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Troublant voisinage

Chapitre 2

SM / Fétichisme
Le retour chez nous se fit dans un silence gêné et... troublé. Nous n’avions qu’un étage à descendre, mais cela nous parut une éternité. Arrivé chez nous, aucun de nous n’osa briser ce silence qui devenait un peu pesant. Nous étions tous deux en processus d’intégration de ce qui s’était passé. Sarah alla directement à la salle de bain et prit une longue douche. Moi, j’étais assis au salon, dans le noir, me repassant le film de la soirée, effrayé de la tournure qu’avaient pris les événements, incompréhensif face à mon absence de réactions, ma passivité, et, malgré tout, excité, je devais bien l’avouer.Sans que je puisse dire combien de temps s’était écoulé, Sarah finit par me rejoindre et s’assit à côté de moi sur le canapé.
— Amour, je... je suis désolée, je ne sais ce qui m’a...— Non ! la coupai-je. Ne le sois pas. Je... Tu es une femme libre, je te l’ai déjà dit.— Oui, mais je ne veux pas que ce soit à tes dépens. Je ne veux pas te faire souffrir. Ce soir... les choses ont dérapé.— C’est vrai. Nous n’avions pas prévu ça. Et n’en avions jamais parlé. Pourtant... Enfin, tu l’as fait de ton plein gré, et... tu sembles avoir aimé. Tu regrettes ?— Je... Je ne sais pas mon Amour. Je me sens vraiment perdue... C’est... déstabilisant. Mais quoi qu’il en soit, je ne veux pas te faire du mal et...— Je ne souffre pas Trésor. En fait... moi aussi je suis confus, déstabilisé, troublé... mais... enfin, je dois avouer que tu as été merveilleuse ce soir.— ... Tu veux dire que... ?
Un silence se fit durer. Puis nous échangeâmes un sourire.
— Oui, j’ai aimé ça. Je ne saurais pas l’expliquer, mais cette soirée... est mémorable. Tu étais fantastique, et cette situation m’a terriblement excité. Enfin, tu l’as bien vu ?!
Sarah me sourit à nouveau, plus franchement.
— Oui, en effet. Il y a des choses qui ne sauraient mentir. Tu as vraiment joui sans te toucher ?— Oui, vraiment. Ça ne m’était jamais arrivé auparavant. Je ne pensais pas cela possible. Mais oui. C’était... incroyable de te voir ainsi totalement libérée et au service de leur plaisir. Ta jouissance était visible mon Amour.— C’est vrai que c’était très intense. ... mais... Enfin... Tu voudrais poursuivre ?— Tu as laissé entendre à Sylvie, en partant, que tu le voulais, non ?— Ha bon ? J’ai fait ça ?— Oui. Je ne me souviens pas de tes mots exacts, mais je suis sûr que tu lui as fait comprendre que c’était ce que tu voulais.— Je... peut-être... j’étais tellement... « partie ». Mais je ne le ferai pas sans toi. Si nous nous lançons dans cette... aventure, il faut que ce soit ensemble, consenti. Je ne veux pas mettre notre amour en danger.— Chérie, tu es la femme de ma vie. Et je suis ton homme. Rien ni personne ne pourra changer ça. En fait, je crois que ces nouvelles expériences... Hé bien, elles pourraient bien nous rapprocher encore. Nous faire découvrir de nouvelles choses sur nous. Et donner un nouvel élan à notre couple. Qu’en penses-tu ?
— Je pense que tu es merveilleux et que je t’aime !
Nous nous embrassâmes longuement, doucement, passionnément. Quelques heures avaient suffi à transformer notre couple, bien plus profondément que nous ne pouvions l’imaginer à cet instant. Nous étions tous deux engagés dans cette nouvelle aventure, et cela nous semblait délicieux.Sarah interrompit notre baiser.
— Tu sais que tu seras toujours mon homme. Et que je suis toute à toi. Même quand...— Oui, je le sais. Notre amour est indéfectible.
Je vis alors le désir dans ses yeux, la tension sexuelle était revenue, forte, impérieuse. Et je réalisai que moi-même, je bandais à en faire exploser ma braguette.
— J’ai envie de toi Sarah. Je te veux.— Moi aussi. Prends-moi, fais-moi tienne.
