Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 214 J'aime
  • 6 Commentaires

Trente minutes

Chapitre 1

Hétéro
Nous venions d’entrer dans la période du couvre-feu : je sortais d’une relation qui avait décidé de mourir début mars ; on devait se séparer quand paf ! Enfermés et obligés de continuer à se supporter. Autant dire que mon niveau de stress avait grimpé.Heureusement, mon ex était partie, maintenant.
Au cours du confinement, j’avais un peu discuté avec mon ancienne collègue. Alice et moi, on était serveurs dans un bar, et on s’est retrouvés au chômage à cause des mesures sanitaires. Et c’était la galère pour rebondir.Vu la privation de vie sociale jusqu’ici et comme nous n’habitions pas trop loin, on proposa un peu en même temps de se revoir. Je me rendis donc chez elle.
Que ça faisait plaisir de parler en face à face à quelqu’un ! D’autant qu’Alice était de très agréable compagnie : la plupart du temps de bonne humeur, souriante, et par conséquent très jolie. Je lui avais toujours trouvé grand charme, et même eu l’outrecuidance de lui en faire le compliment à quelques reprises, notamment quand on sentait qu’elle y avait mis un effort certain. Et aussi surprenant que cela puisse paraître, elle en fut toujours flattée.
— Et sinon, niveau boulot ? lui demandai-je.
Elle soupira :
— J’ai envoyé plein de CV, pour faire caissière, ou secrétaire, ou n’importe quoi... Et toi ?— Pareil. T’as des nouvelles des autres ?— Ils sont tous dans la même galère. Sophie a trouvé des gamins à garder et à faire faire des devoirs.— Alors qu’on est en télétravail ?— Faut croire que les parents ont pas le temps.— Je vais essayer de voir pour ça, aussi. Et toi ?— Ah non. Les enfants des autres, ça me donne des envies de meurtre.
Ce n’était pas un sujet marrant, alors il fallait passer à autre chose : le cul ! Là encore, ce fut ceinture pour nous. Enfin, plus pour moi que pour elle, visiblement :
— Sur Tinder, j’ai rencontré un mec, il habite à deux rues d’ici. Du coup, on a pu se voir assez facilement sans se faire griller.— Ha ! Malin. Souvent, du coup ?— Pas autant que j’aurais voulu, je t’avoue. Il est pas mal, plutôt doué même… mais c’est pas le plus actif que j’aie connu.
— Il baise pas beaucoup ?— Non, pas un gros appétit. Enfin, c’est toujours mieux que rien. Et toi ?— Ben moi, j’étais avec ma copine, et à part s’engueuler on faisait pas grand-chose.— Ah mince... Tu dois avoir la dalle, du coup ?— Je te le fais pas dire. Encore que, elle me prenait trop la tête pour que j’y pense et que j’en aie envie. Même encore en ce moment, ça me perturbe.— Courage. Avec un peu de chance ce sera plus facile de conclure, en ce moment.— Ouais, on croise les doigts !
À force de discuter, l’heure tournait. Et elle avait tellement tourné qu’on s’était fait avoir : il était déjà dix-huit heures trente.En principe, je me serais sauvé illico ; mais avant-hier, je m’étais pris une prune pour un masque oublié, la veille une pour m’être mal garé… Jamais deux sans trois, disait-on.D’un autre côté, je ne voulais pas taper l’incruste chez Alice.
— Non, je comprends, dit-elle. Si tu veux, tu pourras dormir dans le canapé.— Si ça te dérange pas.— Non, du tout.— Merci.
Avec le recul, ça paraît tellement évident. Mais sur l’instant, jamais je n’y avais songé.On prit le dîner ensemble et on regarda même un film sur Netflix. À la fin, Alice retourna dans sa chambre en me souhaitant une bonne nuit.
Il était un peu plus d’une heure du matin, cela faisait une bonne trentaine de minutes que le silence planait sur l’appartement. Puis j’entendis la porte d’Alice et ses pas approchants :
— Jérôme ?— Hum ?— Tu dors pas ?— Non. Je peux t’aider ?— J’arrive pas à dormir. Genre, pas du tout.
