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Une autre vie commence.

Chapitre 15

Frictions avec la direction

Hétéro
Contrairement à ce qu’il avait pensé, la rage qui l’habitait ne faiblissait pas. « Putain de merde ! Tu parles d’un con ! » Il venait de s’exclamer d’une voix forte. De voir l’air étonné des passants lui fit prendre conscience que contrairement à son habitude il venait d’utiliser un langage de charretier. Il se dit qu’il était temps de retourner à la banque. En pensant à sa femme, il prit conscience qu’il avait quitté la salle de conférence sans passer auprès d’elle. Il se déplaçait du même pas rapide, il se rendit compte qu’il avait parcouru une grande distance. Il lui fallut presque quinze minutes pour atteindre l’entrée de l’agence bancaire. Il était sorti en bras de chemise sans prendre le temps de passer sa veste. Il était dans une tenue plutôt négligée, ce qui l’incita à penser que cela justifiait l’étonnement des employés qu’il croisait.
— Charles ! Où étais-tu passé ? Il y a un petit moment, j’ai entendu quelques éclats de voix. C’est la première fois que tu me montres un visage aussi renfrogné. Est-ce que ça va ?— Je suppose que l’information diffusée par radio caserne circule. Peut-être qu’une bonne âme est venue t’informer? — Radio caserne ? De quoi parles-tu ?— Pardon, je voulais dire radio bidasse. C’est une expression qui s’employait quand des informations non vérifiées circulaient dans la caserne. Comme le service militaire a disparu, l’expression disparaîtra.— Mon amour, respire et dis-moi ce qui te met en colère.— Oui ma petite chérie, mais pour l’instant, le mieux c’est de nous en aller. Je trouve l’air irrespirable.— Mais, il est un peu tôt et il y a encore...
Charles prit la main de Josiane pour l’inciter à se lever et à le suivre. Tout en parcourant les couloirs, il affichait un visage fermé. Tout en marchant, en observant les visages croisés, il se dit que certaines informations avaient filtré. Si sa femme l’ignorait toujours pour l’instant, les autres avaient déjà eu des échos de l’échange tumultueux. Cette visioconférence resterait certainement dans les annales. Ce ne fut qu’une fois installé dans leur voiture qu’il embrassa tendrement Josiane. Jusqu’à cet instant, elle s’était bien gardée de lui poser d’autres questions. Une fois dans la rue et dans le flot de circulation, il poussa un soupir de soulagement.
— Mon petit coeur, tu avais raison à son sujet...— Puis-je savoir de qui il est question ?— Cet homme est un abruti, un véritable goujat assorti d’un malotru.— Ha ha ha ! J’ai deviné, tu parles du PDG. Je ne l’aime pas du tout, dis moi, donc...— Ce sombre crétin allait employer des mots insultants en parlant de toi. Je l’ai empêché d’aller au bout de ce qu’il allait dire. Je l’ai interrompu au milieu de sa phrase.— Attention ! Freine !
Charles immobilisa de justesse la Velsatis. Il ne s’en était fallu que de quelques centimètres pour qu’il percute le véhicule précédent. En regardant sa femme, il fit mine de s’essuyer le front. Maintenant, il avait hâte de se retrouver à la maison et de se détendre.
— Merci, ma chérie, je m’en serais voulu d’abîmer notre voiture. Pour terminer ce que je m’apprêtais à te dire, le ton utilisé et l’attitude corporelle de Jules m’ont indiqué que ce n’était pas une phrase très amicale. Autant le ton était mielleux quand il m’a fait part de la demande du directoire, autant j’ai senti...— Allez ! Raconte ! Que s’est-il passé ? Dis-moi !— Je suis certain qu’il allait utiliser à ton égard les termes réservés aux animaux. Il allait dire mettre bas, au lieu d’utiliser les mots : donner naissance ou bien mettre au monde. Et ça après m’avoir annoncé qu’il voulait m’envoyer à Washington pour reprendre la direction d’une filiale. Je l’ai donc envoyé paître et je lui ai dit que s’il avait envie de me virer, je lui promettais un contact avec le conseil des prud’hommes.— Ah ! Bien, d’accord je comprends mieux ton escapade et cette colère dont je ne te savais pas capable. Regarde, la voie est libre, fais attention, j’aime beaucoup notre nouvelle voiture.

