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Trois hommes dans un bateau (sans oublier leur chibre)

Chapitre 2

Divers
 
Chapitre 2

ON TIRE LES PLANS (ET LA BONNE). – PLAISIRS DU CAMPING PAR LES NUITS ÉTOILÉES ET… SOUS LA PLUIE. – ADOPTION D’UN COMPROMIS. – PREMIÈRES IMPRESSIONS DE MONTMORENCY. – CRAINTES QUE LE PROJET NE SOIT UTOPIQUE ET CRAINTES REJETÉES COMME NON FONDÉES. – LA SÉANCE EST LEVÉE.

 
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 Nous sortîmes les cartes et tirâmes nos plans. Nous partirions le samedi suivant, nous rendant à Chertsey pour louer le canot et apporter le matériel nécessaire. George, qui ne pouvait quitter la City avant l’après-midi (George occupe sa vie en dormant dans une banque chaque jour de dix à seize heures, le samedi excepté, où on le réveille pour le mettre dehors à quatorze heures), nous y rejoindrait.
 La discussion fut animée sur les différentes modalités de notre excursion ; nous avions du mal à nous entendre, surtout qu’aucun de nous n’avait suivi son traitement quotidien. Nous tirions donc à tour de rôle la bonne (Harris sur le canapé, George sur le fauteuil, moi contre le mur), dont les cris et gémissements gênaient quelque peu la concentration. Surtout bien sûr lorsque ce fut mon tour de la besogner, ma verge lui donnant un plaisir incomparable, notamment lorsque j’alternais ses deux orifices (sans combler celui qui lui permettait de crier). Nous parvînmes mieux à discuter après l’avoir remplie de nos foutres. Grande question : coucherions-nous dehors ou en auberge ? George et moi, amateurs de simplicité bucolique, préférions camper en plein air, imaginant déjà ce que cela aurait de libérateur, sauvage et pur à la fois.
 
