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Le transfert

Chapitre 7

Divers
Résumé des épisodes précédants.

Un beau matin, Steven alias Stewy s’est retrouvé comme par magie dans le corps de Morgane. Rêvant depuis toujours d’être une femme, il a abusé de la situation jusqu’au jour ou la jeune fille a tout découvert.Il s’en est suivi une séparation brutale dont il a beaucoup souffert, mais durant laquelle Morgane s’est rendue compte que la présence de Stewy dans son corps lui manquait. De plus, elle a compris et accepté ses fantasmes car elle-même aimerait être dans la peau d’un mec.Ils ont donc décidé d’essayer d’échanger leurs corps.

Je me concentre sur le corps de Morgane et propulse mon esprit à l’intérieur. J’y arrive du premier coup mais je n’en retire aucune fierté particulière, je l’ai déjà fait de nombreuses fois.
— Ca à marché Stewy, je sens de nouveau ta présence à coté de moi.— Oui moi aussi Morgane, c’est génial. Si tu savais à quel point je suis heureux.Mais par contre, si tu pouvais te serrer un peu pour me laisser plus de place, je suis tout boudiné.
Morgane est toute penaude.
— Oh excuse moi Stewy, je suis désolée. Mais, heu, comment je fais?
"Hahahahaha."
— Stewy, pourquoi tu ris?— Mais enfin Morgane, l’esprit c’est immatériel, ça ne prend pas de place.— Espèce de petit con, tu es encore en train de te moquer de moi.— C’est toi qui l’as voulu. Tu m’as dit toi-même il y a quelques minutes que mes blagues te manquaient.
— Oui c’est vrai j’ai dis ça, mais je commence déjà à le regretter.
"Hihihihi. "
C’est maintenant Morgane qui éclate de rire. La voir ainsi me rend fou de joie.
— Bon, à ton tour maintenant. Ferme les yeux et pense à mon corps. Ce ne devrait pas être difficile, beau comme je suis.— Ah ha, toujours aussi modeste à ce que je vois.
Je prends un air sévère.
— Morgane, cesse tes réflexions déplacées à mon égard et concentre toi.
Elle m’obéit et tente un saut vers mon corps. Je sens son esprit s’étirer dans sa direction avant de revenir brusquement comme s’il était retenu par un élastique.
— Je n’y arrive pas.— Mais si, tu es sur la bonne voie. Essaies encore.
Morgane se concentre de nouveau et jette son esprit de toutes ses forces.  
— Oui, oui vas-y, continue, tu y es presque.
"L’élastique" se tend au maximum, mais alors qu’il est sur le point de céder il ramène brutalement l’esprit de Morgane en arrière. C’est un nouvel échecCependant sous mes encouragement, elle essaye encore et encore en progressant à chaque fois, si bien qu’au bout d’une dizaine de minutes d’efforts :
— Morgane, ça a marché? Je ne te sens plus.— Oui oui Stewy, ça a marché. J’ai réussi a intégrer ton corps. La preuve, je sens une queue entre mes jambes.— A bah bravo. Ca fait même pas deux secondes que tu as un physique de garçon, et la première chose que tu fais c’est de te mettre la main au paquet. Et c’est moi qu’on traite de salope!
Honteuse, Morgane n’ose pas répondre et j’en profite pour enfoncer le clou davantage.
— Moi qui te prenais pour une fille bien élevée. T’as qu’à te branler pendant que tu y es!— Excuse moi Stewy, je suis tellement contente.
Morgane se ressaisit vite, et pour exprimer sa joie elle bande ses nouveaux muscles en faisant jaillir ses biceps. Et afin de pouvoir mieux s’admirer, elle va même se positionner devant un miroir.  
— Waou. Je suis vraiment super bien gaulée.— STEVEN est super bien gaulé dis-je afin de rétablir la réalité.
Ce petit rectificatif effectué, j’abandonne Morgane à sa joie d’admirer mon physique afin de pouvoir profiter du sien.  Je me lève et exécute un tour complet sur la pointe de ses escarpins. Les Louboutin qu’à choisi Brigitte pour sa fille sont tout simplement merveilleux. Ils me vont à merveille et je ne peux résister au plaisirs d’effectuer quelques pas afin d’entendre leur "Clic Clic" sur le sol marbré.
— J’AI vraiment un corps superbe me dit alors Morgane plus par taquinerie que par vengeance.— Oui c’est vrai, dommage que tu ne saches pas le mettre en valeur. Mais avec moi, ça va changer.
Morgane me fait un clin d’œil. Elle s’extasie en jouant au bodybuilder tandis que je m’amuse à imiter Maryline Monroe.Nous nous pavanons ainsi durant de longues minutes. Nous n’avons pas besoin de parler, le plaisirs que chacun de nous ressent en découvrant son nouveau corps nous suffit.Morgane semble si heureuse de son physique d’éphèbe qu’elle finit cependant pas me demander:
— Dis Stewy, tu veux bien me laisser ton corps? Juste un peu, pas longtemps. Je te promets que j’y ferai très attention.  
Je fais semblant de ne pas être intéressé.
— Bof, je sais pas.— Stewy, s’il te plait. Pendant ce temps, je te laisse le mien.  
Je continue à feindre l’indifférence.
— Faut voir. Est-ce que je pourrais sucer toutes les queues que j’aurai envie?— Oui Stewy, tu pourras faire la salope autant que tu veux. Je ne te demande qu’une seule chose : interdiction de toucher à mon minou, je suis encore vierge je te rappelle.
Maintenant j’ai énormément de mal à cacher ma jubilation.
— Bon d’accord, si ça peut te faire plaisir. Après tout, avec ce que je t’ai fait je te dois bien ça.   Une semaine, ça te va— Une semaine? C’est pas un peu court?— Oui tu as raison Morgane, disons un mois alors?— Un mois, oui ca me semble bien.
Morgane me prend dans ses bras et me soulève comme une plume.  
— T’es un mec super Stewy, si tu savais comment je suis heureuse.— Morgane, si tu occupes mon corps pendant un mois il va falloir que tu apprennes à parler de moi au féminin et de toi au masculin. Je ne voudrais pas que tu me fasses une réputation de tantouse dans toute la fac.— Et si je te traite de pauvre conne, ça te va?— Ce sera parfait. Comme ça personne ne s’apercevra de l’échange.
Nous partons tous les deux dans un nouveau fou rire.
— Bon Morgane, comme tu l’as compris je vais me servir de ton corps de déesse pour faire bander tous les mecs et les faire jouir au fond de ta gorge. Et toi pendant ce temps, que vas tu faire avec mon corps d’Appolon?— Je crois que je vais séduire toutes les petites pétasses qui te courent après. Après m’être fait pomper le dard pour qu’il soit bien raide, je les baiserai comme des salopes.  A moins que je les encule sauvagement. Ca dépendra de mon humeur.— Et bien les pauvres. Ou est donc passé ta solidarité féminine?— Solidarité féminine?? De quoi parles-tu? Maintenant je suis un mec je te signale!— Oui je vois ça. Tu vas me faire une réputation d’horrible salaud macho.— Ca te pose un problème?— Non aucun. Comme ça je n’aurais aucun remords à faire de Mlle SECHET Morgane la reine des pipes de la fac!— C’est de bonne guerre. Alors marché conclu?— Marché conclu.
Alors qu’elle avait commencé à partir, Morgane/Steven se retourne.
— Stewy, je peux te demander encore une chose?— Oui bien sur.— Heu, tu ne pourrais pas me donner le nom des filles qui te courent après. Je n’ai pas envie de me prendre des râteaux.— Ah ah ah ah. Mais bien sur Morgane, je vais te préparer une liste détaillée de toutes les petites salopes qui ne demandent qu’à se faire sauter par Steven. Je te préciserai même leurs spécialités. Ca te va?— Oh Stewy, enfin heu pardon il faut que je pense à t’appeler Morgane maintenant, tu es vraiment super! Par contre je suis désolée, mais je n’ai pas de liste de garçons bien membrés à te donner en échange.— Je m’en doutais. Ce n’est pas grave, je le découvrirai moi-même.  

