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Trois cocus volontaires.

Chapitre 4

Trash
Ceux qui aiment cette histoire et qui ont un très bon niveau en Français, s’il vous plaît, aidez-moi à sortir les chapitres suivants en vous portant volontaires pour la correction. Un grand merci à Duchesse qui a fait un énorme travail pour ce chapitre, ce serait sympa qu’elle puisse reposer ses yeux mis au supplice par mes fautes à répétition. Bonne lecture.


Jaques, l’autochtone converti au protestantisme qui veillait chaque nuit sur mon sommeil, parlait peu, mais il avait une curiosité intarissable sur ma façon de vivre en France. La première impression que j’avais eue de lui ne m’avait pas quitté, ce grand noir plutôt beau gosse me faisait froid dans le dos. Confortant mon instinct, j’avais repéré depuis sur sa veste de treillis volée une déchirure raccommodée pile-poil entre les omoplates. Toujours armé de sa lance, la pointe en fer gravée de motifs géométriques correspondait parfaitement. La lune haute dans le ciel était au trois quarts plein, la jungle sous ses rayons était baignée de mystère. Pendant que j’installai mon hamac pourvu d’une indispensable moustiquaire, Jaques s’installa non loin sous un bosquet de plantes. Si je n’avais pas su où regarder, il aurait été invisible.
Je songeai que c’était peut-être comme cela qu’il avait réussi à tuer avec son arme archaïque un soldat équipé d’armes modernes, je chassai cette pensée sans quoi j’allais mettre des heures à m’endormir.
Depuis la proposition de Katharina, j’avais mangé, bu, et même ri avec Françoise. De n’importe quel angle, je voyais le rendez-vous nocturne comme une trahison. Katharina m’avait bien rappelé que les lois de la tribu s’appliquaient aussi à elle, sous-entendant que nous ne pourrions pas coucher ensemble. Mais même le baiser qu’on s’était échangé me donnait des remords, alors imaginer lui donner les mêmes caresses que celles que j’avais données à Françoise s’il était vrai que j’en rêvais, elles auraient sali ma conscience à coup sûr. Je pris la décision de poser un lapin à la plus belle trentenaire de la jungle gabonaise, j’en souris. Pas sûr que ça lui soit déjà arrivé. Je m’étais habitué aux bruits permanents de la faune nocturne, sous la douce mélodie d’insectes et de batraciens, j’écoutais de temps à autre les oiseaux nocturnes jouer une note au-dessus avant de m’endormir sans regret.

Je crus qu’un serpent s’était glissé dans mon hamac, une masse appuyait sur mon duvet. Le cœur au bord des lèvres complètement désorienté dans la semi-obscurité, je mis un instant à comprendre qu’une silhouette bien humaine était penchée au-dessus de moi. On devait être au beau milieu de la nuit et un homme qui avait planté sa lance dans le dos d’un autre me surplombait, c’était à peine moins effrayant qu’un serpent.
— Jaques ?!— Tu n’as pas oublié le rendez-vous avec Katharina.— Je n’y vais pas.— Pourquoi ?
Purée, me faire réveiller en plein sommeil réparateur pour ça, la colère me donna le courage de répondre sèchement à un homme qui m’avait toujours fait peur.
— Occupe-toi de ton cul, chez moi ça veut dire que ça ne te regarde pas.
Par-dessus mon duvet, Jaques trouva mon bras à serrer, je compris instantanément son message, ma colère s’envola.
— Jaques, je ne veux pas blesser ma petite amie, chez nous, on ne caresse pas d’autres femmes que la sienne.
La poigne se desserra, Jaques avait l’air de réfléchir à ma réponse pourtant simple. Moi, je ne voulais que me rendormir. Je crus capter des murmures non loin, était-on seul ? J’eus la réponse rapidement. Une voix reconnaissable entre toutes retentit, c’était Françoise, visiblement émue.
— Mon chéri, je savais que tu étais le meilleur des petits amis.
Émergeant de l’obscurité, Françoise me serra dans ses bras en faisant tanguer mon hamac. C’était quoi ce bordel, je n’arrivais pas à comprendre ce qui se passait. Ses baisers anarchiques sur mon front, mon nez, mes joues, mes lèvres étaient chargés d’alcool. Je dézippai mon duvet avant de la pousser pour m’extraire en caleçon.
— Tu es saoule ?— Non, enfin on a un peu bu.

Sous la luminosité lunaire qui perçait la canopée, j’aperçus derrière ma petite amie une silhouette voluptueuse. Katharina s’approcha, je pouvais distinguer ses dents blanches, cette garce avait essayé de me piéger et elle en souriait. J’en fus bien plus attristé qu’énervé, même si ça ne pouvait mener qu’à une impasse, j’avais eu l’espoir qu’elle partage mes sentiments.
— Tu as de la chance d’être une femme, lui dis-je. Sans quoi je t’aurais cassé la gueule.— Calme-toi mon chéri, intervint Françoise. Ce n’est pas ce que tu crois, pas vraiment.
Françoise se serra contre moi, redressant la tête, elle reprit d’une voix rauque.
— C’est moi, c’est moi qui ai voulu savoir si tu résisterais à la tentation.
Je la décollai par les épaules en me retenant de la secouer, les hommes qui battaient leur femme me donnaient la nausée, mais là je commençais à être à bout. Ce genre de test allait à l’encontre de l’idée que je me faisais de l’amour, une confiance absolue l’un en l’autre.
— Pourquoi tu m’as fait ça ?!— Je voulais savoir, je voulais savoir si tu pouvais réussir la cérémonie de la tribu.— Je comptais même pas la passer !— Calme-toi Eric, intervint Katharina.— Toi ferme ta gueule !
Une grosse main se referma sur ma nuque, je n’eus qu’à voir la lance dans l’autre main pour obtempérer. Jacques n’en retira pas ses doigts pour autant.
— La nuit, on ne doit pas attirer l’attention des mauvais esprits, me dit-il sur le ton d’un conseil.
Jacques était protestant tout en gardant les superstitions de sa tribu, la prudence m’empêcha de lui faire remarquer cette aberration. Françoise pleurait, Katharina la tenait contre elle. Mais bien sûr, ça allait être ma faute maintenant.
— Eric, je comprends ta colère, me dit Katharina. Mais il faut comprendre ta petite amie, si vous décidez d’aider la tribu des jeunes filles comme Déliamou pendant la cérémonie pourront te caresser. Françoise ne doute pas de ton amour, elle doute seulement de ta nature de mâle.
Après ce que m’avait fait ou plutôt pas fait Déliamou, je l’aurais bien volontiers envoyée promener à coup de pied au cul. Dans l’immédiat, je ne me sentais pas d’avoir une scène de ménage entouré de Jaques et Katharina.
— Françoise, on parlera de tout ça demain, d’accord ?— Tu m’en veux beaucoup ?— Non, je ne t’en veux pas, je suis simplement déçu.

Blessé aurait été plus juste, mais je ne pouvais pas le lui dire sans lui expliquer mes sentiments à l’égard d’une autre qui m’avait tendu ce piège. Françoise renifla, essuya ses yeux puis s’approcha, je la laissai me prendre la main. Puis ne pouvant être de pierre, je la laisse glisser entre mes bras, elle poussa un sanglot contre mon torse.
— Ce n’est pas si grave, soufflai-je. Je n’aurais pas dû élever la voix.

Son haleine, chargée d’alcool, chercha mes lèvres pour s’en assurer, je joignis ma langue à la sienne. Françoise se serra davantage contre moi, ce qui devait être un baiser fugace de réconciliation se prolongea. Contre ce corps chaud dont les tétons à travers un tee-shirt se pressaient contre mon torse nu, je sentis ma queue se tendre. Katharina était à un pas et Jaques me tenait toujours par la nuque.