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 Soirée et nuit en plein air… Lentement, l’évanescence du jour s’éteint, laissant place au crépuscule pourpre, dans la douceur d’un soir d’été. Vous avez bien sûr dans la journée sympathisé avec les citadins faisant le même trajet que vous, mais en péniche, et joyeusement partagé discuté après le repas, eux de la péniche, vous de la berge où vous êtes amarré. Vous avez monté la tente sur la berge mais la nuit est belle et douce, vous installez votre couchage en plein air. Le silence se faisant désormais, les oiseaux s’étant tus, vous n’entendez que le croassement mélancolique de la corneille, et les doux clapotis des eaux du fleuve léchant la coque de votre canot. Pour ce qui est de lécher… la bouche qui s’active sur vous n’est pas en reste, puisque la digne épouse du citadin, votre voisin de fleuve, vous a discrètement rejoint une fois son époux endormi. Aidé par les nombreux verres de brandy qu’elle l’a incité à prendre après le repas. Aux rauques bruits des grenouilles se mêlent vos halètements, les siens puisque dans le même temps vous pétrissez sa gorge à travers son vêtement de nuit. Une fois qu’elle vous a bien durcit, elle relève sa robe de nuit et vous enjambe. Elle n’est plus toute jeune mais vous accueillez avec un soupir de contentement ces cuisses encore fermes qui vous enserrent, ce sexe qui se referme sur vous. Vous attrapez sa taille pour imprimer votre rythme, tandis que le fleuve commence à chuchoter ses histoires nocturnes, contes d’eau et de vagues berçant et envoutant ceux qui l’écoutent. Peu à peu le frémissement des feuilles se fait entendre, tandis que les étoiles se font plus nettes dans le ciel désormais obscur. Le frémissement devient bruissement, le fleuve gémit désormais sa mélopée, le fleuve à moins que ce ne soit vous, subjugué par celle qui s’agite sur votre verge érigée, jusqu’ à ce que dans un cri libérateur vous jutiez en elle.
 Moins d’un quart d’heure après le départ de la mère, vous vous apprêtez à sombrer dans le sommeil lorsqu’un léger bruit de pas vous fait vous dresser. Lorsque vous voyez surgir une autre femme, dans le cercle de lumière des braises du feu, il n’y a pas que vous de dressé : votre verge reprend vigueur. Vous reconnaissez la fille des citadins, jeune femme de vingt ans fiancée à un quelconque employé de bureau comme vous l’a expliqué le père et attendant paisiblement son mariage. La terre, ses pieds baignés du fleuve mélancolique, vous encourage. Comme le dit George : au bord du fleuve, la nuit, la terre redevient jeune – jeune et belle comme elle l’était avant que nos siècles bouleversés et fébriles aient ridé son beau visage, avant que les péchés et les folies de ses enfants aient racorni son cœur, aimable comme elle l’était aux jours lointains où elle nous dorlotait contre son sein profond, avant que les séductions d’une civilisation factice nous aient arrachés à ses tendres bras, avant que les ricanements empoisonnés du faux et du clinquant nous ait fait renier la vie simple que nous menions avec elle et en elle. Oui, en elle surtout, profondément. La jeune femme attendant son mariage m’évoque cette terre chantée par George. L’attente est moins paisible que ne le croient les parents : les regards discrets qu’elle vous a lancés dans l’après-midi vous avaient semblé ambigus. Ils le sont maintenant beaucoup moins, surtout lorsqu’elle se jette à votre cou en murmurant « Prenez-moi, montrez-moi comment être une bonne épouse, j’ignore tout… » Le fleuve a repris sa langoureuse chanson, susurrant entre deux clapotis « prends-la, prends-la, prends-la. »  Elle n’ignore pas tout, comme vous le comprenez lorsque, rouge d’excitation et déjà pantelant, vous la pénétrez après qu’elle s’est allongée au sol sur le ventre en tendant vers vous son bassin : elle n’est plus vierge. Vous la besognez avec une allégresse tempérée par le velouté de la nuit : vos coups de hanches brutaux s’amortissent en fin de pénétration, vos morsures deviennent baisers. Vous prenez votre rythme sur la « nuit à Venise » d’Offenbach que vous avez en tête, devenant presque langoureux.  Heureusement l’exigeante fiancée attend plus de vous qu’un lent endormissement en plein coït. Quelques mots vifs concernant votre verge, son désir que vous la foutiez plus fort, plus loin, plus profond, quelques gémissements soumis éveillent votre virilité. Vous recommencez à vous activer, sentant votre vit durcir davantage, manifestement pour le plus grand plaisir de la fiancée. Elle se tortille et gémit sous vous, mêlant son chant amoureux aux cris des oiseaux nocturnes. Elle gémit, vous supplie de la faire encore plus femme, vous répondez en lui écartant davantage les jambes et en la besognant plus violemment. Elle crie en tâchant d’étouffer ses bruits, vous la pilonnez comme pour l’enfoncer en terre, jusqu’à vous sentir raide comme un tronc d’arbre, jusqu’à la montée de sève que vous sentez arriver et dont vous allez gratifier cette naïade venue à terre, jusqu’à… jusqu’à ce que dans un grand cri vous déversiez tout votre foutre dans son con. Lorsque vous reprenez vos esprits, elle gémit toujours, réclamant plus. Vous vous arrachez à elle, la retournez, lui donnez votre queue à lécher pendant que vous vous employez à la satisfaire de votre langue après avoir essuyé le foutre s’écoulant d’elle. Heureusement, elle a désormais la bouche pleine : lorsque son corps s’arque contre votre tête et vos doigts qui la travaillent, le cri qu’elle pousse est malgré tout puissant.
 Il est temps de la laisser se relever et s’éloigner, les bruits feutrés de la nuit effaçant celui de ses pas, et… « Et s’il pleuvait ? » dit Harris. Harris a la capacité imaginative et la poésie d’un cafard. A moins que les cafards ne s’offusquent de cette comparaison. Si, un soir, vous vous trouviez au bord de la mer avec Harris et lui disiez : « Silence ! N’entends-tu pas ? N’est-ce pas le chant des sirènes qui monte des profondeurs marines, accompagné des gémissements des hommes qu’elles retiennent au fond des flots, soumis à tous les désirs, condamnés à forniquer pour l’éternité avec ces délicats démons des eaux ? », Harris vous prendrait par le bras et dirait : « Je vois ce que c’est, mon vieux. Allons, viens avec moi. Il y a un troquet à deux pas d’ici, où on sert le meilleur whisky que tu aies jamais goûté, et quelques filles bien terrestres… Rien de tel pour te remettre d’aplomb en moins de deux. » Harris connaît toujours un troquet-à-deux-pas-d’ici où la merveille des merveilles vous attend au fond d’un verre ou d’, et des filles gourmandes de vits au comptoir. Je suis sûr que si vous rencontriez Harris au paradis (ce qui est tout à fait invraisemblable, entendons-nous), il vous accueillerait d’entrée par un « Bienvenue ici, mon vieux. J’ai déniché un troquet-à-deux-pas-d’ici, avec un nectar et des filles à faire damner les anges ! » Dans le cas présent, toutefois, sa façon pratique d’aborder le sujet ne manquait pas d’intérêt : camper en plein air par temps de pluie n’a rien d’agréable.
 
