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La traque

Chapitre 1

SM / Fétichisme
Cela fait maintenant six heures. Six heures que ses poignets sont liés. Il en est de même pour son nez, qui par le biais de l’anneau qui le transperce, est relié à une poutre placée suffisamment haute pour empêcher Sofia de s’asseoir sur le banc qui se trouve pourtant juste sous ses fesses, sans doute ici simplement pour la narguer. Le cuir des bracelets a eu le temps d’abîmer sa peau tachetée de rousseur. Par la fenêtre de l’abri de chasse, Sophia voit le crépuscule gagner du terrain.
    Au sol une gamelle cabossée est posée sur les lattes d’un parquet craquant. Celle-ci est vide mais de toute façon même si c’était le contraire, Sophia n’aurait pu assouvir sa soif tant il lui est difficile de se mouvoir.
    La Maîtresse entre soudainement dans le cabanon puis s’approche de Sophia sans la toucher. Elle vérifie les liens qui maintiennent sa soumise attachée, puis fait le tour de celle-ci. Sophia sent le souffle de la femme sur sa nuque mais reste immobile.
— Les chasseurs seront bientôt là. Dit calmement la Maîtresse.
    Là-dessus elle sort de sa poche un crochet métallique parfaitement lustré et tire sur chacune des lanières du harnais que porte Sophia. Celui-ci est très sophistiqué : il recouvre le corps de la femme du cou jusqu’à mi-cuisse. Une bande de cuir épais recouvre la colonne vertébrale de Sophia de tout son long et sert de structure principale à la tenue. Cette bande présente de nombreuses boucles, offrant autant de prises.
    La nuit tombe et Sophia entend des voitures se garer dans les alentours. La Maîtresse sort du cabanon avant de revenir quelques minutes plus tard en ouvrant la porte d’un bruyant chassé. Elle s’avance vers Sophia puis, tout en la fixant du regard, lui retire l’anneau qu’elle porte au nez pour venir le ranger dans un étui fait de velours. Enfin, sa main gauche vient libérer les poignets de la soumise.         Comme les règles du jeu l’ordonnent, Sophia se met à courir en dehors du cabanon. Devant elle s’érige une forêt de résineux suffisamment dense pour l’empêcher d’y voir à plus de quelques mètres. Derrière elle une horde vêtue de treillis et cagoulés, se ruent en sa direction. Dans un premier temps les vociférations des chasseurs agressent les tympans de la proie mais rapidement Sophie devient quasiment sourde et n’entend plus que son propre souffle.
    Sophie cours à un rythme effréné et manque de chuter en trébuchant sur un talus. C’est à quatre pattes qu’elle poursuit sa course, se réfugiant sous les fougères afin d’échapper aux yeux des chasseurs. Ces derniers entrent à leur tour dans la forêt. Équipés de lampes torches et de laisses, leurs rangers brisent les tiges des plantes à chaque pas, dégarnissant ainsi les refuges potentiels de leur proie.
    À force de quadrupédie Sophie s’érafle les paumes des mains et les genoux. La terre s’engouffre dans ses plaies mais l’instinct de survie l’empêche de crier. Un chasseur s’approche… Sa lampe torche éclaire l’arbre derrière lequel Sophie se cache. Il semble isolé, Sophie choisit alors de sortir brusquement de la pénombre pour frapper la main du chasseur, faisant tomber la lampe et redevenant ainsi aussitôt invisible. « Tous les coups te sont permis. » Avait dit sa Maîtresse. Cependant Sophie sait que tôt ou tard, on finira par lui faire payer ce geste.
    Le chasseur aurait pu crier pour avertir les autres de la présence de la proie, mais il n’en a rien fait, ce n’est pas dans son intérêt. Comme tous les autres il veut être le premier.
    Sophie fuit toujours sans avoir une idée de la direction qu’elle prend. Ici la terre devient plus sableuse et il devient difficile de courir, sans compter la fatigue… Les multiples accélérations qui ont fractionné son effort lui ont laissé un goût de sang dans la gorge asséchée. Les lactates se sont accumulés et Sophie sent que ses muscles se raidissent. Elle décide alors de se trouver une cachette dans laquelle rester immobile. Mais alors qu’elle s’allonge pour tenter de se glisser sous un amas de végétation dans le contrebas d’une pente, un pied chaussé d’une épaisse semelle vient prendre appui sur ses cervicales. Clouée au sol, elle se voit impuissante. Le bruit d’un mousqueton se refermant sur l’une des boucles du harnais de Sophie vient sonner la fin de la traque. Le propriétaire du mousqueton pousse alors un hurlement en guise de cri de victoire.         Sophie est maintenant à quatre pattes au milieu de tous les chasseurs cagoulés, dans le cabanon où elle a été retenue captive l’après-midi durant. Leurs lampes torches sont toutes braquées sur la proie, dont le corps chaud dégage une fumée que les rayons lumineux laissent apercevoir. Le gagnant de la partie tien toujours fermement la laisse dont le mousqueton s’attache à la base de la nuque de Sophie.
    Aveuglée par les lumières, Sophie ne voit pas arriver sa Maîtresse qui traverse le cercle d’un pas lent mais assuré en sa direction. Une fois à hauteur cette dernière se saisit du coude de Sophie et le soulève afin de faire apparaître son aisselle droite. Sur celle-ci se trouve un tatouage que la Maîtresse scrute dans les moindres détails.

