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Transportés de plaisirs

Chapitre 6

Erotique
Ludiques vibrations
Les jours passent. Les semaines s’enchainent. Ma brune et moi nous retrouvons aussi souvent que possible, souvent chez elle. Nos rencontres sont toujours aussi passionnées, intenses, torrides, parfois sauvages. Et également pleines de sensualité, de tendresse et de complicité. Nous nous offrons l’un à l’autre totalement et nos jeux amoureux sont de merveilleuses joutes sensuelles pour nous mener à l’extase sans cesse renouvelée. Nous nous sentons toujours aussi bien ensemble. Des sentiments forts nous animent mais nous préférons les cacher, les taire. Crainte probable de rompre la magie qui nous lie. Nous savons que ces émotions sont là. Nous les sentons. Mais nous voulons rester encore ces amants qui se découvrent toujours un peu plus et explorent ensemble les délices et plaisirs qu’ils peuvent s’offrir. Un jour, nous ferons probablement évoluer notre relation. Nous préparons ce moment patiemment pour qu’il ne change que peu de choses entre nous et dans notre façon d’être.J’ai passé quelques semaines en déplacement et j’ai beaucoup pensé à nos prochaines retrouvailles, pensé à surprendre la belle. Je lui rapporte un cadeau et j’ose espérer qu’il lui plaira. Je l’ai invité à une escapade amoureuse. Nous avons rendez-vous à la gare mais elle ne sait pas où je compte l’amener. Rappel évident de notre première rencontre, nous prendrons un train pour Nice où nous passerons le weekend. Malgré l’hiver qui est arrivé nous devrions profiter de journées ensoleillées et agréables propices à quelques promenades.
Je suis sur le parvis de la gare, comme ce jour où nos routes se sont croisées. Agréable sensation de déjà vu. Patientant, je repense à ces semaines passées depuis et je souris, rêveur. Perdu dans mes pensées, regardant la Bonne Mère, je ne l’ai pas vu arriver. Elle s’arrête à côté de moi et me regarde amusée.
« - Bonjour bel homme ! Vous attendez quelqu’un ? Ou acceptez-vous de m’amener avec vous ? »Je me tourne vers elle et lui souris. Je pense que mes yeux sont aussi souriants et brillants que les siens. Cet endroit éveille beaucoup de choses en nous.« - Bonjour charmante dame ! Disons que je n’attendais que vous pour poursuivre mon voyage. Prenez mon bras et laissez-moi vous guider sur mes chemins ! »Je l’embrasse et elle se colle à moi.« - Vas-tu enfin me dire où nous allons ? »« - Laisse-moi te faire une surprise. Tu le sauras bientôt. Quelques minutes d’attente encore. »Je la serre contre moi tendrement. Nous échangeons un long baiser amoureux. Elle pose sa tête au creux de mon cou et me murmure qu’elle se sent agréablement émue de se trouver là à nouveau. Je lui réponds que c’est aussi mon cas et que c’est la raison de mon inattention à son arrivée. Elle en rit. Et ajoute qu’elle n’aurait jamais pensé à tous ces moments passés ensemble après nous être croisés là. Je la prends dans mes bras pour lui faire sentir que c’est pourtant bien la réalité. Nous restons ainsi enlacés, silencieux, regardant au loin. Je sors de mes rêveries et regarde ma montre. Il est temps de nous rendre vers notre train. Je passe mon bras autour de sa taille et l’entraine vers la gare. Après avoir jeté un regard au panneau d’affichage, je la guide vers la voie où va arriver notre TGV. Elle voit alors la destination de notre voyage.