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Le transfert

Chapitre 9

Divers
Les deux mois suivants se sont déroulés exactement de la même façon que le premier. Comme prévu, j’ai sucé l’autre moitié de l’amphi et Morgane/Kevin s’est tapé toutes les filles qu’elle estimait baisables.Mais ça vous vous en doutiez, ce qui vous intéresse c’est ce qui s’est passé entre nous deux.
Eh bien désolé de vous décevoir, mais à part la pipe que Morgane m’a demandé de lui tailler dans les escaliers pour se venger, nous n’avons eu aucune autre relation sexuelle. A vrai dire, nous n’avons eu aucune relation tout court. En effet, hormis le strict minimum pour maintenir les apparences, nous avons tout fait pour nous éviter comme si le regard de l’un envers l’autre nous mettait mal à l’aise. D’ailleurs, c’est peut-être pour cette raison que Morgane a accepté ma proposition de procéder à l’échange dans un endroit neutre, loin de chez elle. Nous nous sommes donné rendez-vous dans un lieu discret, à l’abri des regards. C’est un bosquet à l’écart du centre-ville, face à la mer. Le genre d’endroit idéal pour une rencontre entre amoureux, pour s’embrasser, pour déclarer sa flamme...Sauf que nous..., nous ne venons pas là pour ça.
Perdu dans mes pensées, je n’entends pas Morgane arriver.
— STEWY ! Non c’est pas vrai, je suis sûr que tu l’as fait exprès.
Je me retourne et lui réponds avec la plus mauvaise foi dont je suis capable :
— Mais enfin, exprès de quoi ? Je ne comprends pas.— De t’habiller comme une pute le jour où nous devons échanger nos corps. Tu sais très bien que je ne sais pas marcher avec des talons aiguilles et toi tu as mis des échasses !
Des échasses ? Comme elle y va fort. C’est vrai que les talons des sandales que j’ai choisi de porter font bien quinze centimètres, mais ce ne sont quand même pas des échasses !
Je lui réponds d’une voix innocente.
— Elles ne te plaisent pas ?— Non, c’est des chaussures de pute !
Sur ce point, je dois reconnaître qu’elle n’a pas tort. En outre, leurs talons vertigineux, leurs épaisses semelles et leur couleur noire vernie sont vraiment indécentes. Mais ce qui fait réellement d’elles des chaussures de pute, ce sont les anneaux métalliques dorés reliant les trois sangles de cuir qui les maintiennent aux pieds.Je les adore !

— Je suis vraiment navré Morgane, ce n’était pas volontaire. C’est juste la force de l’habitude.— Tu penses vraiment que je vais te croire, c’est encore une de tes trouvailles pour m’inciter à te laisser mon corps plus longtemps. Avoue !— Moi, je..., mais enfin, comment peux tu penser une chose pareille ? C’est vexant.
Ma mauvaise foi est tellement évidente que même Morgane ne s’y laisse pas prendre.
— Moi te vexer ? Depuis le début, tu ne fais que de te moquer de moi.
Je lui prends la main pour la calmer.
— C’est vrai Morgane, tu as raison, je le reconnais. Je vais aller me changer si tu veux.— Non non Stewy, cela va encore retarder les choses. Je me débrouillerai pour rentrer chez moi. Qu’on en finisse et vite.— Comme tu veux. Je suppose que c’est moi qui commence ?
Pour la première fois depuis notre rencontre, Morgane marque une petite hésitation.
— Attends Stewy. Tu ne veux pas me sucer une dernière fois avant que je te redonne ton corps de garçon. Tu fais ça si bien.— Mais bien sûr.
Un coup d’œil circulaire pour m’assurer que personne ne nous observe et je m’accroupis sur mes talons. A l’aide des doigts de fée qui sont encore les miens pour quelques minutes, je dézippe la braguette du pantalon de Morgane. Une queue longue et fine, déjà raide, jaillit tel un diable de sa boîte.Je la connais bien cette queue, je l’ai caressée si souvent, je l’ai glissée entre tellement de lèvres, enfoncée dans tellement de fentes.C’est MA queue.
Pour la deuxième fois de ma vie, je la prends en bouche. J’en ai sucé des dizaines d’autres depuis que j’occupe le corps de Morgane, mais aucune n’a son parfum. Je la hume, prends mon temps pour inspecter une dernière fois le moindre de ses recoins, m’amuse à la faire frétiller du bout de la langue.Cette pipe, je la conçois comme un cadeau d’adieu.
Je me mets à lécher la hampe, le gland, m’attarde sur le frein. Puis sans prévenir, je la recrache pour gober les couilles que je fais rouler sur ma langue.Morgane gémit. Elle est aux anges.Je reprends la verge en bouche et cette fois-ci je mets à la pomper de toutes mes forces. Je m’acharne sur le gland tout en massant les couilles avec les doigts.Je ne suis plus Stewy, je ne suis ni un garçon ni une fille, juste une furie qui a envie de finir cette aventure en beauté, d’offrir le maximum de plaisir à Morgane, à celle que...Non, je préfère ne pas songer à ça, c’est trop douloureux.
