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Une autre vie commence.

Chapitre 19

Une promotion, l'avenir se dessine

Hétéro
Depuis plus de trois semaines, Charles était retombé dans un travail routinier. L’absence de Josiane à proximité lui faisait quelquefois perdre le goût, le plaisir d’effectuer pleinement son activité professionnelle. Il lui arrivait fréquemment d’utiliser le prénom de sa femme pour parler à sa secrétaire. Ces erreurs récurrentes faisaient glousser systématiquement la jeune femme qui chaque fois en sa présence rougissait. Cela l’agaçait parce qu’il se doutait qu’un bruit circulait sur l’origine et la formation de leur couple. Souvent, il s’était dit qu’il devrait clairement expliquer les choses à cette jeune femme. Pourtant, chaque fois il y avait renoncé pour ne pas créer de nouveaux fantasmes à cause d’une phrase mal interprétée. Maintenant, il se disait que son choix était le bon. Cela le faisait sourire de voir le comportement de Gladys. Sa façon de se déhancher, de porter des vêtements similaires à ceux de Josiane n’était à ses yeux qu’une copie pitoyable. Non, bien sûr, elle n’était pas moche du tout, mais en plus d’être beaucoup plus opulente, il ne lui trouvait aucune grâce. Dès les premiers jours, il en avait parlé à sa petite femme. Même si Josiane avait tenté de le dissimuler, il avait cependant perçu une petite pointe de jalousie dans sa manière de lui répondre. Ce qui chaque fois avait généré des échanges amoureux débridés d’où ils ressortaient épuisés, mais heureux. Depuis sa reprise à la banque, il ne leur restait qu’un sujet sensible à traiter ; c’était celui de la proposition de travailler hors de France. Charles se doutait bien qu’à un moment ou un autre il y aurait une demande pressante de la part de la direction du groupe. Pourtant, il ne tenait pas à remettre ça sur le tapis, d’un côté, il trouvait la proposition alléchante, ce poste augmenterait de manière notable ses revenus annuels avec en plus une quantité non négligeable d’actions. Le fait de s’expatrier, de changer leurs habitudes de vie, l’éloignement avait ce côté négatif qu’il trouvait déplaisant. Il était pourtant tenté d’emmener sa petite famille là-bas, mais il avait laissé le dernier mot à Josiane. Une fois encore, après avoir fait des galipettes et s’être douchés ils s’étaient installés sur les tabourets dans la cuisine pour se restaurer.
— Hum ! Mon petit chéri, tu m’as encore fait grimper aux rideaux. Tu es un petit monstre de luxure.— Ho ho ! Mon chaton, tu es vraiment gonflée de me dire ça. Tu trouves sans cesse de nouveaux trucs à me faire. Cela me remet en mémoire ce que tu m’as dit au début de notre amour. J’ai été surpris une fois encore.— C’est ça ! Plains-toi un peu, dis-moi que tu n’aimes pas ça. Ha ha ha ! Allez ! Vas-y, mon petit cochon !— Heu... bon, d’accord, j’aime ce que tu me fais.— Ha ! Maintenant que j’y pense, soyons sérieux pendant cinq minutes même si tu avoues que sentir un doigt dans ton petit trou te plaît.— Ho ! Je suis choqué ! Ha ha ha !— Sois sérieux, je veux te parler de Washington. Cela ne plaît pas trop, mais nous allons y aller. J’apprécie que tu aies fait en sorte de prendre en compte mon avis. Et bien sûr d’avoir pensé au baptême de notre petit sucre d’orge.— Aïe ! Pourquoi m’as-tu pincé le bout ?
Tout en parlant Josiane qui lui caressait le sexe venait de lui pincer le gland. Elle le fixait d’un regard sérieux tout en affichant un petit sourire.
— C’était seulement pour voir si j’avais toute ton attention. Juste pour savoir si tu m’écoutais ou si ton esprit se dirigeait vers ton petit oiseau que je caresse. Et peut-être un peu pour te dire que je peux me transformer en tigresse si tu mets un coup de canif dans le contrat.
Il la regarda en écarquillant les yeux, il n’était pas vraiment surpris de cette réaction à retardement. Par contre, il s’attendait moins à cette annonce. Elle envisageait donc de s’éloigner pour une période assez longue de ses parents.
— Ma petite chérie, tu sais bien que tu es la seule que j’aime. Et bien sûr sans oublier Viviane notre princesse. Je ne vois pas pourquoi je te tromperais. Côté sexe, tu sais bien que nous pouvons faire tout ce qui te passe et passera par la tête.En souriant, Josiane lui prit sa tête entre les mains pour l’embrasser sur la bouche.
— Hum ! J’adore entendre ce genre de parole. Oui, tu es bien à moi, comme je suis tienne. Ha ha ha ! Vraiment ? Je pourrais faire tout ce qui me passe par la tête ?— Hé ! Ne t’emballe pas tout de même.— Ce qui est dit est dit.— Bon, d’accord, tu as gagné encore une fois. Es-tu certaine de vouloir aller aux USA ? Entendre parler anglais tout le temps, au bout d’un moment cela fatigue.— Aïe ! Que t’ont fait mes fesses ?
— C’est ça ! Prends-moi pour une cruche, je parle cette langue aussi bien que toi. Le plus difficile sera d’être éloigné de mes parents et du manoir.— Tu n’es pas obligé de faire ça. De plus, Viviane est encore petite, même en retardant le départ elle n’aura qu’un an.— Ne te tracasse pas, tout se passera bien. J’y vois un avantage, notre trésor sera totalement bilingue. Tu vas pouvoir en parler à la grande patronne. Je suis certaine que si tu refuses d’y aller, elle te mettra dans un placard.
Songeur Charles regardait sa femme, il se disait que ce joli petit bout aux seins dressé avait bien cerné la situation. Une fois de plus, il se dit que le destin avait bien fait les choses. C’était indéniable, il en était éperdument amoureux.
— Pourquoi me regardes-tu avec ces yeux de merlan frit ?— Ha ha ha ! Je dois avoir une drôle de tête alors. J’étais simplement en train de me dire que je t’aime et que tu es la meilleure chose qui soit arrivée dans mon existence ; en plus bien sûr de notre petite fille.— Hum ! Je t’aime moi aussi mon trésor. Vite ! Débarrassons le comptoir, sinon tu vas être en retard. Et il faut te vêtir, je ne voudrais pas que ton petit oiseau s’enrhume.
La répartie de Josiane le fit rire, en regardant la pendule il put vérifier qu’en effet il était temps de bouger. Le bruit de la caresse habituelle de sa femme venait de lui confirmer la nécessité de se dépêcher.