« - Alors tu m’amènes à Nice ! Charmante attention ! Je te remercie de cette surprise. Je suis comblée. »« - Je souhaitais simplement nos offrir une balade amoureuse. Et coquine aussi. »Elle me regarde interrogative mais je n’en dis pas plus.Le train entre en gare et nous avançons vers notre voiture. Je passe devant elle avec nos valises. J’ai réservé nos places à l’étage car la vue est plus agréable. Je pose les valises dans le rack à bagages et, la tenant par la main, j’avance vers nos sièges. Là, je l’aide à retirer son manteau. Je découvre sa tenue. Comme à son habitude elle est charmante et très séduisante. La robe gris anthracite qu’elle a choisie s’arrête à mi-cuisse et ses jolies jambes sont gainées d’une fine résille grise. Adepte des talons hauts, elle porte des bottines en cuir noir. Cette délicieuse vision ranime immédiatement mes désirs. J’ai même le sentiment que mon cœur a manqué un battement. Elle me plait. Je lui propose la place près de la fenêtre et m’installe à son côté après avoir relevé l’accoudoir central. Nous nous collons l’un à l’autre et elle croise les jambes, découvrant un peu le haut de ses cuisses. Je baisse les yeux vers elles et découvre la naissance de ses bas-jarretières. Je pose ma main sur son genou et elle pose sa tête sur mon épaule.« - Je te plais ? »« - Comment pourrais-tu ne pas me plaire ? Tu sais très bien que tu es mon rêve éveillé. Un présent inattendu que je savoure à chaque fois. Tu es superbe ! Et terriblement attirante comme toujours ! »« - Merci pour ces compliments. »« - Tu sais que je le pense. Que je le ressens. »Elle s’écarte un peu et plonge son regard dans le mien. Elle fouille dans son sac à main en même temps et ressort son poing fermé sur quelque chose.« - Donne-moi ta main et ferme les yeux je te prie. »Je m’exécute et elle pose son poing sur ma main avant de l’ouvrir. Je referme ma main sur une boule de tissu doux. Je baisse les yeux sur ma main que j’ouvre. Je découvre ce qui est un string de satin gris soigneusement plié. Je regarde ma brune et elle me sourit, mutine. Elle repose sa tête sur moi et murmure.
« - Je ne savais pas si je devais le porter ou pas. Alors, dans le doute, j’ai préféré m’en passer et te le remettre. Je peux aller le passer si tu veux. Je te laisse décider. »« - Tu me fais là une bien jolie surprise ma belle. J’apprécie énormément ton geste. Si tu n’as pas froid, reste ainsi. Je conserve ton dessous dans ma poche. »« - Je ne peux pas avoir froid. Près de toi je m’échauffe immanquablement, mon ange, mon démon. »Je glisse la boule de satin dans ma poche et me penche vers son visage pour l’embrasser. Notre baiser est débordant de désir.
Nous brulons déjà d’envie. Mais je souhaite entretenir ces braises pour libérer le feu de notre passion lorsque nous serons arrivés à notre hôtel. Je sais que ce sera pour nous deux une torture mais notre plaisir n’en sera que plus intense.Le voyage se déroule assez calmement. Baisers, effleurements, doux attouchements discrets. De toute façon, le trajet n’est pas assez long pour nous permettre de donner libre cours à nos envies. Nous patientons en discutant, en regardant le paysage. Elle m’interroge sur le déroulement du weekend mais je reste évasif pour que ce séjour soit une source de surprises.Nous arrivons à destination. Je récupère la voiture de location que j’ai réservée et je nous conduis vers le petit hôtel dans l’arrière pays niçois qui sera le refuge de nos retrouvailles après ces semaines d’éloignement. Il est situé à l’entrée d’un village situé sur les hauteurs surplombant Nice. Ma compagne profite du paysage pendant que je suis les indications du système de navigation pour nous mener à bon port. Nous entrons sur le parking de l’hôtel et nous prenons le temps d’apprécier le superbe panorama qui s’offre à nous. La vue sur Nice