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J'ai trouvé. C'est lui

Chapitre 1

Erotique
J’ai trouvé. C’est lui.
Cet après-midi, Sophia vient me rendre visite, Sophia est mon amie, c’est même ma meilleure amie depuis nos années de Fac. Nous avons été Colocataires pendant 3 ans. Sophia est l’archétype de la femme italienne. Brune, les cheveux longs, pas très grande, environ 1,65 m, taille fine et des formes généreuses là où il faut, ce qui marque une vraie féminité. Joviale et extravertie, elle est tout le contraire de moi.
Moi, c’est Laura, 33 ans, Juriste, je travaille dans un cabinet spécialisé depuis 7 ans. Je mesure 1,70 et j’ai une silhouette que l’on peut qualifier de sportive, normale, je vais en salle 3 fois par semaine. J’ai quand même de jolies formes avec mon 90C.
Etant célibataire, je dispose de tout mon temps pour vaquer à mes occupations et pour être tout à fait franche pour occuper mon temps.Au contraire de Sophia, je suis plutôt réservée, j’aime me faire discrète dans la vie et dans mon travail. C’est peut-être pour cela qu’avec Sophia nous nous entendons si bien. Ne dit-on pas que les contraires s’attirent ?
Nous n’avons aucun secret l’une pour l’autre, enfin, c’est surtout Sophia qui n’a aucun secret pour moi, car en ce qui me concerne, il n’y a pas grand-chose à raconter.Par contre elle, c’est une autre histoire, toujours des histoires à raconter, il faut dire que c’est une vraie croqueuse d’hommes ... Il est 14h00 ce samedi et le carillon sonne, c’est Sophia.
— Salut ma chérie, comment vas-tu ?— Ça va et toi ?— Super bien !
Sophia a un sourire jusqu’aux oreilles, je la connais, c’est qu’elle a des choses à me raconter et quand Sophia raconte, ce n’est pas à moitié, j’ai droit à tous les détails, même les plus croustillants...
— Toi tu as des choses à me dire ...
Encore un grand sourire de Sophia.
— Tu me connais trop bien toi, tu te souviens de mon collègue dont je t’avais parlé la dernière fois ?— Heu, oui ça me dit quelque chose, mais tu sais, tu me parles de beaucoup de garçons.
— Oui, mais celui-là, tu te rappelles du grand blond, super musclé qui n’arrêtait pas de me complimenter sur mes tenues.— Oui, oui, je me rappelle maintenant.— Et ben, ça y est !— Ça y est quoi ?— Ça y est, on est ensemble.— Ah oui ?— Ouiiiii ! Si tu savais, ce mec c’est une bombe nucléaire. Il est gaulé comme un athlète et puis pas que des muscles hein, si tu vois ce que je veux dire !
A ce moment, j’explose de rire, ça c’est du Sophia dans toute sa splendeur.
— Il est monté comme un âne et crois-moi il sait s’en servir (là Sophia se marre en voyant ma gêne). Allez, fais pas ta timide Laura. Tu me connais.— Oui, oui, j’ai l’habitude avec toi.— Ce mec me fait littéralement grimper aux rideaux, tu me connais, je suis quand même demandeuse, c’est pourquoi après 3 ou 4 mois, les mecs n’arrivent plus à suivre et je les largue, alors que lui il m’épuise ! T’imagines ?— Non pas possible, je ne te crois pas, jamais entendu dire qu’un homme t’épuisait.— (La mine presque déconfite) Et bien lui oui, c’est une bête de sexe, infatigable, endurant... Je suis aux anges !
Nous rions ensemble de bon cœur, ça me fait tellement de bien de discuter avec elle, elle est nature, sans tabou, directe.
— Bon et toi Laura, qu’est-ce que tu racontes ?— Moi ? Rien. Tu sais comment je suis (avec un petit sourire)— Tu déconnes Laura ! Ça fait combien de temps que tu es célibataire ? 3 ans ? C’est ça ?— Oui à peu près, mais tu sais je suis bien ...— Tu es bien, tu es bien, tu serais encore mieux si tu avais quelqu’un pour s’occuper de toi.— La solitude ne me pèse pas, je suis habituée et puis tu sais bien que mes précédentes relations ne m’ont pas apporté grand-chose.— Tu m’étonnes, des losers tes ex, pas un pour sauver l’autre, franchement si je ne tenais pas tant à mon nouveau mec, je te le prêterai histoire que tu te rendes compte de ce que tu perds en étant seule.
A nouveau, nous éclatons de rire ensemble.Nous passons l’après-midi à papoter de tout, de rien, mais c’est vrai moment de plaisir que nous partageons, comme à chaque fois que nous nous voyons.Il est 18h00 et Sophia est sur le point de partir.
— Au fait, je t’ai dit que je changeais de travail, mais ce que je ne t’ai pas dit, c’est que j’ai eu un autre entretien en même temps avec une Start Up. — Ah oui ?— Oui et ils m’ont également fait une proposition, une proposition super intéressante, mais j’ai refusé, trop loin de chez moi et avec mon père qui ne va pas très bien, je ne me voyais pas faire 3h00 de transport par jour. Par contre pour toi c’est l’idéal, c’est seulement à 45 min de chez toi. Alors je leur ai parlé de toi et dis que tu étais la meilleure juriste que je connaisse.
Sophia me dit cela avec un grand sourire. Ce n’est pas complètement faux, Sophia est une excellente professionnelle, mais quand nous faisions nos études, je l’ai souvent aidée lorsque les sujets se compliquaient.Ce compliment me fait très plaisir, c’est vrai que je me suis installée dans une certaine routine professionnelle (voire personnelle), je sais que je ne suis pas vraiment reconnue à ma juste valeur dans mon emploi actuel, mais j’ai mes habitudes, je connais mes collègues et cela me convient assez finalement.
— Tu sais combien ils étaient prêts à me proposer ?— Non combien ?— 85 K€ / an plus 15 % de bonus !
Je suis interloquée par ce que je viens d’entendre, c’est près de 50% de plus que mon salaire actuel ! Sophia voit que son petit effet a fonctionné à plein et me dit :
— Ils doivent t’appeler lundi, ils sont pressés, tu verras, l’ambiance a l’air super sympa. Franchement, si ce n’était pas pour mon père, j’aurai pris le poste quitte à déménager pour me rapprocher.
Je reste sans voix.
— Et ne fais pas ta casanière, quand ils t’appellent, tu vas au rendez-vous OK ?— Oui, oui ...
Je suis encore un peu choquée de la situation, je retrouve bien là Sophia, toujours à essayer de m’aider.
