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Trahisons, ou le Retour de la Grande

Chapitre 18

Les aveux du désespoir

SM / Fétichisme
Catherine avait les bras en croix, fixés à un madrier de bois. Elle sentait sous ses fesses nues le froid métal du siège spécial sur lequel on l’avait assise et attachée.  Ce qui l’incommodait au plus haut point, du moins physiquement, était cependant la présence de ces pincettes douloureusement fixées sur ses mamelons en contraction, chacune de ses respirations augmentant chez elle l’insoutenable impression de morsure sur ses tétons. La présence de larmes silencieuses sur ses joues roses était toutefois causée par la scène qui se présentait à ses yeux : trois filles qui la toisaient d’un regard dans lequel semblaient se mêler plaisir et cruauté. Evnika la Grande se tenait tout près d’elle, caressant malicieusement la longue chevelure blonde de la fille, tout en en tortillant des mèches entre ses doigts fins. Sophie, dite miss Slash, continuait de marteler sa propre main de ses lugubres coups de cravache. Remarquant chez cette dernière le regard maintenant sadique et pervers, la pensée de la suppliciée à savoir qu’elle devait se méfier de son ex-amante se confirma dans son esprit. Tyranny se tenait en retrait, postée aux commandes de la machine infernale.
 - Parle ! ordonna la Grande. Ou peut-être désires-tu qu’on t’encourage à le faire ?
 Se tournant vers Tyranny, elle adressa une commande :
 - Une pulsation-seconde !
 Tac – tac – tac…
 - Aille !!
 Une fréquence stroboscopique se fit entendre, alors que de faibles décharges électriques attaquaient les nichons de la blonde, qui réagit alors par une plainte qui trahissait davantage la surprise que la douleur. Le stress rendit sa respiration haletante.
 - Je… je voulais la job. Je ne voulais pas de mal à Tyranny. C’était ma seule façon d’être certaine d’arriver jusqu’ici. Aille ! - Pourquoi t’as caché ta véritable identité ? reprit Evnika en faisant cesser momentanément les impulsions électriques. - J’avais peur de… de me faire démasquer, puisque j’avais été sur l’île, à l’époque. Je savais que vous contrôliez toutes les allées et venues des gens sur StoryX Island. Mais je vois bien que ma stratégie s’est avérée nulle… - Bonne fille ! approuva sarcastiquement Evnika. Et maintenant, dis-nous ce que tu venais faire ici, petite salope.
 Catherine ne parla pas. Se voyant acculée au pied du mur, elle cherchait désespérément une réponse qui satisferait sa tortionnaire sans toutefois compromettre la mission qu’elle s’était donnée. À bout de patience, Evnika fit un signe à Tyranny qui actionna une manette. Catherine sentit la partie centrale de son siège se dérober sous elle. Assise comme sur un beigne, elle constata la présence d’un objet métallique froid et prélubrifié mis en contact avec son anus. Un léger grincement de moteur se fit entendre alors que l’objet était lentement introduit dans son derrière, forçant douloureusement le sphincter dans sa poussée.
 - Tu nous dis tout sinon tu vas connaître la véritable signification de l’expression ‘avoir le feu au cul’ ! annonça la femme aux cheveux bleus sur un ton d’ultimatum.
 Désespérée, la pauvre fille, grimaçant de chagrin et de terreur, implora Sophie des yeux. Celle-ci demeura impassible.
 - Ah, ce que les Canadiennes ont la tête dure ! fit mine de se plaindre Evnika, avant d’adresser un nouveau signe à Tyranny qui attendait aux commandes de l’appareil.
 Tac – tac – tac…
 - Aille, aille ! Ça fait mal !
 Aux pulsations électriques transmises aux tétons de la fille s’étaient jointes de désagréables secousses intra-rectales qui la faisaient sursauter à chaque seconde qui s’écoulait. Les seins et les mèches de cheveux tressautant à chaque secousse, la fille fondit en sanglots, les yeux fermés.
 - Ça suffit, laissez-la parler, à présent !
 Toutes les têtes se tournèrent vers Sophie qui venait d’émettre l’injonction. Tyranny obtempéra aussitôt et le lugubre chevalet retrouva son calme.
 - Parle, Catherine, lui dit une voix douce. Tu vois bien qu’il est inutile de résister ? - Oh, Sophie, Sophie ! Tu ne sais pas à quel point j’ai le cœur brisé ! fut la première phrase prononcée, d’une voix tremblotante et presque éteinte, par l’enculée.
 Ramassant ce qui lui restait de voix, elle s’adressa ensuite au groupe et enchaîna :
 - Alicia et moi nous nous étions connues sur l’île, et rapidement nous sommes tombées amoureuses l’une de l’autre. J’étais persuadée que je trouverais Ali ici, dans ce repaire. J’étais venue pour la sauver, pour sauver la fille que j’aime ! fit-elle avant de retomber dans d’amers sanglots. - Qui t’a donné tes informations ? demanda Evnika, étonnée. - C’est… c’est Jean-Moïse. Jean-Moïse St-Louis. Nous avions gardé contact après l’histoire du Resort. Il se disait convaincu qu’en me faisant passer ici pour une adepte du BDSM j’aurais toutes les chances d’arriver à mes fins.