et la Méditerranée est magnifique. Je sors de la voiture et la contourne pour aller ouvrir à ma passagère. Je lui tends la main pour l’aider à sortir puis l’attire à moi. Je la tourne face à la mer et me place derrière elle, une main posée sur sa hanche et l’autre posée sur son ventre. Je me plaque à elle et enfouis mon visage dans ses cheveux, au creux de son cou. Je souffle sur sa peau et l’embrasse délicatement. Je glisse mes lèvres vers son oreille, la caresse du bout de la langue puis lui glisse :« - Voici la vue que je t’offre pour ton réveil ce weekend jolie dame. J’espère que l’endroit te convient. »« - Ton choix est parfait. Et la surprise excellente. Je suis gâtée, ravie, comblée. Merci beaucoup ! »Je la serre un peu plus fort contre moi. Je remonte ma main de sa hanche à sa poitrine que je presse légèrement par-dessus le tissu de la robe. Je l’embrasse à nouveau dans le cou et elle soupire. Elle bascule la tête en arrière, la pose sur mon épaule. Elle tourne son visage vers le mien, sa bouche cherche la mienne et nous nous embrassons à pleine bouche. Je la sens s’abandonner un instant ainsi. Le désir devient palpable et elle peut sentir son effet sur ma personne avec ses fesses collées à mon ventre. « - Et si nous allions découvrir notre chambre et en prendre possession ? »Elle acquiesce. Je relâche mon étreinte et je vais récupérer nos valises. Nous nous dirigeons ensemble vers l’entrée et elle attend que je récupère la clé de notre chambre. Elle est située au premier étage et, comme, je l’avais demandé, nous offre une vue imprenable sur la côte niçoise. J’invite ma brune à aller contempler l’horizon qui nous est offert. Je range les valises et nos vestes et viens la rejoindre. Je me replace derrière elle et reprends ce que j’avais commencé sur le parking. Collés ainsi, nos bouches se soudent, avides. Une de mes mains caresse ses seins cachés sous la robe et l’autre s’aventure vers son ventre, puis glisse plus bas, jusqu’à la limite de la robe. Arrivée là, elle se glisse sur la cuisse puis remonte sous le tissu vers son triangle des plaisirs. La belle dame frémit mais ne reste pas inactive. Elle glisse une main entre nous deux et s’amuse à me caresser par-dessus mon pantalon. Elle me sent tendu et colle un peu plus ses fesses contre moi. Ma main, sous la robe, se promène sur l’ourlet de son sexe brulant. Un doigt curieux glisse et découvre la moiteur de ma brune qui fond de désir. Il n’en faut pas plus pour que tout bascule. Je la courbe vers la fenêtre et elle s’y appuie des deux mains. Je retrousse sa robe, déboutonne mon pantalon, et sans plus attendre, je libère mon pénis de l’entrave de mon slip pour le guider vers le ventre de ma belle abandonnée et d’un coup de rein presque violent, je m’introduis en elle lui arrachant un gémissement de plaisir et de soulagement. Je la prends ainsi, à la hussarde et, rapidement, l’orgasme nos emporte, et nous laisse haletants. Je me recule, me retire, et nous nous embrassons fougueusement en commençant à nous déshabiller mutuellement. Nos vêtements sont éparpillés au sol et ma compagne ne porte plus que ses bas et ses bottines. Je le prends dans les bras et la porte jusqu’au lit où e l’allonge avant de la déchausser. Ceci fait, je me recule et l’admire un instant. Un plaisir sans cesse renouvelé digne d’une toile de maitre. Elle me fait signe de la rejoindre et je ne me fais pas prier pour le faire. Nous nous enlaçons, nous étreignons, encore et encore, totalement indifférents aux heures qui passent et nous abandonnons l’un à l’autre avant de nous endormir à une heure avancée de la nuit.
