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Uchronie soit qui mal y pense ou l'effondrement de l'humanité [SF]

Chapitre 6

Divers
Emma se réveilla à nouveau. Elle sourit en entendant Sophie ronfler. C’était bien la première fois qu’elle l’entendait trompeter. La nuit avait été éprouvante et sa compagne dormait comme une souche de séquoia. Elle se rendit compte que sa fièvre était tombée. Elle avait beau cogiter, faire le tour des maladies dont un des symptômes était la fièvre, elle n’en connaissait aucune dont la durée était si courte. Sans compter qu’il y avait cette envie subite et insatiable de baiser. D’ailleurs, si son front n’était plus humide, son entrejambe, si. Lui revint l’image de Sophie accouplée à son chien. Jamais elle n’avait évoqué des penchants zoophiles ; elle-même se montrait dégoûtée par cette pratique. En temps normal… sauf que là, il se passait quelque chose. D’ailleurs, une envie pressante de se faire trousser, saillir, ramoner la taraudait. Puisque Sophie dormait, il lui fallait se démerder par elle-même. Elle se dirigea vers l’armoire où elle rangeait leurs jouets en tous genres. Elle mouillait tant qu’elle pouvait se passer de lubrifiant. Emma chercha le plus gros calibre ; elle n’avait pas de temps à perdre avec une flûte à bec ! Les sons violents qu’émettait Sophie l’encouragèrent à rester dans la chambre ; ce ne serait pas son plaisir qui la réveillerait.   Emma s’empala sur le terrible engin qui lui arracha aussitôt une volée de gémissements. Sans aucun préliminaire, elle se ramona le con sur toute la longueur et sur un rythme endiablé. Putain, que ça la soulageait ! Mais ce n’était pas suffisant. Serrant les jambes, elle se leva, emmenant sa source de plaisir avec elle. Hors de question de ressentir un quelconque vide ! Elle prit un second chibre de latex qu’elle aurait aimé aussi imposant que le premier, bien qu’il ne soit pas de taille ridicule, loin de là. Elle retira le premier, maugréa sur cette sensation de vide. Pourtant, le nouveau gode ne tarda pas à être enfourné. Après quelques allers-retours qui lubrifièrent l’engin à sa convenance, elle lui fit visiter l’arrière-salle, le plus gros retrouvant sa place initiale.   Ses cris de jouissance couvraient les ronflements de sa chérie ; si le raffut ne perturbait en rien Sophie, il attira la curiosité d’Irkoutsk. Préoccupée par son plaisir, Emma ne vit pas arriver le chien dans le noir. La langue canine ne la tira même pas de l’état second dans lequel elle se trouvait : elle ne fit que renforcer sa soif de sexe. Elle passa une main dans le pelage de la bête ; elle en fut comme électrisée. Une folle envie de foutre la tourmentait ; l’animal était le seul pourvoyeur qu’elle avait sous la main.   Elle retira le chibre factice de son vagin, laissant l’autre exciter son anus. Elle prit appui sur le lit et Irkoutsk vint la couvrir sans perdre de temps. Le chien chercha l’entrée, faisant naître la frustration en Emma qui ajusta sa position. Il finit par trouver l’orifice. Emma agrippa les draps lorsque la verge animale entière pénétra sans rencontrer de résistance, tant la mouille était abondante. La cadence démente des va-et-vient lui fit l’effet d’un aphrodisiaque, puissance dix. Elle planait. La sensation de sentir la queue enfler en elle lui procura des idées salaces comme elle n’en avait jamais eues. Elle s’inquiéta lorsque le chibre dans son cul se retrouva comprimé par la dilatation voisine. Un baobab semblait lui pousser dans le ventre.   Irkoutsk se déversa en elle, longtemps. Là, elle ne planait plus ; elle était carrément sur orbite. Si seulement Sophie était réveillée ! Elle lui aurait bouffé la chatte… Emma s’étonna du vocabulaire qu’elle employait. Loin d’être prude, elle n’employait guère de mots fleuris ; cette journée était à marquer d’une pierre blanche. Le chien se retira ; Emma, repue, se hissa sur le lit. Une fois allongée de tout son long, elle s’endormit comme une masse, sans prendre la peine de se couvrir.   