Nous nous jetâmes littéralement l’un sur l’autre. Nous retrouvant nus en un clin d’œil, nos langues mêlées, nos mains parcourant nos corps, à fleur de peau. Nos sexes se cherchant, appelant à une union intense, profonde. Elle se mit à genoux sur le canapé, se tourna vers moi, l’œil lubrique :
— Baise-moi ! Fais-moi tienne !
Je positionnai ma queue à l’entrée de sa chatte trempée, elle recula vers moi pour s’empaler, mais je la fessai et la retins par les hanches. Je fis jouer un moment mon gland turgescent à l’entrée de sa grotte, titillant son clitoris, glissant entre ses lèvres poisseuses. Elle gémissait.
— Arrête ce petit jeu ! Je te veux ! Prends-moi. Je veux te sentir au fond de moi !!!
Je la fessai à nouveau. Je la fis languir encore un peu puis... je la pris d’un coup, entrant sans difficulté dans son sexe trempé et ouvert.Nous baisâmes longuement, profondément, intensément. Mes couilles battaient contre l’entrée de sa chatte alors que je cherchais à la prendre toujours plus loin. Je tirais ses cheveux pour la faire se cambrer. Empoignai sa poitrine à pleine main pour l’attirer à moi et l’embrasser tout en caressant ses seins durs et gonflés. Elle poussait son bassin contre moi, venait à la rencontre de ma queue.
— Vas-y, prends-moi. Je suis à toi. Baise cette chatte que d’autres ont prise. Je ne suis qu’une pute.— Oui, tu es ma pute ! Ma petite chienne ! Une bonne salope. J’aime que tu sois bien salope. Tu l’aimes ma queue ?! Elle est bonne ?!— Ouiiii ! Ouiiiiii, putain elle est bonne !!!!
Nous jouîmes intensément et nous tombâmes dans les bras l’un de l’autre, nos corps luisants de sueur, entremêlés, épuisés, soûls de plaisir, nos bouches soudées l’une à l’autre.

Le lendemain matin nous trouva particulièrement souriants malgré une nuit courte. Nous échangions des sourires et des regards complices sans avoir besoin de nous parler. Sarah se fit particulièrement belle pour aller au bureau, dans une petite robe à fleurs échancrée. Elle se sentait sexy, désirable, et cela lui allait à merveille. Elle rayonnait. De mon côté, je me préparais à une journée de télétravail, et je venais de me mettre devant mon ordi, alors que Sarah s’apprêtait à partir, quand mon portable sonna. Je venais de recevoir un SMS.
— Vous avez été parfaits, délicieux hier soir. Nous n’avons pas été déçus. Il faut que nous en parlions. Venez chez nous ce soir, 19h30. Sylvie. — Chérie ? Je viens de recevoir un message...— Moi aussi...— Sylvie ?— Oui.— Comment a-t-elle eu nos numéros ?— Aucune idée. Peu importe, c’est gentil de sa part de nous écrire et de nous proposer de parler de tout ça ce soir.— Proposer... ça ressemble plutôt à une convocation. Mais oui. C’est très bien.— Tu... tu es toujours...— Oui, bien sûr. Je n’ai pas changé d’avis. En fait... j’ai hâte d’être à ce soir !— Tant mieux ! Je crois que... enfin, je... suis tout émoustillée !— Pas de bêtise au bureau, dis-je dans un clin d’œil.— Promis, je serai sage. Au moins jusqu’à ce soir... Et Sarah me rendit mon clin d’œil.
Il faut que je file, je suis encore à la bourre.
Elle m’embrassa longuement, tendrement, et fila.De mon côté, je me mis difficilement au travail. La journée fut longue, laborieuse. J’étais tendu et... excité. Des images de la soirée de la veille me revenaient, et je ne pus m’empêcher de sortir ma queue et de me soulager. J’espérais que cela m’aiderait ensuite à me concentrer, mais ce ne fut pas vraiment concluant. Je m’interdis de me branler une deuxième fois. J’étais dans un tel état que j’aurais pu me faire jouir trois, quatre fois, et être, je crois, encore excité. Mais je voulais garder un peu cette délicieuse tension.