— Merci Sophia.— Ne me remercie pas encore, va au rendez-vous, décroche ce job et tu me remercieras ensuite.
Le lundi, comme me l’avait indiqué Sophia, je reçois un appel de la Start Up. Rendez-vous est pris deux jours plus tard. Ils ont l’air effectivement pressés.Le mercredi, je me rends au rendez-vous, je suis accueillie par la DRH, c’est une grande femme brune, très élégante, je n’ai jamais été attirée par les femmes, mais là je suis obligé d’admettre qu’elle est sublime. L’entretien se passe très bien, à la fin, elle me dit :
— Ecoutez, nous avons de grandes ambitions, notre croissance s’accélère, nous sommes aujourd’hui 50 personnes dans la société, nous serons 100 personnes dans moins d’un an et probablement 200 dans 18 mois. Vous avez le profil que nous recherchons, vous êtes jeunes et je pense que vous vous intègrerez parfaitement chez nous. Votre amie nous a parlé de vous en des termes plus qu’élogieux. Nous avons rencontré de nombreux candidats, mais je ne vais pas faire semblant, c’est vous que nous voulons.
Je vous laisse réfléchir jusqu’à lundi, je vous appelle pour connaître votre réponse.J’ai du mal à réaliser.Je m’entends lui répondre :
— Entendu, vous aurez ma réponse lundi.
Sur ce, l’entretien se termine, elle me raccompagne, il est tard près de 20h00, les bureaux sont vides, sauf un, tout au fond, dans lequel un homme la cinquantaine est au téléphone. Il est grand, en costume gris et tout de suite on voit qu’il est quelqu’un d’important dans la société. Sans aucune raison apparente, alors que je suis encore avec la DHR devant l’ascenseur, je l’observe un bon moment.
— C’est notre PDG, Benjamin, si vous nous rejoignez, vous verrez, c’est quelqu’un d’exceptionnel à plus d’un titre.
Elle accompagne cette phrase avec un grand sourire. Je suis presque gênée, tant par le temps que j’ai passé à l’observer sans raison, tant par la façon dont la DRH me l’a présenté. Je pique un fard et me dépêche de la quitter. Je réfléchis à la proposition qui m’a été faite tout le WE, je ne vois rien qui m’empêche d’accepter celle-ci, mais ma nature prudente (casanière dirait Sophia) me fait me poser pas mal de questions. Evidemment, j’ai appelé Sophia pour lui relater le rendez-vous, et bien sûr, elle m’a encouragée à accepter. C’est chose faite le lundi quand la DRH m’appelle.Deux mois plus tard, j’intègre ma nouvelle Société, je suis accueillie par la DRH qui me présente à tous les collaborateurs. L’équipe est jeune, souriante et dynamique. C’est vrai que l’ambiance a l’air sympa. Mon bureau est à 10 mètres de celui du PDG, et de ma porte, je ne vois que son bureau.Je constate qu’il n’y a personne, la DRH, comme si elle lisait dans mes pensées, me dit :
— Benjamin est en déplacement pendant 2 jours, il vous recevra à son retour.
D’un air que je veux le plus détaché possible, je réponds :
— Entendu.
Je me plonge dans mon nouveau travail, je constate effectivement qu’un juriste n’est pas de trop dans cette société, je me rends compte également que l’on va me confier d’autres missions, notamment sur les avant-ventes. C’est nouveau pour moi, mais cela m’intéresse et m’ouvre d’autres perspectives.Deux jours plus tard, quand j’arrive à mon bureau, Benjamin, le PDG est déjà dans son bureau concentré et travaillant sur son ordinateur.Je l’observe un moment, il est grand, les cheveux bruns coupés très courts pour atténuer une calvitie bien avancée. Un costume sombre, on voit qu’il costaud, de toute évidence, il en impose par sa carrure. Encore une fois, je me surprends à l’observer bien plus longtemps que je ne le devrais.Je me reprends et me plonge dans mon travail. 15 minutes plus tard, il toque à la porte de mon bureau et d’une voix chaleureuse se présente :
— Bonjour, je me présente, Benjamin Bracq.— Oui Bonjour, ravie de vous rencontrer, Laura Dumont.— J’espère que vous avez été bien accueillie par les équipes. Vous avez besoin de quelque chose ?— J’ai été très bien accueillie, tout le monde est très gentil avec moi et m’aide quand j’ai besoin. Tout va bien.— Tant mieux, je vous recevrai cet après-midi à 14h00 si vous le voulez bien.— Avec plaisir.— A tout à l’heure.
C’est un homme vraiment imposant physiquement, même s’il a été chaleureux, j’avoue avoir été très intimidée, à la limite mal à l’aise, ce qui même si je suis de nature réservée, m’arrive très peu souvent.
Il me reçoit à 14h00 comme prévu, avec un air qui se veut chaleureux, il me présente à nouveau la société, ses ambitions, ce qu’il attend de moi, notamment sur les avant-ventes pendant lesquels je travaillerai avec lui sur les aspects juridiques. L’entretien se passe bien, moins nerveuse que ce matin, je reste quand même avec un sentiment de malaise, j’ai une boule au ventre en sa présence et je n’arrive pas à le fixer dans les yeux.
Les jours passent et petit à petit, je prends la mesure de mes taches. Mon travail est stimulant, les équipes sont super motivées, il n’est pas rare de voir les bureaux encore occupés après 20h00, c’est très enthousiasmant de travailler dans ses conditions. J’ai peu de contacts avec mon PDG jusqu’au jour où je reçois un avis de réunion à 18h00 le jour même dans son bureau avec le Directeur Commercial pour un dossier client qui semble assez important.
Je comprends que si la rémunération est importante dans cette société, elle doit s’accompagner d’une certaine disponibilité et de beaucoup d’investissement personnel. A 18h00, nous sommes tous les 3 dans le bureau du PDG, il nous présente le dossier. Le contrat est très important, il permettrait à la société d’accélérer sa croissance bien au-delà des prévisions.Un grand constructeur Aéronautique est intéressé par notre logiciel, toutefois celui-ci demande à disposer des droits sur le code que nous serons amenés à développer pour lui. C’est hors de question pour mon PDG. Il nous demande au Directeur Commercial et à moi-même de trouver une rédaction qui ne nous engage pas dans cette voie tout en donnant l’impression au client qu’il a obtenu quelque chose dans ce domaine.
La tâche est difficile, mon PDG nous donne des pistes juridiques et commerciales afin que nous fassions des recherches dans ce sens. Les pistes qu’il présente sont vraiment intéressantes et subtiles. Il nous donne rendez-vous 3 jours plus tard à la même heure.