Parfaitement reposés et détendus nous nous éveillons tardivement. Nous nous enlaçons et nous câlinons tendrement. Les étreintes de la soirée passée ont apaisées notre soif de plaisir. Nous profitons l’un de l’autre avec tendresse et douceur. Nos mains effleurent, survolent nos peaux, nos courbes avec délicatesse. Ces sensations nous emplissent de la satisfaction de nous appartenir plus amoureusement. Nous savourons ce long moment de douce quiétude, mais, l’effet magnétique de notre toucher sensuel oriente nos capteurs vers les tropiques du désir. Lentement, petit à petit, le flot du désir gonfle et le calme ruisseau devient un torrent qui grossit. Nous le laissons devenir rivière puis fleuve, et ne faisons rien pour empêcher la rupture des digues. Enlacés, emmêlés, nous sommes emportés par le courant et nous faisons l’amour à nouveau. Plus calmement, plus intensément, chacun prenant à son tour le contrôle du plaisir de l’autre jusqu’à l’extase partagée qui nous laisse ébahis et heureux.Je laisse ma douce compagne reprendre son souffle et m’en vais occuper la salle de bain pour me doucher et me raser. Pendant que la dame prend la place, je demande que nous soit apporté le brunch que j’avais commandé à la réservation. Lorsque ma belle sort de la salle de bain, une desserte est positionnée à côté de la table de la chambre avec un bouquet de fleur et un paquet cadeau. Elle s’approche de la table et observe le plateau.« - Tu as pensé à tout il me semble. Toutes ces attentions me touchent profondément mon bel amant. Tu sais très bien prendre soin de moi. Je te remercie. »« -Tu n’as pas à le faire. C’est tout naturel. Tu prends également soin de moi bien mieux que je ne pourrais l’espérer. Notre échange, notre entente sont parfaits. Ne trouves-tu pas ? »« - Si, c’est vrai. Je te l’ai déjà dit d’ailleurs. »Je lui fais signe de s’asseoir à côté de moi. J’ai installé la table et les chaises face à la fenêtre pour pouvoir profiter de la vue. Elle s’installe collée à moi. Je me penche pour l’embrasser puis entreprends de la servir. Elle saisit le paquet cadeau.« - Puis-je ouvrir mon présent ? Que m’as-tu rapporté ? Je m’attends à être surprise à nouveau. »« - Bien sûr ma belle. N’attends plus ! »Délicatement, elle défait le papier cadeau et fait apparaitre une petite boite de carton blanc. Elle me regarde interrogative. Du regard je l’encourage à continuer. Elle soulève le couvercle et regarde dans la boite. Elle se tourne vers moi surprise. Elle pose le couvercle de la boite sur la table puis étudie le contenu.« - Quelles idées as-tu encore ? Quelles épreuves vas-tu me faire subir, quelles tortures ? »« - Mes idées n’ont pour seuls buts que de te faire découvrir de nouveaux plaisirs. Et si ce sont pour toi des épreuves et des tortures tu restes libre de refuser. Je ne te forcerai pas car cela gâcherait notre plaisir. C’est libre et pleinement consentante que je veux que tu te laisses guider. Et il y a des limites que je ne franchirai pas. Je ne souhaite que ton plaisir renouvelé pour que tu ne t’ennuies jamais avec moi et ainsi entretenir le feu de la passion qui nous anime. »« - Je l’ai compris. Et j’adore me laisser entrainer de la sorte. Cela me semble si naturel avec toi. Tu as éveillé quelque chose que je ne soupçonnais pas en moi. Je ne souhaite rien de plus que cela dure. »Elle sort de la boite un œuf en plastique dur de teint ivoire et un boitier équipé de boutons. Elle pose le tout devant elle et étudie les deux objets. Avec un sourire ravi et les yeux brillants elle me dit :« - Tu n’es qu’un démon coquin ! Et je dois avouer que j’adore ça ! Tu m’as envoutée je crois. »« - Tu m’inspires. Tout simplement. Et tu réveilles des idées enfouies qui me semblent si simples et naturelles avec toi. Je ne peux pas définir mieux ce sentiment. »Elle prend le boitier et actionne les boutons. Elle me regarde déçue car rien ne se passe. Je saisis l’œuf et lui montre un petit bouton en caoutchouc proche d’une petite vis. Je presse le bouton et l’invite à réessayer. Elle appuie sur un bouton rouge et l’œuf se met à vibrer, à tressauter sur la table. Elle sursaute et le saisit. Elle ferme sa main sur l’œuf et joue avec un bouton allongé encadré par les signes moins et plus. Le son de la vibration évolue avec la vitesse. Elle appuie à nouveau sur le bouton rouge et l’œuf s’immobilise. Elle repose l’œuf et la télécommande sur la table et me regarde visiblement troublée.
