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Chapitre 1

Lesbienne
J’ai vingt-trois ans, je suis divorcée depuis un an, maman de deux enfants, Céline trois ans et Jonathan deux ans. Gilles, mon ex-mari, ayant privilégié son nouveau job au détriment de notre couple, la rupture fut inévitable. Pour lui, j’ai sacrifié ma jeunesse, ma liberté, tant mon amour était profond et sincère. Avant lui, je n’avais connu qu’un garçon, qui m’a rapidement larguée quand il s’est aperçu que je n’étais pas encore disposée à me donner à lui. J’étais donc vierge quand j’ai eu le coup de foudre pour le fils de mon patron, propriétaire d’une librairie réputée dans la région pour la qualité et la diversité des ouvrages proposés à une clientèle qui ne cesse de se développer. Lui était responsable du vidéoclub qui jouxtait la boutique, et moi du secteur "Arts et techniques". Mon DEUG de Lettres ne m’étant guère utile, j’avais dû parfaire mes connaissances dans le domaine pour remplir ma tâche et obtenir la confiance d’Alain, un patron comme on en rencontre rarement dans sa vie.
Nos rapports ne furent aucunement bouleversés par ce divorce, bien au contraire, il m’apporta tout son soutien et accabla son fils de reproches pour son égoïsme.
Dans cette dure épreuve, je pus compter sur le soutien de Stéph, mon ami le plus cher depuis le lycée et de sa femme Madie, devenue au fil du temps ma meilleure amie et confidente. Le loyer de l’appartement que nous occupions étant trop élevé pour mon salaire, ils m’aidèrent à chercher une maison dans la campagne environnante, pas trop éloignée de la leur dont ils sont propriétaires. L’occasion se présenta lorsqu’un couple d’amis à eux, enseignants, mutés en région parisienne, mit leur demeure en vente. Malheureusement, mes économies n’étaient pas assez conséquentes pour en faire l’acquisition et ceci me rendait malade, car j’eus immédiatement le coup de foudre pour cette grande bâtisse rénovée et son terrain de sept mille mètres carrés clos de murs. Par miracle, l’ancienne petite amie de Gilles, reporter photographe pour une agence internationale, qui fait partie de notre groupe d’amis, proposa que nous l’achetions à parts égales.
Je ne vous cache pas ma joie de cette aubaine inespérée, d’autant que j’apprécie beaucoup cette fille. Et puis, en tant qu’anciennes chéries de Gilles, nous sommes solidaires et soudées. Seul inconvénient, sa profession l’oblige à parcourir le monde, donc souvent absente de la maison. Des travaux furent engagés au grenier avec l’aide de Stéph, résultat quatre chambres pour les copains et un labo photo pour Sylvie. Le premier étage comprend trois chambres, la salle de bains et les W.-C. Au rez-de-chaussée, la pièce principale avec sa grande cheminée, d’une superficie de quatre-vingts mètres carrés, est séparée de la cuisine par un muret en briques, celle-ci étant assez spacieuse pour que nous puissions y prendre nos repas et confectionner de bons petits plats.
J’ai tout pour être comblée, mais les absences répétées de Sylvie me laissant souvent seule, le cafard s’est emparé de moi et la déprime me guette si je ne réagis pas. Heureusement, ce soir samedi, Stéph et Madie organisent une fête pour leur quatrième année de mariage à laquelle ils m’ont conviée, me sachant seule. Les enfants sont partis hier en vacances avec leur père pour un mois et Sylvie est en reportage aux États-Unis. Cette soirée tombe à propos, car je ne me voyais pas passer le week-end en solitaire. Je décide donc de me faire belle et j’enfile de jolis sous-vêtements, une robe d’été indienne et des sandales agrémentées de jolies petites fleurs sur le dessus. Je me maquille ensuite légèrement et me voici prête à prendre la route. Je dépose le cadeau sur le siège arrière de la voiture et me voici partie. Le trajet, de vingt minutes environ, est plutôt tranquille et j’arrive chez eux avec la ferme intention de m’éclater.
— Bonsoir ma belle, dit Madie en m’ouvrant les bras avant de me faire un bec.— Tu ne peux pas savoir comme je suis heureuse de vous voir, dis-je les larmes au bord des yeux.— Oh toi, ça ne va pas...— La solitude me pèse un peu plus chaque jour, je ne vais pas tarder à sombrer.— Salut Danie, qu’est-ce que tu as ? ajoute-t-il en découvrant les larmes couler sur mes joues.— Elle déprime, elle ne supporte plus la solitude, l’informe Madie.— Tiens, fume un peu, ça va t’aider à oublier, dit-il en me tendant un joint d’herbe.— Merci Stéph, ça fait un bail que je n’en ai pas fumé.— Fais gaffe quand même, elle est assez puissante. Je te sers un verre ?— Oui, un kir.— Tu rigoles, on a mis le champagne au frais, tu ne vas pas refuser une flûte ?— Oh non, vous êtes vraiment gentils.— Allez, sèche tes larmes et profite de la soirée, dit Madie en me prenant par la taille pour aller jusqu’aux tréteaux faisant office de buvette.