Pendant les deux heures de réunion, j’ai pu me rendre compte à quel point mon PDG pouvait être brillant intellectuellement. Je suis impressionnée, mais je ressens toujours un malaise en sa présence et impossible de le regarder dans les yeux, je baisse systématiquement la tête.
Ses Yeux, jamais je n’ai vu un regard pareil. Vide, un regard sombre, voilà ce qui doit me mettre mal à l’aise. J’ai l’impression d’être face à un requin, un regard sans vie, rien que d’y penser, j’en ai des frissons...
Trois jours plus tard, nous nous retrouvons tous les trois, avec le François, nous avons travaillé comme des acharnés, nous présentons les slides à notre PDG. Il est satisfait de la présentation générale, ce qui nous réchauffe le cœur, vu l’engagement que nous y avons mis. Puis nous reprenons slides après slide, pour retoucher une formulation, un planning, une mise en forme. Plongés dans la finalisation de ce document, nous ne voyons pas l’heure passer et lorsque nous avons terminé, il est près de 22h00.
C’est à ce moment que mon PDG lâche :
— Bravo à tous les deux. Super boulot. Laura, vous nous accompagnerez après-demain à Toulouse chez le client.— Hein ?!— Oui, vous viendrez présenter notre proposition juridique.— Mais, je n’ai jamais fait ça.— Je suis sûr que vous vous en sortirez très bien et puis c’est vous qui avez trouvé ces alternatives, donc c’est vous qui serez la mieux placée pour les défendre si le client a des objections.
J’en reste bouche bée, je ne m’attendais pas à cela. Je finis par accepter sans vraiment avoir le choix.Je suis un peu anxieuse pour cette présentation, je sais que le dossier est très important, je n’ai pas l’habitude de cet exercice, je ne sais pas quelles seront les réactions du client, bref je flippe pas mal. J’appelle Sophia pour lui parler de mon rendez-vous chez ce client, elle me dit :
— Mais c’est super ça, je suis sûre que tu vas exceller dans l’exercice et puis juridiquement, j’ai aucune inquiétude te concernant.— Oui, mais quand même je ne m’y attendais pas, surtout sur un dossier de cette importance.— Arrête, tout va bien se passer, j’ai confiance en toi.— Houai, de toute façon mon PDG ne m’a pas vraiment laissé le choix.— Il a raison, à mon avis il t’a bien cerné, il va te booster, tu verras, cela va te donner confiance pour la suite.— On verra.— Et à part ça, il y a des beaux mecs dans ta nouvelle société ?
Sophia lâche cette phrase tout riant à gorge déployée.
— Honnêtement, je n’ai pas vraiment fait attention, je suis pour le moment à 200 % dans le boulot, je n’ai pas une minute à moi. S’ils paient si bien, ce n’est pas pour rien, il y a du boulot plus qu’il n’en faut.— Oui, mais quand même, personne n’a attiré ton attention ?
A ce moment, sans que je sache pourquoi l’image de mon PDG dans son bureau traverse mon esprit, c’est étrange, car s’il a bien attiré mon attention, à aucun moment je n’ai pensé à lui de cette façon. Evidemment, je n’en dis rien à Sophia car la connaissant, elle va m’en reparler à chaque fois alors qu’il n’y a aucune raison puisque je ne suis pas attirée, bien au contraire il me fait d’une certaine façon un peu peur.
Deux jours plus tard, nous sommes à Toulouse, nous avons pris l’avion tôt le matin et sommes à 14h00 dans les bureaux du client. Dans la salle de réunion, 15 personnes sont présentes, la Directrice juridique, le Directeur des achats, le Directeur de la production ...Je n’en même pas large, heureusement que je ne commence pas, c’est Benjamin mon PDG qui débute la présentation. Il est brillant, vraiment brillant, il captive l’attention de tous les participants, moi-même qui connais les slides par cœur, je n’en perds pas une miette.
Un moment, j’observe les participants, tous sont attentifs, hochant la tête comme pour appuyer encore plus les arguments de mon PDG. C’est impressionnant ! Vient alors le tour de François, le Directeur Commercial, de présenter quelques slides sur le partenariat que nous proposons à notre futur client. Même si c’est très bien présenté, des questions sont posées par les participants, François y répond avec pertinence et c’est à mon tour de présenter les aspects juridiques du contrat que nous leur soumettons.
Le Directeur des achats m’interpelle sur un point. J’argumente juridiquement et je vois la directrice juridique du client hocher la tête, puis elle me propose quelques formulations qui ne changent pas la nature de notre proposition. Nous les validons en séance et la réunion se termine.
En sortant du bâtiment, François, le Directeur Commercial nous dit :
— C’est dans la poche !
Mon PDG, avec un sourire en coin, répond :
— Ça m’a tout l’air François. Bravo à tous les deux, super boulot. Vous avez été formidables. François, tes arguments et tes réponses étaient imparables et vous Laura, pour une première fois, c’est un coup de maître ! Je connais bien la directrice juridique de ce client (c’est juste le premier constructeur d’avions dans le monde) et la voir hocher la tête comme elle l’a fait et de si peu vous titiller sur les formulations c’est que vous l’avez impressionné. A sa façon, c’est un immense compliment qu’elle vous a fait.
Je me sens rougir comme jamais. Le compliment, l’argument de mon PDG me vont droit au cœur. La seule chose que j’arrive à dire c’est :
— Merci.— Non, c’est moi qui vous remercie tous les deux.
Je pique à nouveau un fard.François répond.
— Benjamin, tu sais très bien que tu as encore une fois mis tout le monde dans ta poche.
Mon PDG sourit et répond :
— Ça s’est pas trop mal passé effectivement ... Bon, c’est pas tout, mais nous devons prendre l’avion de 18h00 si nous voulons rentrer pas trop tard, et puis j’ai un concert ce soir.
C’est à cette occasion que j’apprends que mon PDG aime la musique classique.François ayant un rendez-vous avec un client à Marseille le lendemain, nous accompagne à l’aéroport, loue une voiture et part directement. Nous prenons donc l’avion, mon PDG et moi comme convenu à 18h00. Durant le vol, nous échangeons quelques mots sur les autres dossiers en cours et travaillons ensuite chacun de notre côté. La journée a été bonne, l’adrénaline puis la satisfaction d’avoir pratiquement gagné ce contrat si important, fait, que je me sens bien, détendue, même en présence de mon PDG. Nous atterrissons et mon PDG reçoit un appel.
— Allo Marc ? Oui, je serai à l’heure pour le concert.— ...— Ah, oui je comprends, tant pis, je vais voir si cela intéresse quelqu’un. Ce serait dommage que personne n’en profite.— ...— Ne t’inquiète pas pour ça, Bonne soirée Marc.