— On devrait aller dormir, soufflai-je en m’arrachant à ses lèvres.— Tu ne veux pas plutôt me faire jouir ?

J’en restai hébété, l’alcool la désinhibait sacrément. Elle repartit à la charge en appuyant son pubis sur ma queue tendue.
— Tu en as envie, alors tu veux bien me faire jouir ?— Ce ne serait pas plutôt à toi de te faire pardonner ?— Tu ne peux pas savoir combien tu m’as rendue heureuse en rejetant les avances de Katharina. Mais je sais aussi que tu l’aimes peut-être autant que moi.

Je restai sans voix à mon secret dévoilé devant tous, le seul à être au courant, c’était Pierre. Je lui avais dit mot pour mot exactement ça, j’aimais peut-être Katharina autant que Françoise. Ce fils de pute avait dû le répéter à Anna.
— Ce n’est pas vrai, je n’aime que toi.— Allons ce n’est pas la peine de me mentir, Katharina est très belle femme avec un cœur en or. C’est compréhensible.

Katharina était juste à côté, je n’osai même pas tourner mes yeux dans sa direction. Je ne savais plus où me mettre.
— Françoise, tu as vraiment trop bu, dis-je sur un ton faussement léger. Katharina, tu peux la raccompagner au camp.— Eric, tu sais que la tribu exècre les secrets, me répondit-elle. Françoise ne fait que suivre cette coutume, elle a mis son cœur à nu, ne peux-tu pas en faire autant ?

Il était vrai que la tribu ne niait aucunement l’individu, mais pour eux, la vie privée n’avait pas de sens. Jacques toujours aussi bavard m’encouragea d’une petite pression de ses doigts sur ma nuque.
— C’est vrai, murmurai-je. Je suis tombé amoureux de Katharina, je te promets que j’ai essayé de chasser ce sentiment.— Même si ça me fait mal de l’entendre, je suis contente que tu me l’aies avoué.

Françoise retrouva mes lèvres, nos langues se cherchèrent. J’étais encore sonné par tous les événements néanmoins, mon corps s’échauffait inexorablement. L’embrassant avec plus de fougue, je posai mes mains sur ses fesses rebondies. Je commençai à être franchement gêné de la promiscuité de Jacques qui me tenait toujours d’une main ferme, mais quand je sentis Katharina nous rejoindre, je crus passer dans une autre dimension.
— Je suis flattée que tu sois tombé amoureux de moi, me dit Katharina d’une voix douce. Je peux t’avouer que tu ne me laisses pas indifférente.
Katharina me baisa une épaule en faisant courir une main sur mon échine, elle reprit en pressant son opulente poitrine contre mon flanc.
— J’espère que Françoise me permettra d’abuser un peu de toi.
Sous ma langue, Françoise poussa un petit bruit qui pouvait tout dire, ses mains, néanmoins, restèrent bien agrippées à mon dos. Par-dessus son short, je malaxais ses fesses en me demandant jusqu’où irait cette étrange nuit dans la jungle.Haletante, Françoise rompit le baiser pour capter mes yeux, sous la brillance de la lune tamisée par la canopée, je ne voyais que deux cercles noirs.
— Katharina si mon chéri me supplie, je veux bien le laisser t’embrasser.
Depuis les événements de la crique, Pierre, Jean et moi avions appris que c’était normal que les femmes taquinent de la sorte les hommes qui n’avaient pas encore passé le rite. Je trouvais enrichissant de s’immerger dans une nouvelle culture en adoptant les usages, mais là, Françoise était bien trop zélée.
— Je ne supplierai jamais et je veux que tu arrêtes de te comporter comme elles.— C’est dommage, me dit Katharina. Moi, j’ai très envie qu’un gentil garçon m’embrasse en me contant combien il m’aime.
Mon cœur s’emballa à cette perspective, je crois que sans la présence de Jacques, j’aurais pu supplier. Il avait commencé à me malaxer la nuque, curieusement, c’était aussi déplacé qu’agréable. Je ne savais pas comment m’en débarrasser, il était de trop dans ma double idylle.
— Jacques, tu peux enlever ta main et nous laisser.
J’y avais mis de l’assurance sans pour autant tourner la tête dans sa direction et croiser ses yeux froids comme l’acier de sa lance.
— Si tu ne veux pas de ses caresses, je les prends, me dit Katharina.
Katharina se plaça à côté de Françoise, autoritairement elle attira contre son corps voluptueux le grand autochtone. Elle leva sa tête pour laisser à Jaques le soin de se pencher sur ses lèvres. J’étais sûr que Katharina s’était mise ainsi pour me rendre jaloux, j’avais beau me dire que ce n’était pas ma petite amie, j’en restai malade de jalousie. Ils étaient tellement près que je pouvais distinguer leurs langues lutter, sans parler du bruit. Je fus étonné que Françoise ne me fasse pas une scène, me suçant le cou en glissant ses mains sur mes fesses, elle me laissa tout le loisir de mater le couple voisin. Poussant des expirations de contentement, Katharina fit tomber le haut du treillis, je vis ses mains blanches courir sur un corps musculeux aussi noir que la nuit. Je n’arrivai plus à me décrocher de cette scène, à la jalousie s’ajouta un plaisir malsain. Je retins mon souffle quand Jaques fit passer par-dessus tête le tee-shirt de Katharina.
Une colonne de lumière lunaire me permit de distinguer les courbes de deux obus avant qu’une grosse main noire ne m’en cache un. J’étais incapable de contenir ma jalousie ni mon excitation qui montaient crescendo. J’enrageai presque de voir Jaques malaxer un lourd sein en arrachant des soupirs à sa propriétaire. J’avais envie de le frapper, de le mordre, de l’insulter. Descendant par baisers, Françoise, en mordillant un de mes tétons, me fit revenir à moi. Je me rendis compte que je soufflais comme un bœuf complètement figé avec les poings serrés, je réussis à me calmer quelque peu. Même si je l’aimais, Katharina n’était pas à moi, elle était libre de prendre du bon temps avec n’importe qui.
— Françoise, allons plus loin.— Tu sais bien que nous ne pouvons pas être sans surveillance, puis dans cette jungle, je préfère rester près de Jacques.
Mon ego en prit un coup, je savais bien que j’aurais été incapable de m’orienter ni même percevoir un danger. Énervé, blessé, frustré, je passai mes mains dans les cheveux de Françoise attachés pour l’occasion en deux nattes qui longeaient chaque côté de son crâne pour disparaître dans son dos. D’une pression, je lui fis comprendre ce que je voulais. Katharina et Jacques étaient à un souffle, mais je m’en moquais. Françoise ne l’entendit pas de cette oreille, repoussant mes mains, elle se redressa pour trouver mes yeux.
— Je n’aime pas te voir malheureux, me souffla-t-elle. — Purée, mais qu’est-ce que tu racontes ?!— Je sais que ça te fait mal de voir Katharina dans les bras de Jacques.— Je m’en fous complètement.— Je ne plaisantais pas en disant que tu pourrais l’embrasser.— Tu m’as testé et maintenant, tu veux me jeter dans ses bras, tu dois être ivre morte.— Ça n’a rien à voir, je voulais être sûre que jamais tu ne trahirais notre amour. Ici, les femmes qui sont amies se prêtent leur compagnon, aucune ne s’amuserait à le faire en cachette. Anna a permis à Pierre de caresser plusieurs femmes de la tribu qui sont devenues ses amies.
Purée, en plus de dévoiler mes secrets, ce fils de pute gardait les siens. Du coin de l’œil, je regardai Katharina rendre un fougueux baiser à Jaques, je mourrais d’envie d’être à sa place.
