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Transportés de plaisirs

Chapitre 1

Erotique
Mesdames, messieurs, veuillez accepter l’expression de mes désirs, frustrations et fantasmes refoulés, dans ce modeste récit, invitation à un voyage sensuel dans mon univers intime et personnel, jardin secret dont je vous ouvre la porte sans crainte de vous choquer et avec l’espoir de vous émouvoir.J’ai commencé à écrire ce texte en réponse à un défi donné au cours d’un chat.
Comme souvent, avec ma profession, je suis en déplacement. Et comme à l’accoutumée, je prends le train. J’ai déjà effectué une partie de mon voyage, depuis la gare la plus proche de mon domicile, pour arriver ici, à la gare Saint Charles, à Marseille.
J’ai ici quelques habitudes, attendant fréquemment une correspondance. Comme aujourd’hui la météo étant des plus clémentes, je prends l’air sur l’esplanade devant la gare. De cet endroit, j’apprécie la vue sur les Iles du Frioul, le Château d’If et La Bonne mère. M’arrachant à la contemplation de ce paysage je décide de rentrer dans le hall de la gare pour boire un café avant d’embarquer dans mon TGV. Sans trop prendre garde autour de moi, je me retourne en direction de la gare et manque de percuter une femme qui se dirigeait par ici. Je l’esquive et m’excuse de mon inattention. Elle me sourit poliment, amusée apparemment. Je commence à marcher d’un pas tranquille et me retourne pour observer la dame. Une jolie brune de mon âge, aux cheveux mi- longs, grande, habillée d’une jupe façon tailleur et chaussée de talons hauts. Jolie femme me dis-je.Je me dirige vers la gare en jetant un dernier coup d’œil derrière moi. La brune a pris ma place et, tout comme moi, semble apprécier le point de vue. Je vais vers le café situé au centre du hall d’attente de la gare. Avec mon expresso, je m’installe au comptoir le long de la baie vitrée qui donne sur les panneaux d’affichage afin de découvrir le quai de départ de mon TGV. Je regarde les gens passer. Tout à coup mon regard est attiré par une silhouette. La jolie brune est là, faisant le pied de grue en observant le panneau d’affichage. Je l’observe avec un peu plus d’attention. Une bien agréable silhouette dont les formes que je devine permettent d’imaginer de délicates courbes invitant à de douces caresses. Je m’attarde sur les mollets gainés de nylon et joliment galbés par la hauteur des talons. Cette étape phocéenne est un régal pour les yeux. Visiblement, le train attendu par la brune s’est affiché. Elle attrape sa valise et se dirige vers les quais. Ce faisant, elle passe devant le café où je suis installé. Je la regarde passer, la détaillant discrètement et la trouve charmante. Tout en marchant, elle tourne la tête dans ma direction et m’aperçoit. Je lui souris et finis mon café. Après quelques pas elle se retourne, et m’adresse un charmant sourire, le regard tout aussi souriant. Je ne fais pas attention au quai vers lequel elle se dirige, occupé à saisir ma valise pour me rendre vers la voie où attend mon train.
Décidément, il semblerait qu’aujourd’hui le sort joue avec nos trajectoires. En effet, la charmante brune est un peu plus loin sur le quai, patientant devant l’entrée d’une voiture du TGV. Je regarde mon billet pour vérifier les numéros de voiture et de siège qui me sont attribués. Je dois embarquer dans la voiture dans laquelle la dame vient d’entrer. Ma place est à l’étage. J’y accède et pose ma valise avant d’entrer dans le compartiment. Je me dirige vers ma place, au fond du compartiment, et découvre que la place à côté de la mienne, côté couloir est occupée par ma charmante inconnue.