Nous échangeâmes quelques messages au cours de la journée avec Sarah. Elle était clairement dans le même état que moi. Incapable de travailler, de se concentrer. Elle m’avoua être allée aux toilettes pour se « soulager », mais cela n’avait apparemment fait qu’attiser le feu en elle. Voilà qui promettait.
À défaut de réussir à travailler, je me rendis à la salle de sport, pour évacuer un peu, reprendre mes esprits. Et me montrer à mon avantage le soir si j’étais amené à me retrouver nu à nouveau...Je rentrai à 18h45, et Sarah peu après moi. Elle se rafraîchit, passa une autre robe, unie, bleu marine, échancrée aussi, plus encore peut-être, et plus courte surtout.À 19h28, nous sonnions chez nos voisins. Fébriles, anxieux, la boule au ventre, mais délicieusement excités. Nous nous tenions par la main.La porte s’ouvrit sur Sylvie, magnifique dans un tailleur strict, les cheveux relevés en un chignon serré.
— Ce sont nos chers voisins ! Juste à l’heure. Vous vous tenez par la main, comme c’est mignon. Entrez, entrez.
Nous lui emboîtâmes le pas à l’intérieur, et je fermai la porte alors qu’elle entrait au salon sans s’en soucier.
— Lance a été retenu au travail, mais il ne saurait tarder. Sa présence n’est de toute façon pas essentielle. Stéphane, j’ai ouvert une bouteille de vin, à la cuisine, sers-nous un verre à chacun et installons-nous au salon.
Je me dirigeai à la cuisine, et revins avec trois verres de vin rouge. Sarah était assise dans le canapé, face à Sylvie qui avait pris place dans un fauteuil, assise juste au bord, en se tenant droite, les bras élégamment posés sur les accoudoirs. Je lui tendis un verre qu’elle prit sans un mot, puis j’en donnai un à Sarah et pris place à ses côtés.
— Alors, dites-moi Sarah, Stéphane, comment vous sentez-vous aujourd’hui ?— Bien, répondit Sarah.— Allons, ce n’est pas la réponse que j’attends, vous vous en doutez bien ! Ma petite Sarah, dis m’en plus. Que ressens-tu ? Qu’as-tu pensé de notre soirée ?— ... Je... C’est difficile de mettre des mots sur tout cela. Mes sentiments sont troubles. Je suis gênée. Un peu honteuse aussi. Je ne sais pas bien comment gérer tout cela. Mais... je crois que ce qui s’est passé entre nous a éveillé quelque chose de profondément enfoui en moi. Vous m’avez fait découvrir une part de moi que je n’osais pas vraiment réaliser.— Je n’en doute pas ma belle. J’en étais sûre. J’ai de l’instinct pour ces choses-là. Je ne saurais pas l’expliquer, mais en matière de sexualité, je décrypte très vite les gens. Et avec vous, j’ai presque immédiatement senti que vous étiez dociles, et qu’il fallait vous prendre en main.— Vraiment ? Cela vous a paru si évident ? osai-je demander.— Stéphane, voyons, je ne t’ai pas autorisé à parler, je m’adressais à Sarah. Mais puisque tu le demandes, oui, c’était particulièrement évident te concernant. Tu es un mari soumis, obéissant et, bien sûr, cocu. Et qui aime ça. Je suis sûre que tu es bien plus que ça d’ailleurs... Mais nous verrons plus tard ce qu’il en est.
Sarah, tu as donc aimé ce qui s’est passé entre nous ?
— Beaucoup oui. J’ai pris tellement de plaisir. Je ne m’explique pas comment j’ai pu aussi facilement me laisser aller... mais... vous m’avez mise en confiance. Je me suis sentie bien entre vos mains, et j’ai abandonné toute volonté de résistance. C’était formidable.— Merveilleux ! C’est merveilleux ! J’imagine donc que vous en avez discuté entre vous ? Dites-moi : êtes-vous prêts à poursuivre l’aventure, à devenir nôtre, à Lance et moi. Nos soumis, obéissants, dociles, que nous éduquerons et guiderons ?— Oui, nous en avons parlé. Et nous sommes d’accord. Cette expérience nous a profondément touchés, et nous voulons continuer d’explorer cette voie, avec vous.— Soyons précis, ce sera moins avec, que sous nous... rétorqua Sylvie d’un ton sec, mais un sourire aux lèvres.— Bien sûr... Madame.— Bien. Tu apprends vite ma petite.
