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J'ai trouvé l'eau si claire...

Chapitre 1

Hétéro
Trois coups brefs. Derrière la porte à laquelle je viens de sonner m’attend une quasi-inconnue rencontrée sur le Net, d’une intelligence subtile, à la plume élégante et dotée d’un sens aigu de l’érotisme et de l’humour... mais dont je ne connais pas le visage. J’ai parcouru plus de cent kilomètres pour la rencontrer, en ayant accepté de jouer le jeu du mystère, bien que la règle n’en fut pas réciproque.
Trois coups brefs. La porte s’ouvre enfin sur un regard qui me cloue sur place.
C’était une de ces périodes durant lesquelles ma vie s’organisait en alternance. Une semaine avec mes enfants à la maison, occupé à surfer chaque soir sur les sites de rencontres, et la suivante, sans eux, durant laquelle je faisais la connaissance de certaines des femmes avec lesquelles j’avais échangé. Un épisode plutôt faste sur le plan sexuel ! Il m’en reste des souvenirs de tous ordres, mais celui que je vais vous conter aujourd’hui reste sans aucun doute le plus marquant.
Je rencontre Sylvie sur un site pas du tout libertin (quoique...), alors qu’attirée par mon pseudo un peu fripouille et le contenu de mon profil, elle prend contact avec moi. Elle ne montre d’elle que la photo floue, sombre et pixelisée d’un décolleté fort imposant.
Comme je suis joueur et aventureux, ne pas voir son visage ne la disqualifie pas immédiatement. Et de fait, Sylvie se montre d’un niveau culturel élevé : elle écrit très bien, dans une langue maîtrisée, avec un beau sens de la formule et un certain humour. Rapidement, nos conversations prennent un tour légèrement polisson, tout en finesse. Nous nous retrouvons très très tard, au milieu de la nuit, alors que tous les autres profils du site de rencontre ont tiré les rideaux. La nuit (la Grande, la Belle, notre Isabelle) instaure une complicité entre deux oiseaux nocturnes qui persistent à s’écrire, sans s’appeler.
La voix, me dit-elle, fait partie de la surprise.
Elle me trouve mignon, malgré mon petit gabarit - elle aime les hommes grands et bien bâtis- et accepte volontiers quelques clichés plus suggestifs de ma part, je reste cependant dans un registre assez soft. De son côté, elle refuse de m’envoyer des photos, mais propose de m’adresser des textes de sa plume. Il doit être aux alentours de 4h du matin cette nuit-là.
Je tombe sous le charme dès la première nouvelle lue. Il y est question de soumission, et c’est non seulement magnifiquement écrit, mais aussi très érotique.
Au petit matin, après m’avoir envoyé plusieurs autres écrits du même niveau, et alors que je lui suggère de contacter un éditeur, elle finit par m’avouer qu’elle est déjà publiée par une célèbre maison spécialisée dans la littérature « de genre » de qualité.
Nos échanges deviennent assez chauds, mais toujours sur un mode chic. Elle finit par m’envoyer deux ou trois photos, des plans serrés, toujours flous, toujours sombres, ou je peux deviner des formes très plantureuses, une bouche sensuelle... pas plus.
Je me doute bien que sa discrétion, à ce stade de nos conversations, n’est pas due qu’à une volonté de préserver un certain anonymat, même si elle me dit rencontrer beaucoup de gens à son travail, et vouloir se protéger.

Elle a définitivement piqué ma curiosité, et lorsqu’elle me propose un rendez-vous chez elle un samedi soir, j’accepte volontiers malgré la centaine de kilomètres qui nous sépare.
Et me voici donc sur le trottoir humide d’une bourgade du Sud Ouest, un soir d’hiver, à l’heure de l’apéro, le doigt sur la sonnette d’une maison sans charme, amusé par le cocasse de la situation.
Trois coups brefs. La porte s’ouvre enfin sur un regard qui me cloue sur place.
Comme je le pressentais, Sylvie est plutôt ronde, pour ne pas dire nettement plus. Elle porte une robe noire très décolletée sur des seins d’une pâleur extrême rehaussée par le tracé de veines bleutées. Une épaisse chevelure noire et un rouge à lèvres très sombre accentuent son côté gothique – elle travaille dans la musique, c’est une spécialiste du rock alternatif.
