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Une amitié retrouvée

Chapitre 1

Retrouvailles intemporelles

Hétéro
Quand on est adolescent, on a tous une amie, voire une meilleure amie. En tout cas, pour la plupart de nous, et je n’étais pas une exception à la règle. Cependant, que celui qui n’a jamais fantasmé me jette la première pierre. J’ai eu envie d’elle longtemps. À ses yeux, je suis passé d’un simple camarade de classe à un confident et, au fil des années, à chaque fois que je la voyais, mon cœur s’emballait et le soir, sous les draps, tel un puceau, je me masturbais sous l’effet de mon imagination fertile. Je suis sûr de ne pas être le seul à avoir vécu cette expérience. Du moins, je l’espère, sinon ces quelques lignes me catégoriseraient comme une personne démente. Cela me semblait si naturel et normal. C’était une belle femme, elle est toujours très jolie d’ailleurs. Une petite blonde ne dépassant pas le mètre soixante-cinq, des yeux bleus tellement clichés, mais tout aussi prenants à la fois.
Pas une poitrine démesurée, un classique bonnet B qui m’enthousiasmait à chaque fois que j’arrivais à jeter un coup d’œil dans ses timides décolletés. Une femme belle, mais qui ne se rendait pas compte de son charme et de l’effet qu’elle pouvait faire aux hommes. Une belle amitié, mais, comme tout adolescent stupide rongé par les hormones, j’avais eu envie de plus. En couple depuis plusieurs années, nos chemins avaient alors pris tumultueusement deux directions opposées, mettant fin à nos échanges et nos sorties.
C’est pour cela que quand je reçus un message de sa part pour mon anniversaire, quelque deux longues années après notre dernière conversation, je fus étonné. Je me suis posé plusieurs questions sur les raisons, impossible de savourer un tel moment à sa juste valeur. Il était impossible de le faire. Pourquoi un message après tant de temps ? Pourquoi un message alors que je l’avais oubliée, effacée de ma vie ? J’étais en couple. Elle l’était aussi – toujours. Elle avait acheté une petite maison avec son copain de longue date, ayant même goûté les joies de la maternité depuis quelques mois. Et puis, cela faisait tellement longtemps que je ne l’avais plus vue, que je n’avais plus parlé avec elle que je n’avais plus aucune image d’elle en tête. Juste une petite blonde aux yeux bleus. Pourquoi donc un message sorti de nulle part ? J’étais donc resté assez perplexe et j’avais pris de longues minutes avant de lui répondre. La conversation avait tourné court.
Pas de sa faute, si jamais on peut attribuer une faute à cela. Plutôt de la mienne. J’étais sur la défensive.
Deux mois plus tard, c’était son anniversaire. Je ne me sentais pas vraiment dans l’obligation de lui envoyer un message, d’ailleurs mon ego me l’interdisait. Cependant, j’en avais envie. Je voulais avoir une discussion et non couper court à cette dernière, comme la dernière fois. Tel un ancien alcoolique, je savais que cela ne me ferait pas spécialement du bien, mais j’avais envie de la convoiter. Sauf que la bouteille que je convoitais n’allait pas augmenter les chances de me taper une cirrhose. Dans une quelconque fiction, cette seconde tentative aurait été la bonne. Cela aurait fonctionné, nous nous serions parlé à nouveau et cette confidence se serait de nouveau installée entre nous. Pourtant, la vie n’est pas une fiction et cela n’a pas fonctionné. Ni à la troisième ni à la quatrième tentative, d’ailleurs. On se parlait toujours un peu plus. Mais jamais d’un sujet plus enthousiaste que celui de la météo.
Pourtant, les tentatives se succédant, les semaines passantes, on arrivait toujours à échanger un peu plus. Et la patience porta ses fruits, nous nous étions fixé une date pour nous voir, revoir. Cela se passerait chez elle. En écrivant le mot « patience », cela me fait prendre maintenant conscience, après coup, que j’avais vraiment envie de lui parler à nouveau.
Le jour en question arriva. J’avais le trac. Stupide, direz-vous. Nous avions tous les deux notre vie et me voilà à me retrouver dans les baskets de l’adolescent que j’étais, à choisir entre deux chemises laquelle je porterais. Et la situation était ridicule, les deux étaient blanches, mais j’avais besoin d’occuper mon esprit, de penser à autre chose. J’avais peur que la faible complicité retrouvée dans nos messages disparaisse dès que la porte s’ouvrirait. J’avais peur qu’elle ne veuille pas de ma compagnie. J’étais dans le doute. Est-ce que je la verrais comme une simple personne qui m’invite pour un repas, où mes hormones et souvenirs reprendraient le dessus ? Est-ce que j’avais envie de la voir comme une simple personne, ou alors, préférerais-je fantasmer à nouveau sur elle et vouloir me la faire ? J’étais perdu. Je ne savais plus quoi penser. J’avais voulu acheter des fleurs comme petit présent. Je m’étais même dit que cela pourrait être un sous-entendu.