J’étais totalement mis de côté de cette conversation, qui, maintenant que cela devenait concret, me paraissait surréaliste. Je me demandais où nous mettions les pieds... Mais l’enthousiasme de Sarah était visible. Elle n’avait aucun doute.
— Bon. Nous allons en parler un peu plus précisément, il faut que vous compreniez bien dans quoi vous vous engagez. C’est une décision importante, à ne pas prendre à la légère.— Bien sûr...— Ne me coupe pas ! lança sèchement Sylvie, d’un ton dur. Si vraiment tu veux t’engager dans cette voie, il faut que tu comprennes qu’elle est ta place. Tu parles lorsqu’on te donne la parole, qu’on te pose une question. Est-ce bien clair ?— Je... heu... oui...— Oui qui ? aboya durement Sylvie. Je te croyais plus dégourdie que cela !— Oui Madame. Je suis désolé, répondit Sarah en baissant les yeux, penaude et... triste apparemment d’avoir déçu Sylvie. J’étais... abasourdi par ce qui se passait.— Bon, ce n’est pas grave, nous verrons tout cela plus tard. Dites-moi, avez-vous baisé hier soir en rentrant chez vous ?
Sarah me regarda en coin, n’osant pas prendre la parole. Je le fis donc.
— Oui, en effet. Nous avons fait l’amour après avoir discuté de ce qui s’était passé, nous étions tous les deux... Enfin, ces événements nous avaient bouleversés, mais aussi excités. Et nous avions besoin d’exprimer notre amour et...— Tu dis cela bien joliment, me coupa Sylvie, mais ce que je constate, c’est que ce qui s’est passé ne vous a pas suffi. Vous étiez en chaleur. Ta femme avait encore envie de queue, et toi, il fallait que tu te serves de ta petite bite, que tu marques ton territoire comme un chien.— Non, ce n’est pas...— Ta gueule !
Sylvie cria presque, ses yeux noirs semblaient me transpercer et m’ordonnaient le silence. Je dois bien avouer que j’étais intimidé, et je perdis toute contenance.
— Ne discutez jamais ce que je dis. Je vous comprends, je vous connais mieux que vous ne vous connaissez vous-même. C’est pour ça que Lance et moi serons de si bons guides pour deux petites salopes comme vous. Nous allons vous révéler à vous-mêmes. Et croyez-moi, vous n’avez aucune idée de qui vous êtes, et de ce que vous allez devenir.
Un silence pesant suivit ses paroles.
— J’imagine que c’est clair. Bien. Je me doute aussi parfaitement que vous avez passé la journée dans un certain état de fébrilité et d’excitation. N’est-ce pas ?— Oui, Madame. Sarah et moi avions répondu en chœur.— Oui, bien entendu. Dis-moi Stéphane, t’es-tu branlé ?— ... Je... Oui.— Oui Madame ! N’oublie pas le respect que tu me dois. Combien de fois as-tu fait cracher ta misérable queue ?— Une seule fois... Madame.— Vraiment ?— Oui Madame. Je ne voulais pas... enfin, cet état n’était pas pour me déplaire...— Bien sûr. Voilà qui ne me surprend pas venant d’une petite lope comme toi. Et toi Sarah ?— Hé bien... J’étais au bureau alors...— Je sais bien, ce n’est pas ma question !— Oui, je me suis caressée, Madame.— Et combien de fois ?— Une seule Madame... hum...— Oui ? Tu as quelque chose à dire mon Trésor ?— Hé bien... Je ne me suis caressé qu’une fois, aux toilettes, mais j’étais dans un tel état... cela n’a pas suffi à me calmer. Et...— Et quoi ? Allons, parle ! Ne fais pas ta mijaurée, je déteste ça !— Hé bien, je ne sais pas si mon excitation était visible, ou même si c’est moi qui l’ai provoqué... Mais, enfin, bref, je me suis retrouvée dans une salle de réunion, fermée, avec un collègue...— Et ? Allons, parle maintenant, ça devient intéressant.— Hé bien, je sais qu’il a envie de moi, depuis longtemps, nous avons déjà... enfin, joué, de manière un peu appuyée, mais sans...— Bon, dis les choses une fois pour toutes bon sang ! Arrête de tourner autour du pot ! Il va falloir apprendre à assumer ce que tu fais, ce que tu es ma petite salope !