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Trois cocus volontaires.

Chapitre 12

SM / Fétichisme
AlexisPC à la correction et à l’enrichissement, auteur à ses heures. La suite si elle sort un jour, devrait mettre un peu de temps, je réfléchis encore à la suite à donner à nos six aventuriers perdu dans la jungle. 


Tandis que Liazou et Françoise avaient entamé un travail de torture mentale contre moi, je pouvais constater qu’Anna avait laissé libre court à ses instincts primaires pour ne plus faire preuve de la moindre révolte, sa pudeur et sa crainte de la grossesse jetées au loin pour laisser la place à une folie sexuelle.
Sans la détacher, Makirou l’avait mise à genoux face contre terre. Accroupis sur le bloc de bois, la tenant fermement par les hanches, il la pilonnait tantôt violemment, tantôt tendrement. Pierre passait ses doigts dans les cheveux d’Anna, en continuant à délirer sur son amour éternel, sa fierté d’être son momocou, son bonheur de la contempler.
— Eric, ne m’oblige pas à répéter, me relança Liazou.  — Oui, bien sûr que j’ai envie de baiser !
En un tour de main, Liazou fit passer ma queue entre les cuisses de Françoise. En sentant contre mon manche de douce lèvres brûlantes de désir, une bouffée de chaleur me comprima le torse. Suffocant, je n’arrivais pas à m’empêcher de donner des coups de reins, qui accentuaient encore ma frustration. Ce n’était pas le cas de Françoise, contrairement à mon gland qui ne trouvait que de l’air, sa vulve glissait contre l’acier de ma queue parcourues de grosses veines devenues saillantes sous la pression que je ressentais dans mon membre viril. La tête reposée sur mon épaule, elle poussa des soupirs réguliers en regardant son amie s’enfoncer davantage dans la luxure. Maintenant sur le dos, Anna accueillait entre ses cuisses la fougue de son amant, Pierre penché au dessus d’elle lui donnait un baiser inversé. Pendant que Françoise vibrait contre ma queue, Liazou sur notre flanc, retrouva mes couilles à malaxer, c’était mieux que rien. Elle me lécha l’aisselle avant de reprendre de sa voix malicieuse.
— Françoise, mon amie, bientôt ma sœur, c’est le moment d’essayer de le convaincre du bien fait à devenir un momocou parfait.
Malgré mon état, je me figeais, Liazou venait d’insinuer que Françoise à l’instar de mes amis, m’avait caché la stérilisation des momocous. Ce qui, je le devinais à présent, était la suite normale pour ceux destinés à dormir avec les femmes.
— Liazou, répondit-elle entre deux soupirs. Je ne pourrais jamais lui parler de ça ... — Mais si, Eric a déjà emprunté le chemin des momocous, tu n’auras qu’à lui tenir la main pour l’accompagner jusqu’au bout. — Je n’oserais pas. — Tu oseras, et tu y prendras plaisir, fais moi confiance.
J’avais l’impression d’être invisible, elles parlaient de moi comme si… Comme si j’étais déjà un momocou, inférieur aux femmes, ma colère bondit.
— Françoise, dégage ! On parlera de tout ça après la cérémonie.
Suspendu à ma branche, de ce que me permettait la corde, je reculais les fesses de quelques centimètres. Loin de m’obéir Françoise suivit le mouvement.
— Mon amour, ne t’énerve pas. Si je ne t’ai rien dit, c’est parce que je sais que tu vas réussir l’épreuve. Tant pour me garder, que pour Katharina.
Dès qu’elle évoquait cette sublime rouquine, la honte m’envahissait. J’avais eu tort de lui demander l’impossible, même si les coutumes tribales le permettaient, je n’aurais jamais dû sauter sur l’occasion comme un mort de faim. Déboussolé par mes émotions qui s’étaient toutes données rendez-vous en même temps, Liazou s’engouffra aussitôt dans la brèche.
— Françoise, tu veux que je te démontre maintenant vers quoi sa nature penche ? — Non, criais-je effrayé. — N’aie pas peur, tu ne seras pas éprouvé cette nuit, rit Liazou. Nos esprits protecteurs ne jugent jamais plus d’un garçon par cérémonie.
Elle avait lu en moi avec une telle facilité, le cœur à tout rompre, je cherchais mes mots pour sauver les apparences.