Je vois que mon PDG est un peu embêté, puis il me regarde plusieurs secondes, à tel point que j’en suis gênée. Il finit par lâcher :
— Avez-vous quelque chose de prévu ce soir ?— ?!— Nous avions réservé avec un ami deux places pour le concerto violon de Vivaldi qui se déroule ce soir, il a sérieux un empêchement et il ne pourra pas y assister.
C’est un moment rare musicalement parlant et je ne me fais pas à l’idée que personne ne profite de cette place. Voulez-vous venir avec moi ?Je suis comme bloquée, je ne sais pas quoi répondre, je ne sais pas si j’ai envie ou non d’y aller, j’objecte quand même :
— Je n’y connais rien en musique classique.— Pas besoin de s’y connaître, la musique parle d’elle-même, vous ne le regretterez pas, croyez-moi.
Je ne sais pas si c’est le ton qu’a employé mon PDG ou l’euphorie de la journée, mais je finis par accepter.
— D’accord pourquoi pas.— J’en suis ravi, il ne nous reste pas suffisamment de temps pour rentrer chez nous, nous irons directement au concert puis ensuite je vous emmènerai dîner dans un restaurant.
La phrase est dite sans attendre de réponse de ma part, j’avais accepté pour le concert pas forcément pour dîner, mais je ne dis rien.En sortant de l’aéroport, nous prenons un taxi, mon PDG indique l’adresse au chauffeur et me dit :
— J’espère que la circulation ne nous fera pas arriver en retard.
Je ne réponds pas, je me demande dans quelle galère je me suis mise, tout à coup je ne suis plus très sûre de moi pour cette soirée.Mon PDG reprend :
— Si vous êtes trop fatiguée après le concert, nous rentrerons, ne vous inquiétez pas.
C’est comme s’il avait lu dans mes pensées, cela a le don de me soulager immédiatement.Pendant le trajet, il me parle de Vivaldi, de son époque, quand il a écrit les morceaux que nous allons écouter. J’avoue que c’est un domaine totalement inconnu pour moi, mais la façon dont il en parle est très intéressante et je me surprends à lui poser des questions. Finalement, la circulation est fluide et nous arrivons même un peu en avance. Nous entrons dans la queue pour accéder à la salle de concert et je me rends compte que tous les spectateurs sont en tenue de soirée. J’ai beau avoir fait un effort vestimentaire particulier pour notre client, mais cela ne respecte pas tout à fait le même code vestimentaire. Là encore, comme s’il s’en était rendu compte de ma gêne, mon PDG me dit :
— Vous n’avez pas besoin d’une robe de soirée pour une des plus belles femmes ce soir.
Je rougis instantanément et baisse la tête, il passe une main au creux de mes reins pour me faire passer devant lui et rejoindre nos places.Je retire mon manteau, m’installe et nous attendons. L’ambiance est très policée, je regarde mon PDG et j’ai l’impression qu’il ferme les yeux comme pour se mettre dans un état de méditation. Puis il lève la tête et me regarde en faisant un grand sourire.
Les musiciens arrivent, s’installent dans un silence de cathédrale, puis commencent à jouer.Le violoniste soliste est un virtuose, il use de son instrument pour sortir des notes toutes plus belles les unes que les autres. Il ne me faut que quelques minutes pour être captivée par la mélodie, c’est sublime !
Je sens mon cœur répondre à chaque passage, comme si la musique me parlait, comme si elle me contait une histoire sans la comprendre, mais en la ressentant. Puis le soliste engage un passage triste, si triste que j’ai le cœur au bord des larmes. La musique traverse littéralement mon corps, c’est à ce moment que Benjamin pose sa main sur la mienne. Je suis toujours comme hypnotisée par les musiciens et je ne réagis même pas.
Il n’y a aucune ambiguïté dans mon esprit, sa main chaude sur la mienne est un réconfort, comme s’il ressentait mon état à ce moment précis, comme s’il voulait alléger la tristesse qui remplissait mon cœur en cet instant.
Puis, le passage terminé, c’est une mélodie bien plus joyeuse qui reprend, comme une renaissance, Benjamin retire aussi délicatement sa main comme quand il l’avait posée.Le concert se poursuit encore un peu, puis se termine. A la fin, la salle est silencieuse, comme si chaque spectateur reprenait conscience, cela dure plusieurs secondes, puis c’est tonnerre d’applaudissements qui éclate.Les gens se lèvent, certains crient « Bravo », c’est comme si toutes les émotions de tous les gens réunis explosaient d’un coup. Je me lève, j’applaudis de toutes mes forces, je n’ai pas l’audace de crier bravo, mais mon cœur est rempli de reconnaissance pour ces musiciens qui m’ont fait vivre toutes ces émotions.
Benjamin est debout à mes côtés, il applaudit, je le regarde, j’ai un sourire jusqu’aux oreilles, il me regarde, lui aussi souriant. A cet instant, pour la première fois, je le trouve beau, d’une beauté rare, toute masculine, virile, presque inquiétante, un frisson parcourt mon échine ...
Nous sortons du théâtre, je suis encore sous le coup de l’émotion, je parle, je n’arrête pas, moi si réservée d’habitude, je me remémore à haute voix les passages du concert. Benjamin me regarde, presque amusé.
— Je suis content que cela vous ait plu.— C’était formidable, je n’ai jamais vécu cela auparavant, c’était fantastique.
Il rit.
— Voulez-vous aller dîner ou bien êtes-vous fatiguée par tant d’émotions dans la même journée ?— Je ne suis pas fatiguée, je ne suis pas sûre que je trouverai le sommeil dans l’état où je suis.— Dans ce cas prenons, un taxi et allons manger, j’ai faim.
Dans un grand rire, je réponds :
— Moi aussi.
Nous arrivons au restaurant 10 minutes plus tard, nous entrons et le patron vient à notre rencontre. Lui et Benjamin s’embrassent.
— Tu vas bien Benjamin ?— Ça va super, nous sortons d’un concert de Vivaldi.— J’imagine que vous devez avoir une faim de loup alors ?— Oui c’est exactement cela.— Venez je vous installe, comme d’habitude je vous fais le menu.
Nous prenons place, mon PDG me dit :
— Je ne choisis jamais mon menu ici, c’est le patron qui décide, il me fait ce qu’il a de meilleur à chaque fois.— Vous avez l’air de bien vous connaître ?— Oui, j’ai un temps été associé à son restaurant, au début ...
