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Une autre vie commence.

Chapitre 12

La date est fixée

Hétéro
Les semaines qui suivirent le séjour dans la demeure familiale furent chargées. Ce fut pour Charles l’occasion de découvrir que Josiane pouvait dépenser beaucoup d’énergie. La jeune femme rayonnante de bonheur semblait être partout à la fois. Pour respecter les traditions et éviter aux mauvaises langues d’entrer en action, la date des épousailles avait été fixée. Dans moins d’un mois, ils allaient être unis dans la petite église. Même s’il en était heureux, cet avenir proche le perturbait un peu. En quelques mois, les choses avaient évolué rapidement, cette jeune femme qu’il avait perçue comme une simple employée lui occupait l’esprit en permanence. Il venait de se rendre compte qu’il avait figé sa main, tenant le stylo au-dessus du parapheur. Tellement absorbé par ses pensées qu’il s’était interrompu, il restait encore beaucoup de documents à signer.
— Y a-t-il un problème, monsieur le Directeur ?— Comment ?...
En levant les yeux, il aperçut la tête de Josiane qui dépassait le chambranle de la porte. Il lui rendit le sourire qu’elle venait de lui adresser.
— Au lieu de jouer les lutins malicieux, entre donc. J’ai besoin que ma secrétaire écrive une note pour l’ensemble du personnel.— Oui, monsieur le Directeur, je peux faire tout ce que vous désirez et même plus encore.— Ha ha ha ! Ma douce, je vois où tu veux en venir, mais ce n’est pas le moment. Même si notre couple est un secret de polichinelle, il est nécessaire de diffuser la date de nos épousailles.— Épousailles ? C’est un mot qui date de l’époque de Mathusalem, je préfère utiliser celui de mariage.— Ho ho ! Je me contente d’utiliser un mot de ton papa adoré. À ce propos, qu’entendait-il par une cérémonie en petit comité ?— Heu..., je pense qu’il voulait parler d’une petite centaine de personnes.— Ha ! Bon, je n’ose imaginer si cela avait été l’inverse...
La sonnerie du téléphone l’interrompit au milieu de sa phrase. Le numéro qui s’affichait étant celui de son chef direct Charles prit le combiné en main.
— Bonjour Samuel, qu’est-ce qui me vaut le plaisir de cet appel ? À ce propos, je m’apprêtais à vous joindre...—......— Oui, bien sûr... Le président sait qu’il peut compter sur la conscience professionnelle du personnel de notre agence.—...— Sans problème, cela sera fait sans tarder, notre équipe est la meilleure. Ah ! j’ai failli oublier ! Je serai ravi si votre épouse et vous-même assistiez à notre mariage.—......— J’ai trouvé mon bonheur, il était à portée de main...—... ?
— Il s’agit de ma secrétaire Josiane et nous convolons le quinze du mois prochain. La bénédiction aura lieu en l’église Sainte Juliette à Saint-Cyr au mont d’Or. Nous serons ravis de vous compter parmi nos convives.—...— Merci beaucoup, je lui en ferais part.
Josiane avait assisté à l’échange téléphonique et à en croire ses mimiques, elle semblait impatiente d’en savoir plus. Après être entrée dans la pièce, elle fit le tour du bureau et vint s’asseoir sur les jambes de son futur mari. Charles essaya de lui présenter un visage neutre et fermé, la jeune femme lui mit un bras autour de son cou et de sa main libre, lui pinça la joue pour l’inviter à parler. En riant, il lui déposa un baiser sur la bouche.
— D’accord mon petit cœur, je me rends. Je ne sais pas si cela va entrer dans le quota, mais nous avons deux invités supplémentaires.— Idiot ! Tu sais bien que tu peux inviter autant de personnes que tu le désires. De toute manière, je le savais, il ne pouvait en être autrement. J’aime bien Samuel, je n’en dirais pas autant de Jules. Celui-là, il me fait froid dans le dos. Quand j’ai rencontré cet homme, j’ai eu le sentiment d’être en face d’un être visqueux, brrr !— Merci, ma petite chérie, arrête de frotter tes fesses comme ça.— Bien quoi, j’en ai le droit, j’aime bien sentir ton petit oiseau.— Hum ! Bon, admettons, je t’assure que, oui...— Oh ! Ça va ! J’arrête, mais fais en sorte que le vieux chnoque ne vienne pas, il gâcherait l’ambiance.— Ma petite puce, je te rassure, Jules sera à New York pendant la quinzaine, englobant cette période. Pour finir sur une note plaisante, Samuel m’a félicité, il trouve que j’ai bon goût et que tu es jolie. Il a ajouté qu’avoir une jeune et belle épouse ne pouvait qu’être un plus. Et si nous faisions cette note afin de pouvoir la diffuser.
Tout en parlant, Charles caressa les fesses de la jeune femme pour l’inciter à se lever. Un geste qu’il pensait anodin, mais qui pourtant généra une réaction inattendue.
— Dis donc toi ! Je ne suis pas un objet que l’on exhibe.
