit comment son amant réagit avec Isabelle. Son envie de tout contrôler se transforme en colère. Je vois sur son visage cette colère alors qu’elle s’empare du martinet que j’ai amené avec moi. Je vois Isabelle sursauter. Je vois que les coups ne sont plus des encouragements, mais un châtiment.Alors, doucement, j’enlève le martinet de ses mains. Elle me regarde. Elle comprend. Elle s’excuse du regard. Elle se tourne vers le couple. Je donne le martinet à l’homme. Mais il n’en veut pas, il le pose à côté.Alors je cherche les lèvres de la femme. Elle accepte mon baiser. Comme elle accepte que je la dénude. Comme elle accepte de me sucer alors que je me déshabille à mon tour. Comme elle accepte que je la possède alors qu’a coté de nous, son jeune amant, n’hésite pas à s’approprier son cadeau, cette Soumise, cette jeune femme sans pudeur et sans limite. Alors Annie que je laboure dans une levrette parfaite, oui elle peut voir, juste à coté de nous, son amant jouer à découvrir ce que la tige métallique garde au chaud du petit cul de la Soumise, la boule qu’après avoir enlevée dans une longue extraction, il remplace aussitôt par son sexe brillant et tendu.Alors elle voit que son amant profite de son cadeau en enculant Isabelle et qu’elle ne peut s’empêcher de gémir alors que mon dard suit le même chemin… 
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—Tu n’es qu’une salope. Ce soir en particulier tu as été la pire chienne que je n’ai jamais vue. Et pourtant pendant ton dressage j’en ai vue des Soumises.—Oui, Maître.—C’est ce beau mec qui t’a inspiré ?—Oui, Maître.—Tu as vu comme sa compagne était jalouse de toi ?—Oui, Maître.  Ils sont partis. Comme après chaque séance nous avons la nôtre, sorte de débriefing intime, plus exactement je me retrouve seule avec elle et avance doucement vers ce qui est le but ultime de tout cela. Certes Isabelle a eu du plaisir toute la soirée, plus particulièrement ce soir et j’en connais la cause, si elle, ne le sais pas, pas encore. Certes moi aussi et souvent ce n’est que le plaisir des yeux, sauf si ce soir j’ai dû montrer les limites à cette femme qui se laissait emporter par la jalousie. Ce soir j’ai eu beaucoup de plaisir à baiser cette femme devant son amant. C’était pour lui je crois une première fois. Il a été étonné et pourtant, littéralement envoûté par Isabelle, j’ai réussi à attirer son regard. Oh je l’ai bien labourée cette "Cougar". La "nature" rétablissait son équilibre. Jeune avec jeune, vieux avec vieux. Elle ne le sait pas mais elle, c’est une Soumise qui s’ignore. Elle croit tout contrôler avec son jeune amant, mais si elle avait rencontré un homme comme moi, Dominant maintenant expérimenté, elle pourrait être à la place d’Isabelle.  —Regarde-toi dans la glace, tu es immonde, il t’a littéralement couverte de son foutre. Trois fois. Tu imagines à quel point il faut être vicieuse pour inspirer un tel désir.—Oui, Maître.—Ce soir je suis fatigué. Je n’ai pas la force de te punir.—Oh, Maître, non, s’il vous plaît, pas ce soir. Non, pas ce soir…—Ah oui et pourquoi ?—Je ne sais pas Maître je ne sais pas, mais ne me laissez pas ainsi, punissez-moi, je le mérite, vous l’avez dit vous-même.—Oui, tu le mérites. Encore plus ce soir. Sais-tu pourquoi ?—Non, Maître. —Veux-tu le savoir ?—Oui, Maitre, oui.—Alors suce moi.