J’avais donc opté mon choix sur une bonne bouteille de vin. Pas le choix le plus original. C’est la première pensée qui, d’ailleurs, me vint en tête lorsqu’elle ouvrit la porte, après m’être posé toutes ces questions sur l’heure de trajet nous séparant.
Le soleil battait son plein. Le début du printemps était arrivé et il faisait juste bon. En la voyant, elle avait changé. Toujours blonde, toujours des yeux bleus. Mais sous sa petite robe d’été rayée de noir et blanc, se devinaient des seins plus ronds et fermes, des hanches plus dessinées. Cela contrastait avec la douceur de son visage qui n’avait pas changé depuis la dernière fois que je l’avais vue. La revoir me chamboula. À la fois les souvenirs des moments passés ressurgissaient par nostalgie et d’un autre côté, je voulais considérer cette rencontre comme une seconde chance. Tel l’alcoolique devant le rayon des bouteilles, je voulais à la fois m’enfuir du magasin et y rester pour saisir cette bouteille. Lorsque mes yeux glissèrent le long de son décolleté, jusqu’à l’échancrure de ses seins, j’avais saisi cette bouteille de manière inconsciente et je n’aurais pas pu faire machine arrière.
Je ne sais pas si elle le remarqua, en tout cas, j’ai remarqué son petit sourire forcé lorsque je lui tendis la bouteille de vin que j’avais apportée. En rentrant, j’en compris la raison en voyant les quelques jouets de son bambin sur le sol et les biberons sur le bar de la cuisine. Je pestais intérieurement d’être aussi con. J’aurais dû me rabattre sur les fleurs.
Je n’eus pas plus le temps de me flageller qu’elle m’invita sur la terrasse. Son jardin était exposé de telle manière qu’il devait être ensoleillé toute la journée. Elle m’informa que son copain et le petit étaient chez ses beaux-parents et que ne les supportant pas réellement, elle avait préféré utiliser notre rencontre comme prétexte pour s’échapper de cette corvée. Pourtant, de la manière dont elle me dit cela trahissait une réelle envie de me revoir. Du moins, c’est ce que je m’étais imaginé à ce moment. Je ne l’avais pas vraiment écoutée durant le temps de l’apéro ni durant celui du repas. Pas vraiment écouter pourrait porter à confusion. J’étais perdu. Perdu de revoir cette adolescente devenue une femme à la vie bien rangée. Je me suis même surpris à me demander si elle baisait encore avec son copain.
Des missionnaires que j’imaginais à l’époque quand je me faisais du bien, mes pensées étaient plus robustes et je la voyais prendre le dessus, ses seins ronds exposés à la lumière du soleil, son dos se courbant, et à c’est à ce moment que je pris réellement conscience que j’avais saisi la bouteille et que j’avais avidement envie de porter mes lèvres à son goulot.
C’est ce qui s’est passé quelques heures plus tard lorsque nous débarrassions la table, ramenant les plats vides et les assiettes à l’intérieur. J’avais la seule envie de partir, rentrer et me masturber, au plus vite. Je sentais mes hormones bouillir furieusement en moi. J’avais posé les assiettes sur le comptoir, j’étais juste derrière elle. Elle fit un petit mouvement en arrière et involontairement, ou non, ses fesses s’étaient frottées sur mon entrejambe. Il ne fallait pas plus pour que mon érection soit à son apogée. Elle se retourna, toujours aussi proche de moi, et c’est lorsque mon regard croisa le sien que je sus qu’elle était tout aussi alcoolique que moi de cette rencontre. Nos lèvres se rencontrèrent dans un long baiser, ses mains débouclèrent sans ménagement ma ceinture, déboutonnèrent mon jeans alors que la mienne remonta sa robe pour se glisser sous sa culotte tandis que l’autre me soutenait contre le plan de travail de la cuisine.
Après tant d’années de fantasmes et de silence, mes doigts découvrirent un sexe épilé, humide et il ne fallut attendre qu’une petite poignée de secondes avant que deux de mes doigts glissèrent en elle furieusement d’envie. Au même moment, sa main s’agrippa et se serra tout aussi furieusement autour de mon sexe, ce qui me fit frissonner et lâcher un gémissement de surprise et d’envie. Sa main ne se fit pas prier pour aller et venir le long de mon membre alors que mes doigts, calés sur le même rythme, étaient tout aussi fougueux.
