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Trahisons, ou le Retour de la Grande

Chapitre 22

Rattrapée par le temps

SM / Fétichisme
Deux jours étaient passés. Sophie et Evnika vivaient ensemble leur lune de miel, isolées et recluses dans les appartements nuptiaux de la maîtresse des lieux. Pour Alicia et Catherine, c’était la désolation totale, après l’effondrement de cette relation gomorrhéenne à trois avec leur petite rouquine adorée.Partageant dorénavant avec Alicia le lit occupant l’antichambre de la suite où vivait le nouveau couple de lesbiennes, Catherine n’était pas sans savoir que les échanges saphiques ne suffiraient pas à réconforter l’inconsolable femme aux cheveux d’ébène. Durement affectée, celle-ci ne cessait de ramener à elle la responsabilité de la tournure des événements.
— J’aurais dû tenir mon bout, à Praia do Abrico, et refuser de monter dans ce maudit camper. J’aurais dû faire entendre raison à Sophie et la forcer à retourner à l’hôtel avec moi. Nous serions toutes les trois présentement à Saint-Hyacinthe, à te raconter notre second voyage de noces ! confessa-t-elle à la blonde en laissant échapper un sanglot d’amertume.— Tout ira bien, chérie, tenta de la consoler son amante, elle-même désemparée. Laissons la poussière retomber. Moi aussi, ça me fait de quoi.
Catherine poussa un soupir de dépit :
— On dirait que c’est plus fort que vous : toujours pognées dans des histoires qui vous séparent...— C’est un reproche que tu nous fais ? Comme si ça nous amusait, comme si on le faisait exprès ? rétorqua la fille visiblement irritée.— Mais non ! répondit celle qui venait de se rendre compte de l’impertinence de sa blessante remarque. C’est juste que ça me désole autant que toi, tout ce qui arrive.— Je t’en prie, ne me laisse pas à ton tour, supplia Alicia en cherchant l’épaule de sa compagne afin d’y répandre ses sanglots.
Catherine accueillit sa copine et collègue de travail maintenant en pleurs en lui caressant tendrement la nuque.À la suite des derniers événements, Tyranny elle-même n’était pas au bout de ses peines. Ce qu’elle ignorait, elle l’apprit rapidement à ses dépens. Réagissant à l’apparente abdication d’Evnika face au harem qu’elle avait toujours dirigé d’une main de fer, la co-dominatrice avait rapidement pris la décision de prendre le relais et d’assumer le rôle anciennement dévolu à la cruelle maîtresse.Ce fut cependant sans compter sur le fait que l’ombre de l’autorité d’Evnika ne la couvrant plus dans son rôle de tortionnaire associée, elle se trouvait ainsi dangereusement exposée à la rancune et à la soif de vengeance des soumises qu’elle dominait si aisément auparavant.Les filles, en effet, sans en être formellement informées, étaient toutes conscientes que quelque chose était arrivé à leur grande Maîtresse. Les rumeurs aidant, on la déclarait maintenant inapte à exercer son autorité sur le harem dorénavant abandonné aux soins de Tyranny. Il ne se passa donc pas beaucoup de temps avant que soit saisie cette occasion dont rêvaient depuis longtemps ces femmes à la fois abusées et désabusées. Tyranny se retrouva donc de nouveau dans la salle des tortures, cette fois-ci par contre dans la position de victime, ses tortionnaires résolument décidées à lui faire payer pour les sévices qu’elle leur avait fait subir de façon libertine sans l’autorisation de sa supérieure.
Les quatre membres solidement attachés aux câbles de tension du chevalet d’écartèlement, la fille, à qui l’on n’avait laissé qu’une petite culotte de dentelle noire, reposait sur le bois, positionnée en ventrale. Ses cheveux bruns mi-longs en broussailles cachaient à peine un visage désespéré et mouillé de larmes. C’est sous des regards de mépris que tout le harem entourait la table de torture sur laquelle était retenue la pauvre condamnée.
— Alors, fit sarcastiquement Andréanne, fouet à la main, comment trouves-tu notre nouveau rapport de force, salope ?
Un premier claquement se fit entendre, les lanières de cuir frappant violemment l’épiderme légèrement bronzé du dos exposé, provoquant un pathétique cri de douleur.
— J’agissais sous les ordres de la Grande Maîtresse ! tenta de se défendre la suppliciée. Pitié !
Un deuxième claquement retentit dans la pièce, faisant sursauter de nouveau la femme attachée.
— Menteuse ! Toutes savent que tu te plaisais à faire de l’overtime sur nous, fille de pute. Tu seras punie par où tu as péché !