« - C’est surprenant ! J’imaginais les sensations que cela doit procurer. J’en suis déjà émoustillée. J’ose à peine penser à ce que tu me réserves mon prince pervers et charmant. Je sens mon ventre commencer à chauffer et je suis déjà humide. Fais-moi l’amour ! »« - Non ! Je vais te faire attendre un peu ! Finissons notre repas et préparons-nous ! C’est une belle journée pour se promener. »« - C’est toi qui décides. Je sais que tu veux mon plaisir et que cette attente, cette torture le rendront plus intense. »Nous terminons et je me lève en la prenant par la main. De l’autre main, je ramasse l’œuf et je le donne à ma brune. Je la serre contre moi pour l’embrasser avec passion. Elle répond à mon baiser et semble déjà enfiévrée. Je l’assieds au bord du lit et me recule. Debout devant elle, je croise les bras, l’observe et lui dis :« - A toi de jouer ma douce. Je te regarde. Mets l’œuf en place ! »Doucement, elle ouvre le compas de ses jambes et, d’une main, caresse son ventre, son pubis, puis atteint son sexe qu’elle frôle. Je regarde ce sensuel spectacle et doit faire preuve de volonté pour ne pas bondir sur la féline allongée sur le lit. Elle est tout simplement superbe. Ses doigts jouent avec ses lèvres, s’attardent sur son clitoris glissent vers l’entrée de son ventre. Délicatement, elle fait pénétrer son index et son majeur dans son intimité en soupirant d’aise. Son autre main, tenant l’œuf rejoint la première. Elle retire ses doigts et pose l’objet entre ses grandes lèvres avant de l’introduire avec son majeur. Elle gémit légèrement et porte ses deux doigts libérés à sa bouche et entreprend de les lécher, de les sucer, gourmande. L’œuf est en place et la belle ainsi offerte est irrésistible. Je tombe à genoux au pied du lit et enfouis ma tête entre ses cuisses. Ma bouche se colle à son sexe et, alors qu’elle retire son doigt, je commence à me régaler des douceurs de mon amante. Savamment je joue avec ma langue, avec mes lèvres et elle attrape ma tête des deux mains en même temps que le plaisir monte en elle et qu’elle atteint un orgasme libérateur. Je me relève en la regardant et me dirige vers la table. Je prends le boitier et me tourne vers elle avant d’actionner le bouton de mise en marche. Elle sursaute et ondule sur le lit en soupirant. J’arrête l’objet. « - Non ! Continue ! Encore ! »« - Non ! Il te faudra patienter. Habillons-nous ! »
A regret, elle se lève et viens se coller à moi pour un baiser fougueux. Nous brulons déjà de désir mais j’ai d’autres idées en tête. Nous nous préparons en nous frôlant, en nous observant. Ma belle amante, comme à son habitude, fait preuve d’un goût exquis. Je la laisse choisir sa tenue et me régale à la voir s’habiller. Le soutien-gorge à balconnets, le string, le porte-jarretelles et les bas soulignent et mettent merveilleusement en valeur ses courbes tentatrices. Je suis habillé et, alors qu’elle termine de mettre ses escarpins, j’actionne la télécommande quelques secondes. Cela lui fait poser un genou à terre et elle me jette un regard presque implorant mais également amusée.« - Méchant garçon ! » Nous sortons et je lui ouvre la portière pour qu’elle s’installe.« - Allons visiter Nice. Ce beau temps est parfait pour profiter de la ville. Et nous prendrons notre temps. »Je démarre et prends la direction du centre-ville avec l’aide du navigateur. Je pose souvent ma main droite sur la cuisse de ma compagne, la caressant délicatement. Elle se rapproche de moi et s’accroche à mon bras en posant sa tête contre mon épaule. De la main gauche je déclenche les vibrations de l’œuf et joue à en moduler la vitesse. La main de ma brune se crispe sur mon bras et elle souffle :« - C’est terrible. Terriblement bon, surtout quand tu me surprends de la sorte. Et c’est terriblement affolant. Je n’ose imaginer la suite. »« - Fais-moi confiance ! »J’arrête l’œuf et conduis calmement jusqu’à un parking au centre de la ville. Nous commençons notre promenade en visitant le Vieux Nice. Enlacés, mon bras passé autour de sa taille, nous découvrons