On se dirigea tant bien que mal, pris d’assaut par l’envie du moment, nos mains se cherchant, nos corps bousculés contre les murs du couloir. La porte de la chambre s’ouvrit. Je ne pourrais même plus dire qui a mis la main sur la poignée. Ce dont je me souviens est qu’elle l’a fermée et m’a poussé vers le lit. Je m’y suis écroulé, enlevant mon pantalon et mon boxer, enlevant ma chemise sans même la déboutonner alors qu’elle faisait tomber sa robe et décrocha tout aussi rapidement ses sous-vêtements. Ses seins, comme je l’avais deviné, étaient ronds et fermes, gagnant sûrement un bonnet de par la maternité. Ses tétons durs au centre de deux mamelons d’une rose bien marqué. La courbe de ses hanches invitait le regard entre ses cuisses et son sexe que je découvrais après tant d’années.
Elle me regarda dans les yeux, un regard ferme et décidé, trahissant une volonté bien marquée. Elle monta sur le lit, venant sur moi et l’instant d’après, je dus m’agripper aux draps alors que je sentais mon sexe glisser en elle. Elle se pencha en arrière en gémissant alors que je savourais la douce sensation de sa chatte, qui, malgré la maternité, restait étroite lors des premières secondes de la pénétration, et il me fallut pas mal de volonté pour ne pas jouir en cet instant. Tout autant de volonté lorsque, sans attendre, elle commença de premiers mouvements de ses cuisses, allant et venant sur moi. Ses mains prirent appui sur mon torse, le griffant sous les sensations naissantes de plus en plus percutantes alors que les miennes se glissèrent avidement sur sa poitrine, jouant avec ses tétons alors que mes hanches accompagnaient le mouvement de ses reins. Le temps était comme suspendu.
Il n’existait que nos deux corps ne formant qu’un, il n’existait que ces sensations de va-et-vient de plus en plus intenses. Nos gémissements s’entremêlaient, la langueur de nos ébats m’enivrait. Nous n’étions plus que nous deux, le temps étant devenu superflu. Tout ce qui nous entourait n’existait plus. Je la savourais et je savais qu’elle savourait de la même manière ce moment.
Après un temps impossible à quantifier, elle se releva pour s’allonger près de moi et m’invita à la prendre, m’informant que son orgasme était proche. C’est là que toute l’innocence qu’elle avait dans mes pensées d’antan s’évapora. C’est là que je bus au goulot sans pouvoir m’arrêter, m’abandonnant sans retenue à un plaisir trouvé, ô combien rêvé. D’un puissant coup de reins, nos gémissements brièvement interrompus reprirent de plus belle. Ses ongles s’enfonçaient dans mon dos, le zébrant face à l’intensité de son plaisir, de notre plaisir. Ses seins se balançaient sous les puissants coups de hanches. Ses jambes se croisaient et décroisaient, de plus en plus rapidement. Nos souffles étaient de plus en plus hachés, nos corps de plus en plus brillants sous l’effort de nos ébats. Ses jambes se croisèrent une dernière fois, me poussant un peu plus en elle, ses ongles ancrés dans mon dos. Son sexe se contracta alors qu’elle lâche un petit cri sous l’assaut de son orgasme.
Face à la puissance de cette sensation, il ne me fallut que quelques légers mouvements pour à mon tour venir en elle.
Je m’allongeai à côté d’elle dans le lit. Nous ne disions rien, nous tentions simplement de reprendre notre souffle, regardant le plafond. J’accusais le coup de ce qui venait de se passer. Le temps était encore suspendu. Impossible de dire si les secondes s’étiraient longuement ou avançaient follement sur l’horloge. Le bruit d’une voiture se garant dans l’allée nous fit cependant sortir de notre torpeur collective. On se redressa tous les deux pratiquement en même temps et elle m’ordonna de me rhabiller, précisant que son copain était de retour. Elle remit rapidement sa robe, sans prendre le temps d’enfiler ses sous-vêtements, ses cuisses luisantes de nos ébats. Je me rhabillai dans la même hâte. Elle sortit en première de la chambre. J’allais lui emboîter le pas, mais me stoppai. Je me penchai au sol, pris sa petite culotte que je fourrai dans ma poche avant de trotter jusqu’à l’entrée, essayant d’effacer l’air quelque peu béat qui devait apparaître sur mon visage.
La porte s’ouvrit sur son copain, leur fils et un sac dans les bras. Nous nous saluâmes avant que je ne prenne congé quelques instants plus tard, ne voulant pas rester plus longtemps que nécessaire, l’esprit concentré sur le corps nu sous cette robe.
Et c’est ainsi, encore sous le choc de cet ébat que je suis en train de conclure cette histoire, une petite culotte blanche en dentelle traînant sur mon bureau comme unique preuve que tout cela n’était pas un rêve, sans devoir cacher ce petit air béat et triomphant à l’écriture de ces mots. Avec espoir de retrouver cette complicité.
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