— Je... Je n’ai pas peur.
Françoise me baisa le cou, comme pour me rassurer.
— Homme ou momocou, je te promets que tu resteras le même pour mon cœur. — Merci, bredouillais-je. Mais moi, je me détesterai ! — Il en sera de même pour toi, lui dit Liazou sans m’écouter. Quand tu te feras baiser sous ses yeux, il continuera à t’aimer. À présent, laisse-moi te montrer sa nature.
Encore une fois, je taisais mon intention de refuser d’être éprouvé, et sans moi, Françoise ne le serait pas non plus. Tout s’arrêterait lorsque je dévoilerais ma décision. Me mordillant une épaule, Liazou de la pulpe de son index parti de ma nuque, descendit doucement le long de mon échine, s’enfonça dans ma raie des fesses, pour se poser sur ma rondelle. Malgré l’exquis frisson qui en découla, je me retins de lever la croupe, comme je l’avais fait tant de fois lors mon dressage. Pendant que Liazou jouait adroitement de ses doigts sur mes couilles et mon cul, que Françoise brûlante de fièvre ondulait sur mon manche, je restais médusé par le trio. Les amants étaient maintenant debout sur le socle de bois, l’un derrière autre.
Quasi face à moi, Anna, une jambe en appui et l’autre repliée, juste tenue par Makirou, resplendissait de bonheur. A chaque coup de butoir, elle poussait un petit cris qui sonnait à mes oreilles comme une injonction à continuer. En bon momocou, Pierre attendait agenouillé à leurs pieds. De temps en temps, Makirou ressortait sa queue visqueuse, Pierre alors le suçait comme un sucre d’orge en poussant des soupirs qui me mortifiaient, mon ami de toujours avait perdu la tête.  
— Tu voudrais bien que je te sodomise, me murmura Liazou.
Depuis peu, je n’arrivais plus à le retenir de lever les fesses au doigt qui énervait mon anus. Plus d’un mois à ne jouir que comme ça m’avait rendu accro. Je savais ce que je devais dire, je crus pouvoir tenir ma langue, mais les mots sortirent tout seul.
— Je t’en supplie Liazou, enfonce ton doigt.
— Tu ne veux pas jouir comme un homme cette fois, en baisant ta femme ?
Françoise qui se dodelinait contre moi me rendait tout aussi dingue que les frasques de mes amis. J’étais plus grand qu’elle, ma queue, trempée de sa mouille, ne pouvait pointer que vers le sol, sans quoi je l’aurai baisé depuis longtemps.
— Je ne rêve que de ça.

Une ombre passa à la périphérie de ma vision, sans doute une des dernières vierges en mal d’hommes qui rôdait dans mon dos depuis le début de la cérémonie. Elle avait posé quelque chose au sol, Françoise y monta et se retrouva à ma taille. Je retenais mon souffle, la pression à l’intérieur de mon torse s’intensifia à m’en faire mal, ma queue quasi à l’horizontale palpita. Françoise n’avait qu’à glisser sa vulve jusqu’à mon gland, lever les fesses pour me libérer du brasier qui me consumait. Mon corps était encore plus rapide que mon esprit, je m’aperçus que j’avais déjà reculé le bassin au maximum de ce que me permettait la corde. Hélas, ma queue était encore trop longue pour ne serait-ce qu’effleurer du gland les lèvres intimes appuyées contre mon manche.
— Mon amour, dis-je suppliant. Réessayons, réessayons encore une fois.
Je risquais ma vie, mais je m’en contrefichais, je voulais la posséder, j’étais un homme quoiqu’en dise la tribu. Françoise poussa une plainte, je compris alors que l’ombre n’était pas partie, elle était accroupie devant elle, pour empêcher son bassin de faire le même mouvement instinctif que moi.
— Tu veux le tuer, s’esclaffa Liazou. — Oh, mon Dieu, répondit Françoise qui prit la mesure de son geste. Je suis désolé Eric, j’avais tellement envie de te sentir en moi. J’étais sûr que cette fois ... — Moi aussi.  
Nous poussâmes en même temps une expiration de déception, notre virginité n’avait jamais été aussi dure à porter. Un vrai supplice qui nous amenait vers la même folie qui avait emporté Maria, Jean, Anna et Pierre.