Le fait d’avoir mis des mots sur ce qui le contrariait lui avait permis de se détendre. Après avoir adressé un sourire à Josiane, il remit le véhicule en mouvement. La fin du trajet se déroula sans le moindre incident. La jeune femme en profita pour lui parler des divers échanges qu’elle avait eus avec d’autres secrétaires. Il rit, quand elle lui dit qu’il n’y en avait aucune qui appréciait Jules en raison de ce qu’il appelait des blagues. Elles en avaient toutes fait les frais lors de ce que la direction appelait stages de cohésion.
Une fois le véhicule remisé dans le garage, beaucoup plus détendu, Charles s’adonnait à son petit plaisir. Il aimait voir sa petite femme gravir les marches pendant qu’il la suivait. En la suivant, il se régalait de la vue, ce joli fessier bougeant au rythme de la progression l’émoustillait. Aujourd’hui, il avait l’impression qu’elle prenait son temps pour franchir les étages.
— Hé ! Mon coquin affamé, je sens ton regard sur mes fesses. Ouf ! Ça remue drôlement ce soir. J’ai hâte d’enfiler mes mules.— Heu..., c’est que je suis hypnotisé par ces deux rondeurs en mouvement. Que se passe-t-il ? Ça va ?— Oui, oui mon coeur, ce n’est qu’un mouvement brusque . Ha ha ha ! Je pense que c’est la gentillesse de ton « copain » Jules qui est à l’origine de ses soubresauts. Bon ! Pour être honnête, l’enfant bouge beaucoup et avec les contractions, je dois dire que c’est parfois...
Charles ayant franchi la courte distance qui les séparait posa une main sur les fesses de Josiane et l’autre sur le ventre rond. En souriant, il lui déposa un baiser sur la bouche.
— Ho là ! On pourrait nous voir monsieur le directeur financier. Ce geste inconsidéré pourrait être mal interprété par le voisinage.— Ha ha ha ! Je ne fais rien de mal et si j’en crois le mouvement de vos fesses cela ne semble pas être désagréable.— Bon ! Assez joué ! J’ai une urgence! Si tu ne veux pas avoir à nettoyer les marches, libère-moi.
En souriant, elle se dégagea de l’étreinte pour franchir rapidement les quelques mètres la séparant de la porte de leur appartement. Il la précéda pour lui ouvrir la porte et s’effaça pour la laisser entrer. Après avoir fermé derrière lui, il se demanda ce qui allait résulter de cet échange houleux avec son patron. En haussant les épaules, il se dirigea vers le salon où il se servit un verre de whisky. « Ce n’est pas utile de m’embêter avec ce genre de chose. » En soupirant, il s’installa dans le fauteuil. Il avala une gorgée du liquide ambré en fermant les yeux. Il voulait se détendre un peu en attendant que sa chérie le rejoigne. Il sourit en pensant à elle, comme toujours elle avait réussi à l’apaiser. La connaissant, il savait qu’elle serait absente encore au moins un quart d’heure et qu’ensuite elle apparaîtrait souriante. Avec la grossesse, il la trouvait magnifique, pourtant il voulait qu’elle retrouve sa silhouette gracile. Pourtant cette idée le faisait frémir, l’idée de la voir souffrir ne lui plaisait pas. Sans s’en rendre compte, Charles avait bu son verre d’alcool. Brusquement inquiet, il quitta son siège pour se diriger vers la salle de bain. En entrant rapidement dans la pièce, il vit la jeune femme qui le regardait d’un air surpris.
— Que t’arrive-t-il, mon chéri ? Ton petit oiseau est en manque de caresses.— Je suis un idiot, tu ne revenais pas, alors je suis venu voir si tout allait bien.— Mais oui mon gros bêta, je vais bien. Comme tu peux le voir, j’ai toujours mon ventre bien rond.
Dans la voix de sa jeune épouse, il sentait le ton de moquerie. En entrant dans la pièce, il l’avait vu sortir de la cabine de douche. Josiane avait tout simplement décidé de se laver un peu, cela expliquait cette attente prolongée.