— Je veux l’embrasser, soufflai-je. Enfin si vous êtes toutes les deux d’accord.
Katharina rompit le baiser, elle passa une main sur ma joue qui déjà me remplissait de joie.
— Mon garçon, tu sais comment tu dois le demander à Françoise, supplie.
À côté de Jacques qui, comme à son habitude observait en gardant le silence, je ne me sentais pas de supplier pour quelque chose que lui avait eu gratuitement. Je sais que c’était puéril, mais je ne pus m’empêcher de le dire.
— Jacques n’a rien eu à dire pour t’embrasser.— Mais voyons, Jaques est un homme.— Moi aussi.— Pas dans cette jungle, pas tant que tu n’as pas passé le rite pour le démontrer. En attendant, pourquoi ne pas te conformer à leur coutume. Supplier, c’est simplement pour que tu n’oublies pas ton statut. Ça me ferait aussi plaisir que tu recommences à me vouvoyer en me donnant du madame. Tu veux bien faire ça pour moi ?
Sa voix était si envoûtante, je n’arrivai pas à trouver la force de tous les envoyer promener.
— Oui madame.— Maintenant, supplie Françoise.— Françoise, je t’en supplie, permets-moi d’embrasser Katharina.— Je veux que tu m’appelles mon amour.
Je n’aimais déjà pas le surnom de chéri qu’elle me donnait, je trouvais ça niais et je lui avais déjà dit plusieurs fois d’arrêter. Françoise profitait de la situation pour me forcer la main, contre son corps brûlant de désir, je pliai.
— Mon amour, je t’en supplie, permets-moi d’embrasser Katharina.— D’accord, tu peux l’embrasser, mais tu gardes tes mains dans tes poches.
J’avais cru que Katharina repousserait au préalable Jacques, mais non, une main sur ma nuque, elle l’attira contre ses lèvres pulpeuses. À moitié penché sur le côté, une épaule entre celles de Katharina et de Jacques, je n’en appréciai pas moins le baiser. Françoise baladait ses mains sur mon torse, elle devait entendre mon cœur s’emballer, j’étais partagé entre remords et bonheur. Les deux femmes que j’aimais étaient côte à côte, elles me désiraient et ô miracle me partageaient.
Je commençais à avoir chaud, la langue de Katharina poussait la mienne avec adresse, ses doigts passaient tendrement dans mes cheveux, elle expirait son plaisir. Jacques se permit de passer un bras derrière mon épaule, il me poussa gentiment à me placer entre Katharina et lui. Un doux sein contre mon pectoral m’incita à m’insérer un peu plus entre eux, mon orientation sexuelle hétéro m’incita à sortir au plus vite de ce piège qui se refermait. Sous la langue de Katharina et les mains baladeuses de Françoise, je compris qu’une troisième personne me désirait. Ce n’était pas ma façon de vivre en France qui intéressait Jacques, mais moi. Il avait pourtant une femme et une fille.
Le pas de côté que je refusais de faire, Katharina et Jaques le firent, Françoise laissa sa place sans un reproche. J’étais à un cheveu de prendre mes jambes à mon cou, mais à demi nue, Katharina était un aimant d’une force implacable. Contre sa généreuse poitrine, elle m’embrassa avec une telle tendresse que j’arrivai presque à oublier Jacques dont sa barbe de quelques jours me chatouillait le cou. Tête par-dessus mon épaule, il me sentait comme une brioche sortie du four, ses mains calleuses se baladaient le long de mes bras ballants. Françoise me prit une main, je croyais que choquée, elle allait me donner la force de m’extirper en me tirant. Sous ma paume, je sentis son sein au téton dur, ma petite amie avait retiré son haut pour que je la caresse. L’alcool n’expliquait pas tout, Françoise était d’une effrayante audace. Il n’y avait aucune aide à attendre d’elle, encore moins de ma volonté qui fondait sous une chaleur qui ne cessait de s’accumuler sous mon sternum.
Au contact du pubis de Katharina, je ne pus retenir un mouvement de rein, contre son short, ma queue fut prise de soubresauts, je laissai échapper un soupir au frisson qui avait failli m’emporter. À mon grand désarroi, Katharina recula son bassin, je posai ma main libre sur une belle fesse ronde pour qu’elle se recolle. M’agrippant le poignet, Jaques eut vite fait de mettre ma main baladeuse dans mon dos et de l’y maintenir d’une clé de bras, son autre main se posa sur ma cuisse pour venir remonter sur ma fesse. Je poussai une plainte sans arriver à trouver la force de le rejeter clairement, Jacques entendit bien évidemment le contraire. Je me figeai à sa bouche qui vint me baiser le cou, il me murmura des mots doux dans sa langue en remontant vers mon oreille. Sentant mon hésitation, Katharina par-dessus mon caleçon vint m’effleurer ma queue avant de s’emparer de mes couilles.
J’expirai mon bonheur à la décharge de plaisir qui me parcourut des pieds à la tête, j’étais coincé entre le feu et la glace, cette dernière fondait dangereusement.
Katharina continua à faire jouer sa langue contre la mienne en pressant son opulente poitrine contre mon torse. Jouant avec mes couilles, les roulant entre ses doigts, je mourais d’envie qu’elle remonte sur ma queue. Jacques me suçait le cou en me malaxant les fesses, j’avais beau savoir que c’était un homme, ses caresses n’en demeuraient pas moins agréables, entre eux, je commençais à être sur un petit nuage. Françoise expirait son plaisir sans pudeur, guidant ma main alternativement sur ses seins que je malaxais avec plaisir. Je me demandai si elle ne se masturbait pas en même temps, j’eus la réponse peu après. En rompant le baiser, Katharina me permit de tourner la tête vers ma petite amie. Baignée par le clair de lune, Françoise s’était entièrement déshabillée, une main dirigeait la mienne sur sa poitrine, l’autre entre ses cuisses s’activait. Le plus choquant fut son regard posé sur moi, ardent et sans une once de honte.
La tribu l’avait métamorphosée en une créature assoiffée de plaisir.
— Françoise, lui dit Katharina. Tu veux bien lui permettre de me sucer les seins.— Je veux bien entendre sa supplique.
Elles parlaient de moi comme si j’étais un enfant, j’étais à la fois vexé et excité par cette domination qui peu à peu m’entraînait vers l’inconnu.
— Françoise...— Mon amour, me coupa-t-elle.— Mon amour, je t’en supplie, permets-moi de sucer les seins de Katharina.— Je ne veux pas voir tes mains se balader sur son corps, tu veux bien que je t’attache ?— Ce n’est pas nécessaire, je te promets de faire ce que tu demandes.— Alors, laisse-moi t’attacher mon chéri, je te veux sous mon contrôle.
Jacques me tourna autoritairement dos à ma petite amie, il m’observa avec un sourire troublant. Je baissai la tête, mortifié de l’avoir laissé me toucher, et surtout d’y avoir ressenti un peu de plaisir. Partagé entre ma liberté et mes pulsions, je finis par donner mes mains à Françoise. Elle avait prévu une corde et avait appris les nœuds si j’en jugeais la rapidité d’exécution.
Au cœur de la jungle gabonaise, je me retrouvai en caleçon, les mains attachées dans le dos, le souffle court, j’attendais devant Katharina et sa magnifique poitrine. En forme d’obus, j’arrivais sous le clair de lune à distinguer de discrets tétons presque plats. Jacques se plaça à ses côtés, la tenant par la taille, ils me regardèrent tous deux avec amusement. Vu la poutre qui déformait son pantalon de treillis, j’étais soulagé de ne plus avoir Jacques dans mon dos. Françoise, excitée comme une puce, faisait courir ses mains sur mon corps en me couvrant de baisers, puis me serrant dans ses bras, elle trouva mon oreille.