Je m’approche et, lui souriant, je pose ma sacoche d’ordinateur et mon sac à dos dans le rack à bagages. Elle s’apprête à se lever pour me laisser passer. Je l’arrête et lui propose de prendre la place côté fenêtre car j’aurai des documents à prendre dans ma valise et cela m’évitera de la déranger. Elle accepte en me remerciant et en ajoutant qu’elle n’avait pu avoir la place qu’elle désirait à la réservation. Je la laisse changer de siège avant de m’installer à mon tour. Nous discutons brièvement, évoquant nos destinations respectives. Elle se rend à Lille et, moi, à Bruxelles en changeant à Lille. Nous voyagerons donc ensemble. Tout en discutant, j’observe son visage avec un peu plus d’attention. Joli visage, regard vert souriant, sourire enchanteur ourlé de lèvres gourmandes. Maquillée légèrement, cette femme dégage un charme certain. Elle ne me laisse pas indifférent et j’essaie de le dissimuler. De son côté, elle me semble plutôt timide mais je trouve dans son regard une certaine intensité, un certain attrait pour ma personne. Je dois me faire des idées.
De mon sac je sors un livre, mes écouteurs et mon lecteur MP3. Ne voulant pas passer pour un sauvage je reprends la conversation en lui expliquant que la nuit fût courte, le réveil un peu trop tôt et que je pense fort m’assoupir. Je rajoute avec humour : « - En espérant ne pas faire plus de bruit que le train en mouvement. »Elle sourit, amusée, et, me répond en extrayant de son sac un petit oreiller et une fine couverture qu’elle va également tenter de se reposer. Infirmière de nuit, elle est habituée à avoir un rythme décalé et le voyage se déroule aux heures où elle récupère habituellement. Avec malice, elle me dit de l’avertir si jamais elle ronflait. Nous sourions tous deux à cette boutade.Alors que je pose mon bras droit sur l’accoudoir et règle mon siège, elle installe le coussin contre la fenêtre pour poser sa tête. Elle se tourne alors légèrement vers moi et je ne peux m’empêcher de poser mon regard sur ses jambes. J’aperçois, à la limite de la jupe, la jarretière de ses bas. Lorsque je relève la tête, je m’aperçois qu’elle me regarde. Je lui souris. Elle me demande, malicieuse, sans provocation, si j’aime. La regardant droit dans les yeux je lui réponds par l’affirmative en rajoutant, tout sourire : « - Charmant ! Et de très bon goût ! » A cette réflexion ses pommettes rosissent. « - Ne rougissez pas ! C’est simplement la vérité. Vous êtes charmante ! » Je lui souris franchement, me voulant rassurant. « - Reposez-vous bien ! Je veille ! » Je pose les écouteurs sur mes oreilles. Je ne veux pas me montrer indélicat. Elle installe sa couverture pour couvrir ses jambes, pose la tête plus confortablement sur son coussin. La couverture recouvre également mon bras posé sur l’accoudoir.Bercé par la musique, je m’assoupis. Je me repose. Un à-coup fait glisser mon bras de l’accoudoir. La chaleur d’une peau, le soyeux du nylon, sous ma main, me font ouvrir les yeux. Ma charmante voisine est apparemment endormie. Je réalise que ma main a glissé sur sa cuisse. Mais j’hésite à la retirer. Je garde les yeux fermés. Agréable sensation sous la paume de ma main qui retient mon geste. Je décide de la laisser. Yeux mi-clos j’observe ma jolie voisine. Elle a les yeux fermés, le souffle régulier. Je pense qu’elle dort. Je ne bouge pas pour ne pas la déranger, ou, pire, l’effrayer. Je tente de me concentrer, les yeux clos, sur la musique. Peine perdue ! Au bout d’une quinzaine de minutes je fais glisser ma main lentement, délicatement, en remontant vers la naissance du bas. Je n’arrive pas à détacher mon esprit de ce moment d’égarement. Coup de folie ? Coup du sort ? Peu m’importe finalement ! J’apprécie l’instant. Irréel et pourtant…