Quelque chose d’hésitant teintait sa voix. Elle alluma la lumière et vint s’asseoir près de moi.Entre nous, au travail, les relations avaient toujours été cordiales et simples. Et cela, même si cette jeune femme était très à mon goût, je devais le reconnaître.Mais ce soir-là, quelque chose, comme un lien, nous rapprochait non pas physiquement, mais… spirituellement. Il arrivait fréquemment de se tromper dans l’interprétation des signaux, et pourtant ici, une sorte de symbiose entre nos deux esprits ne laissait planer aucun doute quant au fait que nous partagions la même longueur d’onde. Alors que, de par nos comportements, ni elle ni moi n’avions songé à une telle tournure des événements.
Mon cœur battait désormais plus fort. Le visage de mon ancienne collègue, même démaquillé, gardait son charme fatal. Un regard qui aspirait le vôtre, une bouche à vous dévorer l’âme. Une femme au physique exceptionnel, et qui le savait très bien.
Par la force des choses, nos visages se rapprochèrent ; cette attirance mutuelle n’avait d’égale que l’émotion causée par la situation imprévue et enthousiasmante. Alice devait se trouver dans le même état, et j’en fus à me demander si elle n’était pas venue me voir à dessein, tout compte fait.C’eût été inattendu, car jusqu’ici jamais nous n’avions montré de signes à l’égard de l’autre ; peut-être que ma vie de couple servait de bouclier, de parade, de chaperon ? Que cette superbe jeune femme avait des principes tout à son honneur ?Quoi qu’il en soit, maintenant, on voulait tous les deux baiser. Et ensemble.
Nos bouches se goûtèrent l’une l’autre. D’abord par les lèvres, mais bien vite j’enfilai ma langue pour la croiser avec la sienne et se les caresser, les laisser jouer ensemble et se délecter de nos salives.La jeune femme savait y faire en la matière. On pouvait même dire qu’elle était sacrément gourmande ! Voilà bien longtemps que je n’avais pas été embrassé avec autant de chaleur et de désir ; de fait, mon pantalon se retrouva trop serré.Sans un mot, Alice et moi continuions à nous embrasser avec toujours un peu plus d’inspiration, d’envie ; je sentais ses mains me parcourir le corps, brouillant toutes mes idées dans ce tourbillon délicieux où plus rien d’autre que cette superbe jeune femme n’avait d’importance.Certes, il m’était déjà arrivé de songer à ma collègue, à certaines reprises. Impossible de rester de marbre devant son charme ; car oui, elle était des plus jolies, mais elle avait aussi ce « truc » qui attirait, même de manière non sexuelle. Comme on dit familièrement : elle avait du chien.Pour autant, ma visite d’aujourd’hui fut faite sans arrière-pensée, car jusqu’ici jamais je n’aurais cru l’intéresser.
À présent, sa main se trouvait sous mon pantalon déboutonné et me faisait brièvement soupirer. Ce contact me marqua beaucoup, car mon dernier rapport datait du quatorze février, fait pour le principe mais sans réelle envie d’un côté comme de l’autre. Ici, quel bonheur de se sentir vraiment désiré, ce toucher intime fait autant pour moi que pour elle ; car oui, ça lui plaisait de me prendre le sexe et on le comprenait à sa façon de le faire, à sa manière d’y être allée.À mon tour, je lui caressai le derrière d’une main et le sein de l’autre. Alice ouvrit sa cuisse, et de sa fesse mes doigts glissèrent avec sensualité sous son pyjama, pour à la fin du voyage sentir ses lèvres des plus chaudes et s’humidifiant. Afin de mieux agir, nous retirâmes ensemble son pantalon.J’adorais masturber les femmes, il y avait cette chose indescriptible, cette satisfaction des lèvres entre les doigts qui m’inspirait : c’était tellement doux ! Et l’introduction, prémices de ce qui allait arriver d’ici peu, me mettait en joie et m’excitait au plus haut point. Bien vite, entendre les gémissements d’Alice amplifiait mon état et son baiser – qui n’avait jamais cessé – redoubla de sexualité.
