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Le transfert

Chapitre 6

dénouemeant

Divers
Cela fait maintenant un mois que Morgane a appris que Steven et moi ne faisions qu’un, et depuis que j’ai quitté son corps, je n’ai jamais essayé d’y retourner.  
Depuis ce jour fatidique, j’ai l’impression que toute ma vie s’est écroulée. J’erre maintenant sans but comme un zombie, je n’ai plus gout à rien et mes résultats scolaires sont en chute libre.Mais je men fous, je me fous de tout.
J’’aperçois Morgane de temps en temps au détour d’un couloir. Elle a remis ses jean troués, ses pulls moches, ses vieilles baskets et elle ne se maquille plus. Les jupes, les talons, le rouge à lèvre et tout le reste,....c’était mon truc, pas le sien.Quand elle me voit, elle m’ignore ou s’arrange pour m’éviter. C’est surement mieux comme cela, je n’aurais pas la force de croiser son regard.Morgane a raison, je suis pas un mec, juste une tantouse, un connard.Je commence à avoir des idées de plus en plus noires, la vie n’a plus aucun gout.Et si j’en finissais une fois pour toute?
Je suis arraché de ma morosité par la sonnerie du téléphone.
"Dring, dring."— Allo?— Stewy?
Bon sang, c’est Morgane.  
— Oui c’est moi.— Tu vas bien?— Pour être honnête, non pas vraiment.   - On peux se voir?
Mon cœur se met tout d’un coup à battre à 200 à l’heure.

— Oui oui, avec grand plaisir. Quand tu veux.— Demain après les cours, à la cafète. Ca te va?— Oui oui, parfait, j’y serai.— Bien à demain alors.— A demain Mor...  
Trop tard elle a raccroché. Mon cœur continue de battre à tout rompre, m’aurait elle enfin pardonné?
Le lendemain :
Je suis assis dans un coin de la cafeteria depuis près d’une demi-heure. Morgane a déjà un quart d’heure de retard.  Va t’elle vraiment venir? A-t ’elle changé d’avis? Ne m’a t’elle pas appelé la veille sur un coup de cafard passager?  M’a t’elle fait une blague pour se venger?  Non, pas Morgane, je ne peux l’imaginer capable d’une telle cruauté.Mon cœur se met à saigner alors que les minutes s’égrènent. Je crois que si elle n’est toujours pas là dans 10 minutes, je vais me jeter sous le premier bus.
"Clic clic clic."
— Ouf, ouf ouf, je suis toute essoufflée. Excuse moi pour le retard Steven, c’est à cause de ces "P..." de talons aiguilles. Je ne sais vraiment pas comment tu fais pour arriver à marcher avec des trucs pareils, moi je m’y ferai jamais!
J’ouvre la bouche tel un merlan frit en le voyant.
— Et bien, tu en fais une tête.— C’est que je...., je m’attendais à te voir arriver habillée en garçon manqué, avec un jean troué et des vieilles baskets, pas en jupe et en escarpins.— Tu es déçu?— Déçu moi! Oh non, bien au contraire. Tu es absolument sublime.
Fière de son effet, Morgane croise les jambes et tend sa longue jambe gainée de soie dans ma direction. Tout en exhibant un petit sourire narquois, elle commence a remuer le bout de son escarpin sous mes yeux. Elle sait que je suis fou des talons hauts et qu’elle me rend dingue en faisant ça.
— Elles te plaisent?  
Mon regard fixés sur ses chaussures répond à ma place.
— Ce sont des Louboutins. Je voulais mettre les cuissardes rouges pour te faire baver encore davantage, mais ma mère trouvait que cela faisait vraiment trop vulgaire.
Je pousse un soupir de déception.
— Alors c’était donc ça, tu voulais me torturer.  — Si je voulais te torturer, je t’ordonnerais de t’allonger sur le sol et je te piétinerais comme la petite merde que tu es.— Ce que tu es en train de faire est bien pire Morgane. Le plus acéré des talons me ferait moins mal que de te voir ainsi. Ce que tu es en train de faire est ignoble— Avoue que tu le mérites.— Oui c’est vrai, je le mérite amplement. J’ai vraiment été un con.— C’est un bon début.— Un salaud.— Oui, mais encore.— Une ordure.— Là on touche au but.
Nous restons sans rien dire un moment.
— Steven, tu en baves en ce moment?— Oui, mais ça aussi je me mérite.— Et ton cul, tes couilles, ils te font toujours mal?— Je n’ai pas pu m’asseoir pendant trois jours, mais maintenant ça va.— Dommage. Mais j’ai taillé mes ongles en pointe au cas ou. Regarde.
Morgane me présente ses longs doigts fraichement manucurés. Elle sait que les ongles sont mon deuxième fantasme après les talons. Elle est vraiment sans pitié.