les ruelles qui mènent au marché aux fleurs en flânant. Balade en amoureux dont nous profitons en discutant de choses et d’autres. Nous nous arrêtons devant une boutique joliment décorée et nous parlons des articles exposés. Négligemment, je mets ma main gauche dans la poche de ma veste où j’ai remisé la télécommande. Je serre ma compagne contre moi, et, observant son reflet dans la vitrine je mets en route l’œuf. Elle pousse un petit cri de surprise puis pose se tête sur mon épaule. Elle enfouit son visage contre mon cou et je sens son souffle accélérer. Je réduis la vitesse au minimum et sens ma brune onduler contre moi. J’arrête l’œuf. Je laisse la dame reprendre son souffle et nous reprenons notre promenade. Ses premiers pas sont hésitants. Je la sens fragile contre moi. J’apprécie. Nous atteignons le marché et j’entraine mon amie à la terrasse d’un café pour faire une petite pause. Les yeux de la belle brillent. Elle semble bruler de désir et s’abandonner avec délice à mes tortures. Nous nous embrassons sans pudeur en attendant notre commande. Le serveur nous interrompt et nous reposons les pieds sur terre. « - C’est vraiment une très bonne idée que tu as eu avec ce weekend ici. Et ton cadeau coquin est une jolie idée aussi. Mais soies prudent avec ce jouet. Je ne veux pas défaillir en public. »« - Ne t’inquiètes pas ! Je ne veux pas t’offrir en spectacle. Il m’est réservé. »
Je prends sa main dans la mienne. Nos doigts s’entremêlent. Et je déclenche à nouveau le jouet intime. Elle décroise ses charmantes jambes et les ferme, serrées, tout en crispant ses doigts sur ma main. Je reste raisonnable et cesse les vibrations après quelques secondes. Nous nous sourions. Au milieu de la foule qui se promène nous profitons de notre secret. Nous nous levons pour continuer notre marche. Nous arrivons au bord de mer. D’ici, nous pouvons apercevoir l’entrée du port à notre gauche. Tournant à gauche, nous prenons le chemin de la Promenade des Anglais. Cette célèbre allée sera parfaite pour nous permettre de profiter du soleil hivernal qui nous réchauffe agréablement. Nous avançons d’un pas tranquille, collés l’un à l’autre, nous arrêtant fréquemment pour admirer les vagues de la Méditerranée et pour échanger de tendres baisers. Nous ne pouvions espérer plus beau moment.Nous marchons encore le long du bord de mer avant de faire demi-tour pour regagner la place de l’hôtel de ville. En chemin, nous nous arrêtons, et pendant que ma belle regarde la mer, je mets en route l’objet vibrant, augmentant sa vitesse. Sous l’effet des vibrations ma brune se penche vers la rambarde et l’attrape des deux mains. Mon bras passé derrière elle, la tenant par la taille, je la soutiens un peu, sentant ses jambes commencer à trembler. Fort heureusement, nous sommes isolés. Je serre ma compagne contre moi lui permettant de cacher son visage contre moi. Je la sens se tendre et, alors qu’elle pousse un cri étouffé, j’arrête l’œuf. Je la retourne pour la prendre dans mes bras et l’enlace. Ses yeux scintillent, ses joues sont empourprées, son souffle court.« - Excuse-moi ma chérie ! Je me suis laissé emporter. C’était trop tentant de t’offrir un orgasme ainsi. »« - Tu n’as pas à t’excuser. Tu as choisi l’endroit et l’instant parfait pour ça. C’était trop bon. Mais cela reste un plaisir incomplet. Je te veux en moi. »« - Essaie de patienter encore. »« - C’est difficile, vu l’état dans lequel tu me mets, démon ! »« - Alors, rapprochons-nous de la voiture. Nous irons prendre un verre et nous déciderons de la suite. »  En arrivant sur la place, je propose à ma compagne de nous arrêter boire un verre dans un des grands et très beaux bars qui bordent l’esplanade. Elle accepte en soulignant que ses jambes ont des difficultés à la porter maintenant. Nous nous installons à une table en terrasse et la serveuse ne tarde pas venir prendre notre commande. Comme toujours, nous sommes assis collés l’un à l’autre. Je passe ma main au bas du dos de ma belle dame, caressant ses reins. Elle se tourne vers moi souriante. Nous sommes bien. Notre commande arrive et nous discutons tranquillement tout en buvant. Après quelques minutes, ma brune s’apprête à se lever.