— Mon chéri, j’aime beaucoup t’entendre supplier. Tu veux bien recommencer ?— Mon amour, je t’en supplie, permets-moi de sucer les seins de Katharina.— Encore.
Saoule ne pouvant plus la raisonner ni contrôler ses désirs pervers, je recommençai encore et encore à m’humilier. Katharina glissa ses doigts dans mes cheveux, je me laissais guider sur un de ses seins en poussant une expiration de bonheur. Sous ma langue, je sentis un petit téton déjà bien dur, Katharina aimait aussi m’entendre supplier.
— C’est bien mon garçon, me souffla-t-elle. Abandonne ta fierté pour te soumettre entièrement à Françoise comme au reste des femmes de la tribu.
Sous l’intense plaisir de téter en respirant son odeur, Katharina pouvait dire ce qu’elle voulait, je n’écoutais que mes pulsions. Pressant mon visage comme sur un coussin moelleux, je n’avais déjà plus qu’une envie : la baiser. Je savais bien que la tribu me l’interdisait, de même que pour ma petite amie, néanmoins tout mon être me poussait à m’unir à cette sublime créature. Jacques à ses côtés trouva son cou à sucer puis par baisers remonta jusqu’à sa bouche. À peine calmée, ma jalousie bondit. Sous le rugueux mamelon, je poussai une plainte, je voulais être le seul à donner du plaisir à Katharina. Le seul et pour toujours. Ils m’ignoraient royalement, leurs langues se cherchaient dans des bruits obscènes. Mon désarroi fut total quand Françoise s’avança devant Jacques, plus d’une demi-tête les séparait. Ses mains blanches se posèrent, les pectoraux secs et bien dessinés.
— Françoise bordel !— Tu as le droit de t’amuser avec d’autres, mais pas moi ?— Oui, c’est exactement ça.
Nue, baignée par une lumière blanchâtre face à un homme des bois qui devait faire trente kilos de plus, Françoise avait une confiance qui me sidérait. Elle continua à courir ses mains sur le corps d’ébène. Ses fins doigts blancs se perdaient dans la broussaille de poils crépus qui du centre des pectoraux à la ceinture abdominale formait une bande. Jacques continua à embrasser Katharina, celle-ci une main sur ma tête me poussa à reprendre son sein en bouche. Je ne savais que faire, ma jalousie était à son comble tout comme mon excitation. Je n’arrivais plus à réfléchir.
— Mon chéri, je n’ai pas besoin de ta permission, les femmes de la tribu ont le droit d’échanger des caresses avec n’importe qui. Elles doivent simplement se demander la permission et rester fidèles à leur compagnon.— Tout à l’heure, la femme de Jacques m’a donné sa permission, rajouta-t-elle en me décochant un sourire provocant.
Katharina me maintint la tête contre son sein, je luttai mollement pour tenter de répondre, puis vaincu par mes pulsions, je continuai à sucer cet organe qui me transportait de joie. Françoise quant à elle continua à caresser le corps de Jacques, je regardai inquiet ses mains frôler la ceinture avant de remonter sur le torse. Je poussai un bruit de consternation à une grosse main qui vint se poser sur la hanche de Françoise. Encore une fois, Katharina me maintint la bouche collée à son téton tout en continuant à embrasser Jacques. Mains attachées dans le dos, je ne pouvais pas faire grand-chose. Françoise finit par se coller contre Jacques. Ma jalousie luttait contre mon ardent désir, Katharina me fit passer sur son autre sein. Expirant mon plaisir, je la tétais avec passion. Katharina me tenait et le savait, rompant le baiser, elle posa son regard indéchiffrable sur moi. Elle m’avait dit que je ne lui étais pas indifférent, je l’espérais de tout mon cœur.
— Mon garçon cette nuit, tu vas apprendre où est ta place dans la tribu. Françoise a envie de découvrir tout ce que Jacques a le droit de lui offrir. Les femmes ne demandent jamais de permission à leurs hommes, encore moins à un garçon qui n’a pas prouvé sa valeur devant les esprits protecteurs.
Jacques, qui la tenait toujours par la taille Françoise, se tournèrent vers nous. J’étais partagé entre me cacher sous l’opulente poitrine ou me redresser pour hurler à Jacques de dégager sa main. Le regard de celui-ci qui avait la chaleur d’un crocodile me fit rester la bouche sur le sein de Katharina. Françoise m’observa, pétillante de joie, un instant à ma reddition, avant de se tourner vers Jacques. Éclairé par une colonne de lumière blanche, je vis comme au ralenti leurs lèvres se rapprocher l’une de l’autre. Bien plus grand, Jacques se voûta pour dès le contact pousser sa langue contre celle de Françoise. J’étais abasourdi, ma petite amie si réservée expirait son plaisir totalement nue contre un homme qu’elle ne connaissait que depuis quelques semaines, un homme qui avait dû lui décocher trois mots. Déchiré par de violentes émotions contradictoires, je regardai sans arriver à comprendre comment on avait pu en arriver là.
Moi en train de téter la poitrine d’une voluptueuse rouquine qui devait avoir une dizaine d’années de plus, et Françoise en train d’embrasser passionnément un tueur qui portait encore le bas de treillis de sa victime. La main de Katharina passa dans mes cheveux, elle me caressa comme un bébé. Curieusement, ça m’apaisa, je repris ma respiration en continuant à énerver de ma langue son téton dressé.
— C’est bien mon garçon, laisse Françoise quitter ses oripeaux civilisés pour assumer sa nature vorace.
Le baiser devint plus fougueux, Françoise soupira quand Jacques courant ses mains dans la chute de ses reins s’empara de ses fesses. Je poussai un geignement étouffé, tant par jalousie que par peur de la perdre. M’avait-elle entendu, toujours était-il que pour accentuer mon émoi, Françoise glissa une main sur la poutre apparente qui déformait le pantalon. Les grosses mains noires s’activaient rudement sur le fessier qui renvoyait l’éclat lunaire, Françoise poussa d’autres soupirs en s’agrippant au sexe emprisonné. Katharina, glissant ses doigts dans mes cheveux, me retenait contre ses seins par simple désir. Je voulais séparer Françoise de Jacques, mais plus encore rester à ma place. Son odeur, sa chaleur, la texture de ses lourds seins que je prenais grand plaisir à sucer, me rendaient incroyablement heureux. Katharina me tira la tête en arrière sans pour autant me laisser me redresser. Haletant, les poignets liés, je me sentais à sa merci et j’adorais ça.
— Tu as un talent certain pour sucer, à genoux maintenant.
Katharina avait fait claquer les trois derniers mots qui résonnèrent dans la jungle. Jacques et Françoise, rompant leur baiser, attendaient ma réaction, Françoise tenait toujours le sexe viril. Je sentis que l’instant était crucial, eux debout, moi à genoux, ça définirait ma place dans la tribu. Une main sur ma tête, Katharina d’une légère pression accompagnée d’un sourire irrésistible me fit fléchir les genoux, éperdument amoureux, je m’abandonnai à elle.
— Tu sais comment faire plaisir à ta maîtresse.
Mon cœur se gonfla de bonheur à ce mot qui sonnait à mes oreilles comme une invitation à devenir son amant, ça devait se lire sur mon visage, car Katharina poussa un rire joyeux.
— Pas une maîtresse dans ce sens-là bêta. Une maîtresse qui dresse les garçons à devenir de bon momocou.
J’étais si blessé par ces paroles que je sentis mes larmes me monter, Katharina posa ses mains sur mes épaules pour me clouer au sol de son poids avant de reprendre de sa voix douce qui fit vibrer mon cœur d’espoir.
