Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 147 J'aime
  • 4 Commentaires

Trois cocus volontaires.

Chapitre 6

Voyeur / Exhibition
Trav37 a relu et corrigé ce long chapitre, merci à lui. Petit résumé : Le temps des grandes vacances, trois couples idéalistes quittent la France pour faire de l’humanitaire dans une tribu première au fin fond de la jungle du Congo. Une cérémonie initiatique permet aux filles de devenir des femmes, aux garçons de devenir des hommes ou des momocous. Par faute de jeune homme, les trois couples se portent volontaire pour participer à la cérémonie, ce qui permettra aux jeunes filles de la tribu de devenir des femmes à part entière. Les commentaires sont encourageants, bonne lecture.


Au cœur du Bassin du Congo, deuxième plus vaste région forestière du monde après l’Amazonie, Pierre, Jean et moi Eric, on passait au sein d’une tribu de chasseurs-cueilleurs les plus étranges vacances de nos vies. Chaque matin à l’aube, une jeune autochtone différente nous rasait intégralement. Dès lors, on savait que c’était celle qui nous dresserait le reste de la journée à devenir un bon momocou, on devait obéir à tous ses caprices. Anna, Maria et Françoise, nos petites amies respectives, étaient toujours partie prenante.
Françoise n’avait plus besoin d’être ivre pour exprimer toute sa perversité, elle adorait m’entendre la supplier. Anna n’employait plus que "petit chien" pour désigner Pierre. Le pire, c’est qu’il ne s’en vexait pas. Quant à Maria, qui ressemblait à un petit ange, elle avait pris un goût certain pour les punitions. Quand Jean n’était pas à la hauteur, elle lui zébrait une partie du corps avec une longue baguette de bois souple.
Nos petites amies s’étaient métamorphosées en des créatures perverses et libidineuses. On finit par s’avouer que c’était très plaisant d’être dressé, même si ce mot piquait notre ego. Ne plus se préoccuper du qu’en-dira-t-on, ne plus chercher à toujours être conforme à un homme progressif qui doit tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler, surtout si c’était un blanc. Le nombre de fois où j’avais dû réfléchir à trouver un synonyme pour parler d’un noir, d’un gros, d’un Juif ou d’un handicapé... Faire attention à tout et à tout le monde pour ne blesser personne était exténuant.
Ici, dans cette tribu, on ne me demandait qu’à obéir aux pulsions débridées de jeunes filles. Je me sentais bien dans ma peau, d’autant que Katharina, cette sublime trentenaire que j’aimais autant que Françoise, m’encourageait à continuer sur cette voie. Il m’arrivait de les caresser à tour de rôle. Dans ces moments, j’étais le plus heureux des hommes.
Nous n’avions pas réussi à savoir ce qui déclenchait la cérémonie initiatique qui définirait notre statut dans la tribu. Pour ma part, j’étais le plus motivé des trois. Si j’avais pu me porter volontaire, je n’aurai pas hésité une seconde. Katharina m’avait encore dit qu’elle s’offrirait à moi si je réussissais l’épreuve. Mieux ! Qu’elle en avait très envie ! Françoise m’avait assuré plusieurs fois qu’elle ne me tiendrait pas rigueur pour cet énorme écart dans notre couple. Néanmoins, elle me rappela aussi les conséquences si j’échouais : en plus de devoir renoncer à perdre ma virginité avec Katharina, je devrais aussi accepter que Françoise perde la sienne avec un homme des bois. Avec cette double motivation en tête, je ne pouvais pas échouer, j’étais sûr de pouvoir démontrer à la tribu ma nature d’homme.

Par un début d’après-midi parsemé de petits nuages qui me faisaient penser à des escargots, je fus étonné de voir les hommes de la tribu rentrer aussi tôt de la chasse et de la cueillette. Je fus encore plus étonné qu’ils arrivèrent tous en même temps. J’étais avec Françoise dans le petit cabinet médical au toit en larges feuilles et aux murs faits de moustiquaire. Je la secondais pour une petite opération sur un enfant qui avait une écharde à un pied. Pendant que Françoise finissait de nettoyer la plaie, un homme nommé Coca pénétra dans le réduit. Si l’enfant, qui n’était pas le sien, avait hurlé de douleur, j’aurais pu comprendre sa mine colérique. Mais dans cette tribu, les enfants ne criaient jamais de douleur, sans doute dû aux prédateurs qui rôdaient dans la jungle. Plutôt costaud, Coca sans un mot m’agrippa le bras. Je n’eus pas le temps de lui demander ce qui lui prenait que je me retrouvais projeté au sol, c’est Françoise qui se mit à crier.
Le souffle coupé, Coca eût tôt fait de me lier poignets et chevilles avec des cordes faites de lianes tressées. Me portant à l’épaulée, comme un sac de farine, il m’extirpa du cabinet médical pour me jeter non loin de Pierre, Jean, Anna et Maria. Françoise suivit bien vite.
Tous ficelés, on était encerclé par toute la tribu qui nous était devenue inexplicablement très hostile. On les fréquentait depuis plus de cinq semaines, mais leurs mines courroucées les rendaient méconnaissables. Poussant des hurlements virils, plusieurs hommes tapèrent le sol de leurs armes archaïques. Morts de peur, mes amis et moi, on se serrait les uns contre les autres. Attachés comme on l’était, on ressemblait à des chenilles tombées dans un nid de fourmis rouges.
— Quelqu’un a violé leurs lois sacrées ? demanda Anna en regardant Pierre.— Sûrement pas, je n’ai jamais rien fait qui ne soit pas autorisé.— Quelqu’un a bien dû faire quelque chose pour les mettre dans cet état, dit Jean très inquiet.— Je crois que c’est le début de la cérémonie, nous dit Maria. Katharina a bien dit qu’ils seraient rudes.