— Françoise, dit Liazou d’une voix mielleuse, je te laisserais bien t’empaler sur ce sacré gourdin, mais tant que ces boules chargées de faible semence existent, c’est impossible. Pourquoi ne pas essayer de convaincre ton imposteur d’homme de s’en débarrasser ?
Haletante, Françoise enfouit son visage dans mon cou. Elle resta ainsi un instant à me couvrir de baisers avant de trouver le courage de lever la tête vers moi. Ses longs cheveux, collés de sueur, encadraient son beau visage rougi d’un instance désir. Mon cœur se gonfla de bonheur en contemplant ces yeux amoureux posés sur moi. Elle me fit un grand sourit en comprenant que c’était réciproque. Nous nous aimions éperdument, rien ne pourrait changer cela.

— Mon amour, me dit-elle le souffle court. Je sais bien que tu veux être un homme, mais si ta nature était autre ? Tu veux que je te révèle comment se passe la transition des momocous ?
Sa voix avait pris une teinte suave, la teinte de la tentation. Coïncidence ou désir encore inavoué, ma queue en palpita. Françoise ne pouvait pas passer à côté, une lueur de perversité brilla dans son regard, elle reprit avec plus d’assurance.
— Regarde Pierre, admire son regard, sa joie, son désir, son bonheur ! N’est-il pas heureux d’avoir enfin trouvé son rôle sexué ?
En effet, il avait l’air d’être sur un petit nuage. Allongé sur le bloc de bois, Pierre était en soixante-neuf avec Anna. Il lui suçait le clitoris pendant que Makirou debout faisait aller et venir sa colonne d’ébène dans le vagin. Quand Anna, la tête reposée sur sa cuisse reprenait la culbute de son bassin, il reportait sa fougue sur les couilles de Makirou, en continuant à pousser ses expirations qui maintenant me troublaient.
— C’est vrai, murmurais-je. — Si telle est ta nature, toi aussi, tu pourras accéder à ce bonheur. Tu seras soumis aux femmes, mais rassure-toi, j’aurais la primauté, je te protégerai de leurs excès. — Même de moi, me dit Liazou. À moins que mes excès ne te plaisent ?
Elle m’enfonça un deuxième doigt, pour venir tourner autour de ma prostate. Le plaisir qui en découla me fit un bien fou, je ne pouvais mentir au risque qu’elle arrête.
— Oui, ça me plaît beaucoup. — Tu vois Françoise, il commence à être raisonnable. Raconte-lui ce qui va se passer après sa cérémonie. — Tu l’as déjà constaté avec Jean. Tu seras traité comme un roi, on te dorlotera nuit et jour. Tu n’auras rien à faire qu’à nous aimer. Bien que tu sois inférieur, les hommes ne te manqueront jamais de respect. Au contraire, ils t’offriront le meilleur de leurs prises.
Je savais déjà tout ça, depuis qu’il était devenu un momocou Jean arborait le sourire d’un homme comblé. Le sacrifice qu’il avait dû faire pour cela, me paraissait très cher payé. Mais en cette nuit, dans ce lieu qui me paraissait surnaturel, j’en viens pour la première fois à envier sa position. Pensant à Françoise, ce sentiment fut chassé par la jalousie. Jamais je ne pourrais laisser un homme me la voler.
— Continue Françoise, souffla Liazou. Donne-lui envie de devenir un momocou parfait. — Mon amour, tu dois d’abord savoir que rien ne te sera imposé, tu pourras rester imparfait, tu as compris ? — Oui.
Ce que je comprenais surtout, c’est que Françoise s’était déjà faite à l’idée que je sois un momocou. Pire encore, j’avais l’impression qu’à la perspective que je devienne parfait, elle mouillait de plus belle.
— Une fois par an, les sept tribus amènent à la shaman leurs momocous. Ceux qui veulent faire leur transition sont invités à boire un élixir qui neutralise leur fécondité. — Pour toujours, me souffla Liazou en serrant mes couilles.
Un frisson d’horreur me parcourut l’échine, néanmoins Liazou soufflait le froid d’une main pour souffler le chaud de l’autre. Ses deux doigts malaxèrent enfin ma prostate.
— Je t’en supplie Liazou, continue. — Tu vois Françoise, vers quoi il penche ?