Quelques minutes plus tard, le patron arrive avec les entrées. Langoustines dans leur consommé de légumes. C’est divinement bon. Pour accompagner cela, il nous sert également un verre de vin blanc délicieux lui aussi.C’est à ce moment où mon PDG me demande :
— Parlez-moi de vous maintenant.— ?! Que voulez-vous savoir ?
Dans un grand rire, il me répond :
— Tout !
Je n’ai pas l’habitude de me livrer, je suis un peu gêné, qu’attend-il de moi ?Je commence par lui parler de mes études de droit, de ma colocation et mon amitié avec Sophia.
— Ah, oui Sophia Alita, je me souviens, Elise, ma DRH, voulait l’embaucher, elle était très enthousiaste à cette idée.— C’est une très bonne juriste et une très belle personne.
J’explique les raisons qui ont poussé Sophia à refuser le poste et comment elle a transmis ma candidature.
— Vous savez, nous allons grandir, qui sait si nous n’aurons pas besoin d’une seconde juriste dans la société, cela vous plairait-il de travailler avec elle ?
A cette évocation, sans comprendre pourquoi, je ressens une certaine jalousie, d’imaginer mon PDG travailler avec Sophia. Mais je me reprends et réponds :
— Oui ce serait avec grand plaisir, nous sommes amies depuis longtemps et nous avons beaucoup collaboré pendant nos études de droit.
Puis, je ne sais pourquoi, je lui raconte ma vie privée, ma relation avec Antoine pendant les années de Fac. Trois ans pendant lesquelles nous sortions ensemble. A la fin des études, Antoine, étant de province, est retourné chez lui. Nous avons continué à nous voir quelques WE, jusqu’à ce qu’il mette un terme à notre relation. L’éloignement, la difficulté de se voir et je crois qu’il avait rencontré quelqu’un d’autre...
Je n’ai pas été plus que ça attristée par cette rupture, je crois bien ne jamais avoir été amoureuse d’Antoine. Ensuite, je me suis installée seule, dans un appartement en région parisienne, j’ai eu quelques flirts, des copains présentés par Sophia essentiellement, qui tenait absolument à ce que je me trouve un petit ami, mais rien de sérieux pendant plusieurs années.
Puis j’ai rencontré Alexandre, il y a 4 ans, très vite nous nous sommes bien entendu, il était extraverti, moi réservé, nous nous complétions bien. Il m’a fait découvrir le plaisir, avec Antoine nous avions des relations deux fois par semaine dans mon appartement lorsque Sophia sortait avec ses amis ou son petit copain du moment, mais je n’avais jamais eu de plaisir. Avec Alexandre, ce fut différent, j’ai connu l’orgasme et j’avoue qu’au début, j’aimai assez nos corps à corps. C’est peut-être pour cela que j’ai accepté lorsqu’il m’a proposé d’emménager avec lui.
Nous avons vécu 2 ans ensemble. La première année fut agréable, chacun de nous avait une vie professionnelle intense et chaque soir, nous partagions les évènements de nos journées respectives. Puis, petit à petit, j’ai senti une distance se creuser entre nous, nous en discutions parfois sans que ni l’un ni l’autre n’identifie la cause. Alexandre était très demandeur de rapports, toujours dans la recherche de nouveautés, moi j’étais plus classique, moins en attente, je ne sais si c’est pour cette raison que le fossé s’est créé. Mais lorsqu’il m’a quittée, il m’a dit :
— Laura je t’aime beaucoup, mais j’ai besoin d’autre chose dans ma vie, dans mon intimité.
Je n’ai pas tout de suite compris ce qu’il me disait, j’ai insisté pour qu’il soit plus clair, plus précis et après avoir longuement insisté après une dernière engueulade, il a fini par me lâcher :
— Tu n’es pas assez Salope au lit !
Ce fut pour moi un choc, je pensais que les moments passés ensemble, nos corps à corps, même s’ils étaient moins fréquents qu’au début, même si, évidemment ils étaient moins intenses le satisfaisaient. C’est vrai que souvent il m’avait proposé de nombreuses fantaisies, des pratiques et positions que j’avais toujours refusées, mais de là à me quitter pour ça ... Je n’en revenais pas.J’ai accusé le coup, Sophia m’a beaucoup soutenue pendant cette période, comme la bonne amie qu’elle est. Elle m’a beaucoup incitée à sortir, mais au lieu de relever la tête, j’ai préféré me renfermer sur moi-même et m’investir dans mon travail.Evidemment, je ne parle pas des détails sexuels à mon PDG.
— Voilà toute ma vie et depuis deux ans, je suis célibataire ...
Je ne comprends pas pourquoi je termine mon récit par cette phrase qui me fait aussitôt rougir.Mon PDG s’en rend compte et sourit. Le patron du restaurant nous emmène les plats, Turbo au beurre blanc et son risotto accompagné d’un autre verre de vin blanc. Encore une fois, c’est exquis. Pour finir, il nous emmène un délicieux Tiramisu et une coupe de champagne. Pendant tout le repas, nous avons discuté de tout de rien, je l’interroge à mon tour sur sa vie, j’apprends qu’il a 52 ans, qu’il a été marié deux fois et qu’il n’a pas d’enfant. Directeur Général d’une grande société, il a décidé il y a deux ans de créer sa Start Up pour laquelle il a de grands projets.Comme à chaque fois qu’il parle, je l’écoute avec la plus grande attention, même si je n’arrive toujours pas à le regarder dans les yeux. Le repas se termine et après avoir salué le patron du restaurant, nous sortons et mon PDG hèle un taxi.
— Je vous raccompagne, le taxi me déposera ensuite.
Nous continuons de discuter pendant le trajet.Arrivés devant mon domicile, je reste un instant sans réaction. Je regarde la porte de mon immeuble, mon PDG, puis le chauffeur de taxi.
— Eh bien, Laura, je vous souhaite une bonne nuit.
J’hésite, je ne sais pas à quoi, mais c’est comme si je ne voulais pas finir cette soirée, cette journée. Je finis par me ressaisir et lui réponds :
— Bonne nuit à vous aussi et merci encore pour cette soirée.— Non, merci à vous Laura, ça été un plaisir de passer cette soirée ensemble.
Je quitte le taxi à contrecœur, j’ai même pendant une fraction de seconde eu envie de l’embrasser sur la joue avant de partir ...Je m’avance vers la porte de mon immeuble, me retourne, je vois ce regard vide de mon PDG et j’ai toujours cette boule au ventre, mais cette fois, elle est accompagnée de milliers de papillons ... Le lendemain, nous sommes samedi, évidemment j’appelle Sophia pour lui raconter la journée d’hier.Je lui conte dans le détail toute la journée, Sophia m’écoute sans dire un mot de longues minutes.