— Dis-moi Steven, depuis quand étais tu capable de retourner dans ton corps, me demande t’elle en grinçant des dents.— Pourquoi me demandes tu cela?— Pour savoir pendant combien de temps exactement tu t’es foutu de moi.— Ca a commencé le jour ou tu m’as présenté Steven, enfin moi.  Avant, je n’avais aucun contact avec lui, je ne savais pas ce qu’il faisait ni même ou il était. Quand je me suis vu, il y a eu comme une sorte de connexion qui s’est rétabli avec mon corps. J’avais l’impression que c’était comme une coque vide. Steven respirait, parlait, marchait, enfin bref vivait normalement, à part qu’il manquait un petit quelque-chose : un esprit.  J’ai alors essayé d’entrer dans mon corps, tout doucement, comme quand tu poses juste un pied quelque part pour tâter le terrain. J’avais peur de ne pas pouvoir revenir dans le tien si je le quittais d’un coup. Mais quand j’ai vu que je pouvais le faire sans problème, je me suis enhardi et j’ai commencé à faire des petites incursions dans le mien. Très vite, j’ai compris le système et j’ai appris a faire des allers et retours à volonté. Je suis même arrivé à être présents dans les deux corps en même temps.
Morgane pose son regard dur sur moi avant de me demander.
— Stewy! Quand j’ai branlé Steven au cinéma, tu étais dans son corps?— Oui.— Quand il a joui dans ma bouche, c’était toi?— Oui.— Quand il m’a enculé, c’était toi?— Oui.— Et quand c’est moi qui l’enculais, tu étais également dans son corps?— Au début non, enfin pas complètement. Mais j’arrivais à ressentir une partie du plaisirs que tu lui donnais. Alors comme je savais que je pouvais aller de ton corps au sien à volonté, je n’ai pas pu résister.— Si je comprends bien, pendant des semaines tu t’es servi de ma bouche pour sucer ta propre queue, et de mon gode pour te faire défoncer le cul!— Oui.— T’es vraiment une ordure.
Je baisse la tête, mort de honte.
— Tu as raison Morgane, je suis vraiment la dernière des merdes. Mais ne t’inquiète pas, tu n’entendras bientôt plus parler de moi.
Mais alors que je me lève le regard sombre.
— Steven!  
La voix de Morgane a brusquement changée, elle est devenue plus douce.Je tourne la tête vers elle.
— Avoue Stewy. Ca te manque de porter des talons, des jupes, des bas, de te maquiller, de te pavaner dans les couloirs pour faire bander les mecs, enfin bref, de faire la pute?Morgane, comment peux-tu être aussi cruelle? Oui ça me manque. Bien sur que ca me manque terriblement. Mais ce qui me manque le plus, ce n’est pas ça.  — A oui, et c’est quoi alors. Mes sodomies?
Bizarrement, le petit sourire qu’elle affiche en me disant ça me réchauffe un peu le cœur. Ce n’est pas un sourire narquois, moqueur, méchant. Non au contraire c’est un petit sourire taquin, gentils. Tellement agréable à voir qu’il arrive même a me faire desserrer les lèvres.
— Oui, ça aussi ça me manque, je ne peux pas le nier. Mais ce qui me manque vraiment le plus, c’est toi.
Je sens comme un tremblement dans sa voix.
— Tu pourrais être plus précis?— Ta pudeur qui frise souvent la pudibonderie, ton sourire, tes pleures, tes rires, mais par dessus tout, ta naïveté. En fait tout me manque en toi, même tes insultes.— Ca te manque que te te traite de tantouse?— Oui, même ça. Je ferais n’importe quoi pour t’entendre encore une fois me traiter de petite tapette en souriant, comme tu le faisais autrefois.
Morgane me regarde maintenant droit dans lsx yeux. Les siens sont au bord des larmes.
— Tu as vraiment été un sale con Steven.— Tu peux même dire le roi des cons Morgane.  — Tu m’as fait beaucoup de mal tu sais.— Oui, je sais. Je ne m’en excuserai jamais assez. Mais je t’en supplie, laisse moi une seconde chance. Tu peux tout me demander.— J’espère que tu es sincère Steven. Je serais impitoyable.— Je le sais.
Morgane se tait de nouveau. Ce silence est insupportable, et le supplice qu’elle me fait subir innommable.  Pourtant, peu à peu l’espoir renait au fond de mon cœur. Je vois poindre un nouveau petit sourire sur son visage. C’est le petit sourire espiègle que j’adorais tant. Elle essaie de le cacher et de conserver une allure sévère, mais cela ne prend pas. Je la connais trop bien pour ne pas me rendre compte que sa colère est partie.
— Steven?
Je sursaute. Sa voix a perdu toute dureté, c’est celle de la jeune fille que j’aimais tant taquiner.
— Oui Morgane.— Ca te dirait de revenir faire un tour dans mon corps?— Tu, tu plaisantes la. Tu es en train de me faire marcher comme je le faisais avec toi.— Ah ça pour me faire marcher, tu m’as bien fait marcher. Et moi comme une gourde je tombais à chaque fois dans le panneau.