Je m’attendais peu ou prou à cette apparition. Mais son regard me pétrifie.
J’aurais voulu planter mes yeux dans les siens avec une intensité calculée (ma spécialité!), mais pas moyen de savoir où darder la flèche de mon regard. Sylvie est affublée d’un terrible strabisme, ses yeux partent à l’assaut l’un de l’autre, laissant son vis-à-vis totalement désemparé. Elle semble retournée sur elle même, comme regardant à l’intérieur, totalement inaccessible, et lorsqu’elle parle enfin, j’ai l’impression qu’elle s’adresse à un esprit invisible, une personne cachée dans l’obscurité du couloir, un ami imaginaire... mais pas à moi.
Sa voix provoque un second choc, elle est grave et rauque, un peu empâtée, manifestement abimée par le tabac et l’alcool.
Ma sidération a été de courte durée, je me ressaisis vite et l’embrasse rapidement sur les deux joues, hâtif stratagème pour masquer ma surprise et mon amusement.
J’ai voulu jouer, me voilà servi. La situation est d’un comique que je suis cependant le seul à pouvoir apprécier. Je souris sous cape en la suivant dans le couloir qui mène à son salon, mal assurée sur ses talons, engoncée dans la robe sexy qui la boudine affreusement et laisse paraître le haut de ses bas. Je suis tout de même pris d’une légère appréhension quant au déroulé futur de la soirée.
Elle m’invite à prendre place dans un vieux canapé défraichi, face à un agréable feu de cheminée, et m’offre à boire. La conversation, maladroite, s’oriente vers la musique, elle me passe des morceaux de hard rock industriel, un groupe belge qu’elle s’occupe de faire tourner, pas vraiment l’ambiance feutrée qui sied à une soirée pré-coïtale.
Elle fume sans discontinuer, des roulées, boit beaucoup, moi un peu, et l’ambiance se détend doucement sur le mode de la bonne camaraderie. La perspective d’une nuit torride s’estompe gentiment, mais cette fille est cool, on s’entend bien.
Le charme érotique se rompt définitivement lorsque la sonnette retentit soudain. Surprise, presque désemparée, Sylvie hésite, puis va ouvrir et revient au salon, flanquée d’un type qui a tout du pilier de bistrot, et qui lui lance, dans le couloir un « dis donc t’es drôlement bien habillée ce soir », avant de se figer net en découvrant ma présence sur le canapé. Le type visiblement gêné, articule un « ha, je crois que je dérange qui flotte un instant dans le vide créé par la lourde absence de réponse de son amie, elle aussi très embarrassée. Elle donne l’impression de se retrouver toute nue devant son pote. Celui-ci avale prestement un whisky et s’éclipse aussi rapidement que sa notion de la politesse le lui permet. Sylvie semble consternée. Nul doute que dans les minutes qui vont suivre, tout le bistrot du coin sera informé de son plan cul.
Soudain très conscients de la tournure pitoyable que prend la soirée, nous nous regardons (enfin je suppose que c’est moi qu’elle regarde, vu que nous sommes seuls désormais) et nous éclatons de rire.
Je l’enlace alors comme je peux (mes bras ne font pas le tour de ses épaules), et l’embrasse chastement sur la bouche, puis lui caresse légèrement le visage.
— Je crois que je vais me mettre à l’aise, me lance-t-elle brusquement avant de disparaître dans les tréfonds de son logement. Lorsqu’elle refait surface, elle est vêtue d’un peignoir rose pâle et d’un tee-shirt blanc. Les escarpins ont fait place à une paire de charentaises fuchsia.
La charge érotique a totalement disparu, elle me propose qu’on dîne tout de même, elle a préparé un gratin - pour s’apercevoir qu’elle a oublié d’allumer le four... on en a pour une heure avant de pouvoir passer à table.
Peu importe, elle ouvre une bouteille de rouge, roule un pétard, que nous partageons. La conversation s’anime naturellement.