— Et ben dis donc, tu es bien accrochée toi ! — Quoi ? Mais qu’est-ce que tu racontes ?— Tu rigoles ? Tu viens de me parler de ton Benjamin pendant au moins 30 minutes, tes ex, c’est à peine si tu en disais deux phrases, même quand tu les as rencontrés.— Arrête de dire n’importe quoi, je te raconte juste ma journée.
Sophia rit à gorge déployée, ce qui me vexe un peu. C’est juste une bonne journée, il se trouve que j’étais avec Benjamin, c’est tout, alors forcément ...
— Ecoute Laura, Adrien (tu sais, mon Apollon) arrive dans deux minutes, je dois te laisser.— Ah, OK pas de souci.— Cela fait deux jours que je ne l’ai pas vu et je t’avoue que je suis un peu en manque là ! Je vais lui sauter dessus dès qu’il va franchir la porte.
Je ris de bon cœur en entendant Sophia.
— Demain midi, je vais voir mon père, je passe te voir ensuite vers 14h00 d’accord ? Tu me raconteras tout Laura, tu entends tout !
Sophia va encore me sortir les vers du nez, je la connais, elle ne va pas arrêter comme cela ...
— OK, je t’attends à 14H00 demain.— Bisous ma chérie, à demain, et je te raconterai comment je me suis goinfré de mon Apollon.
Là, elle se met à nouveau à rire bruyamment.
— OK bisous, à demain Sophia.
Je raccroche et le moins que l’on puisse dire est que Sophia est toujours un révélateur de mon existence. Elle a peut-être raison, c’est vrai que j’admire Benjamin professionnellement, que la soirée passée ensemble et la journée est une des plus belles que j’ai passées avec un homme. Et puis cela faisait longtemps que je n’avais pas eu de papillons dans le ventre ...Intérieurement : « Qu’est ce que tu te racontes là Laura ? Tu as passé une soirée avec un homme et ça y est, tu te fais des illusions, cela ne te ressemble pas. Allez, on passe à autre chose. »J’essaie de m’occuper tout le samedi en faisant du ménage, mais inlassablement mes pensées se tournent vers Benjamin. Je repense au fait que je n’arrive pas à soutenir son regard. C’est la première fois que cela m’arrive avec quelqu’un et c’est très perturbant. Le lendemain, à 14H00 pile Sophia sonne à la porte.
— Aloooooooooooooorsssssss ... !— Quoi ?! Tu pourrais dire bonjour au moins !— Bonjour ma chérie, alors raconte-moi tout de ce Benjamin.— Je t’ai déjà tout raconté hier au téléphone.— Tu rigoles, comment il est ? Quel âge a-t-il ? Musclé ? Brun/blond ? Bien monté ?
Sophia éclate de rire en disant ces derniers mots.
— Ah oui c’est vrai, tu n’as pas encore eu l’occasion de vérifier, c’est ça ?— Bon allez, si c’est comme ça, on arrête d’en parler.— Allez, fais pas ta mijaurée, je déconne tu sais bien.
J’exagère un peu ma mauvaise humeur pour essayer de contenir Sophia et ses questions.
— Allez vas-y, raconte-moi, je te promets de ne plus faire la folle.— Rien de plus que ce que je t’ai dit hier, on a passé une super journée professionnellement et puis une très belle soirée, c’est tout.— Ouiiiii etttttttt ...— Et quoi ?— Ben, il te plaît ?
?! Est-ce qu’il me plaît ? C’est une drôle de question que je ne me suis pas posée, il m’attire oui, j’aurai du mal à le nier.
— Disons qu’il est intéressant.— Intéressant ? Tu plaisantes ? Tu m’en parles pendant une heure, c’est moi qui mets fin à notre conversation et tu me dis qu’il est intéressant ?— Bon OK, je me sens attirée, voilà.— Ah ! On progresse. Et lui ?— Je n’en sais rien.— Comment ça tu n’en sais rien ?— Je ne sais pas, il est courtois, galant, je crois que c’est tombé par hasard pour le concert, il n’y avait rien de prémédité ... — Et bien, il va falloir que tu lui fasses comprendre et vite !— Tu sais bien que je ne suis pas comme cela.— Décidément, tu as envie de rester toute ta vie vieille fille ?
Je change de sujet, je n’ai pas envie de m’étaler plus longtemps sur les évènements et je lance la conversation sur son petit copain.
— Et toi ton Adrien, il ne te lasse pas encore ?— Tu rigoles ? Tu sais ce que j’ai fait quand il est venu samedi chez moi juste après ton appel ? Je l’ai attendu devant la porte nue avec des hauts talons et des bas autofixants à genoux la bouche ouverte.— Nooooooooooon tu déconnes ?— Je te jure ! j’avais trop envie de jouer la soumise et de lui faire savoir.— Et alors qu’elle a été sa réaction ?— Il ne s’est pas dégonflé. Il a fermé la porte et sans un mot, il a ouvert sa braguette et m’a enfilé sa queue dans la bouche.— Sans déconner ?— Il a pris ma tête avec ses deux mains et m’a littéralement baisé la bouche jusqu’à jouir dans ma bouche et m’a ordonné de tout avaler ...— Et tu l’as fait ?— Tu m’étonnes, j’aime trop son foutre.— Je te jure Sophia, tu abuses et ça te plaît de servir d’objet sexuel ?— Avec lui ? J’adore ! En plus, il ne lui a pas fallu plus de 5 minutes pour reprendre des forces et me prendre en levrette sur ma table basse, je te dis pas ce qu’il m’a mis (dans tous les orifices en plus) et comment j’ai joui, ce mec est une bête de sexe !— Ah làlà Sophia, tu peux m’épargner les détails stp ?— Pourquoi ? Qu’il y a-t-il de mal à aimer se faire racler les orifices par une belle grosse queue ?— Tu fais exprès de parler comme cela pour me mettre mal à l’aise.
Sophia éclate de rire.
— Ben oui, n’empêche que tout est vrai.
Nous continuons à papoter pendant encore une heure, puis Sophia décide de partir.Quand je me retrouve seule, je suis quand même un peu troublée par ce que m’a raconté ma copine, je trouve cela assez humiliant d’être traitée ainsi, mais c’est Sophia qui en ait à l’initiative et je me dis que finalement c’est bien de sa propre volonté qu’elle agit ainsi.
Lundi matin, je suis d’humeur joyeuse, gaie comme un pinson. Je me prépare devant la glace et enfile une robe légère. Ce n’est pas dans mes habitudes, je préfère souvent un pantalon, mais le printemps montre le bout de son nez et cela me donne envie de légèreté.