— Mon petit lutin bien rond, ne serais-tu pas en train de me dire que je suis gros ? Un bêta, c’est acté, j’en suis un.— Ha ha ha ! Bien sûr que non! Mon petit chéri. De toute manière, dis-toi bien que je t’aime. Tu ne devrais pas te soucier de ces détails sans importance. Après tout, ce n’est qu’une expression.

Charles la prit dans ses bras pour l’embrasser avec fougue. Il sentit ses vêtements s’imprégner de l’humidité du corps de la jeune femme. Comme pour faire une réponse à cette étreinte il sentit l’enfant bouger.
— Ho ho ! Il semblerait que le bébé lui aussi te demande de me laisser le temps de me sécher et de passer un vêtement.— Ha ha ha ! Si maintenant vous êtes tous les deux contre moi, je vais devoir céder. Si madame la baronne le permet, je vais vous essuyer le corps avec délicatesse. De plus, j’aime beaucoup te voir toute nue. C’est un véritable régal, tant pour les yeux que pour mes doigts.— Coquin ! Je me doute bien que tu ne peux laisser passer une occasion pareille.— C’est de ta faute ma belle, tu as trop tardé pour me rejoindre. Alors me voilà.
Cette action s’accompagna bien évidemment de multiples caresses. Ce qui au départ n’était qu’une aide se transforma rapidement en de multiples échanges amoureux. Les doigts agiles de Josiane l’avaient débarrassé de ses vêtements. Ils étaient maintenant nus l’un contre l’autre et la pièce résonnait de leurs soupirs. Cet intermède permit à Charles de se détendre complètement, il était heureux de cette douce et tendre proximité.
— Mon amour, je te suggère de laisser tranquilles mes seins et d’occuper différemment tes mains. J’aimerais que ce soir tu te charges de préparer le repas.— Ha ha ha ! C’est ce qui s’appelle prendre des risques. Mes connaissances culinaires sont très limitées. Et la dernière fois..., oui, c’était dans ma chambre d’étudiant, je n’ai pas un bon souvenir de ces pâtes.— Je pense que nous pouvons tenter l’expérience, il te suffit de préchauffer le four et d’y placer deux pizzas. Oui, je pense que tu en es capable et que nous survivrons à cette épreuve.
Il était étonné par cette demande. Josiane, bonne cuisinière, ne le laissait jamais intervenir dans ce qu’elle appelait son coin réservé. Il l’observait et déjà il ressentait une petite pointe d’inquiétude qui venait le titiller. Tout en parlant, lui souriant, elle venait de se hisser sur le tabouret à côté de l’îlot central.
— Hé ! Ne t’en fais pas, mon petit coeur. Je vais bien. C’est juste un peu de fatigue. En plus, mon chauffeur conduisait de manière brusque. Mon petit mitron, j’ai faim et ce n’est pas le lait que tu m’as donné à boire tout à l’heure qui risquait de me rassasier.
Charles rit en entendant ce petit rappel de leurs échanges amoureux quelques minutes plus tôt. Sur les indications de la jeune femme, il s’appliquait à mettre en œuvre ce qu’elle lui disait. Ce qui auparavant lui paraissait compliqué semblait maintenant simple. Ils avaient l’habitude de prendre les repas dans cette pièce. Sous le regard de son épouse, il dressa la table.
— Je n’aurai jamais pensé m’en tirer aussi bien. Je suis loin d’être un mitron, je ne sais pas faire les gâteaux et encore moins le pain.— Ha ha ha ! Rien ne t’échappe, hein ? Il n’y a pas de mot particulier pour définir l’apprenti cuisinier. — Bien, bien, si madame la baronne le veut bien, nous allons pouvoir nous restaurer. Nos pizzas sont à la bonne température.— Hum ! Cela sent vraiment bon. J’ai le sentiment de pouvoir manger ce plat sur la tête d’un teigneux. En plus, le tout est servi par un bel homme et lui aussi, je pourrais le dévorer tout cru.Avant de s’installer, il prit le temps de faire le tour pour déposer un baiser sur les lèvres de Josiane. Une main s’égara quelques secondes sur la poitrine et le ventre rond.
— Coquin ! Toutes les excuses sont bonnes ! Petit profiteur !