Bien que devant moi, Françoise n’eut pas de mal à deviner qu’elle me sodomisait. Elle répondit affirmativement en soupirant, avant de reprendre péniblement tant elle était dans tous ses états.
— Mon amour, cela ne va pas seulement te stériliser. Progressivement, tu vas avoir des changements physiques. Ta pilosité va considérablement se réduire, ta peau va devenir plus douce. Tu vas grossir, surtout des fesses. En même temps que ton scrotum va s’atrophier, tes couilles… — Arrête, dis-je implorant. On dirait que tu le souhaites ?!
J’espérais me tromper, mais à sa voix vibrante d’émotion, aux soupirs qui ponctuaient chacune de ses phrases, à sa douce et brûlante vulve qui coulissait inlassablement sur mon manche. J’en vins à penser à l’impensable, elle était très excitée à l’idée que je devienne un momocou parfait. Liazou ne me laissa pas le temps de la calmer, un troisième doigt m’écarta la rondelle. Je poussais un geignement, laissant le champ libre à Françoise de poursuivre.
— Je ne souhaite que ton bonheur, si la transition te permet de l’atteindre, je t’y aiderais de tout mon cœur. — Je t’assure que je veux être un homme, ton homme. — Pourtant, ce que je te raconte a fait plusieurs fois palpiter ta queue, je l’ai très bien sentie. — C’est à cause de la cérémonie.
J’aurais voulu ne plus qu’entendre le murmure des tam-tams, le crépitement des feux, la faune nocturne et les expirations des amants. Allongés sur leurs flancs, Makirou prenait tendrement Anna en cuillère, celle-ci la tête calée sur un puissant bras, savourait cette douceur, d’autant plus que Pierre lui suçait un mamelon en baladant ses mains sur son corps. La tribu était au diapason, la danse était aussi douce qu’un ballet. Mais Françoise était bien trop ivre d’alcool et de désir pour refermer la porte qu’elle avait entre ouverte.
— Ce n’est pas la transition qui t’effraie, mais ce qu’on pensera de toi, si tu laissais libre cours à ta nature.
Cela paraissait incongru avec Liazou aux premières loges, à me doigter d’une main et jouer avec mes couilles de l’autre. Sans parler des frasques du trio à deux pas, mais je ne pouvais plus lui cacher ce que j’avais sur le cœur.
— Ce qui m’effraie le plus, c’est que tu me trompes, je ne le supporterai pas, rien que d’y penser mon estomac se tord de douleur. Je sais bien qu’en voulant choisir Katharina pour femme, c’est exactement ce que je t’aurais infligé. J’ai été un vrai con, tu as dû beaucoup en souffrir, je te demande pardon. Son visage s’illumina, elle me décocha son plus beau sourire, des larmes roulèrent sur ses joues.
— Je t’aime, je t’aime tellement. — Moi aussi, tu me pardonneras un jour ? — Tu es déjà tout pardonné !
Mes sinus me piquèrent, je ne savais pas que je pouvais aussi pleurer de joie. Je me sentis léger, tout allait reprendre son cours normal, d’ici peu, on retournera en France comme on l’avait quitté, amoureux et vierge. J’essayais de ne pas penser à Katharina, ni à la chercher dans la foule, sans quoi j’allais pleurer de chagrin. On ne pourrait jamais être ensemble. On resta Françoise et moi un moment l’un contre l’autre, vibrant de ce pur moment de bonheur, en contemplant nos amis s’aimer à leur façon. Puis je la sentis reprendre ses mouvements de bassin, Liazou suivit le mouvement de ses doigts. Elles n’en avaient pas fini avec moi, j’avais crié victoire trop tôt. Je compris que sa décision était prise et qu’elle voulait me voir succomber à mon tour.
— Mon amour, quand viendra le moment pour toi d’être éprouvé, je veux être sûr que tu choisiras selon ton cœur, comme l’ont fait Pierre et Jean. — D’accord, répondis-je en sachant pertinemment que rien ne me ferait revenir dans ce canyon. — Quand Délimaou m’a révélée toutes les étapes de la transition des momocous, j’ai été dans un premier temps scandalisée. Puis j’ai compris que la shaman leur faisait un immense cadeau. — Un immense cadeau ? répétais-je incrédule. — Oui mon amour, c’est un immense cadeau pour ceux nés dans le corps d’un homme avec un genre différent. Leur virilité est un rappel intolérable de ce qu’ils ne sont pas, tu sais bien qu’ils en souffrent toute leur vie. — C’est vrai, mais moi, je suis bien dans mon corps, tu n’as pas besoin de m’expliquer... — Eric, me coupa-t-elle. C’est ton moi intérieur que j’aime, tu n’as pas besoin de te justifier. Si tu choisis de devenir un momocou parfait, je serai à tes côtés quand la shaman t’aidera dans ta transition.