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   Elle se réveilla dans la même position, à plat-ventre ; Sophie s’était levée et lui avait déposé une couverture sur le dos. Se redressant, elle sentit une petite douleur entre ses fesses : elle n’avait pas même pris la peine de retirer l’objet en latex ! Du foutre canin s’échappa de son sexe. Elle n’en revenait pas de ce qu’elle avait fait cette nuit. De ce qu’elles avaient fait. La faim la tiraillait mais elle passa en vitesse sous la douche avant de se préoccuper de son estomac. Sophie, installée sur la terrasse, se prélassait au soleil ; sa chevelure accrochait la lumière dorée. Une ample robe blanche dévoilait ses épaules, tirant parti du beau temps tardif pour parfaire le hâle de sa peau.   — J’ai les crocs !  — Bonjour, ma chérie. J’ai préparé un petit dej’ copieux. Il y a du bacon, des œufs, des saucisses… — C’est un banquet ! Mais j’ai une faim de loup, alors ça tombe bien. Comment te sens-tu ?  — Bizarre ; j’ai l’impression d’avoir imaginé cette nuit plus que de l’avoir vécue. J’ai l’impression que ce n’était pas moi… — Moi pareil… mais je voulais parler de ta fièvre.  — Plus rien. Je pète la forme. Par contre, j’espère que tu ne m’en voudras pas pour… ce qui s’est passé cette nuit.  — Ne crains rien. Je dois t’avouer que pendant que tu dormais, j’ai fait comme toi. Comme si quelque chose me poussait à ça. — Tout comme moi. J’ai honte de l’avouer, mais j’y ai pris un énorme plaisir. Tu crois que ça nous reprendra, cette envie irrépressible ? — On verra ; si c’est irrépressible, ça ne nous laisse pas le choix.   Irkoutsk vint saluer Emma. Il pointa le museau contre le pubis de la jeune femme et émit un petit jappement. Elle lui caressa la tête.
   — Dis donc, toi, tu es un sacré animal ! Je n’imaginais pas qu’un jour je ferais ménage à trois avec un chien… plaisanta Emma. Bon, il faut que je mange : tu nous as épuisées toutes les deux, cette nuit.   Elle s’installa sur une chaise en osier et piocha dans les assiettes pleines de nourriture. Elle mordit à pleines dents, savourant les préparations de Sophie. Elle ricana en regardant l’animal poser la tête sur les cuisses de sa compagne. Irkoutsk était un chien affectueux malgré son côté molosse, mais il ne s’était jamais autant frotté aux deux femmes à leur réveil.   — Toujours partante pour me faire voir cette étrange bête qui t’a agressée ? Profitons de cette belle matinée pour nous balader.   Sophie éclata de rire.   — Tu as vu l’heure ? OK pour profiter du beau temps et se promener ; mais pour la matinée, c’est un peu raté ! — Bah, ce qui compte, c’est de profiter.   Une fois rassasiées, elles enfilèrent des vêtements que le chien savait être le signal de la promenade. Après le traditionnel jeu avec Irkoutsk, plutôt que de suivre le chemin, elles coupèrent par la forêt, ce qui leur permettait de se tenir par le bras en toute discrétion. Elles s’étonnèrent que le chien restât à tourner autour d’elles au lieu de courir devant comme il avait l’habitude de le faire. Il semblait nerveux, levant le museau, furetant comme s’il devinait un danger, ou en tout cas, cherchait à l’anticiper.   — Ah, ces mâles ! Dès que ça a tiré un coup, ça joue les machos protecteurs, plaisanta Emma.   Elles se serrèrent un peu plus l’une contre l’autre en riant, vérifièrent que personne ne pouvait les voir puis s’embrassèrent. Irkoutsk s’assit, les regarda un instant puis donna quelques coups de langue sur son fourreau.   — Eh ben, mon cochon, on dirait que ça t’excite de voir deux femmes ensemble ! — Incroyable ! Ton chien, c’est un homme réincarné… — Mais que dis-tu là ? Voir deux femmes faire l’amour m’émoustille aussi. Insinuerais-tu que je suis un homme réincarné ?   Les embrassades redoublèrent, jusqu’à ce que Sophie prétende qu’à ce rythme là, elles ne seraient pas rendues sur place avant la tombée de la nuit. Elle avait surtout hâte d’arriver à la clairière où elle pourrait s’étendre sur le tronc d’un arbre déraciné. Une multitude d’arbustes avaient poussé tout autour, dispensant une cachette naturelle ; elles s’y réfugiaient pour des cunnilingus endiablés.   S’y allongeant enfin, Sophie remarqua que le ciel s’ornait d’imposants et magnifiques nuages. Un monticule au sommet duquel trônait une souche massive, offrait un poste de guet idéal qu’Irkoutsk s’empressa de rejoindre. Installé tel un Sphinx, il observait, les oreilles tendues, à la recherche du moindre bruit ou mouvement suspect, lorgnant de temps à autre sur les deux femmes. Elles s’en donnaient à cœur joie, s’abreuvant de leurs sucs. Elles excellaient dans leurs jeux de langues. Puis, les lèvres luisantes, elles s’installèrent face à face, s’astiquant vulve contre vulve. Essoufflées, Emma se coucha sur sa blonde amante, plongeant le nez dans la chevelure amazonienne de Sophie qui, goulue, s’affairait sur la poitrine de la brune.   Irkoutsk s’approcha à pas de loup ; personne ne lui prêta attention, tant elles étaient concentrées sur leur plaisir. Il ceintura Emma. Plus chanceux que lors de sa tentative nocturne, il n’eut pas à tâtonner longtemps avant de la pénétrer. La pénétration frénétique commença, qui à chaque poussée pressait les pubis l’un contre l’autre ; Sophie profitait ainsi de l’accouplement. Emma, prise entre les deux corps, partit dans un orgasme long comme une piste noire qu’elle aurait descendue tout schuss. L’animal se retourna ; Emma crut défaillir. Elle s’affala sur le corps de son amie, pressant leur poitrine l’une contre l’autre. La pelle que roula Sophie tenait plus du bouche-à-bouche. Le chien se retira enfin. Du sperme s’écoula sur le mont de Vénus de la blonde, puis sur le tronc.   — Ton clébard va m’épuiser s’il continue ainsi ; j’en suis flagada ! Allons voir cette fameuse bestiole qu’il a tuée, hier. Ensuite rentrons, j’ai envie de finir la journée entre tes cuisses… — D’autant plus que le ciel est en train de se charger de nuages. Il y aura de la pluie ce soir.   Des fourmis accoururent pour se repaître de la semence répandue sur le tronc. Des insectes voletèrent là où les deux femmes s’étaient aimées. Alors qu’elles se rhabillaient, le vrombissement des diptères attira leur attention. Remarquant le nombre d’insectes venus faire ripaille, Emma plaisanta sur le goût qu’elle supposa succulent.   — Que comptes-tu faire ? Lui tailler une plume ou me bouffer la chatte quand il m’aura montée ?  — Les deux possibilités sont excitantes… on verra, rétorqua la doctoresse.   Alors qu’elles s’éloignaient en plaisantant sur leur libido galopante, la kyrielle d’insectes attirait maintenant des oiseaux, heureux d’assister à un tel rassemblement de proies, d’autant plus faciles à gober qu’aussitôt repues elles se mettaient à copuler avec frénésie, quelle que soit l’espèce de l’invertébré de sexe opposé.
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