— Hé bien il ne m’avait jamais prise, il m’avait déjà touchée, je l’avais sucé, mais c’en était resté là. Cette fois... Il m’a léchée, jusqu’à ce que je jouisse, j’ai voulu lui rendre la pareille, et l’ai prise en bouche, mais... j’avais tellement envie de sentir une queue en moi ! Je lui ai demandé de me prendre.— Et il t’a baisée ?!— Oui Madame.— Bon. Et comment était-ce ?— ... C’était... frustrant je dois dire. Il n’est particulièrement bien membré, et... il était trop excité, je pense, il est venu très vite.— Il a joui en toi ? — Oui Madame.— Bien, bien. Tu vois, tu commences à assumer ton rôle de salope, faite pour soulager les hommes. Et les femmes aussi d’ailleurs. Mais tu n’es pas faite pour les petites bites. Une chienne comme toi mérite mieux. Si tu deviens mienne, seules les grosses queues auront le droit de te prendre. Et endurantes bien sûr. Les sous-hommes n’ont pas droit de citer avec moi. Mais soyons clairs sur un point : si vous voulez vous engager dans cette voie, devenir miens, alors votre sexualité m’appartient désormais. Et je suis très sérieuse. Il est hors de question que vous ayez des relations sexuelles, de quelque ordre que ce soit, sans mon autorisation. Et cela est valable pour vous deux. Et entre vous aussi. Vous ne baiserez ensemble qu’avec mon consentement. Vous ne vous branlerez qu’avec mon autorisation. Vous ne jouirez qu’avec mon aval. Et seules les personnes que je désignerai pourront vous prendre. Il est essentiel que Lance et moi dirigions entièrement votre vie sexuelle pour pouvoir vous guider et vous former. Ce sera assurément difficile, mais vous nous en serez reconnaissants au final, croyez-moi. Est-ce que cela est clair ? Et êtes-vous prêts à y adhérer ?

J’étais estomaqué. Par ce que Sarah venait de révéler et dont elle ne m’avait rien dit déjà. Puis par ce que Sylvie venait d’énoncer. Je ne savais pas quoi répondre. Sarah me regarda, ses yeux, intenses et brillants plongés dans les miens. J’allais lui dire quelque chose, mais les mots moururent sur mes lèvres, dans un sourire fragile. C’est elle qui répondit :
— Oui Madame. C’est très clair. Nous le comprenons et l’acceptons. — Bien, bien, je n’en attendais pas moins. Maintenant que ceci est dit, je vais être un peu plus précise quant à mes attentes : elles sont totales et absolues. Si vraiment vous vous engagez auprès de Lance et moi, vous nous appartiendrez, corps et âme. Vous pourrez bien sûr poursuivre vos vies professionnelles et sociales, sauver les apparences, vous conserverez une certaine indépendance, si vous le souhaitez. Mais votre vie privée, elle, sera nôtre. Vous nous appartiendrez. Vous nous obéirez en toutes choses, tout le temps. Votre engagement ne connaît aucune pause. Bien sûr, nous serons responsables de vous, et nous comporterons donc en Maîtres conscients de leur pouvoir. Nous prendrons soin de vous, à notre manière. Et nous vous protégerons, toujours. Vous DEVREZ donc nous faire une confiance totale et aveugle. C’est important, car nous vous pousserons dans vos retranchements, et même au-delà. C’est après tout la finalité de tout cela. Nous allons vous reforger, vous reconstruire. Et donc, avant cela, vous détruire. C’est nécessaire. Mais au fond de vous, c’est ce que vous voulez. Vous savez que nous allons vous révéler à vous-mêmes pour vous ouvrir les portes d’une nouvelle liberté dans l’asservissement. Bien sûr, vous pourrez tout arrêter à tout moment. Nous vous donnerons un mot de code. Il vous suffira de le prononcer pour tout arrêter si les choses vont trop loin pour vous. Mais attention, j’ai bien dit « tout arrêter ». TOUT. Si vous prononcez ce mot, ce sera lourd de conséquences, pour vous deux. Nous mettrons un terme à notre relation. Nous redeviendrons de simples voisins se saluant poliment dans la cage d’escalier. Et cela pour vous deux. Vous vous engagez ici ensemble, vous en sortirez ensemble. Si l’un de vous faillit, il emporte les deux. Comprenez-vous bien à quoi vous vous engagez ?— Oui Madame, répondit Sarah avec assurance.— Et toi Stéphane ?— Je...