Françoise poussa un soupir, coulissa sa vulve presque jusqu’à mon gland avant de repartir dans l’autre sens. Je n’avais plus de doute, la perspective que je devienne un momocou parfait, l’excitait terriblement.
À cet instant un souvenir ressurgi, je la voyais petite fille, trépignante devant la vitrine d’une boutique animalière. Elle implorait sa mère de lui achète un hamster. Curieusement, je me sentis flatté d’être traité de la sorte, Françoise avait pris grand soin de sa petite boule de poil, à sa mort elle avait été inconsolable des jours. Je secouais la tête pour me reprendre, coincé entre deux jeunes filles libidineuses, devant une scène obscène, ce n’était pas gagné.
Un quatrième doigt passa dans mon rectum, Liazou amorça un mouvement de piston, tout en me malaxant les couilles de l’autre main. Le plaisir devint plus prégnant, j’étouffais un gémissement dans le cou de Françoise.
— J’ai encore senti ta bite palpiter. Je vais finir par croire que devenir parfait te plairait bien. — Je t’en supplie mon amour, arrête de parler. — N’aie pas peur, tu pourras rester imparfait, si c’est ce que tu souhaites. — Mais je ne suis même pas un momocou... — Eric, tu te crois assez fort pour rester dans le cercle sacré ?! — Non, murmurais-je. — Tu es un momocou-né. — Peut-être. — Admets-le, pas pour nous faire plaisir, mais pour vivre sereinement avec ton genre.
J’enfouis mon visage dans son cou, incapable de lui donner tort. J’adorais être dressé, j’adorais être sous la domination sexuelle des femmes ainsi que de Jacques. Ce coûteux aveu que Liazou me soutirait toujours par contrainte, Françoise me le soutira par amour.
— Tu as raison, soufflais-je. Je suis un momocou. — Mon momocou. — Oui, ton momocou.
Attaché comme on l’était, ce n’était pas facile pour Françoise de trouver mes lèvres. Pourtant, en se contorsionnant, elle réussit à me donner un délicieux baiser. Les yeux clos, je me laissais entraîner par les percussions qui montaient crescendo. Liazou suivit le rythme de ses doigts, très vite, elle m’emmena à la frontière de la jouissance. Je dus rompre le baisait quand sa petite main passa entièrement dans mon rectum pour m’irradier de plaisir.
— Encore un peu, Liazou. Encore un peu et je vais jouir. — Françoise, je l’ai mis dans les meilleures conditions. Il ne tient qu’à toi de le convaincre de devenir un parfait momocou. — Jamais. — Allons mon momocou adoré, soupira Françoise. Tu dois savoir tout les bien-faits à devenir parfait. Tu veux bien m’écouter jusqu’au bout ? — Oui, répondis-je de peur que Liazou arrête de me faire du bien. — Comme je te l’ai dit, après avoir bu l’élixir, les changements physiques vont être progressifs. Tu vas commencer à avoir une peau de pêche. Ton irritante pilosité va grandement s’atténuer. Tu risques de prendre du poids, mais tu sais que j’aime déjà ta petite brioche. Tes testicules vont lentement fondre pour finir par disparaître. Rassure-toi, ton scrotum va se rétracter pour que tu oublies d’avoir jamais été un homme. Tu n’auras aucun problème érectile, par contre ta bite va perdre un peu de volume. C’est une très bonne nouvelle, tu pourras enfin me baiser.
Sa vulve frôla la couronne de mon gland, j’en fus électrifié. Mon cœur s’emballa de plus belle, mon torse fut compressé par une énorme boule de chaleur, ma queue palpita anarchiquement. Sans la corde, je n’aurais pas pu rester debout tant un torrent d’émotions contradictoires se déversaient en moi. Françoise poussa une expiration d’envie, avant de reprendre son mouvement de bassin et son horrible récit.