Rudes, pas enragés... Néanmoins, Maria avait sans doute vu juste. Katharina nous avait bien expliqué que la tribu, il y a encore peu, enlevait les couples qui avaient eu le malheur de s’aventurer sur leur territoire. Ils étaient alors éprouvés devant leurs esprits protecteurs. Nous, on était tous volontaires, mais rien ne nous avait préparés à un tel déchaînement de colère. Les mères et les vierges s’étaient elles aussi armées de lances, de gourdins et d’arcs. Je poussai un cri à la pointe d’une lance qui vint me piquer une cuisse. Je tournais la tête pour découvrir Délimaou qui ne cacha pas sa joie à ma réaction. Je n’étais pas au bout de mes surprises quand je découvris, entre Amirou et Farra, une sublime trentenaire aussi blanche que les autres étaient noires.
Ses cheveux de feux détachés, Katharina était complètement nue. Elle tenait à la main un gourdin sculpté de motifs géométriques et de quelques plumes chatoyantes. J’allais lui demander si c’était bien la cérémonie qui commençait, mais tout aussi agressive que les autochtones, elle frappa le sol de son arme en poussant un cri de guerre. À un cheveu de mes jambes repliées, je pus sentir les vibrations de l’impact. Malgré la couleur de sa peau laiteuse, ça sautait aux yeux qu’elle faisait partie intégrante de la tribu. Déglutissant, je compris qu’il n’y avait aucune aide à attendre de sa part, si par malheur ce n’était pas la cérémonie initiatique qui débutait.
On finit par nous extirper un à un du tas de chenilles qu’on formait. Liazou et Farra me tirèrent au sol sans ménagement. Glissant une lance entre mes poignets et chevilles, elles me soulevèrent du sol en calant le manche de l’arme sur leurs épaules. Tête à la renverse, je constatais que Liazou avait quitté sa bande de tissu qui lui cintrait ses hanches de garçon manqué. Autour de moi, je constatais la même chose, c’était assez déroutant de voir la nudité féminine associée à la violence des armes.
Laissant les enfants au camp sous la surveillance des plus âgées, tout le reste de la tribu s’enfonçait dans la jungle en continuant à pousser de la voix. À la queue leu leu, je réussis à apercevoir, à la faveur de courbes, mes amis. Tous suspendus à une lance par les poignets et les chevilles liés. Ils me faisaient penser à des sacs à main géants. Après la peur panique qui m’avait habitée, je me ressaisissais. C’était bien la cérémonie qui avait débuté. La tribu mimait simplement les kidnappings que leurs ancêtres faisaient subir aux couples qui pénétraient leur territoire. Sachant qu’un seul couple pouvait être éprouvé à chaque cérémonie, j’espérais être celui qui serait choisi. J’avais si hâte de pouvoir perdre ma virginité avec Katharina que je commençais à bander. La tête à la renverse avec en contre-plongée le sexe glabre de Liazou ne m’aidait pas à me calmer.
On fit plusieurs pauses, des gourdes en estomac d’animaux passèrent de main en main. Farra me fit boire une boisson alcoolisée faite de la macération d’un fruit exotique. Ça devait être le même degré que du cidre, mais, sous les tropiques, ça me faisait l’effet du vin. On continuait à s’enfoncer dans la jungle, montant, descendant, ziguant à travers une multitude de végétaux. Sous l’ombre de la canopée, l’atmosphère était chaude et humide, étouffante pour un Européen. Je me demandais comment Liazou et Farra, ruisselantes de sueur, arrivaient à porter la moitié de mon poids. Je pouvais voir les muscles secs de Liazou rouler sous sa peau d’ébène, son souffle était régulier, elle changeait de temps à autre d’épaule sans jamais sembler être à bout.
Après un jour et une nuit à être ballottée entre Liazou et Farra, ne dormant que par intermittence, j’étais au petit matin épuisée. Mes poignets et chevilles me brûlaient, mon corps était courbatu, j’avais mal au crâne. Je m’en serais bien plaint, mais la tribu qui s’était transformée en folie furieuse n’avait pas l’air de se calmer. Les hommes comme les femmes n’avaient cessé de hurler à la lune en frappant les arbres de leurs gourdins. Certains, sans raison apparente, quittaient la queue leu leu pour courir à travers la végétation, ils pouvaient revenir des heures plus tard. À notre bruyant passage, les animaux qui avaient cru trouver refuge au sommet des arbres étaient transpercés de flèches avant d’être dévorés crus.
Je devais somnoler, car je ne sais pas comment j’avais fait pour me retrouver dans une grotte. Quelques membres de la tribu éclairaient de torches un boyau façonné par l’eau, je le voyais aux parois polies. J’aperçus des peintures rupestre, mais fatiguée avec la tête en bas, je n’y prêtais pas attention. Après moult obstacles naturels, on déboucha à l’intérieur d’un canyon. Bordé de falaises abruptes de couleur grise, il devait faire dans les cent mètres de haut et plusieurs centaines de mètres de long. D’à peine quelques mètres à la sortie de la grotte, il s’élargissait en son milieu de quelques kilomètres pour rétrécir à quelques mètres à l’autre extrémité où coulait une cascade. C’était un losange géologique, une rivière quasi réduite à un ruisseau serpentait dans toute la longueur. Cet endroit, qui était somme toute naturel, me fit de l’effet. Je sentais que c’était là que les filles devenaient des femmes et que les garçons devenaient des hommes ou des momocous.
Je n’étais pas très religieux, mais je frissonnais à ce qui devait être pour la tribu un lieu aussi sacré que Jérusalem ou la Mecque.
Liazou et Farra me déposèrent sur un matelas d’herbes rampantes, vert sombre. Cette plante tapissait tout l’intérieur de la faille géologique. Tout près de m’endormir, Délimaou, les mains en coupe, me fit boire l’eau du ruisseau. Aux regards des autochtones qui m’entouraient, je compris que refuser par peur des parasites me vaudrait bien plus d’ennuis. De l’autre côté du cours d’eau, Jean et Anna toujours attachés étanchaient leur soif avec gratitude. Je devais vraiment être fatigué, car c’est seulement après avoir bu plusieurs coupes d’eau que je découvrais de nouveaux visages. Katharina nous avait informés que, pendant la cérémonie initiatique, les six autres tribus envoyaient des sortes de témoins qui pourraient rapporter que la tribu s’était enrichie d’une femme, d’un homme ou d’un momocou. Une jeune fille m’intriguait tant elle sortait du lot par sa peau chocolat au lait, mais surtout ses yeux d’un marron très clair. Elle me sourit avant de laisser sa place à d’autres curieux.
Ils me détaillaient en discutant un moment dans leur langue, puis tous se turent aux percussions d’une dizaine de tam-tams. Ils annonçaient sans l’ombre d’un doute le début de la cérémonie.

