Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 38 J'aime
  • 5 Commentaires

Trahisons, ou le Retour de la Grande

Chapitre 14

Lady D, la consolatrice (partie I)

Lesbienne
Ce jour suivant, signifiant la fin de la trêve décrétée par Evnika, annonça le brutal retour à la réalité : celle d’un harem mené d’un bras de fer par une dominatrice impitoyable et frustrée. L’orgueil écorché par l’humiliation subie à l’occasion de sa cinglante défaite de l’avant-veille, la diabolique maîtresse des lieux était plus que jamais résolue à remettre de l’ordre dans le petit monde qu’elle s’était créé et à réaffirmer une fois pour toutes son autorité suprême sur les petites garces qui versaient pour elle maintenant trop dans l’indiscipline. Sitôt le repas du matin terminé, tous les membres de la communauté étaient convoqués dans la grande salle commune. Ayant revêtu son habituelle guêpière de cuir noir, son bikini et ses bas résille assortis, elle se présenta, fouet à la main, devant des filles qui appréhendaient pour elles, en ce surlendemain fatidique, le pire des scénarios.
 - C’est bien, mes petites chéries, commença-t-elle par leur adresser de sa voix autoritaire tout en faisant lentement danser du poignet l’instrument de torture. Vous vous êtes bien amusées avant-hier soir ?
 Un silence malsain se fit dans toute la pièce, les esclaves retenant toutes leur respiration.
 - Eh bien ? Je vous ai posé une question, bande de salopes ! Vous avez eu du fun ou ben pantoute ? J’attends… - Oui, Maîtresse, nous nous sommes amusées, affirma Lucie d’une faible et timide voix alors que toutes les têtes se tournaient vers elle. - Mais c’est surtout après… le combat, et durant la nuit, voulut atténuer Andréanne qui ne sentait que trop bien la fureur monter chez la tortionnaire. - Balivernes ! pesta l’autre. Vous vous êtes toutes régalées de la victoire de la prisonnière ! Toutes aussi incapables de mentir que de simuler vos orgasmes ! Vous êtes pires que des enfants ! Eh bien, sachez que le party est maintenant terminé et que vous allez voir que c’est moi qui mène ici !
 Le fouet claquait à présent contre le parquet sous les pieds d’Evnika, en faisant résonner l’écho jusque dans le ventre des soumises qui étaient dans l’effroyable expectative de recevoir sur l’épiderme de leurs parties sensibles les cinglantes caresses des lanières de cuir. Sur l’ordre de la Grande, le groupe fut séparé en deux : d’un côté, les partisanes qui avaient, lors du combat, supporté la prisonnière, et de l’autre, celles ayant opté pour la Grande. Cette dernière passa entre les deux rangs, les cinq filles constituant chacun de ceux-ci faisant face aux autres. Alors qu’elles baissaient les yeux vers le sol, les supporteuses d’Alicia furent une à une sévèrement toisées par la tortionnaire alors que les autres étaient tout simplement ignorées.
 - Vous allez toutes payer très cher votre trahison, mes petites filles, annonça-t-elle aux partisanes de son adversaire entre deux claquements de fouet au sol. Vous allez de nouveau goûter à mon fouet mais cette fois-ci, sans que j’aie à y mettre les efforts. - Maîtresse adorée, intervint Sophie qui était bien sans ignorer qu’elle avait été l’instigatrice de cette activité, c’était juste pour ajouter du piquant au combat. Toutes les filles ne pouvaient prendre pour toi. Il fallait qu’il y ait des partisanes des deux côtés ! - M’en fous ! rétorqua sans hésiter la Grande dominatrice. C’était à elles d’insister pour se retrouver dans le bon camp ! Et pour leur montrer que t’es pas si gentille, si aimable que ça, ce sera à toi de leur faire regretter leur choix ! lui annonça-t-elle en lui tendant le fouet. - Non, Maîtresse, je ne pourrai pas ! Je ne veux pas les faire souffrir en ton nom, fit l’autre d’un ton ferme. - Qu’à cela ne tienne, ce sera donc à ton esclave perso de le faire !
 Sans attendre, Evnika cracha son ordre :
 - Les filles qui m’ont été loyales, mettez immédiatement les autres à poil et le cul en l’air !
 Les esclaves s’exécutèrent dans de faibles murmures, au son des gémissements à peine voilés des autres. Les partisanes d’Alicia furent toutes positionnées en levrette, présentant à la vue de chacune leur plus profonde intimité respective. Cinq paires de fesses rosées mais de teintes variées étaient donc alignées devant Alicia et Sophie, accompagnées de sexes luisant dont certains dégoulinaient déjà de mouille sur les entrecuisses, exposant de plus des anus exhalant des vapeurs suaves et qui, sous l’intensité du moment, frétillaient déjà d’expectative.
