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Tribulations d'un obsédé sexuel.

Chapitre 2

L'insoutenable étrangeté d'un pacte.

Erotique
Ce n’est que lorsque son chocolat fut tout à fait terminé qu’elle se lécha la bouche, afin d’en retirer toute trace de crème, et s’étira. Sa langue vermillon et granulée me faisait envie mieux que n’importe quel brownie ou n’importe quel bonbon. Je voulais la lui sucer avec passion, goûtant le miel de sa salive, espérant peut-être même qu’elle laisserait couler sa salive dans ma bouche. Le soleil jouait alors avec les reflets des fenêtres des façades en face de la ruelle et constellaient des arcs-en-ciel dans ses cheveux. Elle me regardait, manifestement pensive, et je la trouvais désarmante. Ma langue complètement brûlée, devenue insensible, me faisait l’effet d’être un morceau de carton étranger dans ma propre bouche et je détestais ça.« — Putain, je me suis brûlé la langue avec ce machin. » Valentine eut un petit rire, pas vraiment moqueur, non, mais tout de même un peu dédaigneux, me signifiant assez explicitement que ce n’était pas très intéressant, ou moins que la présentation du diable à travers les deux œuvres majeures du XXe siècle dont je venais de l’entretenir exhaustivement. Elle finit de se lécher la bouche même si c’était devenu parfaitement inutile, claquant même de la langue contre son palais, sans doute pour faire revenir un parfum perdu. Gourmandise de chatte ou malice de fée ? De là m’imaginer les soupirs de la sainte et les cris de la pute… Certainement pas sans son accord. Elle s’étira de nouveau et puis bâilla : « — Franchement, c’est toi qui vois. Est-ce que tu veux quelque chose qui soit interactif, est-ce que le format du colloque te convient mieux, est-ce que tu veux discuter ou expliquer ? Tu sais, mon coco, tout ça finalement, c’est assez à l’avenant. C’est ton intervention et tu la gères comme tu veux, il n’y a pas de règle. — Il y a toujours des règles, m’entendis-je répondu, à moitié vexé, je crois, par sa légèreté et ses allumages sans suite et par l’indifférence presque totale qu’elle assumait à propos de ce dont j’estimais requérir son aide. J’avais le visage enfoncé dans une auge de frustration et je me sentais à quelques millimètres seulement sous la surface : il m’aurait suffi d’un rien pour me ‘libérer’ de cette tension. Ses yeux pétillèrent :— Ah oui ? Il y a toujours des règles ? Alors, on va faire un pari. — Lequel ?— Vendredi ou le jeudi suivant, c’est selon vos disponibilités, ton épouse et toi allez faire garder votre enfant, et on va tous les quatre dans un bar.— Je ne suis pas fan des bars, tu sais bien…— Tu es fan de l’idée que ton épouse se tape une de tes amies dans les toilettes des bars, ça, je le sais bien aussi. »
Choqué n’est pas le mot, je ne suis jamais vraiment choqué par rien. L’étendue de ma sexualité n’avait pas encore rencontré de limite, dès lors que le consentement était assuré. Je n’approuvais pas la zoophilie, la pédophilie ou l’inceste, la scatophilie ne m’excitait pas du tout mais une fois la ligne de cette circonférence tracée, tout ce qui se trouvait à l’intérieur du cercle était en mesure de m’animer vivement. Je n’étais pas choqué. Pas émoustillé non plus, Valentine était une cartouche ambulante de plutonium et n’importe qui en sa présence se serait trouvé émoustillé pour peu qu’elle eût décidé de faire crépiter le compteur Geiger. J’avais plus ou moins conscience de ce que Valentine était une jeune femme pleine de ressources et je ne doutais pas vraiment qu’elle finisse par obtenir ce qu’elle voulait de mon épouse, même si cette dernière avait un peu peur du saphisme — pourquoi ? Voilà une question pertinente. Disons que si Margaux devait céder à la bouche d’une femme, le charme et la sensualité de Valentine y parviendrait. La franchise de son jeu me surprenait et je décidai de voir où elle voulait en venir.
« — C’est-à-dire ?— Et bien nous irons dans ce bar à cocktails dont je t’ai parlé du côté des Carmes, tu sais, et si je réussis à « avoir » ta délicieuse épouse, et bien je t’aiderai. »
À avoir Margaux ? Qu’entendait-elle par là ? Et quel intérêt pour moi ? À la limite je pourrais trouver très érotique de les regarder faire, certes, mais si c’est pour les imaginer s’embrassant ou se léchant la vulve dans les toilettes — d’abord le cadre est assez limite —, je ne voyais pas bien l’intérêt. Et puis, surtout, nous n’étions pas dans un récit pornographique de basse teneur ! Quel rapport avec ma demande d’aide ? Je venais pour qu’elle m’encadre sur un exercice que je n’avais jamais encore pratiqué, estimant que j’avais des chances sérieuses de me la taper en passant, pas pour l’entendre me donner une espèce de condition contractuelle complètement délirante. Il aurait fallu que je me pince pour savoir si je rêvais, mais elle l’aurait vu et dans le cas, étonnant, où je ne me serais pas réveillé, c’est-à-dire dans le cas où tout cela se serait révélé bien réel, elle aurait ri. Peut-être même qu’elle aurait retiré sa troublante proposition. Si j’étais suffisamment alerte pour douter de la réalité de la situation, je n’étai pas assez distant non plus pour risquer de dissiper l’irréalité du contrat.