Les invités arrivent les uns après les autres, entre autres Benjamin BAUDE, médecin à Thiers, son épouse Brigitte, professeur à la faculté de Lettres de Clermont-Ferrand, et leur fille Chloé qui vient de terminer ses études aux Beaux-Arts et que je connais bien pour être une cliente assidue. Il y a aussi mon patron et sa femme Élisabeth avec leur fille Virginie que j’adore, les parents de Sylvie (Nicolas et Émilie) qui tiennent la boutique "Ganesha" qui, comme vous le devinez certainement, propose des vêtements de style indien et népalais, ainsi que bien d’autres choses décoratives ou fonctionnelles. C’est là que j’ai acheté toutes mes tentures qui garnissent la plupart des murs de la maison. Nos amis du "Mine de rien", restaurant bio dans le vieux quartier de Thiers, n’arriveront qu’après la fermeture, donc pas avant minuit. J’aperçois également Jean-Louis, le chauffeur du bus scolaire ainsi que trois collègues de Stéph et Madie.
J’ai oublié de préciser que Stéph est psychologue au Centre Social de Thiers et Madie en est la directrice adjointe. Madie m’entoure de toute son affection, est aux petits soins pour moi, mon moral remonte et pour la remercier, je lui fais un gros smack.
— À la bonne heure, maintenant on va se boire une autre flûte et fumer un pétard.— Thibaud n’est pas là ? (c’est leur fils de quatre ans).— Il est chez ses grands-parents paternels jusqu’à demain soir.— Stéph, sers-nous un verre ! dis-je en faisant des bonds jusqu’au bar.— Super, c’est comme ça que je t’aime, dit-il en me tendant une flûte.— Et moi, je pue de la gueule ! s’exclame Madie.— Minute, je n’ai pas quatre bras, honneur aux invités.— Tu me parles sur un autre ton Dombieux, rétorque-t-elle.

Ils me font rigoler avec leur simulacre d’engueulade, leur complicité fait plaisir à voir et me redonne du baume au cœur. Pourquoi n’ai-je pas connu cela avec Gilles, il plaisantait rarement avec moi alors qu’en groupe, il n’était pas le dernier à déconner ? J’avoue ne l’avoir pas non plus encouragé, ma timidité et ma réserve en étant certainement la cause. Il faudrait que j’en discute avec Madie, il n’est peut-être pas le seul responsable de notre séparation.
— Tu sembles pensive, dit-elle soudainement.— Je réfléchissais à certaines choses et j’aimerais en parler avec toi.— Quand tu veux, aucun souci, mais dans l’instant, détends-toi et profite de cette soirée.— Tu as raison, je gamberge trop.— Tire sur le joint, le shit est excellent et ne casse pas trop, dit Stéph en me passant son pétard.— Tu n’en aurais pas à me vendre ?— Uniquement pour toi, je ne suis pas dealer. À l’automne, je te fabriquerai une serre et je te filerai des graines, je t’aiderai à les planter et t’expliquerais comment t’en occuper.— Tu es un ange, dis-je en lui faisant une bise sur la joue.— Tu préfères de l’herbe ou du shit ?— Les deux, j’ai mille francs sur moi.— Madie, tu t’occupes du bar, je n’en ai pas pour longtemps. Suis-moi, me dit-il.
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