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Maître

Chapitre 1

SM / Fétichisme
Note de l’auteure :
Bonjour à tous. Après une petite pause d’écriture je reviens avec une nouvelle idée ! Jusqu’à maintenant je n’écrivais que des nouvelles érotiques alors je vais tenter d’écrire une histoire, un roman.
Ce nouveau projet s’intitule « Maître ». C’est une romance contemporaine, une romance D/s.

Résumé de l’histoire : Il était une fois... Non cette histoire n’est pas un conte de fée. Rain est une jeune fille de vingt-ans, banale, dépressive et perdue. Elle rencontra un homme, un homme intelligent, charismatique et ambitieux. Mais il n’était pas que ça, il était aussi un prédateur sexuel brutal et dominant. Elle ne se doutait pas que dans ce monde il existait ces individus, on les appelles les Maitres.
J’espère que cette nouvelle histoire vous plaira et qui sait… peut être que certains éléments de cette histoire sont tirés d’une histoire vraie…


    CHAPITRE I
Il pleut aujourd’hui. Depuis enfants j’aime cette météo, quand il pleut c’est la pluie qui domine tous les sens, le son de l’eau qui frappe notre sol cache les bruits assourdissants de notre vie, l’odeur de la pluie remplace la puanteur de notre pollution, le gris du ciel camoufle la laideur de notre monde. Quand il pleut tout le monde reste chez soi, personne n’affronte ce temps, elle provoque des crises d’arthroses à ceux qui en ont, elle déclenche des rhumes et des grippes chez les plus faibles. Les entreprises du bâtiment se mettent en intempérie pour rester au chaud chez eux. Personne ne l’affronte, personne ne peut en réalité. Parfois elle nous fouette le visage et le corps avec violence comme pour nous rappeler que nous sommes tous inférieurs et faibles. C’est pour cela que je l’aime. Elle est puissante. Tout ce que je ne suis pas...
Je protège mon sac sous mon manteau et me mets en route, j’ai rendez-vous chez l’imprimeur, je suis déjà en retard, corriger et re-travailler des manuscrits me prends un temps monstre. Je travaille depuis deux ans en tant qu’assistance éditrice dans une maison d’édition indépendante de ma ville et j’ai l’impression de passer tout mon temps à courir de gauche à droite. Moi qui pensais que mon métier ne serait que des livres à lire et juger avec des étoiles comme sur les réseaux sociaux.... Je me plains mais j’aime mon boulot, je vis de ma passion et ce n’est pas rien, j’aspire à être éditrice dans quelques années. Enfin... si je suis encore en vie d’ici la.
Je traverse le centre-ville en évitant de glisser sur le trottoir, par temps de pluie ces trottoirs faits de pavés blancs sont de vrais dangers ! Je devrais écrire au maire de la ville afin de l’accuser d’homicide volontaire sur les citoyens de cette charmante ville. Je soupire. M’éclater la tête contre ce trottoir et mourir d’une commotion cérébrale ne me dérangerait pas à vrai dire. Ma vie n’est plus qu’un enchaînement d’habitude, je vis dans une routine permanente, il ne se passe jamais rien. Je pourrai me contenter d’une vie simple, d’une vie ou je me sens en sécurité, mais non.
Je pousse la porte de l’imprimeur :
— Te voilà enfin ! Tu as vingt minutes de retard ! Tu crois que je bosse qu’avec toi ? Beugle l’imprimeur avec qui la maison d’édition indépendante travaille.
— Et toi tu crois que ma vie ne se résume qu’à t’apporter des manuscrits ?— Je me contrefous de ta vie, arrive à l’heure.
Je lui dépose les manuscrits dans des pochettes, j’inscris le nombre d’exemplaire dont j’ai besoin pour chacun. Je lui tourne le dos et me dirige vers la porte, je ne lui adresse même pas un regard, ni même un au revoir.
L’air frais me fouette le visage, je ferme les yeux et j’inspire, j’expire. Je ne bouge plus. 15H40. J’ai rendez-vous dans vingt minutes chez ma psychologue. Je suis une thérapie depuis que j’ai tenté de me suicider il y a quelques mois, je ne m’en rappelle plus trop à vrai dire, je me suis réveillée aux urgences, des médecins couraient dans tous les sens, moi je flottais, pour la première fois depuis longtemps je me sentais bien. Malheureusement Madame la Faucheuse n’est pas venue me chercher, quelle garce... En suite on m’a envoyé dans une clinique psychiatrique ou l’on m’a fait avaler des centaines de fois des médocs dans l’espoir de me « réparer ». La seule condition pour que je sorte de cette prison était des séances chez le psy régulières, donc, allons-y. Allons discuter avec cette femme qui passe l’heure de la séance à vous dire que ma dépression est passagère, que je retrouverai goût à la vie, que mes traumas familiaux appartiennent désormais au passé... bla bla bla...
Je reprends ma route, sans me presser bien sûre, j’observe les gens courir pour se mettre à l’abris, les parapluies colorés, les enseignes lumineuses des magasins ou bar alentours quand soudain je suis heurtée par un homme. Je titube de quelques pas puis lève les yeux pour savoir qui est l’heureux élu qui va se prendre ma mauvaise humeur du jour dans la gueule.L’homme me regarde bizarrement, il a l’air intéressé, il me détaille de haut en bas.
— Un « pardon » ne serait pas trop connard ! M’exclamai-je.
Il ricane. Me regarde une dernière fois et se remets en route vers je-ne-sais ou. Je suis atterrée par le manque de politesse de ce gros merdeux, et d’ailleurs d’où il sortait ? Je tourne la tête, il n’y a rien, c’est une ruelle en cul-de-sac, seul un sac poubelle traîne contre le mur. Y a vraiment des gens bizarres dans ce monde hein ?
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