Morgane rit presque en disant cela. Bon sang comme c’est bon de la voir ainsi.
— Mais ce n’était jamais méchant.— Oui, c’est vrai. Mais pour répondre à ta question, non je ne te fais pas marcher, je suis sérieuse.— Mais....pourquoi tu ferais ça?— Parce que tu me manques.— Je te manque, comment ça?— Je ne sais pas. Tes manières, ta présence, ton arrogance, tes blagues, ton.... ton petit coté tantouse.  J’adorais aussi te voir tailler des pipes avec ma bouche, mais je crois que ce qui me manque le plus, c’est de d’entendre couiner quand je t’enculais!
"Hahahaha"
— Et bien, je constate que tu es devenue une jeune fille très distinguée.— N’est ce pas?— Morgane. Tu n’as pas essayer de sortir avec d’autres garçons? Enfin, je veux dire des vrais, des mecs virils? Belle comme tu es, tu n’aurais que l’embarra du choix.— Non, ils ne m’intéressent pas. Ils sont machos et orgueilleux. Et puis surtout, ils essaient toujours de me dominer. Hors moi j’aime commander!
En effet, je m’en étais bien rendu compte en voyant le plaisirs qu’elle prenait a chevaucher Steven.
— Ca te manque tant que ça la présence d’une petite tapette dans ton corps?— Ca me fait mal de l’avouer, mais oui.
J’essaie de détendre l’atmosphère avec une note d’humour.
— Attention, habillée comme tu es, j’ai peur de faire un carnage auprès des mecs qu’on va croiser!— C’est pas grave. Comme je t’ai déjà dis, j’aime bien te regarder sucer.— Vraiment. Ca ne te dérange plus que je.., enfin qu’un garçon veuille devenir une femme?— Non. J’ai beaucoup réfléchi ces derniers temps. Ce qui c’est passé m’a fait comprendre beaucoup de choses, sur toi, sur moi, sur la vie en général.   — Comment ça?
Morgane me fixe droit dans les yeux en prenant un air de conspiratrice.
— Stewy, ce que j’ai a te dire est très sérieux, je t’interdis de rire c’est compris!— Oui, Morgane, c’est promis.— Voilà, si je comprends maintenant ton désir d’être une femme, c’est que je me suis rendu compte que moi-même j’aimerais être un homme.
Je suis incapable de résister au fou rire que je sens monter en moi.
"Hou, hou, hou"
— Salaud, tu m’avais promis de ne pas rire!— Excuse moi, c’est nerveux, je ne le referai plus.
"Hou, hou, hou"
Elle me fixe d’un air sévère, puis éclate de rire à son tour quelques secondes plus tard.
— Oh bon sang, qu’est ce que ca me fait du bien de t’entendre rire. Tu es encore plus belle.— Merci.— Alors, on est de nouveau amis?— Oui, on est ami.— Merci Morgane, tu ne le regretteras pas.
J’essaie tant bien que mal de reprendre mon calme.
— Toi un homme. Et bien, si je m’attendais à ça!— Je te déçois?— Non pas du tout, au contraire. Je trouve très courageux de ta part de m’avoir avoué ton secret. C’est une grande preuve de confiance et...d’amitié.  
Morgane devient rêveuse.
— Stewy, c’est con la vie quand même. Toi tu rêves d’être une femme, et moi d’être un homme. Si seulement on pouvait échanger.
Un éclair jaillit subitement dans ma tête.
— Répète ce que tu viens de dire.— J’ai dit : "si seulement on pouvait échanger."— Et si...Bon sang, mais oui, c’est ça la solution. Pourquoi n’y ai-je pas pensé plus tôt?— Penser à quoi?— L’échange! Je peux intégrer ton corps comme je veux. Il suffirait que tu apprennes a entrer dans le mien.— Ce serait génial, mais c’est pas possible.— Qu’est ce qu’on en sait. Si c’est possible pour moi, pourquoi pas pour toi?— Mais enfin, toi tu as reçu un don. Et puis tu ne sais même pas comment ça marche.  
Je prends quelques instants de réflexion avant de lui répondre.
— Non, mais je pense que c’est avant tout une question de volonté. Et puis je crois commencer à comprendre deux ou trois choses. Quand je vais dans ton corps, la majeure partie de mon esprit quitte le mien. Il n’en reste qu’une infime portion, le stricte nécessaire pour maintenir le corps en "vie."— Je comprends rien à ce que tu racontes Stewy.— Moi non plus Morgane, rassure-toi. Ce ne sont que des hypothèses. Mais si les choses se passent bien ainsi, ça veux dire que mon enveloppe charnelle est pratiquement vide de tout esprit.— Mouais, et alors?— Et alors! Et bien un autre esprit pourrait certainement profiter de ce vide pour entrer dedans.
Les yeux de Morgane commencent à s’illuminer.
— Tu crois vraiment que ça pourrait marcher?— On n’a qu’à essayer! Je vais rejoindre ton corps, si tu le permets.
— Avec plaisirs. Viens, je t’attends.
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