« — À quoi m’aideras-tu, au juste ? C’est un peu cher payé le coup de main pour la préparation d’une intervention de quarante-cinq minutes dans un séminaire, ma chère. Si tu veux te taper ma femme, je te donne champ libre mais tu la joues avec audace, pas en m’utilisant comme paravent. »
Le joli visage de Valentine se fronce tout à coup dans une moue légèrement boudeuse et dédaigneuse. Elle soupire, réenfile sa ballerine et paie d’un air las la totalité de notre consommation. Absente mais très provocatrice, elle se lèche une partie de la bouche de la pointe de sa langue, prolongeant le caractère surréaliste de cette rencontre. Mon prétexte était très explicitement devenu le sien.
« — Je vais aux toilettes. Réfléchis et, lorsque je reviendrai, tu me donneras ta réponse. Moi, je n’ai pas besoin de ton aide pour mes travaux universitaires. J’ai appris toute seule. Me faire goûter l’abricot de ta femme en contrepartie, je ne trouve pas ça excessif. Est-il lisse ? J’espère que non. Ne me réponds pas, je le découvrirai toute seule, ça aussi. J’ajoute que tu aurais un accès total à « ma » bibliothèque. »
Pourquoi a-t-elle insisté comme ça sur le pronom possessif ? Avant que je puisse réagir, elle posa sa main sur mon sexe, le palpe, le presse, naturellement celui-ci répond à la convocation, elle sourit puis se redresse. « Allez, j’y vais, réfléchis bien, je suis toute mouillée à l’idée que tu acceptes. » Ce faisant, elle se lève et entre dans le café dont nous occupions deux places en terrasse. Il est évident que sans mon intercession, Valentine ne pourrait jamais ne serait-ce que toucher la main ou le cou de Marguaux. Et il faudrait que mon épouse ait bu, idéalement du champagne, non pas que cela la rende folle mais qu’elle soit plus spontanément et sexuellement elle-même lorsque l’ivresse se mêle à sa gaieté, irriguant son désir d’afflux que la bride sur son imagination l’empêche d’envisager toute seule. Je m’appuie lourdement sur le dossier de ma chaise et croise les jambes. Mais quelle petite garce, cette Val’ ! Qu’est-ce qu’elle prépare ? En vrai, il est évident que je n’ai pas besoin de « sa » bibliothèque — quoi que doive recouvrir l’insoutenable lourdeur de ce suspens autour du pronom possessif, vraiment à quoi joue-t-elle ? —, la mienne est déjà vraiment pas mal. Il n’est pas non plus dit que j’aie à ce point besoin de son aide, à elle. Je pourrais tout à fait préparer mon intervention tout seul, après tout, je le fais bien pour mes vidéos et je ne m’en sors pas trop mal, même si c’est encore balbutiant en terme d’abonnés ou de qualité de contenu. Pourquoi est-ce que j’ai tout à coup envie de sodomiser Valentine ? 
Non, décidément, il y a un ou plusieurs éléments qui m’échappent et c’est très frustrant. Là encore, je suis dans une auge, et les poissons rouges me regardent avec de grands yeux étonnés : vient-il nous piquer notre pitance ou est-ce seulement un spectateur ? J’imagine la tête du premier poisson qui s’est retrouvé nez-à-nez avec un être humain par dix mètres de fond. Je vivais la même chose en direct avec les poissons d’or, mais à quelques millimètres de la surface d’une auge. Déjà Valentine revenait et je la vis surgir d’entre les ombres du café, souriante et me regardant. Qu’allais-je pouvoir lui répondre ? Elle s’assit et posa délibérément sa petite culotte sur la table, l’intérieur doublé de coton, ce qui est au contact de sa fente, est explicitement visible et taché de deux grands traits blancs. Son string n’était pas loin de la culotte brésilienne et la dentelle accentuait l’élégance de la pièce de sous-vêtement, déchaînant mon sexe dans son entrave.
Je ne bronchai pas et relevai mes yeux sur son visage.