Charles resta quelques secondes la bouche ouverte. Sur l’instant, il ne sut que répondre, il se demanda ce qui avait pu provoquer cette réaction épidermique qui ne correspondait pas au caractère de Josiane. En repensant à la phrase qu’il venait de rapporter à sa chérie, il se rendit compte que ces mots venaient de la blesser. Elle avait un petit côté féministe qui jusque-là lui avait échappé. Ce constat le fit éclater de rire. En l’entendant s’esclaffer de la sorte, la jeune femme fit demi-tour et se campa face à lui, les mains sur les hanches. De la voir ainsi, l’air renfrogné et le toisant ne fit qu’augmenter son hilarité. Il rit jusqu’à en perdre le souffle. En le voyant tousser et haleter, elle se précipita, inquiète.
— Ça va ? Respire, là tu m’as fait peur. Méchant que tu es !
Charles resta quelque secondes sans répondre afin de pouvoir retrouver une respiration normale. En la regardant, même si le visage était sérieux, le courroux avait disparu des yeux noisette.
— Ouf ! J’ai tellement ri que j’en ai perdu le souffle, j’ai eu l’impression que j’allais tomber dans les pommes. Tout ça pour quelques mots que je t’ai répétés. Cela me semble un peu idiot tout de même. Jusqu’à présent, nous n’avions pas échangé la moindre parole désagréable. Je ne savais pas suffragette ou féministes comme tu voudras. Je reconnais que Samuel est un macho mondain, mais c’est un brave homme. Il est aux petits soins pour sa femme.
Tout en parlant, il observait les réactions sur le visage de la jeune femme. Il se rendit compte que même si elle avait envie de l’interrompre, elle le laissa aller jusqu’au bout de ses phrases. Josiane finit toutefois par se détendre et sourire. Elle était revenue s’asseoir sur ses jambes, après lui avoir pris le cou, elle lui déposa un baiser sur la bouche.
— Excuse-moi d’avoir réagi aussi vivement pour une broutille. Je dois être un peu fatiguée, à moins que ce ne soit les nausées, je ne sais pas. Ceci dit, je ne suis pas une... suffragette ou une féministe. Cela ne me ressemble pas, nous avons tous un rôle à jouer. Il n’y a pas de raison qu’un individu puisse en supplanter un autre. L’homme a un petit oiseau et la femme un nid d’amour, ils sont complémentaires.
Charles lui prit la tête pour lui donner un baiser langoureux, la petite brouille venait de se terminer. Pendant quelques minutes, les langues luttèrent l’une contre l’autre.
— Je suis ravi de retrouver ma petite femme adorée. Tu sais bien que tout ce que tu ressens est important pour moi. Je suis désolé que ces mots aient pu te contrarier, je ferais attention à l’avenir. À ce propos, si ta grossesse est difficile, peut-être que tu devrais...— Chut ! Je vais bien ! Non ! Il ne faut pas que tu te retiennes de parler. Je ne suis pas malade, je travaillerais donc aussi longtemps que possible. Eh oui, tu peux me toucher les fesses quand tu en as envie.
Il ne se fit pas prier pour poser ses mains sur le bas du dos de la jeune femme. Josiane, plaquée contre lui, l’embrassant langoureusement. Charles la caressait tout en repensant à ce bref incident, il était pourtant rassuré, il n’y en aurait pas d’autres. Il se souvint qu’il avait une tâche à accomplir avant que la journée ne se termine. Au moment où il allait la repousser gentiment, Josiane le libéra de son étreinte amoureuse.
— Hou la la ! Mon directeur va m’enguirlander, il faut que je fasse la note annonçant mon mariage avec l’amour de ma vie. Vite ! Vite !— Ha ha ha ! Tu es une sacrée coquine ! Je vais devoir rester assis pendant quelques minutes. Il y a une bosse inconvenante que je ne dois pas montrer.
Charles la regarda sortir de la pièce en riant, il était heureux de la sentir contente. En la voyant bouger, il se dit qu’elle était vraiment une jolie fille. Il essayait de l’imaginer avec des formes plus plantureuses.
— Hé ! Je sens tes yeux, ils me piquent les fesses.— Ha !... Heu !... C’est que j’essayais de t’imaginer un peu plus ronde.— Cochon ! Tu voudrais que je sois plus grasse.
C’était la première fois qu’il échangeait de la sorte. Josiane était de retour dans son bureau et il l’imaginait assise face au clavier de l’ordinateur. Ils étaient maintenant séparés par la cloison en verre dépoli et échangeaient à voix haute.
— Plus grasse ? Non pas du tout ! J’essayais simplement d’imaginer ton ventre plus rond, tes seins plus lourds et tes fesses bien rebondies. Sans oublier ton minou petit et mignon.— Ha ha ha ! Petit cochon, tu vas devoir patienter. Je te préviens, je ferais tout pour retrouver mon poids et mes formes habituelles.— J’y compte bien, tu es parfaite comme tu es. Je ne tiens pas à ce que tu changes.— Oui mon petit chéri. Mais n’oublie pas que moi aussi je vieillis. Bon maintenant monsieur le Directeur, il faut bosser.