 - Prends le fouet et montre à ta copine comment on punit une salope qui rompt son allégeance envers sa maîtresse, ordonna Evnika à Sophie. - Maîtresse ! C’était juste pour le jeu ! supplia la rouquine. C’est moi qui l’avais proposé ! - Ça t’apprendra, petite garce ! C’est toi que je devrais fouetter, mais comme tu es ma femme et que j’en ai pris l’engagement…
 Evnika ne compléta pas. Imposer à Sophie des souffrances physiques ne ferait jamais partie de son programme. Par contre, une bonne leçon s’imposait et la femme aux cheveux cobalt avait malgré tout trouvé le moyen de faire regretter son geste à la jeune. De son côté, Sophie commençait à regretter son initiative qu’elle avait voulu présenter aux filles comme une bouffée d’air frais dans une atmosphère morbide et routinière. D’autre part, ignorant toujours le rôle précis qu’elle devait jouer afin d’achever la libération de sa tortionnaire, elle craignait par-dessus tout de louper l’occasion qui se présentait peut-être à elle de pouvoir parvenir à ses fins. Ce fut donc bien malgré elle qu’elle se résolut à obtempérer. Saisissant l’instrument de cuir, elle le remit dans la main gauche d’Alicia qui, muette de surprise, vit les doigts de sa copine se refermer sur les siens, le manche de l’objet reposant maintenant dans deux mains solidaires fermées l’une sur l’autre.
 - Laisse ton bras mou et suis mes mouvements, laissa tomber la rouquine à l’adresse de l’autre après avoir reniflé ses pleurs et pris une longue inspiration.
 D’un geste d’abord hésitant mais bientôt assuré, le fouet se mit à claquer sur le dos et les fesses d’esclaves soumises qui ne pouvaient s’empêcher de tressauter à chaque nouveau coup reçu. Certaines d’entre elles demeuraient silencieuses alors que les plus nouvelles, moins habituées, laissaient encore échapper malgré elles de plaintifs gémissements traduisant leur souffrance. Tour à tour, culs et colonnes vertébrales se firent labourer de marques écarlates, certaines laissant suinter quelques gouttes de sang. Cinq minutes qui parurent une éternité passèrent, au terme desquelles les suppliciées se relevèrent, la peau lézardée de coups et le visage de larmes, chacune de leurs vertèbres criant de douleur. Seule Evnika exprimait une certaine satisfaction, satisfaction cependant minée lorsque Sophie, accompagnée d’Alicia, s’approcha de chaque fille aux joues mouillées, l’embrassant tendrement en lui implorant pardon. Malgré la violence des moments précédents, aucune rancœur n’était manifestée à l’égard de Lady D, les pauvres filles sachant que le cœur n’était pas dans les sévices qui venaient de s’abattre sur elles, la femme de la tortionnaire n’ayant été que l’instrument de punition de leur maîtresse. Seules deux recrues, non encore mises au fait des tendres relations entre le groupe et Lady D, semblaient manifester crainte et appréhension face à ces douloureux événements.
 - À présent, vous allez lécher le conin de mes partisanes, bandes de traîtres ! ordonna la femme au groupe de suppliciées.
 Les cinq supporteuses d’Evnika qui, passives, venaient d’observer leurs sœurs d’esclavage subir leur flagellation, s’avancèrent vers ces dernières. Au moment où chacune agrippait sa culotte-bikini dans le but de la baisser afin de présenter sa chatte humide pour une session de cunnilingus saphique, Sophie se tourna vers Evnika et s’interposa d’une voix forte :
 - Il n’en est pas question ! Je ne suis pas d’accord ! C’est le contraire qui va plutôt se produire.
 Puis, au milieu du lourd silence qui, suite à cette objection, venait à présent de s’installer, elle donna ce contre-ordre aux partisanes de la vaincue, dont certaines se doigtaient déjà le conin :
 - Mesdemoiselles, vous allez me faire l’amabilité de bien vouloir laisser vos coups de langues effacer ceux que mon fouet a laissés, et de consoler les minettes de vos consœurs en pleurs.
 Nullement déçues de ce soudain changement de programme, les filles s’avancèrent joyeusement en direction des suppliciées des derniers moments et, ayant rejoint chacune la partenaire lui faisant face pour ensuite s’engager dans un fougueux et prometteur baiser lesbien, se retirèrent à l’écart pour une séance de thérapie consolatrice. À l’exception toutefois d’Andréanne et de Corinne, toutes deux saisies au vol par Evnika qui les retint par les oreilles:
 - Pas vous ! leur aboya-t-elle sèchement. Je ne vous laisserai pas participer à cette activité décrétée contre ma volonté ! Vous deux venez avec moi. J’ai moi aussi besoin d’une petite consolation, mes petites salopes. Lady D est trop fine avec vous et ça, je le supporte de moins en moins, compléta-t-elle en tournant le regard vers Sophie.