« - Excuse-moi un instant, je te prie. Un besoin naturel m’appelle et ne joue pas avec le boitier s’il te plait. »« - Fais-moi confiance ! Je serai sage en t’attendant. Je te le promets. »Elle se lève et se dirige vers l’entrée du bar où elle entre. En patientant, j’observe les passants et les personnes attablées autour. Je profite de l’instant et ne peux m’empêcher de penser que le hasard a bien fait les choses en nous poussant l’un vers l’autre. Cette rencontre inattendue nous offre tant de surprises et de plaisirs. Notre entente, notre complicité sont un véritable cadeau. Et nul besoin d’en parler entre nous. Nous ne souhaitons que faire durer cette félicité.Ma compagne semble prendre son temps. Je m’interrogerais presque. Soudain, je la vois apparaitre à a porte du bar. Je l’observe qui marche en direction de notre table et apprécie avec un sourire le déhanchement de cette charmante et jolie femme. Je ne peux que penser que j’ai de la chance d’être son amant. Alors qu’elle s’approche, je remarque que ses joues sont légèrement empourprées. Elle s’assoit tout contre moi, telle une chatte demandant des caresses. Elle pose sa tête sur mon épaule et murmure :« - Pardonne-moi d’avoir pris mon temps mon bel amant. Je brule de désir et je n’ai pas pu retenir une furieuse envie de caresses. — Mais cela ne pouvait pas me calmer. J’ai trop besoin de te sentir en moi. Alors, j’ai eu une idée. Une idée folle et coquine. Tu me fais un effet incroyable. Et je n’ose t’en parler. »« - Je t’écoute ma belle. Je suis également prêt à répondre à tes désirs. »« - Les toilettes sont au sous-sol et ils me semblent calmes. Ils sont bien entretenus sans quoi jamais mon idée ne serait devenue une envie aussi forte. J’ai envie que tu me prennes. J’ai envie de te sentir au fond de moi. Mais je veux également conserver l’œuf au creux de mon ventre. Je suis inondée et je me suis préparée à te recevoir entre mes fesses. Je vais aller aux toilettes à nouveau. Rejoins-moi discrètement dans cinq minutes. Je ne pourrai pas attendre plus longtemps. Tu veux bien ? »Je me tourne vers elle et la regarde quelque peu surpris mais également très heureux de cette initiative.« - Comment pourrais-je refuser de te satisfaire ainsi ma belle amante ? Vas-y ! J’arrive ! »Elle se lève, ramasse sa veste et son sac, et commence à marcher. Elle se retourne et je lui fais un grand sourire et un clin d’œil pour l’encourager. Elle répond à mon sourire et semble presser le pas. Je la regarde entrer dans le bar et, par réflexe, jette un œil à ma montre. Cinq minutes d’attente à penser à l’audace inattendue de ma compagne. Elle me comble en s’offrant à moi de la sorte. Une formidable surprise !Je règle l’addition et, à mon tour, je me lève en attrapant ma veste et entre dans le bar. Mon sexe s’est déjà redressé à la pensée de ma compagne attendant mon arrivée. Tout à fait normalement, je demande où se trouve les toilettes et m’y rends. Je descends au sous-sol. J’arrive devant les lavabos et vois les portes des toilettes. La porte « Dame » est entrouverte. Je m’en approche et pousse la porte. Ma brune ouvre, me prend par la main pour me faire entrer et referme rapidement la porte en verrouillant. Le lieu n’est heureusement pas trop exigu. J’accroche ma veste sur celle de ma jolie coquine. La dame me colle contre la porte et pose ses lèvres sur les miennes et je sens sa langue chercher l’ouverture de ma bouche. Nos langues se mêlent dans un baiser passionné et fougueux. Mes mains se glissent sous la jupe et pelotent ses si jolies fesses en la serrant contre moi. Je joue à écarter ses globes charnus et elle pousse un gémissement étouffé par nos bouches soudées. Elle me repousse légèrement et plonge une main dans la poche de mon pantalon pour y prendre la télécommande. Avec un regard adorablement coquin, passant la langue sur ses lèvres, elle met en marche le jouet intime et en règle la