Entendre cette répartie le fit rire, Charles se souvient qu’il avait le parapheur en attente. Il occupa les minutes suivantes à prendre connaissance des documents et les signer. Une fois l’opération terminée, il prit le parapheur pour l’apporter à Josiane qui semblait toujours occupée. Habituellement, c’était elle qui se chargeait de ce genre de chose, cela le fit sourire. D’un geste inconscient, il passa sa main sur sa braguette comme pour s’assurer qu’il n’y avait pas de protubérance. Cela le fit rire, il se dit qu’il n’était pas Priape, loin s’en fallait.
— Pourquoi ris-tu ? J’allai venir chercher le parapheur. Je viens de diffuser la note via le réseau interne. À partir de maintenant, les petits sourires en coin et les chuchotements devraient cesser.— Pour pas grand-chose.— Allez ! Dis-moi !— Heu..., c’est à cause d’un geste inconscient, j’ai vérifié l’absence de bosse sur ma braguette.— C’est pour ça que tu as ri ?— Oui, parce que je me suis dit que je n’étais pas Priape. Je n’ai jamais la rigidité et la longueur de l’engin de ce dieu.— Ha ha ha ! Et alors, quelle importance cela pourrait avoir ? Il est normal d’avoir une érection inopinée. Et puis, tu serais bête de t’en faire pour ce genre de truc. Ton oiseau me convient parfaitement. Grâce à lui, nous allons être parents.
Après avoir déposé le parapheur sur le bureau, Charles en souriant se pencha vers elle pour lui déposer un baiser sur les lèvres. Il sentit une main entrer en contact avec son entrejambe. Après une rapide palpation, Josiane le repoussa en riant.
— Il semblerait que ton oiseau soit aux abonnés absents. Je suis inquiète, je vais devoir vérifier s’il n’a pas disparu.— Ha ha ha ! Mon petit lutin, tu es moqueuse, me semble-t-il. C’est certainement pour cela que je t’aime.— Mais non ! Il est temps de partir monsieur le Directeur. Je t’aime moi aussi.
Josiane lui prit la main pour l’entraîner hors du bureau après lui avoir mis une tape sur la fesse. Ce geste qui revenait régulièrement le fit sourire. Depuis le début de leur relation, la jeune femme lui claquait les fesses. Geste qui était devenu un rituel. Au début, il avait été surpris et maintenant, cela l’émoustillait. Quelques minutes plus tard, ils étaient installés dans la petite voiture et il regardait sa future femme en souriant. La question ne se posait plus, il se laissait conduire et il ne ressentait plus le besoin d’acheter une berline.
— Pourquoi me dévisages-tu de cette manière ?— Parce que je t’aime et je me disais qu’en plus d’être belle, tu es plutôt déterminée. À propos de Samuel, je voulais te dire...— Il n’y a pas de souci, je ne suis pas fâchée et je ne suis pas féministe.— Et pour...— Ne t’en fais pas, tout va bien, dans quelque temps, ces désagréments auront disparu.— Ha ha ha ! Petit monstre incorrigible, je t’aime, tu veux avoir réponse à tout, mais ce n’est pas de cela que je voulais te parler.
Tout en parlant, Charles avait posé sa main sur la cuisse de la jeune femme. Le frissonnement qu’il sentit sous ses doigts était un bon indicateur. Il entama une progression vers la douce chaleur de l’entrecuisse.
— Ah bon ? Et que voulais-tu me dire ? Pour le moment, j’ai la sensation que ton objectif, c’est mon minou.— Hé hé ! On peut joindre l’utile à l’agréable. De plus, il n’y a rien d’inhabituel, je caresse régulièrement ton joli coquillage quand nous circulons en voiture. J’aime sentir mes doigts s’humidifier, c’est toujours un acompte sur les plaisirs que nous nous octroyons par la suite.— Petit coquin vicieux, dis-moi où tu veux en venir. Mon minou, dis-moi ce qui te trotte dans la tête.— Il faut envisager de nous séparer de ton suppositoire à autobus. Nous allons être une famille et il faut disposer d’un véhicule plus spacieux.
Comme l’index de Charles venait d’atteindre le clitoris de la conductrice, il se passa quelques secondes avant qu’un début de réponse se produise. Josiane était concentrée sur la conduite, mais le petit mouvement de bassin indiquait une grande réceptivité. Un feu rouge opportun lui permit de se détendre, de reprendre son souffle et d’ouvrir un peu plus ses jambes.
— Mon coquin amoureux, tu es vraiment impossible, tu réussis toujours à me faire fondre. Quant à la voiture, je sais et pourtant je ne suis pas pressée de me débarrasser de ma Twingo.— Pourtant il faudra bien, mon amour, je te laisse choisir la marque, le modèle et la couleur. Du moment que tu choisis une autre teinte, tout m’ira.— Pourquoi ? C’est joli...— C’est une couleur de fille. J’ai l’impression de circuler dans un bonbon enrubanné. Le feu est vert, tu peux démarrer.— Oui, rentrons, j’ai envie que tu me fasses l’amour.
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