— La suite va beaucoup te plaire mon momocou adoré. Ta corolle anale va être bien plus sensible, elle va légèrement gonfler et s’arrondir. Certains momocous arrivent même à en jouir. Quand ta transition sera achevée, tu pourras enfin être toi-même, tu n’auras jamais à rougir de ton genre, tout le monde te respectera. Parfait, tu pourras laisser cours à tous tes désirs, tu n’auras plus aucune restriction, à part nous donner des orgasmes. Je veux être ta première, mais ensuite, tu pourras avoir toutes les femmes de la tribu, même Katharina. J’aurais beaucoup souffert si tu l’avais choisi en tant qu’homme. Mais en tant que momocou, je sais bien que ça fait partie de ton rôle.
Malgré moi, je poussais un gémissement à cette perspective, cette sublime rouquine m’avait fait chavirer au premier regard, je l’aimais autant que Françoise. Celle-ci, reprit sa respiration entre deux soupirs avant de continuer.
— Prends le temps pour y réfléchir, quelle que soit ta décision, je te soutiendrai.
Haletant, ma mâchoire calée sur son trapèze, ma décision fusa dans mon esprit : ’’Me barrer le plus vite possible de cette jungle, avant de devenir aussi fou que mes amis ! ’’ Si Liazou me donnait pas autant de plaisir, et si je n’avais pas aussi peur de sa réaction. J’aurais demandé à être détaché, ramené au camp, et delà à la civilisation. Malheureusement, je n’arrivais même pas à contrôler mon bassin ondulant sous la sodomie. Plus que tout, je voulais jouir et je n’étais pas le seul. Comme je l’ai dit, tout, durant cette maudite cérémonie, était fait pour nous faire perdre repères et volonté. Je haïssais cet endroit, ces gens et surtout ce maudit prêtre qui nous avait envoyé dans cette région oubliée du monde. Je levais, cette fois plus serein par mes décisions, les yeux sur la fin de la cérémonie pour contempler celle qui se faisait baiser avec une vigueur désirée et attendue, malgré ses grandes déclarations. Ses cheveux coiffés au carré, collaient sur son front perlé de sueur, les yeux clos, ses joues avaient prit une teinte écarlate, sa bouche entre ouverte poussaient de telle soupir. Dans tous ses états, Anna, détachée de ses liens, était revenue à sa position initiale. Assise sur Makirou, les mains agrippées à sa nuque, elle se balançait sur sa queue dans un rythme régulier. Sur leur droite, agenouillé, les mains derrière le dos, Pierre avait de la ferveur dans les yeux. En demi-cercle autour d’eux, sous la direction des joueurs de tam-tams la quarantaine d’autochtones amorcèrent simultanément une danse statique en poussant de la voix.
Sur son bloc de bois, Makirou me fit penser à un roi, un roi Africain qui avait réduit en esclavage un couple d’explorateurs Européen. Poussant des râles de plus en plus rapprochés Makirou approchait de sa limite, la vulve qui avalait et recrachait presque sa queue finie par avoir raison de lui. Agrippant le bassin d’Anna pour arrêter ses mouvements, Makirou poussa un ultime râle qui couvrit le gémissement libératoire d’Anna.
Elle ouvrit les yeux, en arborant un sourire d’extase, la semence que se rependait dans son utérus la réjouissait. Les amants reprenaient leur souffle sous un tonnerre de cris de joie. La tribu, sautait, se poussait, riait. Puis les percussions reprirent leur droit, d’un signe de tête Makirou invita Pierre à venir s’agenouiller devant lui.
— Cette nuit, nos esprits protecteurs ont offert une femme et un momocou dit-il fièrement. Le canyon résonna encore de cris de joies, Makirou attendit que le tumulte de calme pour continuer. — Momocou, j’ai remplacé ta faible lignée par la mienne. C’est un grand cadeau que je t’ai fait. — Merci Makirou, j’élèverais cet enfant comme le mien.
Je n’entendis pas le reste de la discutions, anéanti, je sombrais peu après dans un sommeil salvateur. J’espérais presque avoir été terrassé par une maladie tropicale, pour me réveiller dans un hôpital, loin de ce canyon, de cette jungle et surtout de cette effrayante tribu.
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