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Trente minutes

Chapitre 2

Hétéro
Avant le confinement, je m’étais déjà doutée que le bar battait de l’aile : on avait une clientèle dans la moyenne – assez pour faire quelques affaires et maintenir la boîte à flot, mais pas des soirées pleines systématiques. Le problème restait que nos patrons ne savaient pas gérer les revenus.
Sans surprise, alors qu’on était à peine à la mi-avril 2020, on reçut tous un premier mail de licenciement, avant la lettre officielle, car l’établissement avait été contraint de mettre la clé sous la porte.Ce fut une occasion pour parler avec les anciens collègues. Au début autant que les autres, je finis par remarquer une plus grande fréquence de conversations avec Jérôme.
Ah, Jérôme… J’avais connu un certain nombre de garçons – quel que soit le sens que vous donnez à cette phrase. Mais je trouvais chez lui une sensibilité assez peu fréquente. Certains l’auraient traité de « trop gentil », je dirais plutôt « diplomate » : il préférait éviter le conflit, très dans la retenue, et beaucoup dans l’écoute.Outre cela, il n’était pas moche du tout, et surtout, fidèle : il m’avait déjà complimentée sur plusieurs aspects, y compris physiques, mais jamais il ne laissait entrevoir une ouverture, un moyen pour que « entre nous… » ; car depuis le temps que je le connaissais, il était en couple avec la même fille – une histoire d’au moins deux ans, date où il arriva au bar. De fait, je n’étais jamais vraiment sûre de lui plaire, et ça me trottait souvent dans la tête.
Pour tout dire, j’aime le cul. Pas forcément plus qu’une autre, mais j’aime ça et je n’ai jamais eu peur de le dire, que ce soit directement ou par mes récits de nuits. En tout cas, je l’aimais assez pour avoir peur du manque durant la période indéterminée dans laquelle on se trouvait.Grâce à Tinder, j’avais fait la connaissance d’un jeune homme vivant à une centaine de mètres. Pas spécialement typé Apollon, mais il restait appréciable et doué d’un certain nombre de qualités dont des importantes à mes yeux ; j’avais trouvé de quoi me vider un peu la tête en toute sympathie.
Malheureusement, cet amant n’était pas aussi gourmand que moi et, plusieurs fois, je fus aimablement éconduite. Que voulez-vous ? Ça se respectait, et la période n’était pas idéale pour faire la fine bouche : il restait le seul vraiment inspirant des environs.
Fort heureusement, le confinement s’arrêtait. Et je proposai à Jérôme, d’ici quelques jours, de venir à la maison pour discuter pour de vrai – lui autant que moi préférions de très loin les conversations physiques.Je l’avais invité car sa présence m’avait toujours été très agréable : il parlait bien, avec une jolie voix, et il savait faire des compliments sans lourdeur. Plusieurs fois il m’avait flattée.
Ce fut lorsqu’on parlait de travail puis de sexe que j’appris qu’il avait rompu avec sa copine. D’abord étonnée, le récit de ses derniers mois me fit comprendre la décision. Et dire qu’il y avait encore à peine à peine un an, il filait le plus parfait amour…Pour moi, il y avait probablement une infidélité quelque part chez la copine : connaissant Jérôme, le changement de caractère et les reproches me paraissaient abusés à certains moments, ce qui me faisait penser qu’elle cherchait tous les moyens pour l’évincer.À tort ou à raison ! Ce ne sont que des suppositions. Quoi qu’il en soit, maintenant, il était seul.
Notre discussion avait mordu d’une demi-heure sur le couvre-feu. Sincèrement confuse pour Jérôme – car le temps qu’il rentre chez lui, il avait tout le temps de se faire pincer –, je lui proposai donc en toute politesse et amitié de le loger. Il accepta, un peu contraint et forcé par les circonstances : ça le gênait de « se taper l’incruste » ; mais pour moi, c’était mon devoir d’amie de l’empêcher de se prendre une amende pour avoir été dehors trop tard.