— Bravo. Dit-elle calmement avant d’attraper la gorge de Sophie, la forçant à se remettre sur ses pieds.
La Maîtresse sort de son étui l’anneau que portait Sophie avant la traque, et lui remet sans ménagement.
    Jetée au sol par sa Maîtresse, Sophie se retrouve instantanément sous une pluie de coups de fouet par autant de mousqueton frustré de n’avoir pu saisir la proie en premier. Les coups se concentrent essentiellement sur les fesses, mais quelques-uns, mal avisés, viennent percuter ses côtes lui coupant ainsi la respiration.
    Quand enfin les coups s’arrêtent, une main ferme vient tirer les cheveux de Sophie pour la remettre sur pied. Un chasseur s’avance face à elle et rapproche sa lampe torche de la poitrine encore enfermée par les lanières de cuir. Le chasseur découvre simplement le mamelon droit de Sophie avant de pointer précisément sa lampe sur celui-ci. Ça chauffe… ça chauffe tellement que Sophie aimerait partir mais elle est toujours maintenue par la chevelure. Elle ne peut que se tortiller sous les ricanements des chasseurs que seuls ses propres cris recouvrent.
    À nouveau jetée au sol, Sophie voit maintenant l’ensemble de la palanquer avancer sur elle. Tour à tour les chasseurs se saisissent de Sophie pour la caresser, la frotter, la fesser, la gifler, la griffer, la peloter… Rapidement ils en viennent à se disputer le corps endolorie de la proie. Chaque bout de tissu de la tenue de Sophie fait alors office de poignet que les mains viriles s’arrachent.
    Les douleurs de Sophie s’engourdissent pour laisser place à un plaisir charnel. Son corps se met à bouillir, si bien qu’il lui est impossible de différencier la sensation de brûlure de son mamelon droit de celle du reste de sa peau.
    Au contact de tous ces corps, Sophie distingue ceux d’hommes. Certaines verges commencent d’ailleurs à faire leurs apparitions en dehors des treillis réglementaires. Mais Sophie distingue également des mains de femmes. L’une d’elles d’ailleurs, vient se glisser entre ses cuisses pour ensuite remonter jusqu’à son sexe. Puis une deuxième main fait de même, bientôt rejointe par une troisième…
    Les corps s’agglutinent autour de Sophie. Pressée de part et d’autre les pieds de la femme ne touchent même plus le sol. Des hommes et des femmes se masturbent en se frottant à Sophie, et certain éjaculent déjà dans la gamelle posée sur le sol.
    De temps à autre, une gifle ou un crachat vient ponctuer la séance. Ces humiliations font monter l’excitation de Sophie d’un cran.
    Un par un les hommes quittent le corps-à-corps pour aller rejeter leur sperme dans la gamelle, dont le fond est rapidement recouvert d’une épaisse couche blanchâtre. Les femmes quant à elles se disputent toujours le corps de la proie, quitte à l’initier à la contorsion. La peau de Sophie est recouverte de cyprine et de glaires si bien que les mains ont du mal à s’en saisir tant elle est rendue glissante.
    Depuis le début de la session, la Maîtresse observe la scène à travers la seule fenêtre du cabanon. Mais il est maintenant tant de sonner la fin des festivités. La Maîtresse entre bruyamment dans le cabanon et aussitôt les femmes laissent Sophie seule au centre de la pièce. La Maîtresse se saisit alors de la gamelle, l’observe, puis s’avance en direction des participantes.
— Crache. Ordonne-t-elle à la chasseuse en face d’elle, sur le même ton calme si singulier.
    À mesure que chacune crache dans la gamelle, le liquide qu’elle contient devient de plus en plus fluide. Une fois la mixture jugée satisfaisante par la Maîtresse, celle-ci vient placer Sophie à genoux au centre de la pièce.
— Penche la tête en arrière et ouvre la bouche dit la Maîtresse avant de reprendre. N’en perd pas une seule goutte.
Elle verse alors le liquide contenu dans la gamelle au fond de la gorge de Sophie, qui déglutit sans broncher.
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