Encore une fois, Liazou et Farra s’occupèrent de moi, me remettant debout. De la pointe de leurs lances, elles me firent comprendre d’avancer. Toute la tribu s’écartait à mon passage, en poussant leurs incessants cris de guerre, de vrais hooligans. Les chevilles liées, je ne pouvais que sautiller vers un arbre au pied de la paroi rocheuse. D’une dizaine de mètres aussi large que haut, il me faisait penser avec ses grosses feuilles à un figuier en plus costaud. Farra fit passer une corde à une branche avant de la relier aux liens de mes poignets. La tendant, Liazou me laissait à peine les pieds reposer au sol. Après mon périple courbé, me faire étirer de la sorte me fit un bien fou. Jean à ma droite et Pierre à ma gauche furent eux aussi suspendus à des branches voisines. On essayait de se rassurer des yeux, néanmoins la quarantaine d’autochtones qui agitaient leurs armes en donnant de la voix restait très impressionnante.
Anna fut poussée en dehors de la foule, sautillante comme on l’avait fait, elle fut attachée en face de Pierre. Ses deux amies furent à leur tour expulsées sans douceur. Chutant, Françoise dut se relever rapidement sous la douleur de pointes de lances qui tâtaient son postérieur. À son tour, elle fut suspendue en face de moi, une dizaine de centimètres nous séparait.
— J’ai si peur, me dit-elle d’une voix tremblante.— Tout va bien, on ne nous fera aucun mal.

Même si j’étais quasi sûr que c’était bien la cérémonie initiatique, la tribu affichait une telle envie de meurtre, qu’un doute persistait.

Tendant les bras au ciel en nous fixant de leurs regards courroucés, la tribu cria plusieurs fois la même parole en tapant le sol d’un pied. Ça me fit penser à des incantations. Je remarquais que plusieurs hommes et femmes avaient fixé aux chevilles des sortes de castagnettes qui peu à peu prirent un rythme commun. Je n’eus pas de peine à trouver Katharina, blanche parmi les noirs. Sous le mordant soleil qui montait dans le ciel, elle avait protégé partiellement le haut de ses épaules et le haut de ses seins d’une argile ocre qui se mariait bien avec sa chevelure de feu. En partie cachée par la foule, je n’arrivais plus à me détacher de son corps voluptueux, elle m’obsédait à un point.
En demi-cercle, tournée vers nous, la tribu, comme des vagues, avançait en nous menaçant de leurs armes. Puis, elle se retirait de quelques mètres sans nous tourner le dos. À mesure de ce manège, les visages s’adoucirent, certains déposaient leurs armes. La tension mortelle laissa place à une tension érotique. Sous le soleil matinal, les corps perlés de sueurs se cherchaient, les couples se trouvèrent. Les femmes déshabillèrent leurs hommes de leurs tenues volés. Nus, ils dansaient en des mouvements plutôt doux.

L’astre sous les tropiques commençait à chauffer en inondant d’une clarté presque éblouissante la faille géologique. Les tam-tams avaient résonné une bonne heure avant que la bande de Liazou, une dizaine de vierges en mal de cavalier, ne s’approchât de nous. Farra et Batanda avaient encore leurs lances en main. Nues, en sueur, pétillantes de joie, elles nous tournèrent autour comme des louves affamées. Liazou se glissa dans le dos de Pierre en laissant ses mains se balader sur son flanc.
— Alors, mon petit chien, tu as envie d’être éprouvé devant nos esprits protecteurs ?— Bien sûr, je suis prêt à prouver ma valeur.

Pierre avait conclu avec sa petite amie le même accord que moi. S’il devenait un homme aux yeux de la tribu, il prendrait pour le reste des vacances Batanda pour femme. Je le comprenais, avec des formes de mannequin, c’était l’une des vierges les plus belles avec Délimaou. Liazou laissa Jean pour venir tourner autour d’Anna, en effleurant ses courbes féminines, elle reprit d’une voix taquine.
— Tu es donc prêt à abandonner ton droit sur ta femme.— Je réussirai l’épreuve, répondit Pierre.— Nous verrons, mais pas aujourd’hui.

Levant son regard vers Batanda, Pierre ne cacha pas sa déception, la jeune fille vint le consoler d’un baiser. Liazou passa dans mon dos, elle me mordilla une épaule encourant les mains sur mes cuisses.
— Et toi Eric, tu as envie d’être éprouvé devant nos esprits protecteurs ?— Oui.— Tu as tant envie de voir ta femme se faire baiser par un homme ?— Personne ne baisera Françoise ! Tu vas voir Liazou, que je réussirai l’épreuve.— Pour pouvoir baiser Katharina ?— Françoise m’a donné son consentement, répondis-je, penaud.