J’étais... abasourdi. Je perdais pieds. Mais qu’est-ce que je faisais là ? Que se passait-il ?
— Je comprends, oui Madame, finis-je par dire dans un souffle.— Bien. Alors, vous engagez-vous ?
Sarah allait parler, mais Sylvie ne lui en laissa pas le temps.
— Réfléchissez bien avant de répondre. C’est un engagement important, lourd de conséquences.
Sarah se tourna vers moi, me sourit, les yeux pleins d’amour. Je lui rendis son sourire.
— Oui Madame, nous nous engageons et vous servirons au mieux.— Pas au mieux ma petite salope, parfaitement, je te dresserai pour cela. Et toi, Stéphane.— Je... heu...— Oh ! mais arrête de bégayer ! Réponds clairement une fois pour toutes : veux-tu devenir notre chose ?!— Oui Madame, dis-je dans un souffle, les yeux baissés, sans réaliser ce que je venais de faire.
Je sentis la main de Sarah serrer la mienne, posée sur ma cuisse. Ma main était moite, la sienne, chaude et rassurante sur la mienne.
— Très bien. Je n’en attendais pas moins. Hé bien en attendant que mon époux daigne rentrer, Stéphane, fous-toi à poil.
J’ouvris la bouche bêtement, pris au dépourvu, sans bouger. Tétanisé.
— Allez ! Plus vite, bon sang ! ne me fais pas répéter les ordres plusieurs fois, ou tu le regretteras !
Je me levai et commençai à me déshabiller.
— Toi ma petite Sarah, enlève juste ta robe et viens ici.
Sarah obtempéra immédiatement, sa robe glissa sur son corps comme dans un courant d’air et se posa au sol alors qu’elle se dirigeait vers notre Maîtresse. Elle portait un ensemble en dentelle particulièrement sensuelle, d’un bleu profond, soutien-gorge mettant sa belle poitrine en valeur et tanga sexy à se damner.
— Viens à mes pieds, et embrasse-moi ma belle.
Leurs bouches se joignirent dans un baiser profond et langoureux alors que je finissais de me mettre nu.
— C’est ainsi que vous devrez toujours vous présenter à nous. Que vous veniez chez nous ou que nous vous rendions visite chez vous, aussitôt que nous sommes ensemble en privé, Stéphane, tu dois te mettre entièrement nu sans attendre, et toi Sarah, en sous-vêtements, si tu en portes... et cela sauf ordre contraire. Nous sommes bien d’accord ?— Oui Madame, répondit Sarah.— Oui Madame, répétai-je.— Bon. Passons à la suite. Cela te concerne toi, Stéphane.
Sylvie se leva, se dirigea vers une commode, ouvrit un tiroir et en sortit une petite boîte. Elle vint vers moi, un sourire narquois aux lèvres.
— Reste debout petit chien.
Elle ouvrit la boîte, et me montra le contenu.
— Sais-tu de quoi il s’agit ?— Non... Madame.
Son regard dur me cingla.
— C’est une cage de chasteté, pour homme bien sûr. Tu la porteras toujours quand nous serons ensemble. Il t’est interdit de bander en ma présence, encore plus de jouir – du moins par là... ‑ donc, quand tu sais que nous allons nous voir, tu l’enfiles. Il est possible que parfois, tu aies à la porter... un certain temps... mais nous verrons cela plus tard. Pour l’instant, retiens que tu seras toujours encagé quand nous serons ensemble. Je posséderai la clef bien sûr, et il est possible que je te libère et te laisse même toucher ta petite nouille si tu m’as particulièrement satisfaite. Sinon...— Je... heu... C’est à...
