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Une après-midi craquante

Chapitre 2

SM / Fétichisme
Ce n’est que lorsque la fraîcheur du tissu en satin entre en contact avec mes paupières fermées que tous mes sens se mettent en alerte. Mes poignets maintenant bien enserrés dans de lourds bracelets en cuir sont fermement attachés à mon cou, de sorte que ma poitrine se retrouve écrasée entre mes avant-bras. J’entends le parquet craquer sous les pieds de mon homme devenu mâle alpha et je sens à sa démarche qu’il a pris possession de la pièce entière et peut-être prochainement de mon corps et mon âme.

Nue, attachée de la sorte, mon corps exprimant clairement son excitation, ma chair hypersensible commence à frissonner tandis que le bruit d’un bouchon de bouteille qui saute me fait tressaillir. Je tends un peu plus l’oreille et me concentre sur le son que le liquide fait lorsqu’il se déverse dans le verre, certainement en cristal à en entendre la mélodie. Puis, à nouveau, des pas qui reviennent dans ma direction.
Je sens sa présence au-dessus de moi, il me toise, me regarde, me mate. Je le sens rien qu’à son souffle qui passe doucement sur ma poitrine, à la posture qu’il a devant moi. J’ai l’impression que son corps a pris de l’ampleur, comme si la testostérone qu’il contient pouvait peser plus lourd que lui-même.
L’air, chargé de tension sauvage et animale me fait respirer de manière saccadée, je sens mon cœur tambouriner dans ma poitrine et mon entrejambe pulser au rythme de ma respiration. Lui, de marbre, prend ma mâchoire entre ses doigts pour me relever la tête vers lui :
« Respire ma belle. »

Mon cœur a un raté, il sait parfaitement l’effet qu’il a sur moi, et susurrer ses paroles si proche de mon oreille sans jamais me toucher me fait me liquéfier un peu plus.
De son doigt tendu, il parcourt l’angle de ma mâchoire, pour descendre lentement le long de mon cou, puis sur mes seins, jusqu’à frôler le bout de mon téton. Un soupir m’échappe, je manque d’air. Le tracé effectué par le bout de son doigt me brûle comme si il m’avait marquée sur son passage.
Sa propriété, voilà ce que je suis.
Alors qu’il s’éloigne de moi, je m’égare quelques secondes sur notre passé commun, la manière qu’il a eu de me charmer, de m’initier à cette pratique je ne connaissais jusqu’alors que de nom.
Même si notre relation pouvait paraître des plus classiques au premier abord, il avait su m’emmener sur des chemins bien sombres, aux tréfonds de la perversité ; là où je n’aurais jamais pensé apprécier quoique ce soit de ce monde, absorbant ses envies les plus sales et en en redemandant de plus belle. Une ancienne conversation résonne encore dans ma tête, celle où je lui promettais de l’accompagner au plus profond de sa noirceur, afin que nous puissions atteindre ensemble, l’innommable et le plus interdit de nos envies lubriques et malsaines. Je suis son réceptacle et j’adore ça.
Je sors de ma rêverie lorsque mes lèvres sont prises d’assaut, sa barbe rugueuse m’irrite la peau. Il m’embrasse brutalement et sa langue me violant littéralement la bouche, ne me laisse aucun répit. Je sens alors ce gout sucré du vin qu’il vient de boire, me faisant saliver davantage. Après quelques secondes il se retire, me laissant pantelante, essoufflée de ce contact intense mais bien trop bref à mon gout.
« Tu aimes ma petite soumise ? » me demande-t-il en reprenant une gorgée de vin.
« Oui, Maître. » et j’en veux encore et encore me dis-je.
Comme si il avait lu dans mes pensées, il s’approche à nouveau de moi mais cette fois ci, plus précautionneusement, il déverse le contenu de sa bouche dans la mienne entrouverte. Le liquide sucré s’écoule alors, caressant délicatement ma langue, il dégouline le long de mon cou pendant que je déglutis, difficilement depuis le passage de son chibre bien gonflé.
Soudain, je pousse un petit cri lorsque je sens une masse gelée se coller sur mon sein. Je déteste le froid, il le sait, et il en joue merveilleusement bien.Alors qu’il fait tourner le glaçon autour de mon téton maintenant dur comme du roc, je gémis et me dandine, espérant m’échapper de cette torture gelée.
« Chhhhh mon amour, ne m’oblige pas à t’immobiliser totalement. »
J’essaie de toutes mes forces de résister à cette tempête s’abattant sur ma peau déjà très sensible, mais impossible de rester en place, la glace est bien trop froide. C’est donc dans un mouvement très rapide qu’il lâche le glaçon et me porte pour m’allonger sur le lit.
« Tu l’auras voulu. »
En un instant, il attrape ce que je reconnais être une barre d’écartement, et me la fixe aux chevilles. Mes jambes sont légèrement pliées, grandes ouvertes, je suis à sa merci.
« Tu sais, » me dit-il tandis que le clinquement d’un glaçon dans le verre me sonne aux oreilles,

« Tu n’as pas été très sage ces derniers jours, je pourrais même dire que tu as été insolente. »
Je me doutais que le vin n’étais pas là sans raison, effectivement, j’ai toujours droit à un peu d’alcool avant une belle punition, douloureuse autant pour ma peau que pour mon plaisir.  
Alors qu’il me déverse encore un peu de liquide sucré dans la bouche, il me lèche la mâchoire comme pour nettoyer ce que j’aurais laissé échapper, puis descend lentement vers mon entre jambe.
Son souffle sur ma peau me rend folle, et ce n’est que lorsque sa langue fraîche entre en contact avec ma peau que je me vois défaillir. Je le veux, de toutes les parcelles de mon corps, mais la torture sera lente et pénible, je ne le sais que trop bien.
J’essaie tant bien que mal d’écraser mon intimité contre ses lèvres, voulant lui faire comprendre que j’en veux plus, comme si il pouvait l’ignorer en voyant mon état. Mais au lieu de rencontrer sa douce langue chaleureuse, je pousse un cri de surprise et de stupeur lorsque mon clitoris entre en contact avec le glaçon.
Je voudrais me recroqueviller, me protéger, je tire sur mes bras mais rien ne se passe, si ce n’est mon collier qui se serre un peu plus autour de mes cervicales. Je suis clouée sur ce lit, je gémis, à la fois de douleur et de besoin, ce besoin d’être prise, baisée, salie comme la chienne que je suis à ce moment précis.
N’écoutant rien de mes suppliques, il recommence son assaut de plus belle. La torture qu’il me prodigue me fait râler, soupirer, j’essaie de me contenir mais j’aimerais hurler tant je déteste et j’aime ça à la fois.
Mon cerveau se déconnecte de tout ce qui se passe autour de moi pour ne se concentrer uniquement sur cette horreur qui me torture l’entrejambe. Le glaçon me brûle malgré sa fraîcheur et c’est dans une énième supplique qu’il finit par me laisser un peu de répit.
« Merci, Maître. »
J’essaie de me calmer tandis que je sens un doigt me pénétrer lentement, il n’a bien sûr, aucun mal à se frayer un chemin dans mon antre, tant je suis trempée de plaisir.
« Eh bien ma salope, j’aime quand tu es réceptive de la sorte, voyons jusqu’où tu peux aller. »
Mon corps est pris de tremblements de peur et d’excitation, je suis incapable de discerner le bien du mal tant ma tête est embrumée. Seule sa voix rauque et suave résonne jusqu’au tréfonds de mon être.
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