À mon soulagement, Françoise suspendue à un souffle ne me fit aucun reproche. Nous n’étions plus en France. Ici, au cœur de la jungle du Gabon, d’autres mœurs régnaient. Je ne faisais que les suivre, bien que j’en éprouvais du remords. Liazou passa à Françoise, elle lui souffla quelque chose à l’oreille avant de reprendre d’une voix vive.
— Eric, tu devras encore attendre avant de voir Françoise baisée par un homme.

Il ne restait que Jean et Maria, c’était donc eux que les esprits protecteurs, Dieu sait comment, avaient choisis. Délimaou, Farra et Romihan détachèrent comme une grappe de raisins les élus. La tribu poussa comme un seul homme des cris de joie. Ils hurlèrent de plus belle quand Amirou et Sofafa brandirent au-dessus de leurs têtes une épaisse corde de lianes tressées. Elles unirent les extrémités de la corde puis la posèrent au sol pour former un cercle d’un rayon d’environ un mètre cinquante. Détaché dans un premier temps, Jean fut rattaché d’une étrange manière. Mis à genoux au centre du cercle, il eut le poignet droit fixé à la cheville droite et le poignet gauche fixé à la cheville gauche. Grand et corpulent, Jean avait l’air d’un ours sorti de son hivernage trop tôt, le périple lui avait tiré les traits.
Maria fut conduite par Délimaou, Farra et Romihan vers l’extrémité de la faille géologique où coulait la cascade. Debout les pieds dans l’eau, tournée vers son petit ami, elle n’en menait pas large. Durant des semaines, Maria s’était prêtée aux jeux pervers de la tribu, mais maintenant qu’elle en était la victime volontaire, son assurance s’était envolée. Les trois jeunes autochtones commencèrent à tourner autour de Maria. Elles touchaient du bouts des doigts ses vêtements, ses longs cheveux noir de jais, sa peau qui avait pris une couleur halée. Elles avaient l’air de la découvrir pour la première fois. Je crus même voir Farra la sentir. Puis un frisson me parcourut à la lame de rasoir que déplia Romihan. Sans doute du à la pression constante de la tribu, Maria poussa un cri d’effroi en tombant sur les fesses.
— Ne lui fais pas de mal, hurla Jean.