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 Le soir tombe. Vous êtes trempé comme un rat, votre bateau se prend pour un bassin à truites (sans les truites) et vous n’avez plus une cigarette de sèche. Vous trouvez enfin un endroit où la boue est un peu moins liquide qu’ailleurs pour débarquer et planter la tente. Passons sur les joies et hasards de monter une toile de tente mouillée, claquant au vent qui ne manque pas de se lever, s’enroulant autour de vos jambes et vous faisant choir dans la boue-pas-trop-liquide. La pluie tombe toujours, bien sûr, à grands seaux glacés. Sur la péniche à côté de vous, des bruits de dispute éclatent : les occupants essaient de dresser une bâche pour ne pas avoir à manger à l’intérieur. Vous vous arrêtez quelques minutes pour contempler le spectacle fascinant du petit équipage, entravé par la famille bourgeoise qui l’a engagé, essayant d’accrocher la bâche sur des arceaux. Le clou du spectacle (après les classiques entortillements de bâche et immenses claques données par la toile cirée) survient lorsque l’un des arceaux sort de son emplacement et tombe à l’eau, manquant au passage transpercer le père de famille, qui hurle au meurtre, tandis que sa femme le traite d’imbécile et que sa fille crie. Une fois que vous avez péniblement installé votre propre édifice de toile et d’acier, précaire dans son équilibre et promettant un joyeux réveil dans la nuit lorsqu’un coup de vent l’emportera sur votre science du montage de tente, vous vous préoccupez du repas. Sans grand entrain, tout étant accompagné d’une sauce insipide : l’eau de pluie. A côté, vos voisins de péniche sont rentrés dans la cale et vous voyez par la vitre qu’ils se préparent, après un épisode valant bien le vôtre, à un vrai repas, où l’eau n’est que dans leur verre. Ecoeuré, vous leur souhaitez un chavirement. Votre repas aqueux pris et assiettes, casseroles, etc laissées sous la pluie pour une vaisselle naturelle (ce que vous regretterez bien sûr le lendemain : ce que le vent n’aura pas emporté dans le fleuve, la boue l’aura rempli), vous vous couchez. Vos voisins font de même.
 Toutefois, alors que le claquement de la toile mouillée et votre propre grelottement vous tiennent compagnie, vous entendez de légers bruits ; l’entrée de votre tente s’ouvre. Une naïade entre, en robe de nuit au bas boueux. Vous reconnaissez la jeune fiancée de la péniche. Elle s’allonge sur vous sans un mot et vous prend dans sa bouche, ce que vous appréciez grandement. Il ne vous faut pas longtemps pour durcir ; vous vous redressez et la faites mettre à genoux, pour la prendre en levrette, elle se laisse faire de bonne grâce en murmurant qu’elle veut sentir votre puissance en elle comme celle de tout homme qu’elle croise, étant donné que son fiancé, un souffreteux sans relief, lui en donnera bien peu sans doute. Vous la besognez activement, sauvagement, la faisant ahaner sous votre verge et les claques que vous envoyez sur ses fesses. Vous-même prenez grand plaisir à cela, même si vous ne distinguez qu’à peine son adorable postérieur, ses épaules qu’elle a dénudées, ses longs cheveux que vous avez saisis pour mieux la dominer. Vous achevez en vous abattant sur elle dans un cri, l’emplissant de votre foutre, tandis qu’elle gémit de plaisir. En oubliant que vous êtes dans une tente, qui ne résiste pas à de si amples mouvements et s’effondre sur vous. Votre naïade se dépêtre tant bien que mal de vos affaires et parvient à sortir en vous maudissant. Vous espérez que le bruit n’a pas réveillé ses parents. Mais vos espoirs sont vains : votre naïade trébuche sur vos assiettes et met manifestement le pied dans la casserole (souvenez-vous, la « vaisselle naturelle » à l’eau de pluie), produisant un tintamarre digne de cloches d’église un jour de mariage (c’est pousser bien loin son entrainement au mariage) et tombe en lançant un juron tonitruant, bien surprenant pour une jeune fille de bonne famille (mais pas tant que ça venant d’une bouche suçant si bien) Aux bruits venant de la péniche pleinement éveillée, notamment les cris d’une mère effrayée et ceux d’un père hors de lui, vous comprenez que vos flâneries et galipettes le long du fleuve s’arrêtent là : il y a fort à penser que prisonnier de votre toile de tente, vous allez périr sans gloire sous les coups assénés par le Père Blessé dans son Honneur, coups portés avec votre propre casserole.
 