La baffe retentit dans la pièce, même Sarah en fut surprise. Pour ma part, j’étais estomaqué et en restai bouche bée.
— Je ne t’ai pas autorisé à parler, chien. Et n’oublie pas, il suffit d’un refus pour que tout s’arrête, pour toi comme pour elle. Alors, tiens-toi bien.
Sarah me regarda avec commisération, mais je lis aussi dans son regard une demande muette d’obéir, de ne pas tout gâcher. Elle avait vraiment envie de cela.Mme prit l’ensemble de mes génitaux entre ses mains et passa prestement un anneau autour de mes couilles et de ma queue, puis elle introduisit ma queue dans la cage... mais celle-ci, sous l’effet de sa poigne ferme et de l’anneau congestionnant s’était gorgée de sang, mes sentiments troubles n’y étaient peut-être pas étrangers non plus. Mme ne parvenait pas à mettre la cage en place. Elle se releva et me gifla sèchement d’un aller-retour. J’étais mortifié.
— Je t’ai interdit de bander en ma présence sale petite salope ! Je vais t’apprendre à te tenir correctement, crois-moi. Sale obsédé ! Sarah, va à la cuisine, et apporte un saladier rempli d’eau froide et de glaçons.
Sarah disparut, et mit un peu de temps à revenir avec ce que Mme lui avait demandé. Pendant tout ce temps, j’avais gardé les yeux baissés, mortifié. Et Mme s’était tenue droite, à mes côtés, sans même poser un regard sur moi, la respiration lourde de reproches.
— Tu en mis du temps ! Il va falloir apprendre à répondre plus rapidement à mes ordres, j’attends de l’efficacité de votre part à tous deux.
Toi, écarte les jambes.
J’obtempérai machinalement. Elle tenait le bol d’une main et mes bijoux de famille de l’autre, et, d’un coup, elle plongea ceux-ci dans l’eau glacée. Le choc fut violent. Je grimaçai, geint, tout en ayant un mouvement de recul réflexe. Elle me tenait fermement cependant et la douleur sur mes couilles fut fulgurante, ce qui me rappela à l’ordre. Mais j’avais fait verser un peu d’eau sur le parquet.
— Sale chien ! Tu me paieras ça. Je m’occuperai de ta punition plus tard. Tu n’es pas près de l’oublier, crois-moi.— Je suis désolé, Madame, c’était involontaire...— Tais-toi, je ne t’ai rien demandé. Te justifier ne fait qu’aggraver ton cas. Sarah, va chercher une serpillière sous l’évier et nettoie ça.
Ma femme se précipita et revint avec la serpillère qu’elle jeta au sol.
— Un peu de respect voyons ma Belle ! Je sais que tu n’es pas habituée aux tâches ménagères, ton cher petit cocu s’en chargeant comme il se doit, mais ce n’est pas ainsi que tu dois te comporter ici. À genoux, comme une souillon, comme la bonne petite chienne que tu es.
Sarah obéit avec ce qui me sembla presque être de l’entrain. J’étais... je crois qu’il n’y a plus de mots pour décrire mon état de stupéfaction. À ce stade, je n’étais même plus vraiment conscient de ce qui se passait ni de ce qui m’arrivait. D’un geste parfaitement maîtrisé, apparemment expert, Mme referma la cage sur mon sexe qui avait pris une taille... ridicule sous les effets conjugués de l’eau glacée et de l’atmosphère tendue que Mme avait su établir en un instant. Un cadenas se ferma dans un clic qui me rappela à la réalité. J’étais encagé. Et même réduite à sa taille minimum, ma queue se trouvait à l’étroit dans ce piège minuscule, alors que l’anneau enserrait fermement l’ensemble de mon sexe, le métal mordant mes chairs.
— Bien, voilà qui est mieux. Ma petite chienne, redresse-toi, va ranger cette serpillère et reviens te mettre à mes pieds.
Sarah se dépêcha, et Mme regagna son fauteuil où elle s’assit en croisant les jambes, avec une allure altière.Sarah revint, mais sitôt apparue à l’entrée du salon, Mme lança.
— Stop ! Toi Sarah, à quatre pattes, et viens vers moi en balançant ton beau petit cul que je me régale du spectacle. Toi chien, à genoux, les yeux baissés, les mains dans le dos.