Attaché comme il l’était, Jean ne put que tendre son corps en réitérant ses injonctions qui se perdirent dans le brouhaha de la tribu et les percussions des tam-tams. Délimaou releva Maria en lui glissant quelques mots à l’oreille. Elle dut la rassurer, car Maria acquiesça en restant immobile devant le rasoir que tenait Romihan. À geste lent, celle-ci découpa un à un les vêtements, une frêle poitrine fut découverte, puis de fines jambes marquées du bronzage laissé par le short, une modeste toison noire fut exposée à tous. Maria, malgré ses bientôt dix-neuf ans, avait gardé un corps d’adolescente, petite avec son visage angélique, une vraie poupée de porcelaine. Les trois vierges refirent la même inspection qui devait faire partie du rite. L’une palpa les fesses, l’autre tortilla entre ses doigts une mèche de cheveux et la dernière lécha une épaule.
Farra, d’un bol en bois sculpté, commença à verser de l’eau sur le corps tremblant sporadiquement. Maria, peu à peu, se remit de ses émotions, aidée en cela par Romihan et Délimaou. Elles suivaient de leurs douces mains l’eau ruisselante. Sous la chaleur et les caresses, Maria, qui jusque-là avait caché de ses mains pubis et seins, finit par laisser Farra, dans son dos, lui mettre les bras le long du corps. Romihan et Délimaou, sur les côtés, laissaient à Jean tout le loisir de regarder sa petite amie. C’était à dessin, vu qu’Amirou avait remis sur le nez de Jean ses grosses lunettes de vue. Lui aussi s’était remis de sa peur pour laisser d’autres émotions lui rougir les joues. Je n’étais pas non plus insensible à ce qui se passait aux pieds de la cascade, tout comme Pierre, Anna et Françoise. Suspendus à nos branches, on regardait avec curiosité ce qui arrivait à nos amis.
Romihan s’attardait sur la frêle poitrine de Maria, jouant de ses doigts sur les tétons qui pointaient déjà. Délimaou remontait sa main toujours plus haut sur l’intérieur d’une cuisse. Farra continuait à verser son bol d’eau sur les épaules tout en baisant le cou offert. Maria, le visage aussi rougi que son petit ami, commença à s’adosser contre Farra. Sous le rythme entêtant des tam-tams, Maria laissa échapper des mouvements de bassin. Devant toute la tribu dansante ainsi que ses amis, elle se reprit en détournant la tête de honte.
Le danger et l’incertitude de notre périple nous avaient tous rendus à fleur de peau. J’étais peut-être aussi excité que Maria alors que personne ne me caressait. Les infatigables mains noires qui couraient sur son corps finirent par avoir raison de sa pudeur. Maria leva ostensiblement le bassin pour encourager Délimaou à remonter sa main baladeuse sur sa vulve. Loin d’obtempérer, Délimaou redescendait sur la cuisse, par mouvement circulaire, elle frôlait de temps à autre l’intimité sans jamais s’y arrêter. À mesure de ce petit jeu, Maria accompagna ses mouvements de bassin par des mots. Entre les percussions et le brouhaha de la tribu, je ne pouvais que deviner. Maria demandait aux jeunes autochtones de la masturber. Loin de la délivrer du feu qui me consumait aussi, elles lui croisèrent les bras dans le dos.
Encore une fois, les attaches étaient curieuses, la corde de fines lianes tressées passait sur et sous les petits seins pour venir dans le dos liée en de savants nœuds les avant-bras l’un à l’autre. Ainsi ficelée, Maria fut ramenée à la périphérie du cercle, la honte qui reflua lui fit fermer les yeux et détourner la tête. Jean, par contre, ouvrit grands les yeux en rougissant de plus belle, une belle poutre apparente déformait son short. Pierre et moi étions dans le même état, ruisselant de sueur malgré l’ombre du grand arbre, le spectacle qui avait duré une vingtaine de minutes nous avait fait bander comme des ânes.
Farra, Romihan et Délimaou n’en avaient pas fini avec leur petit jeu. Elles trempèrent leurs mains dans une coupe tendue par Amirou. Ce devait être la même huile marron clair qu’on utilisait après nous avoir rasés, mes amis et moi. Au contact des doigts huileux sur sa peau de pêche, Maria, les yeux clos, se mordit la lèvre inférieure pour dissimuler son plaisir. Pierre, Anna, Françoise et moi, on regardait, médusés, notre amie se dodeliner contre Farra en expirant son plaisir. Éclatante d’huile, dont le doux parfum me parvenait, Maria attirait tous les regards. Sous les mains noires qui parcouraient son corps, elle était comme l’astre qui montait dans le ciel. Ses mimiques, ses rougeurs, ses légers mouvements de bassin réchauffaient toute l’assistance.
Sous l’ombre du grand arbre, je transpirais comme un porc. Ma queue, emprisonnée dans un short bien trop serré, me faisait mal. De ce que la corde lui permettait, Françoise me tourna le dos et passa devant moi. J’ai cru que c’était pour me soustraire à la scène obscène, mais au contact de ses fesses sur mon bas-ventre, je compris ce qu’elle avait en tête. Françoise avait envie de moi comme j’avais envie d’elle. Continuant à regarder Jean et Maria passer la cérémonie, je me penchais sur le cou de Françoise pour sucer tendrement sa peau de pêche.
À un rythme plus entraînant des tam-tams, je compris que quelque chose se préparait, les hommes se séparèrent de leurs femmes. La plupart nus, ils vinrent danser à la périphérie du cercle de lianes. Ils cherchaient à capter le regard de Maria, à lui montrer leur force en initiant d’intenses et courtes danses. Je ne pouvais y voir qu’une parade amoureuse, et leurs sexes tendus en étaient une preuve de plus. Maria au début ne quitta pas les yeux de Jean à ses pieds, mais peu à peu elle fut prise au jeu. Jeunes, sculptés dans du marbre, certains comme Jacques, étaient en plus beaux. Sous les percussions entraînantes, Maria finit par les détailler sans pudeur en se dodelinant contre Farra. Romihan et Déliamou, qui continuaient à courir leurs mains huileuses sur son corps de plus en plus tendu par la passion.
Katharina nous avait expliqué que c’était la femme qui choisissait l’homme qui la tenterait. Aux yeux de Maria qui dévorait les corps d’ébènes, j’avais l’impression qu’elle aurait voulu tous les choisir. Maria se pencha vers Farra, elle avait fait son choix. Les hommes de la tribu poussèrent un cri de concert avant de reculer pour se fondre dans le demi-cercle des femmes. Il ne restait qu’un homme à la périphérie du cercle sacré, Coca. Maria devait aimer les hommes costauds. Encore vêtu d’un bas de treillis, Coca était courtaud avec de larges épaules. Des cheveux crépus mi-courts, un visage quelconque, de vifs yeux noirs, un nez épaté, de grosses lèvres, une mâchoire proéminente, un cou de taureau. Son corps musculeux arborait des poils du torse au bas du ventre.
J’avais honte de mes pensées, mais bien cambré, Coca me faisait penser à un gorille au sommet de la hiérarchie. Comme pour le démontrer, il se plaça entre le couple, dos à Jean comme s’il ne représentait aucune menace. Maria resta devant l’armoire à glace, déjà envoûtée par la puissance virile.
Les joueurs de tam-tams menaient la cérémonie. Je le compris à leur rythme qui changea pour un plus lent qui fut accompagné de quelques chants de femmes. Coca, les jambes fléchies, le buste en avant, suivit ce rythme de ses pas. Malgré son gabarit, il restait souple, adroit, tendre. Dansant autour de Maria, ses doigts venaient effleurer le corps luisant d’huile. Aux sourires, nul doute que Maria en demandait plus. À ses pieds, Jean se tendit plusieurs fois, en la rappelant sèchement de son prénom. Ça ne fut d’aucun effet, elle lui prêtait de moins en moins d’attention. Encore caressée par Romihan et Déliamou qui s’étaient accroupies sur ses flancs, Maria restait rivée sur Coca, se laissait entraîner par un courant invisible. Un courant qui jusqu’à peu dans l’histoire de l’Homme entraînait les femmes vers les hommes les plus forts. Même Jean dut le sentir, car il finit par baisser la tête.
En feu, Maria poussa des plaintes assez fort pour arriver à mes oreilles. Romihan et Délimaou qui la caressaient, évitaient ses zones érogènes. À une douce main noire qui descendait vers son pubis, Maria leva le bassin en vain. Les cordes qui passaient au-dessus et en dessous de sa frêle poitrine étaient tout autant une frontière qu’aucun doigt ne franchissait. De dos contre moi, Françoise commençait à être dans le même état que son amie, ses fesses cherchaient sous le tissu ma queue tendue à l’extrême. Suspendus à leurs branches, Pierre et Anna dans la même position, ondulaient en restant médusés par le spectacle.