Nous voici vautrés dans le canapé comme deux vieux potes, elle semble s’être installée comme elle en a l’habitude, à moitié allongée, ce qui ne me laisse pas beaucoup de place et m’amuse assez. En bonne célibataire, elle ne change pas ses habitudes pour moi. Elle a passé ses jambes par-dessus les miennes, s’évertue à refermer un peignoir qui a tendance à s’échancrer sur ses larges cuisses. Je me laisse basculer sur le côté, ma tête reposant sur son flanc, la vue bouchée par son imposante poitrine. Le silence enveloppe ce câlin. Nos corps se pressent un peu plus l’un contre l’autre, quasi imperceptiblement. Sa bruyante respiration de fumeuse s’altère soudain. Un subtil effluve de phéromones sans équivoque frappe mes narines. La chair molle d’une cuisse appuie doucement sur mon entrejambe. Je bande. La cuisse flatte lentement mon érection. Je ne vois rien que la masse de ses seins, et la bouteille de pif à moitié vide sur la table basse qui me fait face.
Je me redresse un peu, tente de croiser son regard (regarder juste au-dessus du nez pour donner l’illusion). Elle souffle... « ne me regarde pas comme ça... ». Je me dégage, entreprends l’ascension de ce corps immense (je rappelle que je suis d’un petit gabarit), son ventre et ses seins sont comme des collines onctueuses, j’ai déjà envie de m’y perdre, et mes lèvres atteignent enfin leur but.
Nos bouches se mangent goulûment, je suis sur elle, dans elle, dans un océan de chair ondulante, son peignoir s’ouvre, je relève le tee-shirt, dévoilant des seins immenses, aux petites aréoles rose pâle. Je la dévore, une odeur âcre de transpiration me frappe et manque de me faire débander, je descends prestement le long de son ventre, pas de culotte, écarte ses cuisses, et découvre une chatte glabre, immense et totalement trempée.
Je me débarrasse prestement de mes vêtements tout en commençant à embrasser cette vulve magistrale.
Sylvie semble déjà au bord de l’explosion, alors que je plonge mon visage entre ses cuisses, et entreprends de la dévorer.
Je la lèche avec avidité, j’explore de la bouche et de la langue ce merveilleux marécage, c’est un cunni pantagruélique, elle se tord dans tous les sens, je suis tout à mon affaire, le visage inondé de mouille, mes mains malaxent son ventre et ses seins, elle halète de plus belle, et soudain, je suis frappé par un véritable geyser. Je me redresse absolument trempé et abasourdi.
Je repars aussitôt à l’assaut, mes doigts entrent en action, sa chatte est étonnamment serrée, je fouille à l’intérieur, à la recherche des zones gonflées par le désir, trouve une peau d’orange, m’y applique, sa chatte s’ouvre largement, puis se contracte incroyablement sur mes doigts, et c’est une nouvelle explosion de foutre qui me frappe.
Le jet est puissant et abondant, ça dure suffisamment longtemps pour que j’aie le temps d’ouvrir la bouche pour m’en repaître. Ma première fontaine. Ça ne sent pas super bon, ça a un goût âcre, mais c’est une expérience géniale. Sylvie est complètement barrée, j’admire cette jouissance formidable.
Je l’escalade à nouveau, vais chercher sa bouche, la barbouille de sa propre mouille dans un baiser démesuré, sa main agrippe ma queue et entreprend de la branler, nos corps glissent l’un sur l’autre, lubrifiés par son abondante transpiration.
Je redescends entre ses jambes, ma bouche attaque son clitoris, mes mains écartent sa chatte, j’y pousse trois doigts, puis quatre, c’est serré, je besogne, elle se contracte sur ma main, se cambre, gesticule, explose à nouveau.
Le canapé est dans un état déplorable, je suis trempé de la tête aux pieds.
A cause de sa corpulence, mais aussi de son mode de vie, Sylvie n’est pas très agile, et difficilement « manoeuvrable » pour le petit gabarit que je suis. Elle reste donc allongée sur le dos, et je m’active dans le paysage de vallons que forme son corps.
Je découvre des sensations inconnues d’une opulence incroyable.