Ma main posée sur la jarretière glisse légèrement vers l’intérieur de la cuisse. Je sens un frémissement. Je ne bouge plus, interdit. Je perçois un mouvement sous la couverture. Tout à coup, à l’abri de la couverture, la main de ma voisine se pose sur mon avant-bras délicatement. J’ouvre les yeux, tourne la tête et la regarde. Elle me fixe, silencieuse. Elle me sourit. Ses yeux brillent. Je remonte ma main sur sa cuisse. Sa main caresse mon avant-bras doucement. Nous restons silencieux. Le discours de nos yeux suffit. Entre nous flotte une atmosphère troublante et quasiment palpable de désir, d’attirance, d’envie. Je lui souris. Je caresse délicatement sa cuisse m’attardant au niveau de son genou puis je remonte ma main vers la jarretière en parcourant l’intérieur de la jambe. Elle frémit, ferme les yeux et renverse la tête en arrière. C’est avec délice que je poserais mes lèvres au creux de son cou. J’imagine…
Je promène ma main le long de sa jambe, du genou à la limite de sa jupe. J’explore du bout des doigts, de la paume de ma main le galbe de cette charmante cuisse offerte. Elle se coule, glisse dans son siège. Ma main, invitée par ce mouvement, dépasse la jarretière et passe sous la jupe. Chaleur et douceur. J’imprime une légère pression de ma paume et de mes doigts. La cuisse s’ouvre légèrement. Entre le bas et le triangle de tissu qui protège son intimité, je fais glisser ma main, à cet endroit où la peau est la plus douce, au creux de la cuisse. Ma main effleure, survole, s’attarde et se pose là. Un infime glissement et le tranchant de ma main entre au contact du voile de ses dessous. Douce chaleur, moiteur. J’en perds presque pied. Je dois faire un effort pour me maitriser, ne pas me précipiter, ne pas m’affoler.En serrant délicatement sa cuisse ma main touche son entrejambe, et son sexe que je désire découvrir lentement. Elle sursaute légèrement. Je la regarde en souriant avec gourmandise. Elle me rend mon sourire et m’offre un regard presque suppliant. Comme souhaitant que cet instant se fige et dure. Je tourne ma main de façon à la poser à plat sur ce triangle où je suis en train de me perdre. Ma main posée là, couvre son sexe. Je la plaque plus fermement, le bout de mes doigts posés au creux de son entrejambe. Elle soupire. Me regarde étonnée, indécise. D’un sourire, je tente de l’encourager. On ne peut nous voir, installés au bout du compartiment, cachés par la couverture. Les yeux fixés sur les siens je débute une délicate caresse, me limitant au triangle de son dessous, de son pubis. Elle ferme les cuisses un instant, emprisonnant ma main. Elle me regarde et se mord les lèvres. Son regard semble troublé par l’émoi qui nous gagne. Ses jambes s’ouvrent à nouveau et ma main glisse un peu plus bas, mes doigts se faisant un peu plus insistant au niveau de ses lèvres et de son bouton de plaisir. Elle tressaille. Referme les jambes, les rouvre. Je réalise soudain que sa main est toujours sur mon bras et qu’en fait elle s’y accroche comme pour garder contact avec la réalité. Je poursuis ma caresse doucement, sans brusquerie. Je la sens s’abandonner. Elle soupire à nouveau, retient un gémissement. Sa main serre mon bras. Elle lève les yeux au ciel, les repose sur moi. Ses yeux brillent. Elle sourit, détendue, offerte.
Lentement, je retire ma main. Elle me fixe, interrogative, surprise, suppliante. Tout en repliant l’accoudoir qui nous sépare, je lui souris, rassurant. Je me tourne légèrement vers elle, l’attire vers moi, de façon à ce qu’elle s’adosse à moi, et qu’elle pose sa tête sur mon épaule. Je pose ma main gauche sur sa taille, pour la guider. De ma main droite je remonte la couverture. Je me penche vers elle, pose un baiser sur son front pendant que ma main gauche vient se poser sur son sein. Je le presse légèrement. Elle souffle. Ma main redescend sur sa taille. La main droite retourne se dissimuler sous la couverture. Je remonte légèrement la jupe pour libérer les jambes. Délicatement, j’écarte ses jolies cuisses, remontant la droite sur l’assise du siège. Ma charmante inconnue se laisse guider, abandonnée à mes mains. Je pose mes lèvres sur son cou et le parcours lentement en embrassant délicatement sa peau. Sous la couverture, ma main caresse la cuisse offerte puis vient se poser sur le pubis de la belle. Je reprends ma caresse par-dessus la dentelle. Je prends mon temps. Je fais durer le désir, monter