Coca finit par rester dans le dos de Maria, ses grosses mains se posèrent sur ses épaules, il se pencha à une oreille. Maria secoua vivement la tête négativement, malgré son état, elle avait l’air de reprendre un peu ses esprits.
— Jamais tu ne lui feras un enfant ! hurla Jean qui avait dû tout entendre. Je réussirais l’épreuve, Maria restera ma femme.

Françoise se crispa tout comme moi, on venait de comprendre que, pour la tribu, choisir un homme c’était bien évidemment choisir le père de son enfant. Les dures lois qui régissaient la natalité en témoignaient, ils ne concevaient pas le coït autrement. La cérémonie initiatique prenait un tournant qu’on n’avait pas anticipé, maintenant ça me paraissait évident. Seuls les hommes avaient le droit de procréer. Si Jean abandonnait ce droit pour devenir un momocou, alors Coca se chargerait de le remplacer.
Attachée comme elle l’était, Maria pouvait quitter le torse de Coca. Néanmoins malgré sa frayeur, son corps éclatant de blancheur refusait de s’écarter. La dizaine de joueurs de tam-tams amorcèrent une nouvelle étape dans la cérémonie. Farra, Romihan et Délimaou tournèrent leurs regards vers Jean. Agenouillé dans le cercle de liane qu’il ne devait pas quitter sous peine de devenir un momocou, Jean releva la tête en les défiant des yeux. Il voulait plus que jamais sortir de la cérémonie en tant qu’homme. Romihan l’abreuva d’une gourde d’estomac. Sous la chaleur étouffante, Jean ne pouvait que boire à grosse gorgée. Le reste de la bande de Liazou fit de même chose avec Anna, Pierre, Françoise et moi.
— Je vois que notre cérémonie te plaît, me dit malicieusement Liazou. Quand tu seras à ton tour éprouvé, c’est moi qui ferais de toi un momocou. Tu pourras regarder à loisir Françoise se faire engrosser par un homme, tu le réclameras même.

Recrachant l’embout de la gourde, en guise de réponse, je lui recrachais la dernière gorgée à la figure. Liazou, lécha le liquide à portée de lèvres, ses yeux me disaient : tu ne perds rien pour attendre.

Farra, Romihan et Déliamou amorcèrent une danse lascive. Longeant le cercle de lianes, elles étaient tournées vers Jean, leurs regards posés sur lui auraient fait rougir un saint. Avec une trique qui ne désemplissait pas, Jean se concentra d’abord sur les petits pieds qui sautillaient. Puis à mesure que le soleil montait toujours plus haut en nous étouffant de sa chaleur, ses yeux suivirent un fessier, une toison, des seins. Alors même que Maria était debout à moins d’un mètre ondulant contre un autre homme. Jean regardait les jeunes filles avec de moins en moins de retenue.
Délimaou, avec ses formes un peu plus généreuses que la moyenne et un joli minois, lui adressa un sourire ravageur avant de passer le cercle. Elle caressa Jean du bout des doigts, s’agenouillant dans son dos, elle lui glissait des mots à l’oreille. Jean apparut réfléchir avant qu’acquiescer, Romihan vint à son tour dans le cercle, face à lui, elle lui présenta son pied. De ce que lui permettaient les liens qui fixaient les chevilles aux poignets, Jean se courba pour le baiser. La tribu tout entière poussa alors un cri de joie à ce premier signe de faiblesse. Farra à son tour vint dans le cercle, au rasoir qu’elle déplia et à la tête soulagée de Jean, je compris que le marché était qu’il baise un pied pour se voir retirer ses insupportables vêtements trempés de sueur. Macérant moi-même dans mes vêtements, je l’enviais. Ce pays était fait pour vivre nu.
Après avoir mis en pièces la chemise, Farra s’occupa du short. Une queue se catapulta sur le ventre, baveuse de liquide préséminal. Jean tenta de la dissimuler en se voûtant. De la même manière que Maria avait été couverte d’huile, Jean eut le même traitement. Trois paires de mains noires parcouraient la blancheur d’une peau sans l’ombre d’un poil. Farra sur un flanc, Romihan sur l’autre et Délimaou dans son dos. Jean commençait à souffler en tirant sur ses liens. D’autant qu’en face de lui, Maria le regardait avec envie en se frottant contre Coca.
Les trois vierges passaient et repassaient leurs mains sur le corps offert. Épuisé à lutter en vain, Jean finit par poser sa tête sur l’épaule de Romihan en donnant de petits mouvements de reins. Les tam-tams ralentirent pour devenir des murmures, la quarantaine d’hommes et de femmes suivirent le rythme de léger pas de danse. Je pouvais de nouveau entendre la faune de la jungle, mais ce n’était pas ça que la tribu voulait entendre. Haletante, Maria nue contre le corps massif de Coca s’adressa à Jean sans avoir l’air de se rendre compte que maintenant, on l’entendait.
— Ce n’est rien qu’une caresse, lui dit-elle. Je te resterais fidèle, tu peux me croire, je ne veux pas tomber enceinte.— Je ne peux pas dire ça.— Tu l’as fait à de nombreuses reprises avec les vierges.— Ce n’est pas pareil.— Jean, s’il te plaît, laisse-moi juste prendre un peu de plaisir.— Si tu accèdes aux demandes de ta femme, lui dit malicieusement Farra. Je te malaxerai les couilles, peut-être même que je te les sucerai.

Jean reprit sa respiration en luttant avec lui même, mais déjà sa queue palpitait en écho de la proposition. Il finit par lever son regard vers Coca.
— Je t’en supplie Coca, caresse les seins de ma femme.— Et me sucer le cou, rajouta, toute sourire, Maria.