Je pris la position alors que Sarah approchait doucement, délicieusement impudique à la limite de mon champ de vision. Elle arriva enfin aux pieds de Mme, et déposa un baiser sur chacun d’eux, sans même qu’elle ne lui ait rien demandé.
— Hummmm. Je t’excuse cette initiative ma petite chienne. Tu es décidément trop adorable. Je sens que tu vas être ma faiblesse, il va falloir que je m’endurcisse avec toi pour te traiter comme il se doit. Bon, à genoux toi aussi, et tiens-toi tranquille. Dis-moi ma belle, comment te sens-tu ?— Merveilleusement bien Madame.— Mais encore ?— Je me sens en confiance, apaisée, sereine. Comme... sans volonté, simplement à l’écoute, et c’est un sentiment délicieux.— Parfait. Tu sembles décidément parfaite.
Et Mme se pencha vers elle, prit son menton, l’embrassa, mordit ses lèvres jusqu’à faire geindre Sarah. Elle s’écarta légèrement ; les yeux plantés dans les siens, la gifla, puis reprit son menton.
— Ouvre la bouche petite salope !
Sarah ouvrit grand et Mme cracha dans sa bouche.
— Avale.
Sarah déglutit et Mme l’embrassa à nouveau.
— Dis-moi à présent ce que tu penses de ton mari ainsi. — Je... Je ne sais pas Mme.— Allons, fais un effort. Tu n’es pas idiote. Et je te veux sincère avec moi.— J’ai un peu peur pour lui. Je ne veux pas qu’il regrette notre choix. J’espère... que c’est ce qu’il veut, lui aussi, Madame.— Plus précisément, de le voir ainsi soumis, brisé, à genoux, encagé, impuissant.— Il est beau. Vraiment beau. Je sais qu’il fait ça pour moi. Mais c’est si beau qu’il s’engage dans cette voie avec moi, par amour. J’espère qu’il le fait pour lui aussi. Qu’il se sent aussi bien que moi. Je ne veux pas qu’il souffre pour...— Oh ! Il souffrira, fais-moi confiance pour ça. Mais il aimera ça.— Oui. C’est que je veux, qu’il aime ça. Sinon qu’il arrête. Je serai heureuse, quel que soit son choix. — Non voyons ! Ce serait trop dommage qu’il arrête tout. Qu’il t’empêche de t’épanouir. Tu ne crois pas ?— Je... Je ne sais pas Madame. Je ne veux pas le perdre. Il est plus important que tout pour moi.— Arrête avec ces bêtises. L’important, c’est toi, lui est né pour te servir, il faut que tu apprennes à te faire passer avant lui. Le temps des femmes est venu, c’est à nous désormais d’être le sexe fort et de nous faire entendre. Tu ne le perdras pas. Il t’aime. C’est ce qu’il veut. Il sait quelle est sa place. N’est-ce pas Stéphane ?!— Oui Madame, je l’aime, elle ne peut pas me perdre, je serai toujours à ses côtés. Et je ferais tout pour elle.— Bon. Et c’est de ton plein gré que tu t’engages à notre service, n’est-ce pas ? Tu en es heureux ?— Je suis un peu anxieux et... désarçonné, Madame. Mais oui, je suis heureux ainsi, je me sens... à ma place.
Je n’en revenais pas de ce que je venais de dire.
— Parfait. Nous allons vivre des moments mémorables ensemble.
C’est alors que nous entendîmes la porte d’entrée s’ouvrir, et Lance entra dans le salon.
— Je suis terriblement en retard, je suis désolé ma Chérie. Une réunion interminable avec des imbéciles qui parlent trop pour ne rien dire. Mais je vois que tu as déjà pris en main nos petits voisins !
Mme s’était levé. Elle alla à la rencontre de son époux, l’embrassa et répondit :
— Oui, en effet. Ils sont « engagés ». Encagé, le concernant. Et tout à nous. — Formidable ! Ma Chérie, tu es décidément parfaite. Je suis épuisé, je me mets à l’aise, et je vous rejoins.
Lance s’éloigna et Mme reprit sa place dans le fauteuil.— Stéphane, va chercher un autre verre de vin pour mon époux.
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