Encore assise à côté de moi sur le perron de la porte, ma sœur avait perdu sa joie de vivre, perdue dans ses pensées. Les flashs de lumière bleue des sirènes des pompiers se projetaient sur son visage de telle sorte qu’ils accentuaient la gravité de son expression. Cela faisait peine à voir… il faut que je vous explique tout cela en détail pour que vous puissiez comprendre comment on en est arrivé là. J’ai 19 ans et elle 18, nous sommes frère et sœur, Icare et Marion. Étant donné que j’ai redoublé ma terminale et elle sa première, nous étions encore au lycée tous les deux l’année passée. Ça me troublait de me dire que, parfois, je matais des gens qui avaient le même âge que ma sœur cadette. En même temps pour ma défense, sa génération c’est une tuerie. Toutes les filles sont des tops modèles, à ne plus savoir où donner de la tête. Par exemple : ma sœur, bien qu’elle soit ‘ma sœur’, il faut dire les choses telles qu’elles sont, c’est une bombe ! Des cheveux longs et lisses, naturellement blond cendré, des yeux gris orageux, une bouche pulpeuse avec un beau nez fin… des “petits” seins qui lui vont à ravir, des abdos légèrement visibles et des fesses… Olala je m’égare, c’est ma sœur tout de même. Le problème c’est que toute sa génération est comme ça : belle, même les garçons. Avec Marion nous avons un lien étroit. Normalement à cet âge-là on s’embrouille toujours pour de la merde, mais pas entre nous. Pour tout vous dire, on fait les magasins, des soirées, on se change, on s’envoie des films X, on fume secrètement, on joue à des jeux d’alcool qui peuvent finir loin, on parle de nos crushs, de nos fantasmes et parfois je la prend en photo nue pour qu’elle envoie ça à ses ami.es. Bref, un vrai lien. Vous allez me dire que ce sont des actions pour la plupart très peu courantes, mais nous en sommes fiers, bien que nous le gardions secret. Revenons à nos moutons, l’histoire commence réellement en mai. À cette époque de l’année il commence à faire chaud, le soleil se couche tard, la fin de l’année approche… le cocktail parfait pour des soirées ! Or, nous avons une chance incroyable puisque nous possédons d’autres ingrédients parfaits pour les soirées. Premièrement, nos parents sont très souvent en déplacement pour le travail et ils gagnent très bien leurs vies. Donc il va de soi que nous ayons une grande villa avec piscine, beaucoup de chambres, deux agents de nettoyage et beaucoup d’argent de poche, si on peut encore qualifier cela comme ça. Deuxième avantage : ma sœur. Un soir, au début du mois de mai, on mangeait tous ensemble, ma sœur, mon père, ma mère et moi dans la cuisine. Nos parents parlaient encore des actualités et comme quoi ça allait encore les enrichir toutes ces histoires. Ma sœur, elle, moins intéressée par ces sujets décida d’entamer une autre conversation. — Maman, papa ? dit elle en leur coupant la parole.— Oui ma chérie ? interrogea ma mère d’un air tendre.— Est ce que pendant votre absence on pourra faire des soirées avec Icare ?— Bien sûr mon ange, lui répondit-elle avec son plus beau sourire.— Au vu de tes notes il serait difficile de te dire non, rajouta mon père en saisissant son verre de vin.— C’est vrai, affirma ma mère.— Par contre pour toi Icare, tu as intérêt à travailler ton bac, il n’y aura pas de deuxième chance, glissa-t-il entre deux gorgées sans même me regarder.— Ouais, tranquille. Ma mère m’adressa un sourire puis ils reprirent leur discussion. Marion me jeta un regard très clair : fini ton assiette, faut qu’on parle. Après avoir débarrassé mon assiette et dit bonne nuit à mes parents je partis à l’étage voir ma sœur. Une fois devant sa porte je frappai doucement sans attendre de réponse pour rentrer, là, une surprise m’attendait. Marion était nue, à quatre pattes sur son lit, le téléphone entre ses jambes qui prenait en photo le reflet de son miroir, où j’observais avec satisfaction entre ses fesses écartées un plug anal. À ma vue elle se redressa et me regarda tout sourire.
— Enfin ! Allez, ferme la porte. Sans un mot j’obéis. Dans le même temps elle se leva et retira le plug qu’elle jeta dans une bassine avant de s’allonger, nue, dans son lit où je m’assis à mon tour. — Bon, Icare je te préviens, les soirées que je veux faire ce sont pas des soirées tranquilles.— Comment ça ? demandais-je bêtement en la regardant dans le miroir. Elle sortit deux cigarettes, les alluma puis elle reprit en me tendant une cigarette, — Oh Icare, sérieux ? J’ai vraiment besoin de te faire un dessin ? dit elle exaspérée en soufflant la fumée de ses poumons.— Bah ouais, mais vu comment t’es nulle en dessin je ne suis pas sûr de mieux comprendre.— Tu vas voir p’tit con, dit elle en riant. Elle jeta sa clope à peine entamée par terre et me poussa dans le lit. Elle me tira les cheveux, rapprocha son visage à, à peine cinq centimètres du mien et me regarda droit dans les yeux avant d’ajouter en souriant: — T’as vraiment rien compris.— Nan, vraiment rien. Elle me lâcha les cheveux, mais sans me laisser de répit elle saisit mes bras et les bloqua sous ses jambes en posant son gros popotin sur ma tête. C’était incroyable… L’espace d’un instant, voir sa chatte toute lisse, son fiak se caler sur mon visage… ce fût un plaisir de courte durée, je ne pouvais pas. — à suivre.
Merci d’avoir lu jusqu’ici ! Il s’agit d’un petit chapitre introductif (il s’agit de ma première histoire !)J’espère qu’elle vous plaira !À vos plumes !
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