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 Nous décidâmes donc que nous coucherions à la belle étoile lorsqu’il ferait beau et que nous irions à l’hôtel ou à l’auberge, comme des personnes respectables, lorsqu’il pleuvrait, ou simplement pour le plaisir du changement. Montmorency accueillit cette décision avec satisfaction. La solitude romantique des berges d’un fleuve n’est pas son fort. Ce fox-terrier, aux apparences trompeuses d’ange envoyé sur terre capable de faire pleurer de tendresse les vieilles gens, ne se sent exister que dans le désordre, que dis-je : le tapage et le chaos.
 Quand il commença à jouer les pique-assiettes chez moi, je m’étais apitoyé et lui avais ouvert largement ma porte, me disant que le pauvre être angélique avait peu à vivre et serait bientôt emporté aux cieux par les séraphins au milieu de nuages bleus.  Que nenni. Après avoir remboursé une demi-douzaine de poulets étranglés par ses soins, l’avoir retiré de quatre-vingt-treize bagarres de rue par la peau du coup, tenté de le retirer d’au moins autant de coïts (en vain, il avait dans ce cas la dent facile), répondre au commissariat de l’égorgement « d’une sauvagerie inouïe » du chat de mon voisin (qui pour dédommagement avait accepté, maugréant, les faveurs de ma bonne) et dû raser les murs plusieurs semaines dans mon quartier après que ce chien-démon a confondu la maraichère à quatre pattes (cherchant sur le trottoir de la monnaie tombée) et quelque chienne en chaleur, il fallut me rendre à l’évidence. Montmorency était dans mon appartement pour y rester, et il risquait de passer bien du temps avant d’un quelconque séraphin s’intéresse à lui.  Montmorency, donc, accueillit avec joie la perspective de loger de temps à autre dans auberges et hôtels : il aurait l’occasion d’y faire bien plus de dégâts que sur les berges de la Tamise, sans compter qu’il trouverait dans ces parages davantage de chiennes en chaleur qu’autour de notre canot. Quand la question du coucher fut réglée à l’unanimité, il ne nous resta plus qu’à discuter du matériel à emporter. Nous venions à peine d’entamer le sujet, que Harris déclara qu’il avait sa dose de palabres pour la nuit, et nous proposa de sortir nous détendre un peu, ajoutant qu’il venait de découvrir un troquet-à-deux-pas-d’ici, où on servait un whisky écossais qui valait le déplacement. George maugréa, je réalisai alors qu’il avait commencé à se faire du bien entre mes coussins. Imperturbable, il affirma que c’était « son heure », que c’était thérapeutique et que sans cela il ne dormirait pas de la nuit. Dégoûté, je lui arrachai les coussins (juste bons à brûler maintenant) des mains et appelai à grands cris la bonne. George, verge tendue, frustré, se rua sur elle, la poussa contre la table et la retourna pour la prendre de dos, troussa prestement sa robe et l’enfila. Il fut si brutal que ma bonne tomba en avant et ne put que subir en gémissant l’assaut thérapeutique de George. Nous attendîmes patiemment avec Harris que les mouvements de George se fassent plus rapides, ses halètements plus rauques, jusqu’à ce qu’il déverse son foutre dans un gémissement. La bonne le retint à deux mains et l’obligea à poursuivre, jusqu’à ce que ses gémissements se fassent cris, qu’elle réclame George encore plus fort, plus loin, et pousse un dernier cri aigu.
 George se retira, laissant la bonne robe relevée, affalée contre la table, cuisses écartées laissant couler le sperme. Il avoua qu’il se sentait la gorge sèche (je n’ai jamais connu George autrement qu’assoiffé) ; et comme j’avais moi-même l’impression qu’un grog au whisky ne pouvait me faire que du bien, le débat fut reporté d’un commun accord au lendemain soir. Nous allions sortir lorsqu’on toqua à ma porte. La bonne étant toujours indisponible, j’allai ouvrir : c’était mon voisin au chat défunt. Il avait entendu George et venait réclamer une soirée avec ma bonne. Je le laissai donc entrer. Il fut manifestement ravi de la voir déjà en bonne position et se déboutonna. Nous les laissâmes à leurs affaires, les plaisirs d’un bon whisky étant plus plaisants pour nous que ceux du voyeurisme.
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