—Oui, Maître oh oui Maître, merci Maître. Elle tombe à mes genoux. Elle me suce. Je n’ai même pas besoin de la forcer, elle me gobe entièrement. Ses lèvres sont contre mon pubis, sa langue effleurent mes couilles. Ma queue gonfle encore, s’allonge encore, mais elle persiste. Son regard cherche le mien. Ses yeux sont plein de larmes, ma queue toute entière dans sa gorge, elle étouffe, elle s’étouffe elle-même, elle se punit elle-même.Je la fais se relever. Je n’ai qu’à faire un geste, elle comprend. Elle est face au miroir de la salle de bain, en appui sur le meuble lavabo, cambrée, les cuisses ouvertes.Est-ce qu’elle se souvient ? probablement pas, on la fait tant de fois depuis. Mais moi, si. Oh que oui. Je me souviens comme si c’était hier de cette fois ou je guettais sur son visage, si le plaisir qu’elle affichait, allait donner lieu à cette jouissance si particulière.Tant de chemin parcouru depuis.Je l’embroche sans retenue. Elle est humide. Elle est toujours humide après nos séances, quel que soit le nombre de fois où elle a eu du plaisir. Elle aussi est impatiente de retrouver ce moment entre nous. Pourtant ce soir, a-t-elle remarqué qu’elle en était à deux doigts ? Oui, à deux doigts d’atteindre cette jouissance ?Je la baise avec puissance comme si c’était la dernière dois. Oui la dernière fois… —Ouvre ton cul. Sa tête est en appui sur le meuble, ses mains écartant ses fesses dans une pose totalement indécente. Je l’encule sans douceur. Elle gémit, mais ne proteste pas.Je l’encule. Je la bourre. Son visage se frotte au meuble. J’agrippe ses cheveux. Je la fais cambrer au risque de la "rompre". Elle gémit. Je suis d’une brutalité jamais atteinte. Ce n’est pas mon truc, toujours une brutalité qui est feinte, mais pas ce soir.Oui, ce soir, je sais que c’est la dernière fois. Oui la dernière fois que je vois sur son visage la montée de son plaisir, cette jouissance transgressive uniquement atteinte par cette mise en scène. Mais bientôt elle n’aura plus besoin de cela. Elle n’aura plus besoin d’un Maître. Elle n’aura plus besoin d’être Soumise. Elle n’aura plus besoin de moi…Mais en attendant je profite de chaque seconde. Mon sexe est d’une dureté improbable. Son cul s’est ouvert, s’est humidifié et j’y bouge avec bonheur. Mon ventre, il faut que je fasse attention j’ai pris de l’embonpoint, claque contre ses fesses. Elle a enlevé ses mains. L’une est partie vers son clitoris, l’autre vers ses seins.Nous nous regardons. Le miroir est notre allier. C’est si bon de pouvoir tout partager. Chacun cherche chez l’autre la montée du plaisir. Elle m’a devancé. Elle me devance toujours après nos séances, engrangeant à l’avance une réserve d’envie.Enfin, la voilà. Sa respiration qui s’accélère, son souffle qui devient court, ses lèvres qu’elle torture avec ses dents…Ce cri… Le suivant… Les autres… Toujours plus forts, toujours plus libérés… Ces mots incompréhensibles… Langage ésotérique… Et moi ? Oui moi qui cherche à tout voir, tout enregistrer dans ma mémoire pour me souvenir plus tard… Retrouverai-je un jour une maîtresse si belle, si jeune, si enthousiaste.Et l’extase… Oui le nirvana. Je suis un Dieu. Je chevauche une monture qui me fais monter au ciel.  Nous nous écroulons anéantis. Jamais cela n’a été si intense. Et pourtant ! Elle n’en a pas conscience mais elle savait que c’était notre dernière fois.  —Sais-tu que j’ai son numéro de téléphone ?