Soumis par ses pulsions bestiales, Jean ne résista pas. J’étais fasciné par ce que Maria venait de faire. Ce n’était pas les trois jeunes filles qui risquaient de perdre Jean, mais sa petite amie. Françoise contre moi chercha avec plus de force ma queue, elle aussi dut le comprendre et ça l’excitait.
Jean poussa une expiration, mi-plainte, mi-plaisir. Farra venait de s’emparer de ses couilles, Coca de s’emparer des seins de Maria. Celle-ci poussa une expiration de soulagement avant de gémir régulièrement aux gros doigts qui agaçaient ses mamelons. Je crois que sans ses avant-bras fixés l’un à l’autre, elle aurait agrippé la queue de Coca, tant ses petites fesses s’y frottaient.
— Merci, souffla Maria. Merci mon cœur, ça me fait un bien fou.

Jean, aux prises avec trois jeunes filles libidineuses, la regardait avec amour. Séparés par un cercle de liane, ils restèrent unis des yeux, se nourrissant chacun de la passion de l’autre. Malgré son physique lourdaud, Coca semblait adroit de ses doigts et de sa bouche. Suçant le gracieux cou en malaxant les petits seins, il arrachait des soupirs bien plus marqués. Sous les rayons solaires que renvoyait sa peau blanche, Maria s’oubliait contre le corps d’ébène. Comme le faisait Françoise avec moi, son bassin cherchait frénétiquement le contact de la queue de Coca encore prisonnière d’un bas de treillis. Sa bouche finit par le réclamer.
— Jean, tu veux bien supplier Coca de retirer son pantalon. Ne t’inquiète pas, c’est juste pour la sentir contre mes fesses, juste la sentir, promis.

Je croyais que ça allait le réveiller, Jean parut moins choqué qu’excité par le danger que ça allait créer. Délimaou, agenouillée dans son dos, le comprit parfaitement, je vis sa main disparaître entre leurs corps.
— Si tu as encore envie de connaître le plaisir dédié aux momocous, obéis à ta femme.

Jean leva les fesses à la main qui passait entre, il se mordit la lèvre inférieure pour retenir ses mots. Le dressage qu’on avait subi prenait maintenant tout son sens. Depuis des semaines, les jeunes filles, à force de nous faire jouir exclusivement par le cul, nous avaient rendus accros. Poussant des râles à des doigts qui devaient lui caresser la rondelle, Jean céda.
— Coca, vous voulez bien retirer votre pantalon pour faire plaisir à ma femme ?

Le vouvoiement lui était venu naturellement, une marque de plus à sa soumission face à un mâle plus puissant.
— Jean, garde bien en tête ce jour, répondit-il d’une voix forte. C’est la dernière fois que tu diras ma femme.— Retire ton pantalon, dit Maria, impatiente.

Coca ne fit pas vraiment ce que le couple avait en tête, il fit tomber à genoux Maria. Se plaçant de profil pour que Jean n’en loupe pas une miette, il enroula dans sa main les longs cheveux de jais.
— Les femmes ne commandent jamais les hommes ! Je vais te montrer où est ta place dans la tribu.

Les tam-tams reprirent un peu plus fort, la tribu s’agita à ce qui ressemblait à une étape importante, la place de la femme par rapport à l’homme. Bien que terriblement patriarcal, dans ce milieu hostile, ça me paraissait naturel. Maria ne s’en vexa pas. Aux pieds de Coca, elle pressa sa bouche sur la poutre apparente. Sa perversité qui s’était fait jour à notre arrivée dans la tribu revint avec force. Sans la moindre honte, Maria tourna son regard vers Jean.
— Tu sais ce que je veux t’entendre me supplier, ne me fais pas trop attendre.

Jean fit non de la tête en tirant sur ses liens, mais il fut incapable de trouver des mots pour l’arrêter. En feu, Maria défit avec sa bouche les boutons de la braguette. Une queue dans les vingt centimètres se catapulta contre le ventre. Épaisse et arquée, de grosses veines partaient sur le manche pour remonter sur un gland massif à moitié décalotté. Maria la sentit comme on sent une brioche à la sortie de four, mais avant de la manger, elle voulait entraîner Jean.
— Sois un gentil momocou, supplie.

Jean voûté sur lui-même fit encore non de la tête, sa bite tendue n’avait pour autant pas désenflé, la demande l’excitait. Farra, Romihan et Délimaou surent le convaincre. Je n’entendis pas leur discussion, mais aux mains huileuses qui s’activèrent sur le corps de Jean, j’avais une petite idée du marché. Farra lui malaxait les couilles, Romihan suçait son cou en énervant un téton, Délimaou le doigtait. Poussant des couinements plus que des râles, comme une bête blessée, Jean finit par relever la tête pour parler d’une voix hachée.
— Maria... Je t’en supplie... Suce... Suce Coca. Mais... Promets-moi... Promets-moi que tu n’iras pas plus loin.— À moins que tu aies un préservatif sur toi, jamais je ne prendrais le risque de tomber enceinte.— D’accord... Mais promets... Je t’en supplie.— C’est promis, dit-elle avant de tourner son regard vers Coca. Tu ne vas pas me prendre de force ?— Ce serait un sacrilège, je serais immédiatement tué. C’est toi, et toi seul qui vas venir t’empaler sur ma queue. Ta nature de femme l’exigera. Maintenant, suce-moi la bite.