D’un autre côté, ça m’arrangeait un peu. Car ce garçon m’avait séduite – probablement à son insu. Encore une fois, il disposait d’un vrai talent pour complimenter que jamais je n’avais trouvé déplacé ; même le jour où il m’avait glissé cette remarque sur mes fesses, elle m’avait plu.Sans doute était-ce dû au fait que Jérôme ne se contentait pas de complimenter le corps, mais tout. Et en particulier sans que je ne sente la moindre prédation dans son regard ou dans sa voix : il m’avait dit « Tu as de jolies fesses » comme il avait pu me dire « Tu as un regard vif » ou « J’adore ta repartie ».Dans leur sincérité, ces compliments restaient innocents et gratuits : comme je l’ai dit, Jérôme était en couple et restait toujours très fort dans sa fidélité ; jamais je ne l’avais vu hésiter, chanceler face à une tentation, ou oser faire une proposition indécente à une fille.
Pour ma part, mon militaire de père m’avait toujours éduquée à l’honneur ; par conséquent, je me trouvais incapable de prendre le garçon de quelqu’un d’autre. En d’autres termes, Jérôme et moi étions toujours restés sur la même longueur d’onde ; pas besoin de se le dire, au risque d’apporter un côté ambigu à notre relation de collègues.
Mais ce soir, les choses étaient différentes.
Aucune idée de s’il y avait vraiment une alchimie entre nous – après tout, je ne savais pas si Jérôme était intéressé –, mais je percevais comme une forme de tension, une attirance.J’avais envie de l’embrasser, ou qu’il me passe le bras derrière la nuque lorsqu’on regardait la télé. Terriblement tourmentée, j’hésitais à porter doucement mes lèvres aux siennes, ou à lui envoyer des signaux d’intérêt. Et s’il ne partageait pas cette envie ? Car quelque chose me poussait vers lui, me donnait envie de lui montrer mon corps qu’il avait toutes ces fois loué – voire louangé.À vrai dire, j’étais très peu à ce qui se passait à l’écran.
Une fois notre film terminé, les dents brossées, je lui souhaitai bonne nuit.Dans ma chambre, la température était parfaite : ni trop chaud ni trop froid, idéal pour bien dormir. Mais je m’en trouvais incapable : Jérôme obsédait mon cerveau, et en plus de ça, je me sentais seule au milieu de ce lit ; voilà au moins deux semaines qu’on ne s’était pas vus avec mon plan cul.Me tournant et retournant partout dans mes draps, impossible de trouver le sommeil. Voilà maintenant une grosse trentaine de minutes que j’étais aussi réveillée qu’après un café, simplement parce que je m’interrogeais sur le bien-fondé d’une proposition cavalière.J’aimais beaucoup Jérôme, et probablement était-ce réciproque ; je ne voulais pas le faire fuir, le faire se sentir mal, et que ça coupe les ponts entre nous. Peut-être les garçons étaient-ils moins effrayés par la demande de sexe d’une femme que l’inverse ?Mon cœur ne s’arrêtait plus, mes tripes se nouaient. On pouvait croire que c’était facile pour une jeune femme : « Tu veux coucher avec moi ? » et le gars se jetait sur vous. Pas vraiment.Parce que j’ai beau aimer le cul, ça restait toujours quelque chose d’impressionnant pour moi, d’avoir un nouveau partenaire. Un avec qui j’ai déjà eu des affinités « sages » : mon plan, on s’était convenu dès le début du pourquoi de nos rencontres ; Jérôme, jusqu’ici, était presque désexualisé.
Chaque fois que je me disais : « Allez ! Vas-y ! » et que j’entamais une sortie de lit, je me ravisais. Jusqu’au moment où je respirai un grand coup et que mes pieds touchèrent le sol, que mes genoux se déplièrent, et que je fus debout.À partir de là, pas de demi-tour : la machine était lancée. J’avais les boyaux dans tous les sens, je sentais mon cœur taper dans ma poitrine.Ma main se posa sur la poignée de ma chambre. Mes pieds nus tapotaient doucement sur le parquet, dans le silence de l’appartement seulement brisé par le ronronnement discret du frigo.