—C’est vrai ? Même pas : téléphone de qui ? Non, elle sait. Je l’ai su presque au premier regard. Je suis un expert pour cela. Je l’ai vu, avant elle, comme j’avais su que mon épouse était raide amoureuse de cet homme qui allait "briser" mon couple. Le lien était déjà distendu et leur amour à fait le reste.Il n’y avait pas que de l’envie dans celui du jeune homme. Dans celui d’isabelle la lueur qui ne trompe pas est apparue très vite. Si j’avais fait le choix de la présenter avec un bandeau, nous n’en serions pas là. Mais on ne lutte pas contre le destin.Ils sont amoureux. Pour l’instant ils pensent que c’est juste la bonne alchimie entre leurs corps. Mais non, c’est autre chose. Et contre cet "autre chose" je ne peux pas lutter. D’ailleurs je ne veux pas lutter. J’ai déjà de la nostalgie mais je suis heureux pour elle. Je sais qu’avec ce garçon elle n’aura pas besoin de se soumettre pour atteindre le nirvana. Leur amour va leur faire la courte échelle… —Tu peux l’appeler si tu veux.—L’appeler ? Mais il va penser quoi après ce que nous venons de faire. D’ailleurs que peut-il penser de moi après cette rencontre ?—Je ne sais pas moi. La meilleure méthode c’est de lui demander ?—Pour me faire jeter comme une malpropre, comme la traînée qu’il doit penser que je suis.  C’est la première fois qu’elle s’inquiète de ce que nos partenaires peuvent penser d’elle. —Un SMS, alors, juste un SMS. Qu’est-ce que tu risques ?—Et je dirais quoi ?—Quelque chose comme cela, très simple : "J’aimerais vous revoir." —Rien que ça ? Comment il saura ?—Mais oui. Soit il n’est pas intéressé et ne répondra même pas, surtout s’il te juge comme tu viens de le dire. Soit il répond, alors tu verras. Je la libère. Mon sexe est encore tendu mais il est trop tard. Après peut être !Elle se relève.  —Ton téléphone est où ?—Dans la chambre.—Allons y et envois ce message.—D’accord. La réponse est immédiate. —Moi aussi. Quand et où ?—Tu vois. —Mais je ne comprends pas. Il attendait ?—Non, il espérait. Lui a reconnu plus vite que toi.—Moi ? Reconnus quoi ?—Qu’il s’était passé quelque chose entre vous.—Évidemment, cela a été très chaud.—Autre chose. Plus profond, plus intime.—Je ne comprends rien. Il veut juste que l’on recommence, c’est tout—Peut-être, mais pas seulement. Il veut vérifier.—Mais vérifier quoi ?—Que toi aussi tu partages le même sentiment.—Sentiments ?—Mais l’Amour Isabelle, l’Amour.—L’Amour ? Oh, mon Dieu c’est pour cela que je me sens bizarre. Et lui, tu crois qu’il m’aime… Mais ce n’est pas possible, il ne peut pas m’aimer. On n’aime pas une fille comme moi qui se… Qui… Impossible.—Répond : "Dans une heure au pied de mon immeuble."—Et après ?—Après, ma tendre Isabelle, alors vous déciderez, mais ensemble… Je garde tes affaires. Tu viendras les prendre quand tu veux. Je serai toujours là pour toi. Mais surtout soit sincère, peut être pas ce soir, mais bientôt, dés que tu sentiras qu’il ne veut plus te quitter. Tu lui diras pourquoi toute cette mise en scène. S’il t’aime il comprendra, mais aussi et surtout il constatera qu’avec lui tu n’as plus besoin de ces jeux… L’amour fera le reste.—Mais toi… Si je ne reviens pas… Que…—Je serai le plus heureux des hommes. Tu as illuminé cette année. Ne t’inquiète pas pour moi. Une fois que vous serez ensemble, qu’il aura quitté sa "Cougar", je la contacterai et nous pourrons pleurer sur notre sort !—Oh ! Je suis désolée.—Ne le sois pas. J’ai tant appris avec toi et ma foi je me vois bien "consoler" cette malheureuse en la livrant en pâture à d’autres hommes. Avec son assentiment bien sûr, mais obéissante et soumise…—Je suis rassurée. Je t’ai…—Non pas de cela. Celui que tu aimes va bientôt t’attendre en bas de cet immeuble.—Merci… Merci pour tout… Ainsi va la vie.
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