 S’adressant à cette dernière sur un ton moqueur, elle poursuivit :
 - Je regrette de contrecarrer quelque peu tes plans, chérie, mais j’emporte ces dignes servantes avec moi. Elles me serviront et me divertiront pendant que tu te démerderas avec ce maudit harem, ces filles qui écoutent maintenant davantage tes paroles que les miennes ! Heureusement que j’ai la petite nouvelle qui arrive bientôt avec Tyranny et que je saurai bien mettre au pas dès son arrivée ! Allez, vous deux, ordonna-t-elle ensuite à ses deux esclaves en les poussant violemment au loin, bain complet aux enzymes, service de repas et toutes à poil pour une petite sauterie au lit !
 Toutes s’étaient donc retirées, ne laissant seules sur place que Sophie et Alicia en compagnie des deux dernières supporteuses d’Alicia, les recrues Anna et Amélia, restées debout, nues, la dernière sanglotant discrètement, les fesses meurtries. Encore imprégnées d’une certaine réminiscence d’esprit pudique, elles se reculottèrent silencieusement, sous le regard approbateur de Sophie. C’était, pour ces deux jeunes femmes nouvellement arrivées, la première activité de groupe à laquelle elles participaient à l’intérieur du harem. Deux filles, des SDF qu’Evnika venait de retirer de leur vie de misère contre la promesse et l’engagement à une vie de soumission totale et de loyauté envers la tortionnaire. Anna et Amélia étaient de même taille, un mètre soixante-cinq et faisaient chacune environ cinquante-cinq kilos.  À la vue des deux orphelines ainsi abandonnées, les deux tourterelles se consultèrent du regard.
 - On est pas pour les laisser sécher de même ? demanda Sophie à son amour de toujours. - Quoi ? s’étonna l’autre. Veux-tu me dire que… - Ces filles ont besoin d’aide et de soutien, chérie. Amélia et Anna sont des petites nouvelles, précisa-t-elle en les désignant, et elles sont à risque de trauma psychologique si elles ne sont pas bien encadrées. Il faut aller vers elles. - Tu me demandes d’aller lécher le conin de ces jeunes filles ? Sophie, penses-tu vraiment à ce que tu es en train de me demander ? - S’il te plaît, mon minet ! J’ai besoin de ton aide. Et puis, tu es toujours mon esclave, ne l’oublie pas. Le harem est instable et vulnérable. C’est pas des jokes, là !
 Elles allèrent retrouver les deux jeunes qui étaient demeurées seules debout et tremblotantes, s’étant enlacées en se demandant ce qu’il adviendrait maintenant d’elles.
 - Tu es nouvelle, je crois, demanda d’une voix douce Sophie à la jeune Amélia en pleurs. - Oui, Maîtresse, et j’ai peur, répondit la brunette !  - Vous êtes arrivées ensemble ? Vous vous connaissiez déjà ? - Nous sommes deux sœurs, Anna et moi. Nous sommes arrivées avant-hier. - Oui, nous provenons du même foyer, confirma Anna en ramenant en arrière de sa tête une mèche de cheveux noirs. J’ai 19 ans et Amélia 18. Notre père nous battait sans arrêt. Nous en avions marre de cette vie de misère. Si nous avions été mineures, on aurait appelé ça une fugue. Nous étions dans la rue et craignions de tomber entre les mains des gangs. Notre maîtresse nous a recueillies en nous promettant soutien et protection en échange de notre soumission. Voilà pourquoi nous sommes maintenant ici. - Mais lorsqu’on a vu dans quel milieu nous étions rendues, je me suis sentie très mal, confessa la plus jeune. Evnika semblait si douce quand elle nous avait abordées dans la rue, et maintenant… quelle horreur, quelle déception !  - Ma sœur est terrorisée depuis ce jour, compléta Anna en essuyant une larme sur la joue de sa jeune sœur. - Ne craignez rien, mes enfants, leur sourit Lady D. Tant que nous serons là, ma copine et moi, tout ira bien. Maintenant, laisse-toi faire, s’adressa-t-elle à Amélia. Veux-tu t’abandonner à mes caresses ?
 Ce disant, Sophie émit un signe de tête à l’intention d’Alicia et d’Anna à l’aide desquelles elle entreprit de coucher la jeune sur des coussins disposés au sol.
 - Toi aussi, Anna, tu vas goûter à nos douceurs. Garde ton slip pour le moment, si tu désires.