Cette pause roborative leur permit de faire le point sur cette journée qui avait tout de même été dérangeante sur la fin de l’après-midi. De la voir sourire et parler lui avait redonné le moral, il était heureux, son angoisse avait totalement disparu. Il soutenait sa tête avec ses mains, les coudes appuyés sur le comptoir. Il la regardait et l’écoutait en souriant, il était aux anges en se disant qu’elle était incomparable.
— Charles ! Tu ne m’écoutes pas !— Hein ? Heu..., excuse-moi mon amour, oui, j’ai décroché un petit instant.
Elle venait de le prendre en flagrant délit de distraction. Tout en essayant de prendre un ton courroucé, elle lui souriait en faisant les gros yeux.
— Je viens de te demander ton avis et tu m’as paru comme hypnotisé. J’aimerais que nous allions passer le prochain week-end au manoir. Je pense que cela sera notre dernière visite à deux.— Pardonne-moi, mais j’étais contemplatif devant ces deux jolis seins. Je m’imaginais en train de mordiller les tétines.— Toi alors ! Tu ne peux pas être sérieux cinq minutes. Si quelqu’un t’entendait, je pense qu’il penserait que tu es privé de sexe.— Que veux-tu ? Je t’aime et je me demandais quel goût cela peut avoir.
Charles émit un petit rire en voyant l’expression affichée sur le visage de la jeune femme. Elle quitta son siège tout en lui répondant.
— Mais de quoi parles-tu ?— Du lait bien sûr. Cela doit avoir bon goût. J’aime beaucoup le nectar dispensé par ton joli coquillage.— Petit coquin lubrique, tu en auras peut-être si tu es vraiment sage, mais tu devras attendre la naissance. De plus au départ c’est du colostrum, tu seras forcément déçu. Je t’aime aussi, pourtant, maintenant je vais aller dormir. Mon petit chéri, il ne te reste qu’à tout nettoyer et ranger.

En lui faisant un clin d’œil, elle quitta la pièce en riant. « Mais c’est qu’elle me mènerait par le bout du nez cette coquine ». Charles rit à son tour, mais avant de pouvoir la rejoindre il allait devoir occuper des reliefs du repas, puis remettre en ordre la cuisine.
Quand il put enfin se glisser entre les draps, il se rendit compte qu’elle dormait profondément. Il ne put s’empêcher de se remémorer cette journée, ce qui n’était pas la chose à faire. Il avait beaucoup de mal à trouver le sommeil. Il finit pourtant par sombrer dans un univers où Jules lui apparaissait encore plus puissant. Cela l’énervait de voir que son ami Samuel se conduisait comme une carpette face aux exigences du PDG. Les images de cette visioconférence revenaient sans cesse et il était toujours question de ce poste vacant aux USA. Dans ce cauchemar, il voyait et entendait Jules lui dire « Votre femelle n’a pas besoin de votre présence pour mettre bas. Le plus important c’est de pourvoir ce poste à Washington. » Il avait beau se débattre et hurler son refus, chaque fois il entendait l’autre ricaner et lui redire les mêmes choses qui l’ulcéraient. De temps à autre, il percevait la voix douce de son épouse qui l’appelait. Lentement, il prit conscience qu’il ne rêvait pas et qu’une main délicate lui pressait l’épaule. Ce contact le tira lentement de son sommeil agité.
— Charles...— Heu..., oui, ma chérie, excuse-moi, je faisais un mauvais rêve. Je ne voulais pas te déranger. Quand je me suis couché, tu dormais si bien...— Mon amour ne te tracasse pas pour ça, il faut te lever.— Me lever ? Il est une heure du matin.— Il faut y aller... j’ai perdu les eaux.
D’entendre ces mots lui fit comme une décharge électrique, maintenant il était complètement réveillé. Il était passé d’un cauchemar à une réalité qu’il redoutait. Comme propulsé par un ressort, il était sorti du lit. Il découvrit Josiane déjà vêtue qui le regardait en souriant. Il sentit ses pulsations cardiaques augmenter.
— Mon petit chéri prend le temps de t’habiller, même si j’aime te voir tout nu, je préfère être la seule à bénéficier de cette jolie vue.— Oui, oui, bien sûr...— Je t’attends dans l’entrée, tu prendras au passage le sac de voyage que j’ai préparé pour cette occasion
Charles n’en revenait pas qu’elle soit aussi calme et capable de le rassurer.
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