le plaisir. Je sens les palpitations du ventre de la dame. Elle tourne la tête et enfouit son visage au creux de mon cou, soupirant. Ma main s’enhardit et glisse sous le tissu léger. Mes doigts découvrent une toison taillée court, en triangle. J’apprécie ce doux contact en souriant, les yeux fermés. Je m’attarde à découvrir ainsi ce mignon pubis. Je m’imagine, faisant glisser la dentelle pour voir ce charmant triangle brun avant d’y poser mes lèvres. Ma main descend à la pointe du triangle et effleure le sourire vertical de ma voisine. Les lèvres sont douces, épilées. Du bout des doigts j’explore cet abricot dont la douceur ne fait pas mentir le nom. Ma conquête s’agrippe à moi et m’embrasse délicatement dans le cou. Mes doigts continuent leur progression et arrivent à l’orée de son ventre. Son sexe est brulant, moite, humide. Je fais glisser le bout de mes doigts de l’entrée de son vagin à son clitoris. Je prends un malin plaisir à effectuer cette caresse très lentement, faisant des va et vient que je suspends sur son capuchon ou au bord de sa grotte inondée maintenant. Contre moi, elle se tortille légèrement. Elle fond. Je sens que le plaisir enfle doucement au creux de son ventre, au creux de ses reins. Ma main libre effleure sa poitrine et peut percevoir le téton dressé par l’émotion qui l’envahit. Au creux de mon cou, elle murmure : « - Oui ! Non ! Encore ! ». Je ne reste pas de glace et moi aussi je suis gagné par le désir, l’excitation. Mais, pour le moment, seul son état m’importe. Je veux lui offrir du plaisir, un plaisir intense qui gravera ce voyage au fond de son être. Mon majeur, inquisiteur, se glisse entre ses lèvres et la pénètre légèrement. Elle se raidit, se cambre contre moi. Je sens son ventre couler et je m’imagine m’enivrant à sa source. J’imagine mon sexe s’immisçant lentement en elle. Nous verrons… Mon doigt ressort et s’aventure plus bas. Il frôle son œillet, le taquine. Elle gémit doucement. Mon majeur retourne à la chaleur de son ventre et s’y attarde en coulissant lentement. Elle glisse sur le siège, contre moi, semblant tenter de s’ouvrir encore plus à mes caresses. Son souffle s’accélère, raccourcit. Je savoure chaque seconde de cet échange. J’embrasse l’oreille de ma brune et lui susurre que, bientôt, je la libérerai. Je passe ma langue sur son oreille, ce qui la fait frémir. A nouveau, mon doigt glisse de son antre vers ses fesses. Il s’attarde sur son petit trou qu’il sent palpiter, demandeur. Ses fesses viennent à sa rencontre. Je ne me fais pas prier et glisse mon doigt avec délicatesse dans son anneau étroit. Sa main me serre plus fort. Sa bouche se plaque contre mon cou pour masquer un gémissement. Je la sens proche de l’extase, proche de défaillir. Ces douces tortures sont un régal partagé. J’entame quelques mouvements de mon doigt, ma paume plaquée sur son sexe. Puis je le retire, le glissant de nouveau vers son ventre. J’arrête ma main sur son pubis et mes doigts entament des caresses appuyées, précises sur ses lèvres, son bouton nacré. Comme un musicien plaque des accords, j’écris les dernières notes de la partition pour amener ma belle inconnue à l’orgasme. Soudain, ses cuisses se referment, enserrent ma main, elle se cambre, tendue, et mord le col de ma chemise pour étouffer un cri libérateur.Nous ne bougeons plus, savourant l’instant, laissant le plaisir retomber lentement. J’embrasse son front. Elle embrasse mon cou. Son souffle s’apaise. Elle pose sa main sur ma joue. L’étau de ses jambes se desserre. Doucement, je retire ma main hors de l’abri de la couverture, la pose sur sa main posée. Je prends sa main, y dépose un baiser et j’hume son parfum intime qui flotte au bout de mes doigts. Je pose à mon tour ma main sur sa joue et l’invite à reprendre ses esprits tranquillement collée à moi. Nous échangeons un regard complice, les yeux pétillants. Nous nous sourions. Elle murmure un merci. Je fais de même. Rien de plus. Une discussion romprait le charme de l’instant. Nous sentons encore la force du désir entre nous et nous préférons que cela dure encore.