— Tu me plais beaucoup Eric, je ne veux te dresser qu’avec ton consentement. Lors de la cérémonie, les garçons qui échouent à devenir des hommes deviennent des momocous. Leur rôle dans la tribu consiste à satisfaire les femmes sans risquer de les engrosser, vois-tu les lois de la tribu interdisent aux couples d’avoir plus d’une bouche à nourrir.
Katharina se redressa, me libérant de son poids, déboussolé, je n’y comprenais rien, si ce n’était que je l’aimais que trop. Elle tourna son regard vers Françoise avant de revenir sur moi.
— À toi de décider mon garçon, tu veux que je te dresse à devenir un merveilleux momocou ou bien préfères-tu rester gauche avec la gent féminine.— Katharina, est-ce que vous... est-ce que vous m’aimez ?— Je t’aime chaque jour un peu plus.
Je cherchais à percer la vérité dans ses yeux verts qui dans la nuit étaient noirs, d’autant plus indéchiffrables. Néanmoins, je ressentis exactement le même bonheur qu’à la déclaration d’amour de Françoise, il y avait presque deux ans de cela. Le terme momocou me gênait, j’avais la sensation d’une connotation péjorative.
— Si je passe l’épreuve et que je réussis alors...— Alors Françoise profitera de tout ce que je t’aurais appris, en tant qu’homme, tu pourras t’unir à elle.— Jean et Pierre ont tous les deux accepté d’être dressés, me dit Françoise.— Quoi ?! Cette nuit ?— Mais non Pierre, quelques jours après notre excursion dans la crique, et Jean a fini par craquer la semaine dernière.
Françoise le dit avec une telle fierté, elle était saoule certes, mais ça s’entendait que dans son esprit, c’était une victoire sur nous, donc par extension, elle était du côté de la tribu. Mes deux meilleurs amis me l’avaient caché, j’étais agenouillé, les mains attachées dans le dos avec une énorme érection qui déformait mon caleçon, je ne pouvais pas leur en vouloir. Une dernière question me brûlait la langue.
— Katharina, c’est vous qui... qui vous occupez de Pierre et de Jean ?— Mais non rassure-toi, tu seras le seul entre mes mains. Liazou s’occupe de Pierre et Batandan s’occupe de Jean. Alors mon garçon, tu veux que je te dresse pour devenir un bon momocou ?
Tout avait été dit, seule la faune nocturne résonnait dans la jungle. Le souffle court, je passai mon regard de Katharina à Françoise à Jacques. Ils attendaient ma réponse, je pouvais me lever, demander à être détaché et regagner mon hamac en priant pour tout oublier. Ma fierté me criait de le faire, mais mon désir me soufflait autre chose. Me soumettre à cette sublime créature, me donner à elle corps et âme, c’était l’assurance de pouvoir encore la caresser. Je sentis avant d’ouvrir la bouche que j’allais commettre une folie.
— Oui, oui madame.— Dis-moi clairement ce que tu veux.— Je veux que vous m’éduquiez...— Dressiez, n’aie pas peur des mots mon garçon. — Je veux que vous me dressiez, à...à...— À devenir un bon momocou. Recommence, je veux entendre de la ferveur dans ta voix.
Katharina passa sa main sur ma joue en me décochant un sourire coquin, je ressentis exactement de la ferveur.
— Madame, je veux que vous me dressiez pour devenir un bon momocou.— Tu vas m’obéir ?— Oui madame.— Bien alors, prouve-le-moi, dis à Françoise que ça t’excite de la voir embrasser Jacques.— Mais c’est faux.— Obéis.
Nue, la tête posée contre le torse d’ébène, Françoise tenait toujours le sexe de Jacques à travers son pantalon. Elle me gratifia d’un je t’aime inaudible. J’étais déjà trop avancé dans quelque chose qui m’échappait complètement pour faire machine arrière.
— Françoise, ça m’excite de te voir embrasser Jacques.
Françoise me prit au mot en retrouvant les lèvres épaisses de Jacques, ils reprirent ce qu’ils avaient commencé, les grosses mains noires malaxèrent de belles fesses blanches, les expirations de contentements résonnèrent à nouveau. Je ne savais pas si c’était une prophétie auto-réalisatrice, mais derrière ma jalousie, je sentis poindre un plaisir malsain. Katharina regarda avec moi la scène en passant ses doigts dans mes cheveux, puis elle revint sur mes yeux.
— Maintenant, je veux que tu demandes à Françoise de défaire le pantalon de Jacques.— Vous n’y pensez pas ?!— Françoise le fera avec ou sans ta supplique, mais tu peux me faire plaisir en m’obéissant.— C’est ma petite amie, dis-je pour moi-même.— Elle le restera, je peux aussi te promettre que Jacques ne prendra jamais sa virginité. Les lois de la tribu l’en puniraient de mort.— Vous saviez pour nous ?— Oui, avant même que Françoise ne confie votre problème aux femmes, j’avais deviné que tu étais encore vierge. Tu as encore un regard innocent qui rajoute à ton charme. Obéis-moi, tu veux bien.
Katharina recula d’un pas en retirant sa main de ma tête, elle n’avait pas employé le mot dresser pour rien, je compris que mon obéissance me vaudrait des caresses. J’avais honte de plier alors même que je comprenais que ça faisait alors de moi un animal pour ne pas dire un chien. Avoir pu l’embrasser et sucer ses seins m’avait ouvert une porte que je n’étais plus capable de refermer, je la désirais, quel qu’en fût le prix.
— Françoise, tu peux défaire le pantalon de Jacques, murmurai-je.
Sous la langue de Jacques qui fouillait sa bouche, Françoise expira son soulagement, je compris alors que ça faisait déjà un moment qu’elle voulait toucher peau à peau le sexe tendu. À notre dernier moment de tendresse dans la crique, j’avais perçu un complot de la part des jeunes Africaines, je n’avais pas imaginé que ma propre petite amie était à ce point partie prenante. Rompant le baiser, Françoise n’entendait pas s’exécuter vite fait bien fait, elle poussa autoritairement Jaques à venir se mettre épaule contre épaule avec Katharina. S’accroupissant à mes côtés, Françoise tendit le cou pour presser ses lèvres contre ma joue avant de poser ses mains sur la poutre apparente de Jacques. Même si ce n’était qu’avec la faible luminosité lunaire, Françoise ne voulait pas que j’en loupe une miette.
— Mon chéri, je veux t’entendre supplier.
Debout, devant moi, Katharina et Jaques s’en amusèrent, ce dernier parla dans sa langue, Katharina acquiesça en répondant dans la même langue.
— Françoise, je t’en supplie, défais le pantalon de Jacques.
Françoise, le nez sous ce qui l’obsédait, défit la ceinture, je retins ma respiration quand elle s’attaqua aux quatre boutons de la braguette.
— Continue mon chéri, j’adore t’entendre supplier.— Je t’en supplie, défais le pantalon de Jacques.
Comme une catapulte sitôt libérée du pantalon, un sexe de belle taille se dressa, la lune faisait luire un gland noir perlant d’un liquide translucide. Je sentis la virilité de Jacques qui pendait à un cheveu du visage de Françoise. Celle-ci fit jouer ses doigts sur le manche veineux légèrement arqué, je restai sans voix, tant c’était allé bien trop vite. Katharina me sortit de mon choc en me tirant les cheveux en arrière pour capter mon regard.
— Mon garçon, tu veux bien retirer mon short ?— Oui madame.
Le short sans bouton était noué d’un cordon élastique, je posai ma bouche pour des dents tirées sur le nœud. Encore une fois, Katharina et Jacques m’observaient amusés en parlant dans la langue locale. Je savais de quoi j’avais l’air, je n’en avais rien à foutre, je mourais d’envie de découvrir ce qui s’y cachait. Mordant le bas du short d’un mouvement de buste, je le fis descendre jusqu’aux mollets. Le cœur battant à tout rompre, j’ouvris grand les yeux sur le cadeau que je venais de déballer. En contreplongée, de forme triangulaire, une forêt de poils drus cachait en son centre une fente luisante, l’odeur entêtante n’appelait qu’à une chose. Katharina me repoussa gentiment en gardant sa main sur ma tête.