Au signal d’Andréanne, deux filles se ruèrent sur Tyranny qui vit son slip disparaître en lambeaux. Maintenant complètement nue, c’est directement sur les fesses qu’elle reçut les coups de fouet suivants, les faisant rougir de plus en plus à chaque nouveau contact avec le cuir. Un autre signe de tête de la leader, et les jambes de la victime furent largement écartées, ouvrant un cul et exposant un anus à la vue de toutes. C’est en gémissant d’inconfort que Tyranny sentit augmenter la traction sur ses membres alors que les cliquets des cylindres enroulant les câbles de tension se faisaient entendre une fois de plus.Toutes les filles présentes se mirent en rang devant la pauvre, arborant toutes dans leurs mains des godes de plus en plus gros selon leurs positions respectives, les plus imposants étant évidemment destinés pour la fin du supplice.
— Je ne crois pas que tu vas aimer ça autant que lorsque tu nous faisais subir ce petit traitement, espèce de chienne, car nous avons, de notre côté, décidé de nous montrer encore plus généreuses avec toi ! fit Andréanne en passant sous le nez de la suppliciée un instrument d’un diamètre extrême. Tu recevras celui-ci comme dessert. Bon appétit, belle connasse !
Se tortillant de désespoir, la fille se fit bâillonner afin d’étouffer ses cris. En toile de fond, on pouvait entendre les mesures scandées du O Fortuna de Carmina Burana. Deux doigts enduisirent un anus de gel lubrifiant et un premier gode y fut introduit, puis un second d’un calibre supérieur. Alors que le cul de la fille se faisait ainsi agresser, de nouveaux coups de fouet fusaient sur un épiderme de plus en plus meurtri.Se succédèrent les filles, chacune faisant jouer dans le trou de cul de Tyranny un objet de torture de plus en plus imposant. S’associant quelquefois en duos, les vengeresses s’amusaient également à introduire d’abord un instrument, lequel était aussitôt rejoint par un deuxième, distendant à l’extrême les muqueuses anales de la fille qui mordait de douleur dans son bâillon. Maintenant en nage et au bord de l’évanouissement, la pauvre enculée bavait de plus en plus sur son entrave buccale, la dilatation anale devenant maintenant impossible à tolérer.Tyranny avait néanmoins une bonne étoile, sinon deux, connues sous les noms de Catherine et d’Alicia. Ces dernières, étant depuis peu à la recherche de la troupe, firent leur entrée dans la pièce où se tenait la scène d’expiation, et mirent rapidement fin à l’activité :
— Arrêtez, les filles ! ordonna Alicia en débâillonnant Tyranny alors que Catherine relâchait la tension sur les membres attachés au chevalet. Vous ne voyez pas qu’elle est à présent inconsciente ?!— Elle a eu ce qu’elle méritait, affirma sans regret Andréanne. Elle nous a toutes fait chier, la garce. Ben bon pour elle.— Laissons Alicia et Cathy Crisp travailler, intervint par contre Lucie. Je crois qu’elles ont raison. Tyranny a suffisamment payé et a manifestement besoin d’aide.
La femme médecin et l’infirmière dégagèrent la victime de sa fâcheuse position et, avec l’aide de quelques filles, l’étendirent sur le sol. Tyranny était livide, sans aucun tonus musculaire. Catherine prit son pouls.
— Oh mon Dieu, les filles ! s’exclama Corinne en constatant l’état moribond de celle qu’on venait de lyncher. Je crois que nous sommes allées trop loin !— Elle est bradycarde, Ali ! annonça l’infirmière. J’ai 45 de pouls ! Et c’est pas régulier.— La dilatation anale a surstimulé son parasympathique. C’est le nerf vague qui a fait chuter le rythme et l’a fait transpirer de la sorte. Vous l’avez trop dilatée, les filles, leur fit remarquer Alicia. Cours me chercher de l’atropine et une ampoule d’épi ! ordonna-t-elle à son infirmière.
L’atropine est un parasympathicolytique, pouvant corriger momentanément le déséquilibre provoqué par le dysfonctionnement du système nerveux autonome. L’adrénaline (aussi désigné sous le nom d’épinéphrine) contribue à stimuler le système sympathique et à rétablir le rythme cardiaque.
— J’ai une veine, annonça l’infirmière.— OK. Atropine 0,4 mg IV. Rince avec du NaCl et donne ensuite 1 mg d’épinéphrine IM dans la fesse.
Les substances médicamenteuses administrées eurent tôt fait de traiter le choc vagal. La respiration de la fille se fit plus régulière et son teint reprit lentement un aspect rosé.Choquée, Alicia réprimanda le groupe de jeunes tortionnaires improvisées :
— Réfléchissez à ce que vous venez de faire ! Lady D aurait-elle été fière de vous ?
À ces mots, des murmures de désapprobation se firent discrètement entendre.
— Il nous faut de l’aide pour la transporter, demanda-t-elle encore. Amenons-la à notre chambre.
Aidées de quelques soumises, la femme médecin et l’infirmière transportèrent Tyranny, après quoi le groupe se dispersa. Catherine demeura au chevet de la pauvre alors qu’Alicia interceptait Sophie qui traversait la porte donnant accès à ses appartements privés.