Sous tous les regards, Maria posa sa bouche sur la colonne d’ébène. Les tam-tams et les castagnettes aux chevilles de certains danseurs donnèrent le rythme. Maria joua sa langue sous le gland, puis peu à peu, elle le suça avec fougue. Debout, Coca la tenait par sa masse de cheveux comme un seigneur. Il amorça un mouvement de rein pour finir par lui baiser littéralement la bouche.
Sous les mains de trois vierges, Jean, torturé par le spectacle, continuait à pousser ses couinements qui se perdaient dans le brouhaha général. La tribu dansait sa joie, déjà sûre d’avoir une nouvelle femme et un nouveau momocou. Pour ma part, je ne voyais pas Maria prendre le risque de tomber enceinte à dix huit ans. Qui plus est d’un homme qu’elle ne revenait jamais. La passion que Maria mettait à prendre une bonne partie de l’engin en bouche, me fit douter. La bave coulait sur son menton. Poussant des bruits de gorges, les yeux perdus dans ceux de Coca, elle semblait possédée, une vraie chienne en chaleur. Sans douceur, Coca l’arracha à sa bite, il tourna son regard vers Jean. Retenant ses affreux gémissements, il baissa la tête, vaincu. Coca releva Maria pour la remettre contre son dos, elle leva le bassin à la grosse main noire qui descendit sur son bas-ventre.
— Oh oui, caresse-moi la chatte.

Maria, la petite poupée de porcelaine, avait quasi hurlé cette injonction. La tribu, ses amis, rien n’avait d’importance à part sa soif charnelle. Coca arrêta ses doigts au mont de Vénus, Maria reprit d’une voix pleine de fureur.
— Ça suffit Coca ! Tu vas arrêter de jouer avec moi, caresse-moi la chatte immédiatement.— C’est bien, exprime-toi comme une femme. Une femme qui sait que les hommes lui sont supérieurs et que seuls les momocous lui sont soumis.

Malgré son état, Maria comprit immédiatement, elle tendit son pied pour redresser la tête de Jean.
— Viens me lécher la chatte.— Je ne peux pas sortir du cercle.— Mais si tu peux.— Tu es déjà un momocou, lui dit Farra.— Tu resteras chaque nuit avec nous, lui dit Romihan.— Tu ne le regretteras pas, lui dit Délimaou.— Supplie ta femme de te laisser lui lécher la chatte, lui dit Coca.

De son index et de son majeur, Coca écarta les grandes lèvres de Maria qui poussa un gémissement d’allégresse.
— Je te resterais fidèle, lui souffla Maria. Je te le promets.

Les yeux rivés sur la fleur à l’intense rose, sous les cris de joie de toute la tribu, qui scandaient Momocou d’une seule voix, épuisé et surexcité, Jean comme malgré lui avança lentement vers sa perte. Les poignets attachés aux chevilles, il passa un genou sur le cercle de liane, puis le deuxième, pour venir au pied de Maria et de Coca. Ses trois tourmenteuses ne laissèrent pas Jean poser sa bouche sur la vulve, Coca retint Maria d’avancer le bassin. Ils voulaient marquer au fer rouge le nouveau statut de Jean. Réinstallées à leurs places, Délimaou agenouillée dans son dos fut la première à l’attaquer de sa langue malicieuse.
— Jean, tu as bien compris qu’en sortant du cercle sacré, tu renonçais à ta femme.— Non... Enfin... Oui... Mais...— Il n’y a pas de mais, reprit Farra. Tu dois le dire à toute notre tribu.

Farra avait employé "notre". Jean faisait désormais partie de la tribu. Même si ce n’était que pour les vacances, ce ne devait pas être facile à dire, agenouillé devant l’intéressé.
— Je... Je renonce à ma femme.— Tu renonces à ta femme, ainsi à ton droit de te multiplier, pour ne laisser ce droit aux seuls hommes, lui dit Romihan.— Dis-le, supplia Maria en se dodelinant d’impatience.— Je renonce à ma femme... Et... Et à mon droit de me multiplier... Pour laisser ce droit aux seuls hommes.— C’est bien momocou, lui dit Délimaou en lui caressant sa tête. Tu vas voir que nous allons bien nous occuper de toi. Maintenant, supplie Maria de te permettre de lui lécher la chatte, pour accueillir la bite de Coca sans mal.

Sous les trois paires de mains noires qui couraient sur son corps, Jean, complètement dépassé tant par ses pulsions que par la situation, lâcha complètement prise.
— Maria, je t’en supplie, laisse-moi te lécher la chatte. Pour... Pour te mettre en condition d’accueillir la bite de Coca.— Oh oui, mon cœur, viens vite me lécher la chatte.

Jean posa sa bouche sur le sexe de Maria, ils poussèrent de concert un gémissement libératoire. Chauffés à blanc, ils ne s’appartenaient plus. Sous les coups de langue voraces, Maria gémit à gorge déployée avant que Coca ne la fasse taire d’un baiser. Je restais un instant hébété devant la scène, Jean entouré de jeunes filles aussi noires que perverses était agenouillé au pied de Maria, à lui lécher la chatte, pendant que celle-ci dos à un autre homme se tordait le cou pour l’embrasser avec passion.
Les membres de la tribu, les accompagnèrent de pas de danse en continuant à scander avec joie "momocou". Jean venait de s’offrir en cadeau, ce qui ravissait autant les femmes que les hommes. Sous le fougueux baiser, Coca malaxait la frêle poitrine. Maria n’en soupira que plus. Complètement déchaînée, elle cherchait en même temps du bassin la langue de Jean, et la bite de Coca plaquée dans ses reins. C’était comme le supplice de Tantale, les soupirs laissèrent place aux plaintes, Maria en voulait plus, elle voulait tout. Seule la natalité devait la retenir de demander à Coca de la baiser, celui-ci continuait de la rendre dingue.
Diffuse en direct !
Regarder son live