— Avant de me lécher la chatte comme un bon momocou, je veux que tu supplies Françoise de sucer Jacques. Et surtout que tu la regardes faire en sachant bien que dans la tribu, seuls les hommes ont ce droit.— Je ne pourrais jamais dire ça, répondis-je dépité.
Continuant à faire courir ses doigts sur la colonne d’ébène, Françoise me baisa la joue, avant de murmurer à mon oreille.
— Mon chéri quand tu auras réussi l’épreuve de la tribu, je te sucerai aussi. Juste pour cette nuit, laisse-moi prendre du plaisir avec Jacques, j’en meurs d’envie.
Françoise me couvrit de baisers, nos lèvres finirent par rentrer en contact. Je joignis sa langue chargée d’alcool, je la voyais du coin de l’œil continuer de masturber Jacques. Elle n’avait qu’à tourner la tête, la mettre à l’horizontale pour la prendre en bouche. Mains liées, je ne pouvais de toute façon rien empêcher, alors autant faire plaisir aux deux femmes qui gonflaient mon cœur de bonheur. Dont l’une debout devant moi me donnerait son sexe à lécher en récompense, c’était pitoyable, mais mes pulsions devenaient tyranniques.
— Allez mon chéri, supplie maintenant. — Je t’en supplie, suce la bite de Jacques.
J’étais moi-même surpris que ce soit sorti avec tant de facilité, j’offrais en quelque sorte ma propre petite amie à un autre. Ma jalousie s’était un peu amoindrie alors que le plaisir malsain allait en grandissant, quelque chose changeait en moi.
Françoise me sourit, me couvrit encore de mille baisers, avant de se tourner vers l’engin de Jacques. Comme je l’avais imaginé, elle mit l’engin à l’horizontale, sa respiration s’accéléra, elle leva la tête vers Jacques avant de presser ses lèvres sur le gland. Katharina réaffirma sa prise sur mes cheveux pour s’assurer que je ne détourne pas la tête. Je n’aurais pas pu, tant la scène était aussi choquante qu’excitante, Françoise passa sa langue sur le casque luisant de liquide préséminal. Jacques poussa une expiration de contentement en posant une main sur la tête de Françoise. Celle-ci continua d’explorer la verge de sa langue, tournant la tête en passant sur le manche, Françoise en profita pour retrouver mes yeux. On était à un souffle l’un de l’autre, séparés par une colonne de chair aussi noire que la nuit. Comme si c’était un harmonica, elle suça toute la longueur sans jamais me quitter des yeux.
— Mon garçon, tu peux encourager Françoise par de petits mots doux. Lui dire que tu es excité de la voir sucer Jacques par exemple.— Ça...ça m’excite un peu, mentis-je.
Ce n’était pas un peu, le plaisir malsain avait bondi sitôt que Françoise avait plongé ses yeux brillants dans les miens. Elle était très excitée et c’était contagieux.
— Tu peux lui dire que tu l’aimes toujours autant.— Je t’aime Françoise.
Après avoir renvoyé ma déclaration des yeux, Françoise se tourna sur le gland. Elle suça le bout en jouant ses doigts sur le manche. Jacques poussa un râle, focalisé sur sa queue, je l’avais presque oublié. Il avait passé un bras autour de la taille de Katharina, je fus troublé que Jacques reste le regard posé sur moi, alors que Françoise le suçait avec enthousiasme. La nuit, cet homme des bois me paraissait encore plus dangereux, j’avais la certitude qu’aucune créature, même un léopard, ne viendrait troubler son plaisir. Je baissai la tête, déboussolé qu’un homme s’intéresse à moi à ce point. Françoise avança ses lèvres sur l’engin, sous des bruits de gorge, la moitié disparut avant qu’elle ne le recrache pour reprendre sa respiration. C’était un jeu pour elle, un jeu qui l’excitait terriblement. Françoise s’y prit à trois fois avant de faire passer une partie de l’engin dans sa gorge.
Elle amorça un mouvement de tête en bavant abondamment, Jacques la guidait de sa main en poussant quelques râles. J’étais jaloux, mais surtout envieux, bien que la queue de Jacques soit moins imposante que la mienne, j’étais sûr qu’avec un peu de volonté, Françoise aurait pu me sucer ainsi.
— Seuls les hommes peuvent se faire sucer, me dit Katharina.
Mon envie devait se lire sur mon visage, haletant, les joues en feu, j’aurais bien supplié Françoise pour connaître pareille caresse. Celle-ci à bout de souffle ressortit la queue visqueuse de bave, elle revint sur mes yeux.
— Ça t’a plu mon chéri ?— Non... oui... un peu.— Tu m’aimes toujours ?— Oui bien sûr.— Alors, embrasse-moi.
Je lui fis les gros yeux, je n’arrivais pas à savoir si elle voulait me provoquer ou si c’était pour tester mon amour. Katharina, une main sur ma tête, me poussa gentiment à obéir. Des lèvres poisseuses se pressèrent sur les miennes. Je pouvais sentir une pointe de virilité qui me rebuta assez pour serrer les dents. Françoise me mordit la lèvre inférieure, ma plainte fut étouffée par sa langue intrusive, le goût viril s’accompagna du goût métallique de mon sang. Françoise se moqua de ma douleur, elle m’embrassa comme elle avait sucé Jacques, passionnément. À mesure que nos langues se cherchaient, le goût viril disparut, je fermai les yeux sous un baiser qui s’éternisa. Je tirai plusieurs fois sur mes liens, sans j’aurais poussé Françoise à s’allonger pour la baiser.Quand elle rompit le baiser, ma queue était prise de soubresauts, ma frustration était à son comble.
— Mon chéri, je veux que tu devances mes désirs. Tu sais ce que je veux retrouver, ne me fais pas languir.
Françoise était accroupie aux pieds de Jacques, j’avais bien une idée de ce qu’elle désirait retrouver. Ses fins doigts blancs ressortaient sur le manche d’ébène, sa bouche haletante était à un souffle du gland qui perlait de liquide préséminal et de bave.
— Je t’en supplie mon amour, suce Jacques.
Françoise poussa une expiration de bonheur en prenant entièrement le gland dans sa bouche, elle roula sa langue sous la jointure avant de commencer un mouvement de tête. Je sursautai à la grosse main de Jacques qui vint se poser sur ma tête. Mon cœur s’affola, Katharina n’était plus devant moi. Avant que je ne la cherche partout, je sentis ses mains se poser sur mes épaules. Elle vint s’agenouiller dans mon dos en m’encadrant de ses cuisses, un exquis frisson me parcourut quand son corps voluptueux se pressa contre moi.
— Tu bandes comme un âne alors même que ta petite amie suce un autre homme, me souffla-t-elle à l’oreille. Tu es comme mon défunt époux que j’aimais plus que tout, un momocou né.
Ses mains glissèrent sur mes flancs, je levai les fesses pour l’aider à me défaire de mon caleçon. Nous étions tous les quatre nus au milieu de la jungle, trois corps renvoyaient l’éclat lunaire, le dernier se fondait dans la nuit. Je devais encore faire un rêve érotique et pour rien au monde, je ne voulais me réveiller. Katharina, ne venait-elle pas de me dire que je ressemblais à un homme qu’elle avait aimé plus que tout. Je me tordais le cou, je voulais l’embrasser, la caresser, la posséder. Katharina accéda à ma première requête. Passant une tête par-dessus mon épaule, elle trouva mes lèvres, je poussai une expiration de pur bonheur. Mélangeant passion et salive, je tournai mes mains liées vers son ventre, le bout de mes doigts touchait ses poils pubiens. Je voulais à tout prix lui caresser la chatte, ma frustration me fit pousser plusieurs geignements dignes d’un chiot.