Et nous voilà chacun prêts à vivre un mois dans le corps l’un de l’autre : moi dans celui d’une bombasse, et Morgane dans celui d’un demi-dieu grec ( Oui je sais je prends la grosse tête. Et alors j’ai le droit, c’est moi l’auteur!).
Pour faciliter les choses, nous décidons que Steven ira de nouveau vivre chez la mère de Morgane. Aux yeux de tous, nous nous serons tout simplement remis ensembles après une brouille comme il en existe dans la plupart des jeunes couples.C’est la mère de Morgane qui va être contente. Elle va retrouver sa petite poupée qu’elle pourra habiller, maquiller, enfin bref dorloter.   Je ferme les yeux afin de visualiser la scène, et rien qu’à l’idée de passer des heures avec Brigitte à essayer des chaussures je me mets à bander.  Mais non que je suis bête, ce n’est qu’une impression, je n’ai plus de verge depuis que je suis dans le corps de Morgane.
Je reviens à la réalité afin d’effectuer une dernière précision :
— Entendons nous bien Steven ( enfin Morgane quoi, je finis par m’y perdre), il ne s’agira que d’une couverture. En privé chacun baisera qui il veut quand il veut. C’est bien d’accord?— Oui c’est bien d’accord Stewy, mais je te le rappelle encore une fois : pas touche au minou!

Comme promis, je donne à Morgane/Steven la liste des filles qui ne demandent qu’à se faire sauter. Pour lui faciliter la tâche, je transfère les photos que j’ai sur mon téléphone portable vers son Smarphone. Comme cela, il n’y aura aucun risque d’erreur!
— Au fait Morgane, ( à ne pas confondre avec la fée Morgane). Je m’excuse auprès de mes lecteurs pour ce jeu de mots douteux, mais je n’ai pas pu résister. Décidément, cette histoire devient vraiment n’importe quoi!Je reprends :
— Au fait Morgane, il faudrait mieux qu’on échange carrément nos téléphones, tu ne crois pas?— Oui c’est vrai, tu as raison. Tiens.
Muni de ces précieuses informations, Morgane part aussitôt en chasse. Quand à moi, je décide de mettre en application une idée que j’ai toujours rêvé de faire si j’avais été une fille. J’espère que Morgane ne m’en voudra pas trop quand elle l’apprendra.Oh et puis après tout, elle m’a donné carte blanche à partir du moment ou elle restait vierge!
Je me dirige donc vers les toilettes pour hommes et, mes derniers remords repoussés, je sors un marqueur noir indélébile de ma trousse.Je m’assure qu’il n’y ait personne, puis dans un mélange de crainte et d’excitation je trace en grosses lettres sur la porte des WC la petite annonce à laquelle je fantasme depuis longtemps.J’ajoute mon numéro de téléphone, donc en fait celui de Morgane, mais en me relisant je ne peux m’empêcher de penser :
"STEWY, Morgane a beau t’avoir autorisé à faire la salope avec son corps, si jamais elle apprend ça t’es un homme mort!"Oh et puis zut, on verra bien.
Je referme le bouchon du marqueur en admirant une dernière fois ma prose :
M..., belle bombasse de 19 ans, AVALE TOUT pour 15 euros
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