Je suis sur elle, en position de soixante-neuf, ses mains sur mes fesses, je baise littéralement sa bouche, mais je n’arrive pas à atteindre sa chatte avec ma langue.
Je glisse alors le long de son ventre, et enfouis mon visage entre ses cuisses, elle en profite pour me mettre un doigt dans le derrière. Hum ! C’est bon ça.
Je reprends une bonne giclée. J’ai déjà renoncé à compter le nombre de fois où elle a éjaculé.
Me voici entre ses cuisses, le moment est venu de la prendre, nous sommes un peu maladroits, je suis à nouveau surpris par l’étroitesse de son fourreau lorsque je la pénètre. Je caresse son visage et ses seins, les embrasse, je ne peux pas atteindre ses lèvres. Je la prends de façon un peu désordonnée, peu à l’aise, pas vraiment libre de mes mouvements. Je me dis que ça ne va pas être terrible pour elle.
Trois coups brefs.A peine ai-je commencé à la baiser que sa chatte se contracte violemment et m’expulse carrément, dans une énième éruption prodigieuse.
Je la prends encore, elle jouit très vite, j’essaie de rester en elle à chaque fois qu’elle éjacule, mais c’est impossible. C’est un vrai carnage, foutre et sueur mélangés, l’odeur forte, mêlée à celle du tabac froid me refroidissent un peu, je ne jouis pas, mais j’admire son plaisir.
Comme je commence à faiblir, je grimpe sur elle, et glisse ma queue entre ses seins. Elle me baise avec ses mamelles prodigieuses, je mets deux doigts dans sa bouche, et branle vigoureusement sa chatte de l’autre main. Nous jouissons ensemble. Je m’effondre sur elle.
Lorsque nous reprenons nos esprits, le gratin a cramé depuis longtemps. Nous dinons de pain et de fromage dans la cuisine, elle m’invite à rester dormir avec elle. J’hésite, mais il n’est évidemment pas raisonnable de reprendre la route à cette heure tardive et en ayant pas mal picolé.
Je la rejoins dans sa chambre, nous entamons une étreinte maladroite, la tendresse ne fonctionne pas entre nous, elle se met finalement à quatre pattes, me présente son énorme derrière. Je lui écarte les fesses, lui bouffe à nouveau la chatte par-derrière, me prends encore un bon jet de foutre, puis j’attaque la levrette. J’entreprends un lent mouvement de va-et-vient, tout en sensualité -le parfait gentleman. Mais elle semble peu sensible à ma délicatesse et donne de furieux coups de reins en arrière. J’ai du mal à me stabiliser, je m’agrippe à ses hanches, et comprenant qu’elle veut se faire baiser sans ménagement, je la besogne à grands coups de queue. Elle m’expulse deux fois en criant des obscénités, je n’arrive pas à jouir, je manque d’un contact tendre, de caresses ou de baisers, mais notre différence de corpulence l’interdit.
Je me sépare d’elle et m’allonge finalement à ses côtés, elle se penche sur mon sexe et m’administre une pipe goulue, vorace et baveuse, à l’image de notre accouplement, je jouis abondamment dans sa bouche.
Avant de dormir, il faut changer les draps.
Elle continue de fumer sans cesse lorsqu’on ne baise pas. L’odeur m’écoeure, la fumée me gène. Elle s’endort et se met à ronfler bruyamment. Son sommeil aussi est hors-norme, prodigieusement profond. Elle pèse. Je suis écrasé au bord du lit, impossible de bouger, le cendrier à quelques centimètres de mon nez exhale ses odeurs de tabac froid. Un sentiment de ridicule déréliction m’assaille. Pas moyen de dormir. Cinq heures du mat’, elle ronfle de plus belle, je m’extirpe doucement du lit, m’habille à tâtons, et file en douce. Elle fait semblant de ne pas s’en rendre compte.
Sur la route, alors que le jour se lève, je n’en reviens toujours pas de cette nuit de folie.
Je ne reverrai pas Sylvie, je le sais, trop d’incompatibilité entre nous. Mais elle m’a fait découvrir un continent féminin insoupçonné, notre étreinte fut à la fois pathétique, effrénée, démesurée. Et très belle. Inoubliable.
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