Françoise les couvrit en partie, yeux clos, je pouvais entendre ses gémissements étouffés, ses bruits de gorge, son souffle court. De temps à autre, Jacques poussait un râle ou ses doigts sur ma tête se crispaient. Ces multiples petits bruits obscènes étaient comme un vent chaud qui soufflait sur l’incendie qui me consumait depuis un moment. N’arrivant plus à me contrôler, je rompis le baiser pour perdre le reste de dignité qui me restait.
— Madame, je vous en supplie, laissez-moi vous baiser.
Agenouillé, ruisselant de suceur, soufflant comme un bœuf, je priais pour que ma queue palpitante ne l’effraye pas. Tendue à l’extrême avec de grosses veines qui couraient sur le manche, le gland massif comme un monstre affamé bavait de liquide préséminal. Katharina me baisa le cou, ses mains continuèrent à courir sur mon torse, mon ventre, mes cuisses.
— Mon garçon, as-tu oublié les lois de la tribu ?— Je m’en moque, je partirai demain s’il le faut, mais laissez-moi vous baiser.— Tu comprends pourquoi il faut toujours attacher les momocous qui ne sont pas encore dressés ?— Oh oui, c’est incroyable, répondit Françoise. Il perd la tête.— C’est toi qui as perdu la tête, tu suces Jacques comme tu ne m’as jamais sucé.— Tu sais bien que ta bite est trop grosse.— Tu pourrais réessayer, dis-je, suppliant.— Si tu réussis l’épreuve.
Accroupie à mes côtés, Françoise me regarda avec amusement, de la bave luisait de sa bouche au creux de son cou. Un filet était encore attaché entre l’engin dans sa main et son menton, brillante de sueur, elle ressemblait à une chienne en chaleur. À un souffle, Françoise osa encore trouver mes lèvres, c’est Jacques cette fois qui d’une main ferme m’empêcha de détourner la tête. La morsure encore douloureuse, je laissai la langue chargée de liquide préséminal trouver la mienne, je voulais résister à l’envie de rendre le baiser, mais mes pulsions prenaient le pas sur ma raison. Le goût ne me parut pas aussi rebutant, tout comme les doigts de Jacques qui passaient et repassaient dans mes cheveux.
Me mordillant la nuque, Katharina contre mon dos glissa ses mains sur mes fesses, je n’arrivais plus à retenir mes soupirs, je fondais entre les mains de ces deux créatures qui avaient conquis mon cœur. Katharina me malaxa rudement les fesses, ses doigts frôlèrent plusieurs fois mon anus. Dans la même position qu’avec Déliamou, j’espérais naïvement que Katharina ne serait pas aussi perverse.
— Tu sais déjà que seuls les hommes ont le droit de baiser et de se faire sucer, me murmura Katharina.
Sous le fougueux baiser de Françoise, je gémis ma réponse, j’aurais pu passer l’épreuve immédiatement tant je brûlais d’avoir ces droits.
— Les momocous eux jouissent d’une autre façon.
Sur ces mots, Katharina posa un doigt sur mon anus, elle fit jouer doucement la pulpe de son doigt sur ma rondelle. Je serrai les fesses en poussant une plainte, j’aurais pu rompre le baiser pour dire clairement non, mais je n’avais plus de volonté. Katharina pouvait me faire ce qu’elle voulait, du moment qu’elle me touchait, ça me rendait heureux. Françoise rompit le baiser, je savais à ses yeux ce qu’elle voulait entendre, elle aussi pouvait tout avoir de moi.
— Mon amour, je t’en supplie, suce Jacques.
Françoise reprit la queue d’ébène en bouche, Katharina continua à faire jouer son doigt sur mon anus et Jacques me caressait la tête en me dévorant des yeux. Les mains attachées dans le dos, ma volonté asphyxiée par un feu qui me consumait entièrement, j’avais l’impression d’être un esclave entre leurs mains. Ce sentiment me fut plaisant, ne plus penser à rien, laisser les autres décider, j’avais de plus en plus envie de m’abandonner à eux. Tout en prenant un plaisir malsain à regarder ma petite amie sucer Jacques, je fus surpris de sentir une chaleur grandir à la caresse anale que me prodiguait Katharina. La pulpe de son doigt tournait adroitement sur ma rondelle, de temps à autre, il appuyait ostensiblement sur l’entrée. Détendu contre son corps voluptueux, je finis par laisser échapper un soupir. Mortifié par ma propre voix si peu virile, je contractai aussitôt les fesses sans pour autant trouver la force de dire à Katharina d’arrêter.
Le plaisir anal était devenu un palliatif à ma queue au supplice.
— Tu aimes cette caresse dédiée aux momocous ?
Je fus étonné d’entendre Jacques, quittant des yeux sa queue à moitié avalée par Françoise, je trouvai son regard qui avait perdu de sa dureté. Sa main passa de mes cheveux à ma joue, calleuse et chaude, ça me troubla plus que je pouvais l’admettre. Incapable de me voiler la face, j’acquiesçai, le plaisir anal ne cessait de grandir.
— Tu vas être un bon momocou. — Il va être le meilleur des momocous, rajouta Katharina. Toutes les mères de la tribu vont être comblées.
Je laissai échapper un soupir au doigt qui passa ma rondelle, Katharina amorça un va-et-vient avant de reprendre de sa voix suave.
— Quant aux pères, tu prendras aussi beaucoup de plaisir à combler leur fureur.
J’avais peur de comprendre, Katharina retira son doigt de mon rectum avant de me pénétrer de deux doigts. Je ne pus me retenir de lever les fesses en laissant échapper un honteux soupir, malgré ces dires alarmants, le plaisir anal ne cessait de monter. Jacques me caressait la joue, ses yeux m’avaient toujours mis mal à l’aise, mais en cet instant, ils me paraissaient doux.
Françoise reprit son souffle avant de me baiser une épaule, elle remonta lécher la sueur de mon cou avant de trouver mon oreille.
— Mon chéri, tu sais ce qui me ferait vraiment plaisir ?— Que je te lèche la chatte.— Presque, je voudrais que tu suces aussi Jacques.
Cela me fit revenir un peu à moi, le complot était percé. Complices, ils m’avaient tous conduit à leur manière vers le rôle de momocou. Je me dégageai de la main de Jacques, il me restait encore quelques parcelles de fierté.
— Je réussirai l’épreuve de ta tribu, dis-je à Jacques droit dans les yeux. Je serai un homme et Françoise sera ma femme, jamais plus tu ne la toucheras.
Jacques me répondit d’un sourire indulgent, celui qu’on fait à un enfant qui dit une énormité. Je doutai aussitôt de moi, cette nuit avait bien prouvé le contraire. Katharina me sodomisa de nouveau, m’irradiant un plaisir ténu. Son autre main glissa sur mon cou, remonta sur ma mâchoire, ses doigts odorants se posèrent sur mes lèvres. Elle s’était touchée, ça ne faisait aucun doute, je suçai son nectar en poussant un soupir, j’avais encore en tête sa vulve que je n’avais pas pu lécher.
— C’est bien mon garçon, suce mes doigts en roulant ta langue. Je vais te dresser à aimer la bite autant que la chatte.
Le visage tourné vers moi, Françoise plongea ses yeux brillants de malice dans les miens. Je continuai à sucer les doigts de Katharina en la regardant impuissant à passer sa bouche sur toute la longueur du manche veineux. Jacques recommença à passer sa main dans mes cheveux, j’aurais dû réitérer ma décision, mais je ne voulais qu’une chose : jouir.