Installés ainsi, nous laissons le temps passé, silencieux.
Au bout d’un moment, nous nous asseyons normalement. Je l’attrape par la taille, approche mon visage du sien, et nos bouches se soudent dans un baiser profond, nos langues s’entremêlant. Ce baiser fougueux, passionné nous permet, d’une certaine façon, d’évacuer et de partager la tension accumulée entre nous tout en scellant un pacte de plaisir.Je propose d’aller boire un café pour reprendre nos esprits. Elle écarte la couverture. Je me lève, lui tend la main. Elle se lève à son tour. Je pose une main sur sa taille et je la guide devant moi en direction de la voiture bar. Je la protège ainsi des embardées et des cahots du train tout en ne rompant pas le lien tissé plus tôt. Je peux également savourer du regard et du toucher le balancement de ses hanches alors que nous avançons.Arrivés au bar, je l’installe et je vais commander nos expressos. Accoudés au comptoir devant la fenêtre latérale, collés l’un à l’autre, moi, la tenant toujours par la taille, nous buvons nos cafés en discutant. Nous faisons un peu plus connaissance, parlant du but de ce voyage et de nos activités. Mais, cela ne nous est pas si important. Nous nous connaissons par cet échange torride. Nous n’osons d’ailleurs pas en parler, l’évoquer. Nos échanges de regard disent bien plus que nos paroles. Je caresse sa taille, son dos, tout en discutant. Elle pose sa tasse, me regarde et je vois ses yeux briller. Elle semble hésiter, semble troublée, et se mords la lèvre. Elle se penche à mon oreille et murmure : « - Merci pour ces caresses. C’était irréel, et si puissant. Je n’en reviens pas…». Je ne peux que sourire l’air étonné, incrédule et ne trouve rien à dire. Je la serre légèrement contre moi, pose mon doigt sur ses lèvres, puis, le retirant, je l’embrasse, d’abord tendrement, puis nos bouches s’ouvrent et se collent.
Après ce baiser enfiévré nous finissons nos cafés. Elle pose sa main sur ma cuisse et se penche à nouveau vers moi, me disant timidement : « - Le plaisir ne doit pas être égoïste. Le plaisir ne vaut que s’il est partagé. C’est à mon tour ! ». Puis elle pose son doigt sur ma bouche, m’interdisant tout commentaire, et rajoute : « - Laisse-moi faire ! Suis-moi ! ».
Elle se lève, prends ma main et m’entraine derrière elle en direction de nos sièges. Je lui emboite le pas, docile. Je ne sais ce que la belle a à l’esprit mais je lui fais confiance sans état d’âme. Nous sommes presque arrivés et elle s’arrête un instant au niveau de l’escalier de la voiture précédant notre compartiment. Il n’y a pas beaucoup de voyageurs. Elle ouvre la porte des toilettes, se glisse à l’intérieur en m’entrainant à sa suite, puis referme et verrouille la porte. Elle abaisse alors l’abattant des toilettes et s’assoit. Je suis debout devant elle, silencieux, impatient de subir ses désirs. Elle pose une main sur ma hanche, pour me tenir, et l’autre se pose sur mon pantalon, au niveau de mon sexe. Elle appuie doucement sa paume à cet endroit puis entame une légère caresse. Il n’en faut guère plus pour faire gonfler mon sexe, déjà au supplice depuis de longues minutes. Elle me regarde avec un sourire satisfait. Je réponds à son sourire en souriant également. Nous savons que nous pouvons être déranger mais elle prend son temps, savourant l’instant. Doucement, elle ouvre mon pantalon et le baisse. Délicatement, elle baisse mon slip et fais apparaitre mon sexe tendu par le désir. Elle le prend tendrement dans sa main pendant que son autre main caresse mes jambes, remonte le long de mes cuisses, pour venir caresser mes bourses. Elle approche son visage et les embrasse pendant que sa main commence un doux va et vient sur mon sexe. Son pouce joue avec mon gland déjà humide du désir qui a perlé plus tôt, pendant mes caresses et nos baisers. Je me tiens d’une main à la cloison et rejette la tête en arrière. Elle joue avec sa bouche dans ma