 À ces mots, les regards de Sophie et de Catherine se croisèrent. Sophie baissa les yeux en gardant le silence.
 - Jean-Moïse ! se rappela mélancoliquement Evnika. Quel homme charmant c’était. Il avait toute ma confiance, ce fut là ma seule erreur. Il fut le premier à me trahir dans cette histoire. - Qui était cet homme ? questionna Tyranny. - C’était mon chef de la Sécurité à StoryX Island, lui rappela Evnika. Un homme intelligent, et surtout bien équipé, sexuellement. Sous mes ordres, il avait sauvagement sodomisé toutes mes filles au Resort afin de bien leur inculquer le respect à mon égard. Je peux te garantir que mes petites salopes d’à l’époque avaient toutes saisi dès le premier coup…
 À l’écoute de ces dernières paroles, de récents souvenirs frappèrent la mémoire de Catherine qui se sentit de nouveau rougir, son sexe congestionné envahi d’une chaude vague de cyprine.
 - Bon, ça va maintenant, intervint miss Slash. La fille a tout avoué. J’ai cependant quelque chose à rajouter.
 Toutes se tournèrent à nouveau vers la femme aux cheveux maintenant courts et violets alors que celle-ci révélait au groupe de nouveaux éléments :
 - Tu n’étais pas sans savoir qu’avant notre arrivée sur l’île, Alicia et moi vivions déjà en couple, s’adressa-t-elle à la blonde. Ça, tu le savais bien ? - Euh, bien sûr, mais…
 Sophie la coupa :
 - Tu m’as volé ma compagne à l’époque, alors que j’étais désespérément à sa recherche ! Et toi, pendant tout ce temps, tu l’encourageais par toutes sortes de façons à s’accrocher à toi dans le but de poursuivre votre liaison illégitime ! - Mais… mais non, mais… ben voyons, Sophie ! - Ta gueule, que je te dis, et écoute ! Alors aujourd’hui, tu viens nous apprendre, comme si tu voulais jouer l’héroïne, que ton intention était de sauver MA copine et de repartir au loin avec elle ?
 Un silence s’installa. Catherine était à présent paralysée de surprise devant ces accusations provenant de sa meilleure amie.
 - Tu ne manques vraiment pas de culot, Catherine Blondin. Non mais, pour qui tu me prends, à la fin ? Laisse-moi te dire que t’es vraiment mal tombée pour nous faire ton petit numéro ! Je suis la femme d’Evnika à présent, mais sache que j’ai conservé mon lien avec la fille que tu convoites, voleuse de cœurs ! -  Quel intéressant discours ! commenta en éclatant de rire Evnika qui n’avait rien perdu des derniers échanges. Voilà que ce concept qu’on appelle ‘amour’ rend non seulement fou, malheureux, mais également jaloux. Je ne vois vraiment pas quel bonheur on peut tirer du fait d’éprouver ce sentiment on ne peut plus bizarre !
 Sophie s’approcha d’Evnika. D’une voix mielleuse, elle adressa une requête à la Grande Dominatrice :
 - Laisse-la-moi, chérie. Je la punirai à ma façon. Tu ne tireras plus rien d’elle, maintenant. Remets-la entre les griffes de ta femme. Elle a des comptes à me rendre et j’ai bien l’intention de m’amuser avec elle.
 Evnika la regarda, perplexe.
 - Après tout, c’est ton esclave personnelle, insista-t-elle. J’y ai des droits, également. - Soit. Très bien, fit la Grande. Elle est à toi. Pars avec et finis toi-même de la cuisiner. Et donne-lui le châtiment qu’elle mérite ! Tyranny et moi prendrons soin de ton Alicia. Elle s’est déjà fait prendre par deux femmes ? - En double ? J’crois pas, mais je suis certaine qu’elle pourra assurer.
 Et elle ajouta :
 - Mais n’oublie pas que je l’aime. Essaie de respecter ce principe même si tu dis ne pas en saisir parfaitement le sens…
 Sophie libéra personnellement Catherine de ses liens et toutes deux gagnèrent l’antichambre dans laquelle les maîtresses reçoivent leurs esclaves perso. La blonde n’était enveloppée que d’une couverture lorsqu’elle fut invitée par Sophie à s’arrêter devant le lit qui les attendait. Retirant sa casquette de nazie, c’est en éclatant en sanglots qu’elle enlaça l’esclave personnelle d’Evnika.
 - Je suis désolée ! Oh, Cathy, que je suis désolée ! Lorsque j’ai su par Tyranny qu’Evnika avait découvert ta véritable identité, j’ai été obligée de jouer la comédie devant toi et les autres. Il fallait que je le fasse, sinon elles t’auraient charcutée vivante !