Les yeux fermés, Morgane parvient à dire entre deux halètements :
— Ah Stewy, je me suis fait pomper par toutes les filles qui te courent après, mais aucune d’entre elles ne t’arrive à la cheville.— Merci Morgane, c’est gentil.
Je continue sur ma lancée et bientôt elle m’inonde la gorge de son foutre brûlant. Je nettoie consciencieusement la queue du bout de la langue avant de remettre les vêtements en place, puis la bouche encore parfumée de sperme, je me blottis dans les bras de Morgane.
Elle me serre contre elle et me caresse les cheveux. C’est la première fois qu’elle agit ainsi.
—Jamais nous ne pourrons trouver un plus beau moment pour l’échange.— On le fait ensemble ?— Oui.— Compte avec moi.— 3, 2, 1...
Je me retrouve subitement dans mon corps, en train de serrer Morgane dans les bras.L’espace d’un instant, nous nous sentons traverser par je ne sais quoi et, prise de panique, Morgane se dégage brusquement.
— Excuse-moi, je ne voulais pas.— Ce n’est pas grave.
Confuse, elle tente de cacher ses émotions par une petite plaisanterie.
— Stewy, t’es quand même vache avec moi, me dit-elle en désignant les sandales. Tu aurais pu mettre des chaussures plates avant de me rendre mon corps. Tu sais bien que je ne sais pas marcher avec des talons.— Oui je sais, mais j’avais envie d’en profiter jusqu’au dernier moment. Et puis j’espérais aussi qu’en les voyant, tu prendrais peur et que tu voudrais pas reprendre ton corps.— Ah ah ah ah... ça a failli marcher, tu sais.

Puis, reprenant son sérieux, elle me regarde droit dans les yeux.
— Moi aussi ton corps de garçon va me manquer. Tes muscles, ta force, toutes ces filles qui me couraient après...— Et qui te suçaient ! C’est surtout ça qui va te manquer, hein avoue.— Oui c’est vrai, ça aussi.— Bon et bien, il n’y a plus qu’à ce dire au revoir. En tout cas, je tiens à te dire encore merci, Morgane. Ces trois mois dans ton corps ont été le plus beau moment de ma vie.— Stewy.— Oui Morgane.— Et si on refaisait un petit échange ?— Le temps des vacances ?— En fait, je pensais un petit peu plus. — Un peu plus ?— Oui, quelque chose comme vingt ans par exemple. Enfin dans un premier temps bien sûr.— Vingt ans. Oui ça me semble pas mal pour commencer.
Un large sourire éclaire d’un coup nos deux visages.
— Eh bien alors qu’est-ce qu’on attend ?
Je laisse éclater ma joie sitôt de nouveau dans le corps de Morgane.
— Bon sang ! Qu’est-ce que ça fait du bien de se retrouver dans ses escarpins ! Dix minutes sans eux et ils me manquaient déjà.— Et moi alors, je me sentais toute nue sans une queue entre les jambes !
Nous passons quelques minutes à savourer la situation chacun de notre côté, puis :
— Bon Morgane. Que comptes-tu faire avec mon corps dans les vingt ans à venir ?— Moi ? Hum, je vais commencer par baiser toutes les filles que je rencontrerai après m’être fait sucer. Enfin quand je dis toutes, seulement les plus belles. Ensuite, quand j’en aurai trouvé une bien salope, je l’épouserai et je me ferai pomper tous les soirs en rentrant du boulot. Puis pour finir, je la prendrai sauvagement comme une chienne à la moindre occasion. Qu’en dis-tu ?— Hum la veinarde, je l’envie déjà.— Hahaha.— Et toi Stewy, tu vas continuer à te taper tous les mecs de la fac ? Rassure-toi, je t’autorise à te faire sauter. Je ne vais tout de même pas te demander de rester vierge pendant vingt ans ! — Non Morgane, je commence à être rassasiée. Ce dont je rêve maintenant, c’est de trouver un gentil garçon avec qui je partagerais ma vie.— Ouah, alors là tu m’épates. Je pensais que maintenant que tu avais le droit de perdre ma virginité, tu allais te faire sauter à tour de bras.Je te présente mes excuses, moi qui croyais que tu étais juste une chaudasse, en fait tu as également un cœur.
Je sens une pointe d’ironie dans la voix de Morgane/Steven quand elle me dit ça. En fait, ce n’est pas vraiment de l’ironie, mais plutôt de l’aigreur.
— Non Morgane, pas du tout. Je compte rester vierge jusqu’à ce que je rencontre l’homme de ma vie, celui qui m’épousera et me fera des tas d’enfants.— Ha ha ha ha.