— Jérôme ?— Hum ?— Tu dors pas ?— Non. Je peux t’aider ?— J’arrive pas à dormir. Genre, pas du tout.— Ah ? Qu’est-ce qui se passe ?— Je peux allumer ?— Oui, vas-y.
Et en appuyant sur l’interrupteur, je m’approchai. Toujours aussi émue, je m’assis à proximité alors qu’il s’était mis lui aussi sur les fesses.
— Je… je sais pas trop ce que j’ai. Impossible de dormir, je me sens pas fatiguée.— T’es stressée ?— Pas plus que d’habitude.— Tu veux qu’on parle ?
Mais à vrai dire, je n’avais pas grand-chose à raconter. Alors, bientôt, le silence commença à revenir. Et contrairement à précédemment, rien ne pouvait détourner notre attention : ni repas à préparer ni à manger, ni film à la télé. Vous l’avez sûrement vécu, ce silence : celui où beaucoup de choses s’échangent, se disent sans les mots…
Jérôme avait de très beaux yeux : je les avais déjà remarqués par le passé, mais maintenant j’avais tout le temps et le loisir de les observer.Pour certaines, la voix était l’élément déclencheur de l’envie, pour d’autres c’était le comportement. Chez moi, il s’agissait clairement des yeux : ils me donnaient envie de plonger dedans, ils me tiraient à eux.Alors que je me rapprochais, je vis sa bouche s’entrouvrir très légèrement. Puis sa main toucha ma joue. Mon excitation monta d’un cran et, presque d’un seul geste, nous finîmes le mouvement en même temps.
Peut-être certains diront-ils que c’est un cliché grossier, mais un baiser me faisait réellement mouiller. J’étais vraiment très satisfaite de le partager avec lui et, bien vite, l’échange de nos langues devint plus enflammé. À présent, c’était à moi de lui tenir le visage, de mes deux mains.
Quelque chose venait de se débloquer chez nous : hésitants sur le comportement à adopter, maintenant tout était clair. Jérôme pouvait bien me toucher où il voulait, tout de suite, n’importe quoi m’aurait donné encore plus envie de lui.Rapidement, nos caresses décousues nous échauffaient encore et encore avec une redoutable efficacité : j’aimais les douceurs préliminaires, les mains promeneuses qui ne se précipitaient pas. Mais ce soir, plus rien de tout ça n’avait d’importance, tant que ce jeune homme me prenait avec envie.Ma langue tournait pleine d’énergie dans sa bouche, mais toujours en sachant garder une certaine retenue : un patin trop rapide ne profitait à personne, et j’aimais aussi prendre le temps de déguster pour mieux faire grimper mon envie de sexe.
Les yeux fermés, je réalisai encore mieux à quel point je voulais de ce beau garçon : mon corps se lâchait dans les signaux, ma bouche s’emballait – et peut-être était-ce dû à l’alchimie, mais j’avais comme la sensation profonde que Jérôme lui aussi éprouvait la même chose. Tout du moins était-ce là ce que ses gestes me faisaient comprendre.
Au milieu des caresses, je précipitai ma main vers sa braguette et le déboutonnai, afin de directement aller lui prendre la queue ; elle était chaude !J’aimais beaucoup la verge entre mes doigts : sa température, sa rigidité, le simple fait de me dire que j’excitais un homme… Celle-ci ne tarda guère de finir en érection.D’un autre côté, il y avait de quoi quand on connaissait son parcours sexuel très limité : il bandait vite ! Ce qui tombait bien, car commencer dans vingt minutes ne m’emballait pas vraiment.