vitesse. Ceci fait, elle range le boitier dans ma poche et se retourne. Elle se penche au dessus du siège en s’appuyant contre le mur d’une main. De l’autre main, elle retrousse sa jupe et se cambre pour m’offrir sa croupe. Elle a déjà retiré son string. Je caresse avec douceur son joli cul puis donne deux claques dessus. Elle sursaute et me dis :« - Nous n’avons pas le temps pour ça Monsieur. Vous me punirez pour mon audace plus tard ! Prenez-moi maintenant ! »Mon pénis est tendu et apprécie d’être libéré du carcan de mon pantalon. Je m’approche et me colle contre le postérieur de ma brune. D’une main, je guide ma hampe pour caresser avec son minou brulant et trempée. Elle se tend légèrement et frémit. Mais je ne la torture pas plus longtemps et dirige mon gland ainsi lubrifié vers la raie de ses fesses que j’écarte de mes mains. Son œillet palpite, impatient. Doucement, je pousse pour m’introduire dans ses chairs. Ma douce accompagne mon geste en venant à ma rencontre et m’accueille complètement en elle. Le chemin de ses reins est un volcan. Je sens les vibrations du gadget à travers la paroi de son ventre. Surprenante sensation qui augmente mon envie de la faire jouir et de jouir avec elle. J’attrape ses hanches et je commence à aller et venir, d’abord, lentement, pour ne pas la blesser, puis j’accélère le rythme petit à petit. Mon amante, soupire, souffle, puis commence à secouer la tête en gémissant. Emporté par l’intensité de l’instant, mes coups de reins se font presque violents. Je sens, je sais, que ma jolie dame est au bord de l’extase. Je m’applique et m’emploie à nous libérer dans un orgasme partagé. Je sens ses entrailles palpiter autour de mon membre et au moment où elle pousse un cri de plaisir qu’elle tente d’étouffer avec sa main, je me répands en elle, submergé par un plaisir intense et profonde. Les mains de ma compagne se crispent et elle se met à trembler sous la force de l’orgasme. Il nous faut faire un effort pour ne pas nous écrouler et nous restons ainsi, soudés l’un à l’autre, quelques minutes. Délicatement, je me retire, nous essuie rapidement et commence à me rajuster. Elle remet sa jupe en place et se retourne. Je la prends dans mes bras et nous nous embrassons avec passion. Elle s’écarte et me dit :« - Merci ! C’était formidable ! Mais il nous faut sortir maintenant. Je te laisse passer en premier. Je te rejoindrai après m’être rajustée. »« - Merci à toi ma charmante maitresse ! Tu as été formidable également ! Je vais sortir et je t’attendrai devant le bar. »Je termine de me rhabiller, saisis ma veste et sors rapidement de la pièce. En passant devant les lavabos je m’observe dans le miroir et me rafraichit un peu avant de monter l’escalier. Nonchalant, je traverse le bar et sors. L’air frais me fait du bien et je retrouve mes esprits en attendant la dame. Après quelques minutes, elle sort du café et viens s’accrocher à mon bras. Nous commençons à marcher lentement.« - Veux-tu t’asseoir un instant pour respirer un peu et te remettre de ton plaisir ? »« - Non. Je pense que ça ira. Ramène-moi à la voiture. Nous pourrons nous y reposer un peu avant de trouver un endroit pour diner de bonne heure. Ensuite, nous rentrerons. Et tu pourras me donner la punition que je mérite. »« - D’accord ! Allons-y !— J’y pense, veux-tu que j’arrête l’œuf ? »« - Non ! Il vibre tout doucement et cela prolonge agréablement mon plaisir. Mais, bien évidemment, c’est toi qui décide. »Je l’embrasse et l’entraine à mon côté en direction du parking où nous attend la voiture. Presque enlacés, nous marchons lentement et rejoignons la voiture. Nous nous y installons et basculons les sièges afin de profiter d’un repos mérité pour mieux profiter de la soirée à Nice. J’arrête l’œuf et serre ma brune contre moi pour qu’elle se détende.« - Repose-toi ! Nous jouerons encore plus tard. A moins que tu ne souhaites retirer ton jouet. » « - Tu pourras encore me torturer avec et tu le retireras à l’hôtel. Ou peut-être avant. »
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