Je poussais de petites expirations de bonheur, le plaisir anal commençait à se substituer à ma queue au supplice. Inlassablement, Françoise allait et venait sur la longueur de l’engin, j’aurais pu croire que c’était moi qu’elle suçait. Me libérant la bouche de ses doigts, Katharina me mordilla la nuque avant de s’adresser à Françoise.
— Il arrive à point, vas-y, redemande à ton petit ami de sucer Jacques.— Mon chéri, tu n’imagines pas à quel point j’ai envie de te voir sucer Jacques.
Agenouillé à un souffle de la queue visqueuse de bave, accoutumé à son odeur, je ressentis un étrange trouble à cette demande. Françoise fit glisser sa bouche sur le gland aussi noir que luisant, elle suça le bout avant de passer sur mes lèvres m’en transmettre le goût. On s’embrassa un moment, je sentis le gland chaud frôler plusieurs fois ma joue. Jacques, Katharina et Françoise me poussèrent à franchir le pas, sous cette pression, mes dernières brides de volonté cédèrent. Le contact avec le gland se fit plus net, contre ma joue et celle de Françoise, je le laissai nous séparer. Jacques une main ferme sur ma tête m’empêcha de m’écarter, Françoise dirigea la queue vers ma bouche et Katharina me perdit de sa voix suave.
— Fais plaisir à ta maîtresse, suce Jacques comme un bon momocou.
Subjugué, je me laissai aller à poser mes lèvres sur le gland visqueux de bave que ma petite amie avait tant sucé. Timidement, je léchai cette peau si dure, si chaude, si douce. Le liquide viril qui coulait de l’urètre me rebuta. Jacques poussa un râle en m’encourageant d’une pression à continuer. Je ne sais pas pourquoi, mais je levai les yeux vers lui. Jacques, me dominant de toute sa hauteur, me sourit. Je me soumettais complètement à lui et ça me plaisait, j’ouvris la bouche pour le sucer. Je n’avais jamais eu de tendance homosexuelle, c’était simplement une démonstration de force. Françoise enfonça encore le clou, se levant, elle se blottit contre Jacques en tenant toujours sa queue à l’horizontale. En contre-plongée sous une lune au trois quarts pleine, j’avais l’impression qu’un démon enroulait d’un bras mon innocente petite amie éclatante de blancheur. Mais leurs sourires et leurs regards étaient identiques, concupiscents au possible.
— Vas-y mon chéri, prends tout le gland en bouche.— Et bouge ta langue, rajouta Jacques.
J’avançai mes lèvres sur l’engin, passé le goût viril sentir cette chaleur pulser sous ma langue ne m’était pas désagréable. Me caressant la tête d’une main, Jacques poussa un autre râle, j’avais envie de lui faire plaisir, lui qui avait veillé de nombreuses nuits sur mon sommeil. Suçant le gland sans complexe, je roulai ma langue sous les jointures.
— C’est bien mon garçon, me souffla Katharina. Tu as bien mérité une récompense.
Levant le bassin, Katharina pressa sa vulve contre ma main directrice, je poussai un gémissement étouffé à cette douceur sous mes doigts qui étaient trempés de cyprine. Elle aussi ça l’excitait que je me soumettais entièrement à un homme, je jouais mes doigts contre ses lèvres intimes en rêvant de pouvoir la baiser. Sous la bite de Jacques, je gémis cette envie, tout mon être voulait posséder Katharina tout autant que Françoise. Ma virginité ne m’avait jamais autant pesé, sans mes mains attachées, je les aurais prises et au diable les conséquences.Je reportai ma terrible frustration sur la bite de Jacques, suçant avec plus de fougue, je commençai à faire aller le gland contre mes amygdales. Françoise m’avait ouvert la voie, elle avait pu avaler jusqu’aux couilles un bon vingt centimètres, sous son regard de feu, j’avais envie de l’égaler. Jacques dut deviner mon désir, me tenant la tête, il amorça un petit mouvement de rein.
— Vas-y mon chéri, m’encouragea Françoise.— C’est ça mon garçon, m’encouragea Katharina.
Jacques m’encouragea d’un râle en donnant de l’amplitude à ses mouvements de reins. Je laissai sa queue passer dans ma gorge, il me baisa doucement la bouche. Bavant abondamment, je m’efforçai de garder ma respiration, l’engin palpita plusieurs fois. Telle une chienne en chaleur, Françoise frottait son pubis contre une cuisse de Jacques, elle me dévorait des yeux en gémissant son envie d’être prise. Je la jugeais sévèrement alors que moi-même, je ne pouvais retenir un mouvement de bassin. Appuyée contre mon dos, Katharina continua à faire jouer ses doigts dans mon rectum en me suçant le cou, je sentais que le plaisir anal pouvait m’amener vers la jouissance. Lui rendant ses caresses en jouant mes doigts sur sa vulve, je poussai une plainte pour qu’elle accélère.
— Tu aimes sucer la bite de Jacques, me souffla Katharina.
Jacques se dégagea pour me laisser répondre, je ne pouvais pas dire aimer néanmoins son engin m’avait assez agité.
— Un peu.— Tu sais comment on dresse les momocous à aimer sucer les hommes ?— Non, non madame.— On les fait toujours jouir après qu’ils aient avalé la semence des hommes. Tu as envie que je te fasse jouir ?
Avec mon esprit enfiévré, je ne pouvais pas mettre un mot devant l’autre alors réfléchir. Je poussai un soupir et sans même m’en rendre compte, je repris la queue de Jacques en bouche. Je voulais à tout prix me libérer de cette chaleur qui menaçait de me rendre fou.
— Bon garçon, me dit Katharina.
Jacques reprit ses lents mouvements de reins, il me tint la tête des deux mains en me couvant d’un ardent regard. Avec le même regard, Françoise à ses côtés, poussait des gémissements en continuant à se frotter le pubis contre une cuisse, elle voulait jouir en même temps que nous. Dans un va-et-vient régulier, la queue passa ma gorge, je m’habituai en soupirant sous les doigts de fée de Katharina. Deux doigts me massaient la prostate, pendant que ceux de l’autre main me malaxaient les couilles. Je me sentais au bord de jouissance, quand Jacques s’arrêta, je suçais son gland avec la passion. Je sentis sous ma langue l’engin pris de soubresaut, Jacques poussa un râle puis un autre.
— Continue Eric, me dit-il, le souffle court.
Je suçais en faisant rouler ma langue sous la jointure, puis je sentis la jouissance de Jacques arriver. Pris d’une violente secousse, l’engin déversa dans ma bouche un premier jet brûlant de foutre. J’avalai chaque éjaculation en gémissant tant de son côté Katharina avait accéléré son doigté, en me malaxant les couilles plus rudement. L’engin de Jacques vibrait encore dans ma bouche quand je ressentis au fond de mon rectum une gigantesque vague de plaisir monter inexorablement. Je levai les fesses à ce plaisir si longtemps contenu, ma queue fut prise de secousses, puis des jets de foutre se rependirent sur le sol. Sous l’intense plaisir, je me cabrai contre Katharina en gémissant à pleine voix, Françoise cria sa jouissance à ce moment. Serrant le flanc de Jacques comme un traversin, elle me regarda avec amour, on était lié comme jamais. C’était incroyable d’attendre presque deux ans pour se rendre compte que jusque-là, on n’avait jamais fusionné charnellement.
J’avais encore la bouche engluée de foutre, mais Françoise vint me donner un tendre baiser, loin de nous séparer, cette expérience nous avait rapprochés. On était éperdument amoureux l’un de l’autre, même si j’avais le cœur assez grand pour aimer pareillement une séduisante rouquine, rien ne nous séparerait.
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