Sans un mot, Jérôme baissa tout son pantalon jusqu’aux chevilles. Comprenant là une invitation à lui en faire plus, je me mis à genoux devant le canapé pour continuer de le masturber ainsi qu’à le regarder, l’admirer. Il était bien gaulé, le salaud ! Mais de fait, il donnait très envie.Ma gourmandise ne voulant pas vraiment attendre davantage, son gland remplit ma bouche, et à peine venait-il de me toucher la langue et le palais que je le trouvais déjà délicieux. Je l’humidifiais, l’enveloppais d’un voile de salive en l’enfonçant à chaque fois un peu plus.En effet, ça m’avait un peu manqué quand même. Le fait d’avoir les lèvres autour d’un homme dur faisait partie des sensations les plus agréables. Et j’y avais déjà songé à l’égard de Jérôme, depuis pas mal de temps. J’avais en effet fantasmé, à plusieurs reprises je le reconnais, lui tailler une pipe au boulot, un jour où il n’y avait pas trop de monde, dans les toilettes du bar.
Mon corps et mon esprit étaient très légers pendant cette fellation. Mon partenaire me caressait les cheveux en soupirant profondément, à me combler de louanges. Très inspirée maintenant et désireuse, je l’enfonçai alors dans ma gorge pour lui toucher le pubis proprement entretenu.Qu’est-ce que ça faisait du bien ! J’adorais cette sensation d’œsophage entravé par un gland chaud et frémissant – car en effet, Jérôme avait parfois des sursauts de verge à ces moments-là.Pendant plusieurs minutes qui passaient hélas bien trop vite, ma langue se promenait partout sur la hampe, caressait rondement le gland un peu violet et bien ferme, aidée de ma main pour garder le mâle membre dans toute sa forme.De plus en plus gourmande, je lui baisais et léchais goulument les couilles qu’il avait belles. Ça aussi, j’aimais beaucoup : gober une boule après l’autre – j’aurais adoré les deux en même temps, mais existait-il seulement une femme à la bouche assez grande ? Car il n’était pas question des dimensions testiculaires de mon ami – ils étaient beaux en apparence, mais de taille tout à fait normale.
Tout en lui prodiguant cette gâterie, je fis passer ma main en bas, entre mes cuisses : ma vulve, autant excitée par le contact buccal que par l’anticipation du rapport, avait besoin de caresses et de stimuli. De fait, je me mis à gémir et à donner des coups de langues beaucoup plus gourmands.Mon cœur battait fort, et je perdis le contrôle de mon corps : il voulait tout à la fois. Mes doigts entraient maintenant de presque tout leur long, me faisant tortiller des hanches.
Assez d’attente, assez de retenue : je montai sur le canapé, toujours à genoux, empoignant la bite ferme et qui n’attendait que ça. Regardant mon ami avec des yeux de feu, je le fis entrer sans peur dans mon corps avant de fermer les paupières.
Ah ! Ça faisait du bien, enfin ! Bien mouillé, Jérôme était tout entier, mes petites lèvres touchaient sa courte pilosité. Il était chaud !Mes premiers va-et-vient relevaient du délice ; je me rendis compte assez vite, constatant le bonheur et la satisfaction, d’à quel point j’avais pu vouloir de ce jeune homme. Il m’avait fait un effet terrible après quelques semaines seulement de travail ensemble, sans vraiment que je sache pourquoi. Et me voilà enfin, cette nuit, à genoux sur le canapé, les main crispées sur le dossier, les seins plaqués contre son nez, à lui sauter dessus.
Ses mains ne savaient jamais vraiment où se mettre : tantôt sur ma taille, tantôt à me saisir vivement le fessier, ou bien à m’étreindre le dos avec force. J’aimais tant ce genre de contacts, il ne devait surtout pas les cesser !
— Oh Alice ! J’avais tellement envie de toi, depuis tellement longtemps !
Une déclaration qui sortait du cœur ! D’habitude, je recevais ce genre de compliment sous le coup de l’excitation, ce que j’appelais « sortir de la queue ». Mais là, une émotion très vive s’entendait dans sa voix.Tant par les mots que par l’intention, cette phrase me toucha au plus profond de mon être : moi qui me posais la question, je lui plaisais donc à ce point ! J’aurais tellement voulu qu’on couche ensemble plus tôt, s’il savait ! Mais impossible de le lui dire : pas par pudeur ou quoi, mais j’étais tellement dans un cyclone d’émotions différentes que j’étais incapable de m’exprimer intelligiblement.D’autant plus motivée, mes sauts redoublèrent alors de vigueur, au point d’en faire du bruit et de râler sous les marées de chaleur qui s’en prenaient toujours un peu plus de mon corps.