Morgane est prise d’un fou rire nerveux. Il lui faut quelques minutes pour pouvoir se reprendre et dire :
— Non j’y crois pas. Toi Stewy, une fleur bleue. C’est depuis que tu es dans mon corps que tu es devenue romantique ? Réveille-toi Stewy, même moi j’ai compris que le prince charmant n’existait pas.— Tu as tort Morgane, car je l’ai déjà rencontré.
La voix de Steven/Morgane se met soudainement à trembler.
— Ah ! Ainsi donc Stewy, en ce qui concerne le père de tes futurs enfants, tu as déjà quelqu’un en vue ?— Oui, j’aime déjà quelqu’un.— Eh bien je suis vraiment très contente pour toi. — On ne dirait pas, tu fais une drôle de tête tout d’un coup.— Non non ce n’est rien. Ca doit être les changements de sexe. Deux en moins de vingt minutes, c’est épuisant.
Après quelques secondes d’un silence pesant, Morgane ajoute :
— J’espère que c’est un type bien, je n’ai pas envie que mon corps soit tripoté par un salaud !— Rassure-toi, c’est vraiment quelqu’un de très bien.
Ma réponse ne lui fait manifestement guère plaisir et ses yeux semblent implorer.
— Dis-moi qu’il est moche au moins.— A part son pied bot et son bec-de-lièvre, il est parfait. Je blague bien sûr, c’est un Appolon.— Ah. Donc je suppose qu’ il est grand, beau, viril, intelligent...— Exactement, mais tu peux également ajouter drôle et spirituel.— Méfie-toi Stewy, les beaux garçons sont souvent des enfoirés. J’en sais quelque chose. — Oui je sais Morgane, mais j’ai appris à bien le connaître.— Mouais, je ne suis pas convaincue. Et au lit, il assure ?— Il raffole de mes pipes et à ce qui paraît, il baise comme un dieu.— Génial, le type parfait. Bon eh bien vas-y, qu’est-ce que t’attends pour aller le retrouver cet Appolon. Je te souhaite d’être heureuse avec lui. Allez bye.
Cette fois-ci la voix de Morgane est devenue cassante, presque méchante.
— Morgane, je t’ai déjà dit que tu étais conne ?— Excuse-moi Stewy, je ne sais pas ce qui m’a pris.— Ce n’est rien.— Merci, tu es vraiment un mec, enfin pardon une fille sensas. Bon, on reste amis et on se tient au courant, "dac"? Et puis si ce type te fait le moindre mal, jure-moi que tu me le diras. Je prendrai plaisir à lui casser la gueule.— C’est promis.
Morgane/Steven commence à s’éloigner tristement.
— Attends, tu n’as pas envie de connaître ?— Non merci Stewy, pas vraiment.— C’est que je comptais sur toi pour m’aider à le séduire.— Le séduire ? Mais je croyais que vous faisiez l’amour ensemble.— Je l’ai juste sucé, ce n’est pas faire l’amour. Il ne m’a jamais embrassée et il ne m’a jamais dit "je t’aime".— Il ne t’a jamais dit qu’il t’aimait, un canon comme toi. Mais ce type est un vrai crétin.— Ca tu peux le dire, plus crétin que lui tu meures.— Je ne vois pas ce que je peux faire pour d’aider, mais bon si tu y tiens vraiment.— Merci Morgane, t’es vraiment un gars bien.
Elle hausse les épaules, dépitée.
— Et comment il s’appelle cet idiot ?— Steven.— Steven ! Comme... comme... toi ?— Oui, enfin comme toi plutôt maintenant.
La voix de Morgane change subitement, elle vient enfin de comprendre.
— Ah... d’accord..... Et qu’est-ce qu’il pourrait bien faire pour se rattraper cet imbécile ?— C’est simple, m’embrasser.
Morgane me prend par la taille de ses bras puissants. Même avec les talons aiguilles que j’ai aux pieds, elle me domine d’au moins dix centimètres. A mon tour, j’enroule mes bras de fille autour de son cou. Ses muscles se contractent sous mes doigts graciles. Je me sens si petite, si faible, si femme. J’ai tellement envie qu’elle me protège, me chérisse.Elle ferme les yeux, puis baisse la tête vers moi. Sa bouche se rapproche lentement, trop lentement. Je tends les lèvres et me hisse sur la pointe des pieds pour goûter à ce baiser que j’attends depuis si longtemps. Nos lèvres se touchent, nos bouches se mélangent. Morgane m’embrasse tendrement. Je n’ai jamais été aussi heureux.
— Stewy ?— Oui Morgane.— Acceptes-tu de devenir ma femme ?— Oh oui.— Je te préviens, je ferais de moi ma petite pute.— Je sais. Je n’attends que ça.— Stewy, tu me jures que ce n’est pas encore en train de te moquer de moi ?— Il te faut une preuve Morgane ? Je vais te montrer que tu es l’homme de ma vie.
Sur ce, je lui mets la main au paquet et ordonne d’une voix ferme :
— BAISE-MOI !
FIN
PS : Vous ne savez plus qui est qui ?
Rassurez-vous, moi non plus !
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