 Les filles mirent fin à leur étreinte et se regardèrent, les yeux dans les yeux.
 - Il fallait que j’invente une histoire plausible afin de t’amener dans mon lit. Crois-moi. Je vais tout te raconter. - Sophie ! peina à répondre Catherine en prenant à deux mains la tête violette de l’autre, tu m’as fait tellement peur ! Je te croyais perdue à jamais ! Tes talents de comédienne m’ont une fois de plus trompée. Embrasse-moi !
 De nouveau, deux visages en larmes se collèrent l’un sur l’autre alors que des langues fébriles se renouèrent dans un concert de sanglots étouffés. Des mains furtives et débridées se remirent à parcourir des régions anatomiques féminines excitées de vivre une fois de plus des moments d’intimité saphique. Dans ce qui sembla une course contre la montre, Catherine entreprit de déboutonner l’uniforme nazi que portait Sophie, alors que celle-ci consolait de ses lèvres et de sa langue les mamelons endoloris qui s’offraient à elle. La jeune dominatrice n’était plus qu’en J-string qu’elle s’était agenouillée devant un sexe bordé de fins poils blonds et frisottés qui exhalait un fort parfum de mouille fraîche. Se ravisant, elle fit pivoter l’autre en l’invitant à se pencher en avant et à prendre appui sur le matelas tout en gardant les pieds au sol. Catherine était dans l’expectative, son corps et son cul nus entièrement offerts à la jeune maîtresse. C’est en inspirant profondément de bonheur que celle-ci enfouit enfin son visage dans ce derrière vaporeux, humant les chauds effluves qui s’en dégageaient. Un léger mouvement de cambrure offrit des nymphes écarlates et luisantes aux lèvres de Sophie qui s’empressa de satisfaire les attentes de ce sexe épris de désirs gomorrhéens à l’égard d’une amante retrouvée.
 - Oh, Sophie chérie, comme c’est bon. Ça fait tellement longtemps. S’il te plaît, cochonne-moi un peu et fais-moi un beau colibri… 
 En réponse à cette douce et perverse invitation, la fille écarta des mains les deux fesses chaudes qui occultaient à peine un anus en pleine libido, faisant éclater un capiteux bouquet de parfums intimes. Bien préparée par l’habile exploration d’un doigt, la rosette de Catherine se fit laper puis piquer par une langue frétillante qui en fit tomber les dernières résistances et qui l’oignit d’un délicat baume naturel amenant l’esclave à oublier son récent supplice. 
 - C’est bon, Sophie, c’est bon ! Plus loin. Oui, c’est ça ! Encore ! Haaah !
 Poursuivant son anulingus, Sophie expédia sa partenaire dans un frissonnant orgasme anal, les genoux de la belle enculée fléchissant sous le poids des intenses et perverses sensations ressenties dans son intimité de gouine. Peau contre peau, les deux filles roulèrent sur le lit défait. Catherine se jeta sur le clito de Sophie, noyé dans une mer de cyprine. Le son d’une langue lapant un sexe féminin de nouveau en route vers l’extase résonna dans la pièce alors que deux corps se tortillaient à l’unisson au milieu d’halètements et de gémissements témoins d’un commun plaisir lesbien.
 - Oh Sophie, comme je t’aime, comme je t’aime, comme je t’aime ! répétait en boucle une Catherine débordante de bonheur, cherchant à imprégner ce moment d’un soupçon d’éternité.
 Les retrouvailles des deux gouines culminèrent par un violent et commun orgasme qui fit vibrer à l’unisson, baignant dans de chaudes vapeurs de transpiration et de parfums saphiques, deux êtres que rien ne devait plus jamais séparer. Les ébats terminés, Catherine et Sophie gardèrent enveloppés dans les bras l’une de l’autre leurs corps nus. S’étant finalement couvertes d’un drap fin, elles s’abandonnèrent à un sommeil dans lequel tous les espoirs étaient permis. Catherine était la plus heureuse. Elle venait de renouer avec son amante, sachant maintenant que cette vieille histoire datant du Resort n’avait été déterrée qu’à des fins cosmétiques, dans l’unique but de leurrer Evnika. La certitude de la présence, et surtout de l’état de santé relatif d’Alicia, lui était de plus acquise. Sophie lui avait tout confié, y compris l’objectif qu’elle s’était fixé de venir en aide à Evnika, son épouse dans la servitude, et éventuellement de la délivrer de ce mystérieux sort qui emprisonnait son cœur de pierre. Sophie, quant à elle, était parvenue à rassembler tous les éléments constituant le trio gomorrhéen maskoutain. Restait à sortir d’ici. Et la porte de sortie ne portait qu’un nom : délivrance pour Evnika. Sophie Durocher, alias Miss Slash, alias Lady D, n’en était que trop consciente.
 (À venir : Le châtiment d’Emma)
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