J’arrive au bureau et contrairement à d’habitude, mon PDG n’est pas dans le sien.C’est comme si d’un seul coup, ma joyeuse humeur s’était envolée. Je m’enquiers discrètement de son absence au motif d’un détail à valider en urgence et j’apprends qu’il est en déplacement jusqu’à mardi soir.
C’est la douche froide et je ne l’ai pas vu venir. Comment cette nouvelle peut-elle à ce point affecter mon humeur ?J’essaie de me ressaisir intérieurement. « Qu’est-ce que tu crois, ce n’était qu’une soirée et tu te fais des idées comme une gamine de 16 ans. Non, mais Laura réveille-toi, c’est ton PDG, voilà tout. Arrête de tirer des plans sur la comète ».
Pour oublier cette déception, je me plonge dans mon travail.Le mercredi matin, en arrivant au bureau, Benjamin est là. Je l’observe travailler. Un peu plus tard dans la matinée, il vient me saluer comme tous les autres collaborateurs sans faire aucune allusion à la soirée de vendredi. Je suis déçue. « Voilà, maintenant tu es fixée, tu as une relation professionnelle avec lui, c’est ton PDG, passe à autre chose ». Mais je ne cesse de l’observer dans son bureau. Vers 17h00, il m’appelle sur mon téléphone :
— Laura, venez me voir dans mon bureau ce soir à 18h30, il nous faut vérifier quelques points juridiques de notre présentation standard.— Oui entendu, je serai là.— Merci.
Le temps jusqu’à 18h30 me parait une éternité, impossible de me concentrer sur quoi que ce soit.Et pourtant, rien dans le ton de sa voix ne fait présager autre chose qu’un sujet professionnel. Je ne me reconnais plus, cela ne me ressemble pas.18h30, j’entre dans son bureau, m’installe en face de lui, je l’observe à la dérobée pendant qu’il m’explique ce qu’il attend de moi. J’ai eu toutes les peines à me concentrer sur ses explications.
— Ça va Laura ? vous n’avez pas l’air très présente.— Si, si, ça va, excusez-moi, vous disiez ?
Il recommence à m’expliquer, cette fois j’essaie de me concentrer sur ses propos et je réponds furtivement à ses interrogations. Je me ressaisis un peu et continuons de travailler ainsi plus d’une heure. Nous sommes les derniers dans les bureaux, tous les collaborateurs sont partis.
— Bien, nous avons terminé Laura.— ...— Je boirai bien un verre.
Il se dirige vers un meuble dans lequel un mini-réfrigérateur contient plusieurs bouteilles.
— Vous voulez boire quelque chose, un whisky ?
Je ne bois jamais de Whisky, trop fort pour moi
— Oui volontiers.— Avec des glaçons ?— Oui s’il vous plaît.
Il me tend le verre remplit et s’installe à son bureau, boit une gorgée et me regarde avec insistance sans dire un mot.Déjà que je n’arrive pas à le regarder dans les yeux en temps normal, mais là, la situation est des plus gênantes. Je bois une grande gorgée de Whisky qui me brule la gorge. J’essaie de ne rien laisser paraitre.
— Alors Laura, comment vous sentez-vous chez nous ?— Bien, très bien même.— Tant mieux ...
Il se lève, contourne son bureau et vient s’assoir sur le rebord face à moi. Je suis tremblante des pieds à la tête, je baisse la tête, je suis paralysée par la situation, incapable de réfléchir à ce qui se passe.
— Levez-vous !
Je mets plusieurs secondes à comprendre ce que mon PDG vient de me demander.
— Pourqu...— Je viens de vous dire de vous lever !
Cette fois, le ton ne laisse place à aucune objection.Comme un zombie, les jambes tremblantes, je me lève.Il prend mon verre, le pose sur le bureau, puis se rapproche de moi, passe sa main sur ma gorge, baisse sa tête et m’embrasse sur les lèvres. Son baiser est passionné, il glisse sa langue dans ma bouche et sans même en prendre conscience, je lui rends son baiser comme si ma vie en dépendait. Nos langues se mélangent, et je sens mon corps répondre à la moindre de ses caresses sur mon corps au travers de ma robe. Puis il me pousse contre le mur, défait un, deux boutons de ma robe, sort un sein de mon soutien-gorge et commence à le titiller avec sa langue, à l’aspirer.
C’en est trop pour moi, je laisse un gémissement s’échapper. Mon corps est en ébullition, je sens que je me liquéfie de seconde en seconde, je perds toute notion de temps et d’espace. Il sort l’autre sein de son balconnet et passe sa main sous ma robe tout en continuant à me bouffer littéralement les seins. Il remonte le long de mes cuisses, me caresse le sexe au travers de ma petite culotte et je gémis encore plus fort, il contourne le devant de ma culotte avec deux doigts et me les introduit directement dans mon sexe. Je reçois une décharge électrique dans tout mon corps et je suis à deux doigts de jouir. Il fait tourner ses doigts au fond de moi avec une extrême lenteur. Mes hanches accompagnent chaque mouvement pour être pénétrée encore, plus fort, plus loin et je gémis de plus en plus fort sans discontinuer.
D’un coup, d’un seul, il crochète ses deux doigts au fond de moi et se met à me branler frénétiquement. J’entends les clic et clac de mon sexe trempé. Les sensations sont terribles, je ne me contiens plus, je suis en transe, je crie, je feule, je jouis à n’en plus pouvoir dans un cri rauque ...
Je halète comme si je venais de courir un 100 mètres à fond, mes jambes tremblent, je lève la tête, j’ai un sourire jusqu’aux oreilles. Je crois que je n’ai jamais joui de la sorte. Mon Dieu que c’était bon.
Je me jette au cou de Benjamin et je l’embrasse passionnément.A nouveau, il glisse ses doigts dans mon sexe et reprend ses caresses frénétiques. Presque immédiatement, je sens le plaisir monter de nouveau en moi, une vague immense déferle et il ne me faut pas plus de 30 secondes pour jouir à nouveau d’un orgasme encore plus violent que la première fois.
Je mets du temps avant de reprendre mes esprits, ses doigts sont toujours enfoncés en moi, il les tourne lentement le temps que je récupère et recommence.Il agit ainsi pendant plusieurs minutes, me faisant jouir pratiquement sans discontinuer. Mes jambes me lâchent, il me retient avec ses bras et m’aide à m’assoir par terre.Je halète comme une dératée, je lui souris, assise sur le sol. Jamais je n’ai connu autant de plaisir.Il s’est assis sur la chaise devant son bureau face à moi. Il m’observe sans dire un mot, un sourire au coin des lèvres. Il se lève, se rapproche de moi, me tend la main pour m’aider à me relever. Une fois debout, je ne peux pas m’empêcher de lui sauter au cou et de l’embrasser.Dans ses bras, il me tire vers lui et s’assied sur la chaise. Je monte sur lui à califourchon tout en continuant de l’embrasser follement. Je sens son sexe dressé au travers son pantalon et mon corps n’aspire qu’à une chose, être rempli de lui.