 Toujours prise d’un vif sentiment d’insécurité et de crainte, Amélia sentit ses bras se faire saisir par Alicia qui se tenait à la tête alors que Sophie s’étendait sur elle, lui faisant sentir son souffle sur ses menus seins qui pointaient sous la fraîcheur de la pièce.
 - Je vous en supplie, Maîtresse, ne me faites pas de mal ! J’ai tellement souffert tantôt ! On me disait pourtant que vous étiez très douce avec le harem. Je ne sais plus quoi penser ! ajouta-t-elle dans un sanglot étouffé. - Ne crains rien, ma belle, la rassura l’autre. Ce n’est pas moi que tu as vue tout à l’heure. C’est Evnika, ma femme, qui se servait de moi. Maintenant, abandonne-toi, tout simplement. Mon désir est que tu changes d’opinion à mon sujet. - Madame… excusez-moi mais…  on m’a dit aussi que vous étiez très belle. On vous décrit comme mignonne. Vous voir nue devant moi me rassurerait.
 Sophie consulta Alicia du regard, qui acquiesça aussitôt. La rouquine se releva et entreprit de se dévêtir, ne gardant que son J-string, exposant ainsi son papillon tatoué sur la fesse droite.
 - Oh oui, Maîtresse, c’est vrai que vous êtes jolie, fit remarquer Amélia alors qu’Alicia, lui ayant libéré une main, lui permettait de caresser un sein presqu’aussi juvénile que les siens. Votre peau est si douce… et elle sent si bon.
 Sur l’ordre de Sophie, les bras de la jeune furent complètement libérés, permettant à cette dernière d’enlacer librement sa dominatrice. La rouquine approcha son mamelon de ses fines lèvres :
 - Tu peux goûter, si tu veux. Je t’en accorde le privilège. Laisse ta belle petite langue faire connaissance avec les tétons de ta maîtresse.
 Ayant fermé les yeux, la fille s’exécuta. Dans un désir nerveux, elle aspira doucement la moitié du sein de Sophie et le réchauffa de ses muqueuses internes et de sa langue. Non, un épiderme si doux, si soyeux, offert d’une façon si tendre, ne pouvait qu’appartenir à une femme empreinte d’un immense sentiment d’amour et de compassion. De délicats et saphiques bruits de succion buccale complétèrent cette sensuelle dégustation qui calma de façon magique la jeune Amélia.
 - Je me sens déjà mieux à votre contact, Madame, finit-elle par avouer. Je… faites de moi ce que bon vous semblera. J’ai maintenant confiance et je vous offre ma soumission.
 Sophie garda le silence. D’un nouveau signe de tête, elle invita Alicia à s’occuper d’Anna. Docilement, la femme obtempéra et entreprit de consoler à sa façon l’autre recrue qui s’abandonna immédiatement à elle, sa culotte abondamment mouillée témoignant déjà de sa perverse expectative.
 - Je vais maintenant te faire de douces caresses qui vont te détendre davantage, annonça la rouquine en faisant sentir son souffle sur les seins de la petite Amélia. Et je ne te déculotterai que si tu m’en fais la demande. Ça te va comme ça ? - Oui, Madame, c’est… c’est ok pour moi. S’il vous plaît, ne me mordez pas les seins, je vous en prie ! implora l’autre dans un dernier relent de méfiance. - Ben non, cocotte ! Crains pas. Je ne vais pas te mordre les seins, ni le ventre, ni les fesses.
 Amélia s’abandonna aux saphiques câlins de Sophie qui la sentit davantage perdre ses appréhensions alors que sa respiration se faisait plus lente et plus profonde. Les yeux fermés, la petite brunette semblait de plus en plus apprécier les marques d’attention portées à son corps qui gagnait en chaleur, les mamelons délicatement aspirés par les lèvres de sa jeune maîtresse et le minou chatouillé par des doigts furtifs au travers de sa culotte de fin coton.
 - C’est en t’embrassant que je vais te faire goûter à ta mouille, ma chérie.
 Ces dernières paroles de Sophie ouvrirent toutes grandes chez Amélia les vannes de son intimité. Des petits seins fermes et durcis par l’excitation continuaient de se faire tendrement lécher par la rouquine qui prenait un évident plaisir à faire glisser ses lèvres sur toute la surface des attributs féminins de la jeune brunette aux longs cheveux.
 - Oui, Madame. Je…, oui, déculottez-moi maintenant, mais… mais…
 La phrase ne fut pas complétée. Amélia était très consciente qu’elle n’avait pas tout dit à celle qui l’initiait aux plaisirs lesbiens. (À venir : Lady D, la consolatrice, partie II)
Diffuse en direct !
Regarder son live