toison, arrive à la base de mon pénis et commence à promener ses lèvres et sa langue le long de ma hampe. Elle dépose des baisers tendres puis atteint le gland qu’elle lèche avec délicatesse. Elle s’en amuse avec sa langue avant de l’embrasser. Ses mains sont toujours actives, l’une entre mes cuisses l’autre tenant mon sexe. Doucement, elle m’embouche, allant et venant par petits à-coups sur mon gland. Je soupire, souffle, serrant les dents. Enfin elle me gobe complétement. La douce chaleur humide de sa bouche et les mouvements de sa langue me font me tendre. C’est un régal de sensations. Elle relâche mon membre. Surpris, j’ouvre les yeux et la regarde. Elle plante ses yeux dans les miens, sourit, passe sa langue sur ses lèvres, et me reprend en bouche en me regardant toujours. J’essaie de garder ce contact visuel mais la chaleur qui enfle au creux de mes reins et inonde mon ventre m’oblige à fermer les yeux. Je gémis. Une brève seconde, je la regarde et vois dans son regard une lueur de contentement et de gourmandise. Je suis aux anges. Sa bouche, sa langue, ses mains, m’entrainent dans un tourbillon de sensations. Je suis au bord de l’extase. Je pose doucement une main sur ses cheveux. Elle se fait plus pressante et pose une main sur mes fesses pour me guider à son rythme. Mon souffle se fait court. Mon ventre s’enflamme. Elle sent que je tressaille, recule légèrement, et, au même instant, le plaisir m’inonde et déborde d’un jet. Je tente de me maitriser pour mieux profiter. Elle s’abreuve en m’enfournant à nouveau dans le fourreau de ses lèvres. Sa langue joue délicatement. Je jouis à nouveau en courts jets saccadés dont elle ne perd pas une goutte. Une décharge électrique remonte le long de ma colonne vertébrale jusqu’à ma nuque irradiant le plaisir dans tout mon être pendant qu’elle se délecte de ma colonne de chair qui lui appartient en cet instant. Elle ralentit, savourant le plaisir qu’elle me donne et le recevant apparemment avec délice. J’arrive à ouvrir les yeux et je vois dans son regard fixé sur moi le bonheur de m’avoir offert ces délices. Alors qu’elle profite de moi ainsi, lentement, je reprends mon souffle, je reprends mes esprits. Elle embrasse plusieurs fois mon sexe épuisé par le plaisir, le lèche, et délicatement le range dans mon slip. Elle remonte mon pantalon et le ferme. Elle me rajuste et se lève. Je la prends dans mes bras, embrasse son front, pose ma bouche sur la sienne et nous échangeons un baiser torride. Nos langues se mêlent, s’emmêlent. Nos mains cherchent un passage mais on frappe à la porte.Je lui souris, esquisse un merci en rajustant sa chevelure, caresse sa joue. Elle sourit et murmure un merci à toi.J’ouvre la porte et sors en faisant un rempart de mon corps, tentant de masquer sa sortie. Geste futile et inutile. Nous assumons nos ébats et l’importun, incrédule, interdit, n’ose piper mot.
Je guide ma brune gourmande vers notre place et l’invite à s’asseoir. Là, c’est elle qui m’attire vers elle pour que je récupère de mes émotions. Elle embrasse mon front et caresse mon torse par-dessus mes vêtements. Nous sommes bien, savourant l’instant en silence.Une annonce du chef de bord nous rappelle que le voyage prendra bientôt fin. Nous nous regardons avec une lueur de regret. Il nous reste tant à échanger.Elle me serre contre elle et me dit : « - Ta réunion à Bruxelles commence demain à treize heures, non ? »J’acquiesce. « - Tu trouveras bien un TGV pour t’y amener demain matin ! Nous avons mieux à faire ce soir, cette nuit ! Et tu ne peux pas me laisser seule maintenant, s’il te plait ! »« - Tu as raison ! Entièrement raison ! Je continuerai ma route demain ! ». Rassurés nous nous détendons dans les bras l’un de l’autre en attendant l’arrivée à Lille. La soirée et la nuit seront à nous et je sais déjà qu’elles seront mémorables, gravées en nous corps et âmes…
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