Fatiguant un peu, je proposai à Jérôme de prendre le contrôle des opérations. Il se dégagea donc pour venir derrière moi, m’agrippa fermement les hanches tout en alignant sa queue, puis il me pénétra sans ménagement inutile. Bien vite, il me faisait claquer le cul.Ce que j’adorais le plus dans la levrette, c’était ce côté « invisible » : aucun moyen confortable de voir ce qui se passait, tout se jouait à travers les sensations et l’anticipation. On pouvait toujours se faire une idée de comment un homme pouvait agir à travers l’expression de son visage, ou ses yeux… Ici, rien de tout cela : l’inconnu absolu.
Peut-être le dut-il à mon expressivité, mais Jérôme savait taper quand il fallait – je dirais même qu’il s’avait bourrer. Pendant quelques secondes il me baisait fort, faisant grimper la sauce dans mes tripes, avant de délicieusement me torturer en apaisant la cavale. Puis rebelote. Ainsi pendant plusieurs minutes.Ce genre de sexe me causait le plus d’effet, et le jeune homme l’avait sûrement bien compris au vu de ses actes. Il baisait super bien ! On pouvait deviner sa joie à le faire. Par conséquent, comme il jouait de ses reins avec régularité, je pus me préparer au plaisir et ainsi l’augmenter à son arrivée.Au bout d’un moment, je suppliai Jérôme de continuer ses coups sans les arrêter du tout : il m’envoyait sur la dernière ligne droite avant les rideaux ! Je n’avais plus aucun contrôle sur mes râles qui passaient alors bien plus vocaux. La légère traction sur mes cheveux, d’ordinaire fort peu appréciée, m’apportait ici une intense satisfaction : j’aimais que Jérôme les tire comme ça.
Et puis le coup de bite ultime. Il n’avait rien de différent des autres pourtant, mais avec toutes les conditions réunies, ce fut celui qui fit exploser ma chatte à travers mes veines. Le souffle coupé pendant au moins deux bonnes secondes, je relâchai tout d’un coup dans une sorte de cri bâtard sans le moindre contrôle, qui n’avait probablement rien de sexy pour quiconque ne se trouvait pas dans notre état d’esprit.
— Oh putain !
Je ne sentis plus rien durant un instant, à peine la verge qui continuait de bouger bien plus doucement maintenant.Avec une voix douce mais toujours bien excitée, Jérôme proposa de poursuivre dans mon lit – une idée géniale, s’il en était, d’autant plus que je commençais vraiment à avoir mal aux genoux.
Au moment de s’y rendre, je fus agréablement surprise de son endurance, pour un garçon qui n’avait pas couché depuis des mois ! Il ne fallait pas s’en plaindre : ça me manquait aussi.Encore un peu groggy au moment de se glisser dans les draps, je laissai mon ami s’occuper du rapport pour un divin missionnaire, plein de tendresse et une certaine forme de passion. Je le voyais m’admirer pendant la pénétration, et Dieu, qu’est-ce que ça gonflait l’ego ! Il savait tellement bien me caresser, me prendre les cuisses ou la poitrine.Pour continuer d’avoir du plaisir, je me touchais la vulve en même temps ; parfois, je lui effleurais même la bite entre deux doigts, ce qui ne parut pas lui déplaire.
Le câlin ne dura pas aussi longtemps : je savais en général déceler l’approche de l’éjaculation chez ces messieurs, et Jérôme ne le cachait pas vraiment. Subitement, son regard parut soucieux :
— Alice ! Ça vient bientôt !