— Arrête-toi, Sophie ! Faut qu’on se parle, l’implora-t-elle.— Avons-nous encore des choses à nous dire après ce que vous m’avez fait ?— J’ai mal agi, ma biche. Nous avons toutes mal agi. Je suis vraiment dés...
L’autre la coupa :
— Je ne suis plus ta biche, Alicia LeBel. Je suis ta maîtresse à présent et tu me dois entière soumission ! Ta petite trahison m’a fait très mal et je me demande encore de quelle façon je vais te punir.— Mais je suis déjà punie, Maîtresse ! répondit la fille en tombant aux pieds de l’autre. J’ai perdu l’amour de ma vie ! Mon couple est fichu et j’ai le cœur en miettes. Si ça ne vous affecte pas, ça m’affecte, moi !
Contrairement à la réplique précédente, la phrase suivante sembla ébranler la petite :
— Votre harem vous réclame ! L’anarchie risque de s’y installer si vous ne vous manifestez pas de nouveau à lui.— Mes filles... Elles ont encore besoin de moi. Et je les aime toujours. Mes petites chéries...
Elle demeura un instant pensive.
— Je dois discuter de la question avec Evnika.
Ayant toisé son ex-femme, elle l’aida à se relever en lui adressant un timide sourire de reconnaissance.
— Merci de m’en avoir parlé.
Sophie quitta la pièce, laissant une Alicia perplexe et plus attristée que jamais.
***
Evnika avait de nouveau retrouvé sa petite épouse sous les draps. Mise au fait des derniers événements, elle mesura rapidement l’urgence de la situation.

— Mes filles n’écoutent plus que toi, maintenant. Tu dois leur annoncer ce qui s’est passé, et à quoi elles doivent dorénavant s’attendre.
Ayant saisi Sophie par la tête, elle plongea gravement son regard dans le sien et ajouta, d’une voix douce mais ferme :
— Ta place n’est plus ici, chérie. Il est temps pour toi de retourner à la maison, au Canada, avec celles que tu aimes.— Mais chérie ? Je... je...— J’ai beaucoup réfléchi dernièrement. Ta mission est terminée ici.— Mais, Evnika, je t’aime ! fit l’autre sur un ton presque désespéré.— Dans l’euphorie du moment, une fois que l’esprit malin m’eût quittée, je t’ai aussi dit t’aimer. Je ne doute pas de ton amour envers moi, trésor. Je connais ta sincérité de cœur. Je t’aime aussi, mais une autre fille t’aime davantage.— Alicia ? Cette femme qui s’est opposée à mon refus de recevoir ça ? répondit-elle en montrant du doigt l’anneau accroché à son mamelon encore sensible. Cette fille m’a fait mal. Elle m’a trahie ! Comment peux-tu affirmer qu’elle m’aime toujours ?— Elle DEVAIT le faire, Sophie. C’était nécessaire pour ma délivrance. Ce geste qu’elle a posé en compagnie de Catherine et de Tyranny t’a poussée vers moi, afin que tu me déclares ton amour.
Interloquée, la jeune demeura silencieuse.
— En posant ce douloureux geste, ces filles se sont momentanément montrées plus cruelles que moi, ce qui m’a du fait rendue plus aimable à tes yeux. Il s’agissait d’un esprit maléfique très fort. Vous avez dû vous mettre à quatre, Alicia, Catherine, Tyranny et toi pour le chasser et m’apporter la délivrance. Cet esprit rôde toujours, cherchant un nouvel hôte à contrôler. Nous sommes peut-être encore en danger ici.
Evnika prit Sophie dans ses bras et reprit :
— Oui, Alicia t’aime toujours, et si tu regardes dans le fond de ton cœur, tu verras que tu l’aimes encore aussi.
Les yeux de Sophie se remplirent d’eau. Evnika compléta :
— Je vous ai trop observées toutes les deux et je sais que votre amour est solide et plus fort que tout. Tous ces gestes d’affection que vous vous posiez l’une envers l’autre, je ne les comprenais pas jusqu’à présent. Mais je sais maintenant tout ce que ça représentait pour vous deux. Elle a sûrement le cœur brisé en ce moment.— Et toi, que vas-tu devenir ? soupira Sophie en reniflant des larmes qui brûlaient les déchirures de son cœur.— Une jeune fille éprouve des sentiments pour moi ici. Elle me l’a bien fait sentir. Cependant je la sais encore trop timide pour faire le premier pas. Quant à toi, va vers Alicia. Ne la laisse pas languir plus longtemps.
Sophie échangea un dernier mais long et triste regard amoureux avec Evnika, cette femme qui venait de sacrifier son propre amour à l’égard de sa libératrice, puis baissa les yeux, pensive, mais résignée. Au milieu de cette tempête d’émotions qui faisait rage dans son esprit, elle sentait son cœur complètement à la dérive.(À venir : Douteuse (et malheureuse) relève)
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