Pour lui faciliter la prise en main, j’enlevai mon pantalon et mon boxer. Peut-être le prit-elle pour un signe, mais voilà que ma partenaire s’agenouilla pour m’embrasser le sexe, le lécher dans tout son ensemble… avant de le faire disparaître dans sa bouche.La sincérité de mon soupir n’avait d’égal que son volume. Je retrouvais la sensation délicieuse de la caresse buccale faite avec amour et envie. Sans le contrôler, un sourire énorme se dessina sur mon visage et ma main passa, dans la même tendresse que cette langue, dans les cheveux de la jeune femme – laquelle se régalait, à n’en pas douter !
Qu’elle était belle, ainsi… Voilà aussi pourquoi la fellation me plaisait tant. Alice leva ses grands yeux pour me regarder, et ce genre de chose me faisait fondre face à tout l’érotisme que cela représentait : ce n’était pour elle peut-être pas grand-chose, un simple geste, mais pour moi… La queue en main, gland dans la bouche et iris levés, une femme ne se doutait peut-être pas de la quantité de charme que cela lui apportait !
J’avais maintenant le sexe rutilant ; mais alors quand mon gland se retrouva entravé dans la gorge, je sursautai en poussant un beau : « Ouf ! » de surprise. Elle me garda ici une poignée de secondes, puis y retourna, me laissant l’appendice toujours plus baveux. Il était clair qu’elle savait ce qu’elle faisait !
Ce qui ne m’avait pas échappé pendant la gâterie, c’était son bras qui descendait entre ses jambes. Sa masturbation était évidente, et d’ailleurs ça lui donnait davantage de cœur à l’ouvrage.Mais quand elle remonta, genoux sur le canapé, elle se contenta de caresser mon gland à ses petites lèvres avant de descendre en douceur. En appui sur le dossier, Alice contrôla le va-et-vient déjà relativement vite.Quant à moi, je profitai du délicieux enrobage par le vagin brûlant. Étonnant à quel point cela pouvait s’avérer libérateur ! D’autant que cette fille ne manquait pas de vigueur ! Littéralement, on pouvait dire qu’elle me sautait : gémissante, pleine de vie, elle se collait contre moi dans une énergie qui en inspirerait plus d’un.
À vrai dire, je me sentais vraiment bien ; l’étreinte chaude de nos corps et de nos sexes me détendait, et après un certain nombre de mois, je retrouvais enfin le bonheur, le vrai bonheur, d’être avec une femme. J’étais heureux de faire l’amour avec sincérité, et pour rien au monde je n’aurais été ailleurs que dans ce séjour. Ma joie passait par mes mains, par mon souffle et par ma bouche : « Oh Alice ! J’avais tellement envie de toi, depuis tellement longtemps ! » m’exclamai-je dans son cou en la serrant contre moi.
Au bout d’un moment, elle fatigua un peu et me demanda de prendre le relais. Alors, moi debout et elle toujours à genoux sur le canapé, on se positionna pour une levrette bien vive, presque sauvage, qui claquait comme on aimait. Mon amie s’agrippait fermement au dossier en gémissant du fond de ses tripes.Il fallait l’admettre : il m’était déjà arrivé de mater un peu son cul ; d’un autre côté, sa démarche se faisait en un roulis distingué. Cette nuit, je ne me gênai pas pour le regarder et même pour le prendre, le pétrir. Même le complimenter sans crainte.
Dans cette posture, mes mains exprimaient ce que mon sexe ne pouvait faire seul. Et encore, ça ne suffisait pas totalement. Je sentais que ma partenaire appréciait beaucoup, alors mes coups de reins continuaient sans pause : à sa voix – presque à ses cris –, j’étais sur la bonne voie pour la faire s’envoler. Alors elle reçut du plus vite, du plus fort ; mais je compris bientôt ce qui lui faisait le plus d’effet était une entrée brutale, d’un coup, avec une sortie en douceur. Je la voyais aussi continuer de se caresser pendant l’acte ; il ne fallait pas la décevoir dans ces secondes charnières !Alors des secousses et un souffle coupé prirent son corps, ce qui m’en voyait ravi et fier. Je calmai mes ardeurs une fois son orgasme franchi, et sortis même pour lui faire face.