Je compris tout de suite où il voulait en venir. À vrai dire, j’avais une cruelle envie qu’il me gicle dans les entrailles – c’était un moment que j’affectionnais beaucoup. Et sérieuse avec ma contraception, je n’avais aucun doute :
— Tu peux y aller : je prends la pilule.
Et, comme au moment de me faire jouir, il me baisa comme un fou. Des gestes qui suffisaient à faire tourner la tête, jusqu’à ce que je le sente se contracter en moi et déverser ce fameux nectar, pour mon plus grand apaisement.Car oui, après une folle danse charnelle dans les bras d’un homme, le sperme avait une curieuse tendance à m’apaiser l’esprit ; le sentir couler en moi me détendait presque aussitôt.Pour ce qui était de la détente, justement, mon amant l’eut d’un seul coup ! Prudemment, il s’allongea sur moi tout en demandant s’il ne m’écrasait pas ; au contraire, ça me plaisait éormément. Nous échangeâmes une multitude de baisers tendres, avant qu’il ne sorte et ne s’allonge face à moi sur le flanc.
Ni lui ni moi n’avions l’esprit à dormir. En fait, autant d’un côté que de l’autre, l’envie de faire l’amour nous empêchait de se reposer. Et ça nous convenait parfaitement : lui pour « rattraper » ces mois de ceinture, moi pour avoir un partenaire au moins aussi gourmand. Et à vrai dire, Jérôme avait beaucoup d’amour à revendre.Car en effet, il ne baisait pas seulement pour le plaisir : on sentait très bien qu’il aimait les femmes, qu’il avait envie de partager ce moment intime plus que de simplement se vider les couilles. De fait, je ne m’ennuyais pas du tout !
Nous nous parlions désormais presque tous les jours. Très souvent, je l’invitais chez moi pour passer une nuit ou deux, avec tout ce que ça impliquait – car ses visites étaient toujours très attendues, je m’en réjouissais à chaque fois.Par conséquent, au bout de quelques semaines à se fréquenter pour de la coucherie ou de la « simple » compagnie, je devais me rendre à l’évidence : j’avais vraiment un truc pour ce garçon. Un intérêt demeuré en hibernation, qui se réveilla lors de notre première expérience, et qui ne cessait de grandir.Vraisemblablement, cette sensation était réciproque ; peut-être me faisais-je influencer par mes propres émotions, mais j’avais la conviction que Jérôme non plus n’était pas indifférent à autre chose que mes simples charmes.Assez souvent nous nous disions – sans forcément nous en rendre compte – que nous nous appréciions bien, voire beaucoup.
Un dimanche, je lui proposai de venir faire l’amour. Pendant une petite heure, il me combla de tout son corps avec une tendresse franchement érotique. À l’issue du câlin, alors que nous nous caressions encore, il dit sans peur et même avec une certaine assurance :
— Alice… J’ai réfléchi à notre relation. Et elle est super cool ! Mais je dois être honnête avec toi : ça a changé de mon côté. En bien, je pense.— Ah oui ?
Mon cœur se mit à battre plus vite et je ne pus réfréner une esquisse de sourire.
— Voilà, je… si tu veux bien, j’aimerais beaucoup qu’on soit un peu plus que des amants.
J’avais chaud, maintenant. À mon visage, il comprit que le désir était mutuel ! Mais, toute émue et en lui caressant la joue, je répondis :
— Moi, j’aimerais qu’on soit beaucoup plus que des amants. Je t’aime beaucoup, Jérôme, et je voudrais passer beaucoup plus de temps avec toi.
Inutile d’en dire davantage, ou la situation pouvait devenir gênante.Le reste se fit de lui-même : comme j’avais plus de place, il emménagea chez moi. Je sentais que cette relation l’épanouissait énormément : il pouvait revivre une vie de couple normale. Jérôme était bourré de petites attentions, de tendresses du quotidien dont il me faisait profiter à chaque instant : un compliment par-ci, une caresse ou un bisou par-là… Et des talents au lit qui me firent penser que son ex perdait sacrément quelque chose !
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