Je frotte mon sexe au travers de ma culotte trempée contre lui, mon désir de lui est à son paroxysme, mes hanches gesticulent contre son sexe.Il se détache de moi, met ses mains sur mes épaules, m’invitant à glisser le long de son torse pour me retrouver à genoux face à lui. Je comprends ce qu’il attend de moi. Je ne suis pas une spécialiste, j’ai peu pratiqué la fellation avec mes anciens compagnons. Mais là je n’ai qu’une seule envie, c’est de le satisfaire, lui rendre ne serait-ce que 10% du plaisir qu’il m’a procuré.
Je le regarde avec un sourire lubrique, oui j’ai envie de le sentir dans ma bouche. Je défais sa ceinture, fais glisser sa braguette, caresse son sexe au travers de son boxer. Je le regarde à nouveau, puis je fais glisser son pantalon et son boxer jusqu’à ses chevilles.Son sexe se tient droit, dressé devant moi. Je me rapproche, presque timidement, je l’embrasse, une fois, puis deux fois, puis sur toute sa longueur pour finir par l’emboucher. Je fais quelques va-et-vient avec ma bouche et d’un coup je me mets à le sucer comme une affamée.
Je l’aspire, je le lèche, je le branle, je l’enfonce profondément dans ma bouche, je le suce comme une folle.Il râle, de plus en plus fort, il accompagne mes va-et-vient avec son bassin, il s’enfonce dans ma bouche de plus en plus profondément. Je sens son sexe qui frétille, ma langue s’enroule autour de son gland en même temps que je le suce. Je ne peux plus m’arrêter, je veux qu’il jouisse, dans ma bouche, je veux goûter son jus, je veux me confondre avec lui, je le veux...
Je sens une giclée exploser, puis une autre et une autre encore pendant qu’il lâche un râle du plus profond de ses entrailles.J’avale tout. Je continue de le sucer jusqu’à la dernière goûte tout en le regardant un sourire dans les yeux. Je suis heureuse, heureuse de l’avoir fait jouir, de l’avoir presque fait crier lors de son orgasme, heureuse d’avoir goûté son jus ...Je me lève, me mets à nouveau à califourchon, je l’embrasse passionnément, mon Dieu, je suis insatiable, j’ai encore envie de lui, j’ai besoin de lui, c’est plus fort que moi.Je glisse ma main entre ses cuisses, son sexe a perdu de sa fierté, mais j’ai tellement envie, envie qu’il me prenne. Je le masturbe délicatement. Nos baisers sont fougueux et il ne tarde pas à retrouver de la vigueur. Tout en l’embrassant, je déplace de côté ma culotte trempée et fais glisser son sexe en moi. Je râle profondément de me sentir pleine de lui. Je vais et je viens sur son sexe, mes mains autour de son cou et je m’empale sur sa verge.Je suis comme une femelle en chaleur, jamais je ne me suis sentie comme cela, je gémis sans discontinuer pendant qu’il me prend mes seins et les maltraite. Il se lève, me tenant par les fesses, son sexe en moi, me pose sur le bureau et commence à me pilonner sauvagement.Je crie, je jure, je perds toute notion, je le supplie de continuer, je réclame encore pour finir par jouir violemment. Je crois que j’ai perdu connaissance quelques instants tellement l’orgasme était violent. Il me retourne. Cette fois, j’ai les mains sur le bureau, derrière moi, il prend son sexe et me l’introduit sans ménagement au fond de ma matrice.Il reprend son pilonnage et la montée du plaisir en moi se fait encore plus violente. Je crie maintenant tout le temps, les mots crus sortent de ma bouche. Je perds toute notion, il me claque les fesses à plusieurs reprises, ce qui augmente mon excitation, me tire les cheveux pour accroitre ma cambrure.
Je hurle, encore et encore. J’en redemande, je jouis presque sans discontinuer pendant de nombreuses minutes. Mon cœur est sur le point d’exploser par tant de jouissance. C’est à ce moment qu’il se retire de moi et fait glisser son sexe le long de la raie de mes fesses. Je n’ai jamais pratiqué la sodomie, mais à cet instant, je comprends ce que veut dire d’avoir envie d’un homme. Chaque centimètre carré de ma peau le désire, j’ai envie de le sentir en moi, partout, dans tous mes orifices.
Il presse son gland sur ma rondelle, force un peu et s’introduit lentement. Je me sens écartelée, il fait de petits va-et-vient à l’entrée de mon anus. La douleur s’estompe rapidement. J’aime me sentir remplie de la sorte. J’aime me sentir remplie par lui.J’accompagne maintenant chacun de ses mouvements, je gémis, j’ai envie de le sentir encore plus profondément, je m’empale de plus en plus profondément sur sa queue. Quand il est au fond de moi, il commence à me pilonner sauvagement, je suis complètement hors du temps. Je hurle encore plus fort, je le supplie de me défoncer. L’orgasme me submerge d’un coup sans prévenir. Un orgasme d’une dimension encore jamais ressentie. Je perds cette fois connaissance. Quand je reprends mes esprits, je lâche d’une voix à peine audible :
— Salop ...
A cet instant, je sais. Je sais que j’ai trouvé, je sais que je suis perdue, que je suis sienne... Il s’est retiré de moi, m’a aidé à me relever. Nous nous embrassons. De ses mains, il presse sur mes épaules, il me fait comprendre ce qu’il attend encore de moi. Je me mets à genoux, sa queue est face à mon visage, cette queue qui sort de mon fondement. Mais je m’en fous. Je le suce avec gourmandise, je veux encore une fois le boire, sentir son sexe exploser en moi, dans ma bouche. Je le suce avec passion et il ne tarde pas à exploser au fond de ma gorge.
— Nettoie bien ma queue maintenant !
Je m’applique, je le suce, le branle lentement pour récupérer jusqu’à sa dernière goutte de sperme dont je me délecte avec la pointe de ma langue.
— Tu es une bonne petite chienne toi !
Je le regarde et hoche la tête de haut en bas. Je serai ce qu’il voudra, sa chienne, sa pute ou toute autre chose. Et comme une évidence, je sais que ma place est désormais exactement là où je suis.A genoux et à ses pieds ...
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