— Oh putain !
Elle n’en dit pas plus, mais n’avait pas moins de sous-texte : entre rire et surprise, j’entendais ce tout ce que ces deux simples mots pouvaient exprimer de son état physique.
— On continue dans ton lit ? Ce sera plus confortable.— Ouais, carrément !
Et en un rien de temps, nous voilà dans sa chambre. Alice allongée sur le dos, les marques du canapé s’étaient imprimées sur ses genoux rouges.Un missionnaire fut de mise ; mais pas le classique chiant, non ! Du sexe intense, dans une étreinte passionnée, avec d’innombrables baisers gourmands. Un vrai missionnaire qui redorait son blason. Les claquements de nos bassins et de mes couilles rythmaient notre câlin. Je ne savais pas pour Alice, mais ça faisait longtemps que je n’avais pas baisé comme ça et ses réactions m’encourageaient, en plus de me flatter l’ego.
De temps en temps, je me redressai sur mes bras ou sur mes cuisses pour admirer la secousse de ses seins laiteux et de tout le reste de son corps nu. Alice était vraiment une très belle femme, et plus qu’avec une autre, elle donnait l’impression que lui faire l’amour relevait du privilège. Je devais certainement avoir beaucoup de chance, ce soir-là.C’est alors qu’une prise de conscience m’envahit :
— Alice ! Ça vient bientôt !— Tu peux y aller : je prends la pilule.
Les quelques dernières secondes furent les plus intenses de la soirée, en tout cas pour moi : je donnai tout, toute mon énergie, pour à la fin m’enfoncer à plein sexe et décharger ce qui me parut une quantité énorme dans un frisson et une bouffée de chaleur fulgurants. Alice put voir sans peine sur mon visage tout le bonheur à éjaculer, et à avoir partagé ce moment avec elle.Encore un peu dur, je continuai quelques va-et-vient doux en embrassant ma partenaire à pleine langue. On était tous les deux ravis de notre acte et, en un sens, on se remerciait pour le plaisir reçu.
Après coup, Alice me garantit être en bonne santé et avoua me faire confiance ; en principe elle mettait toujours des préservatifs, mais ce soir-là, c’était venu « par surprise », affirmait-elle.Elle m’invita à rester dans son lit, ce qui était bien plus confortable en effet. Mais sans vraiment l’esprit au sommeil : nous passâmes une véritable nuit blanche. J’en avais tellement envie – et puis cette fille inspirait – qu’en une dizaine de minutes de conversation sur l’oreiller, je me trouvais à nouveau d’attaque. Et elle-même gardait l’esprit à la chose, quitte à prendre du lubrifiant quand son corps peinait à suivre.
D’abord collègues et maintenant amants, Alice et moi continuâmes de nous voir de manière assez régulière, et disons-le, presque tout le temps pour passer la nuit ensemble.Est-ce pour sauver la morale de l’histoire ? Au bout de plusieurs semaines, elle m’avoua m’aimer beaucoup, ce qui était partagé : j’aimais être avec elle, et pas seulement pour coucher. On parlait souvent tous les deux. Alors je lui proposai d’être « un peu plus que des amants ». Ce à quoi elle répondit, avec des yeux d’une tendresse infinie :
— Moi, j’aimerais qu’on soit beaucoup plus que des amants.
Et de fait, depuis ce jour, nous formons un couple épanoui et heureux : la bonne humeur constante d’Alice m’influença par la force des choses, ce qui fut particulièrement bienvenu après la fin anxiogène de ma précédente relation, qui avait laissé des traces dans le temps.Je ne saurais pas trop quoi raconter d’autre ; ce ne serait pas intéressant de toute façon.
Diffuse en direct !
Regarder son live