«  — Que veux-tu que j’en fasse ? » Elle rit et repassa la pointe de sa langue sur sa bouche. Je me souviens qu’elle m’avait littéralement mis le feu comme ça, au tout début de notre relation, dans l’amphithéâtre de linguistique où nous nous ennuyions copieusement tous les deux. Je promenais alors mon regard sur les étudiantes pour les dévorer sans le leur dire, et j’avais découvert que Valentine me regardait fixement.« — Et bien, c’est très simple, tu sais. Soit tu vas dans les toilettes avec mon dessous, tu te masturbes dessus et tu me le rends souillé, auquel cas cela signifie que tu acceptes notre petit marché, soit tu refuses en ne le touchant pas. Pour une fois qu’on dispose d’une amplitude chouette pour jouer ensemble… Sinon, on va niquer dans les toilettes, on consomme ça comme des animaux, tu m’insultes de pute en me crachant dans la bouche avant de t’y finir à gros jets de foutre chaud, et je t’envoie par mail les différents éléments méthodologiques dont tu as besoin qui sont, en fait, parfaitement à la portée de ton invention. Je sais très bien que tu as envie de me baiser et quand je te vois, c’est réciproque. On en fait quoi ? C’est comme tu veux. »
Là, d’accord, j’étais vraiment surpris. Pas le discours, je n’avais pas la vanité de me faire croire que je le découvrais ni que son énoncé me flattait, mais, vraiment sa brutalité et sa directivité m’étonnaient. Que préparait-elle qui justifiât tant de franchise préalable. Ou bien était-ce là l’essence, la sève du jeu ?
« — Valentine ?— Oui ?— Tu es sûre que tu vas bien ? »
Elle partit d’un grand éclat de rire. « Oui, très sûre, ne t’en fais pas. En revanche, décide-toi, ma culotte va être très froide à remettre si on la laisse trop longtemps sur la table. » Même si le geste pouvait m’exciter, je trouvais sordide de céder à une bête pulsion. Je ne suis pas un animal. Et cependant… Je saisis le morceau de tissu et le portait à mes narines, afin d’en saisir les parfums intimes. Ils étaient doux et prometteurs. Je mis la culotte dans ma poche et me dirigeai comme un pantin vers les toilettes. Je l’y dépliai, toujours en automate, me mis à en lécher la texture imprégnée de cyprine. J’empoignai mon sexe déjà libre, dans ces toilettes sordides et l’excitation aidant, mon souffle s’accéléra doucement, mon cœur aussi, s’emballait un peu, quoiqu’il n’y eût rien d’extraordinaire puisque la propriétaire de la culotte savait que je la lui avait pris. Je trouvais le vol de sous-vêtements incroyablement érotique, non pour les porter ou que sais-je mais parce qu’ils sont un impitoyable signifiant de la sexualité que l’on suscite en l’autre. Mon gland commençait à mouiller sérieusement et je m’apprêtais à envisager de jouir quand j’entendis nettement le pas de Valentine me rejoindre. Elle tapa à la porte et je m’empressai, fébrile comme je l’étais, de lui ouvrir. Je voulais sa bouche en fruit rouge et voluptueux autour de mon gland et le fourreau brûlant de ses joues pout l’enserrer, l’étreindre de sa langue, bavant le long de ma hampe pour aller et venir afin de me faire juter profondément dans sa gorge et remplir cette bouche, exploser contre l’arche de son palais, noyer sa langue virtuose dans ma crème blanche et salée, en longs jets épais, que cela coule sur ses lèvres, ses putains de seins arrogants aux tétons tendus, entendre le bruit gargouillant de ma bite qui touche le fond de sa bouche tandis que j’appuie sur sa tête… Oui, je voulais tout ça et tout ça me traversa la tête en kaléidoscope frénétique alors que je lui ouvrais le verrou. 
Bien entendu, l’idée que ce ne fût pas elle m’a aussi traversé la tête, mais Valentine a vraiment un pas spécifique. J’entrouvis néanmoins à tempérament, afin d’être bien sûr de moi et c’est effectivement le joli visage de Valentine que j’aperçus. Elle souriait, les yeux pétillants. Je lui ouvrai plus largement la porte afin qu’elle m’y rejoigne mais elle fit non de la tête avant de hocher du menton en ma direction. Elle voulait me regarder jouir. Je suppose qu’il valait mieux demeurer silencieux vis-à-vis des autres clients ou même du personnel, pour autant, nous étions susceptibles d’être découverts à n’importe quelle seconde. Elle me regardait me masturber et j’espérais qu’elle allait se joindre à moi mais elle n’en fit rien. Elle dit simplement d’une voix parfaitement audible en haut de l’escalier, si jamais quelqu’un venait à passer près de l’escalier des toilettes :
« Bon, tu le scelles ce pacte ou bien tu penses que ta seule cire n’y suffira pas ? Dépêche-toi avant que je ne le propose à quelqu’un d’autre ! » Je n’y comprenais plus rien mais, dans une sorte d’étonnant ivresse, je fis ce qu’elle m’ordonnait et j’éjaculai abondamment sur la doublure en coton du tissu de sa petite culotte, juste au niveau de la base de sa vulve. Les jets jaillirent jusqu’en haut et il y en eut même un pour terminer sur le mur. Ainsi vidé, je me trouvai en étrange posture métaphysique. Je lui rendis son string dans un demi aveuglement et elle le porta à sa bouche avant de le réenfiler devant moi. Amusée ou satisfaite, elle m’embrassa sur la joue et murmura à mon oreille :
« — Et bien, tu vois, mon petit Faust, tu y es arrivé. Finalement, même une succube pourra faire quelque chose de toi ! »
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