En refermant la portière dans le parking, Charles émit un rire en repensant à ce qu’elle lui avait dit avant qu’il s’en aille. « Ho ho ! Je ne m’imagine pas me promenant tout nu à l’extérieur de la maison. »
— Salut ! Mon vieux, tu étais encore en train de radoter, comme un petit vieux. Visiblement, cela te faisait rigoler. Que disais-tu ?
Il s’était cru seul dans l’aire de stationnement, il venait de sursauter en entendant la voix de Samuel. En riant, il se tourna vers le nouvel arrivant.
— Bonjour Sam, je n’ai pas entendu le bruit de ton automobile. À moins que tu aies une urgence, je suppose que tu viens récupérer quelque chose oublié dans l’habitacle de ta bagnole.— Ha ha ha ! Tu es très fort, je pense que si le besoin s’en faisait sentir, tu pourrais facilement te recycler dans la police. Cela fait certainement partie des raisons qui les ont poussés à te sélectionner pour le fameux poste américain. Si ce n’est pas trop indiscret, dis-moi.— Ha ha ha ! Petit curieux ! Comme c’est top secret, je ne dirais rien. Heureusement que je ne suis pas obligé de pointer, sinon on aurait pu remarquer que j’ai quelques minutes de retard. Allez ! On se revoit dans l’aquarium.
Charles tourna le dos à son interlocuteur pour rejoindre l’ascenseur. Après quelques instants d’attentes, la porte venait de libérer le passage quand il sentit dans son dos la présence de Samuel. Ce dernier lui donna une tape amicale sur l’épaule avant de pénétrer dans la cabine. L’attitude de son ami lui indiquait qu’il était en attente de réponses qui tardaient à venir. La cabine s’élevait avec la musique en fond sonore, ils étaient silencieux, le petit tintement indiquant l’arrivée à l’étage sélectionné retentit. En sortant de l’appareil, Charles s’adressa à son ami.
— Dis-moi, vieille branche, n’étais-tu pas en train de guetter mon arrivée depuis la fenêtre de ton bureau ?— Qui ça ? Moi ? Non bien sûr ! Ha ha ha ! D’accord ! Je le reconnais, je t’espionnais. J’ai hâte de savoir, j’aimerais connaître le fin mot de l’histoire.
Charles regardait Samuel en souriant en se disant que son ami aurait pu être jaloux de cette promotion et il n’en était rien. Le prenant par le bras il l’entraîna vers son bureau.
— Installe-toi confortablement, ensuite tu pourras ouvrir le feu.— Tu te doutes bien de quoi je veux parler. J’ai hâte de savoir ce qu’en pense Josiane. Cela me ferait plaisir d’être le premier à connaître votre décision. Alors ?— Ha ha ha ! Ma parole tu es une véritable commère. Et bien, pour tout te dire, ma femme est d’accord pour que nous allions à Washington. Juste le temps nécessaire de remettre cette filiale sur les rails.— Ha bien ! Je suis ravi de l’apprendre, je pense que Marianne sera satisfaite elle aussi. Tout à l’heure, tu parlais de l’aquarium, c’est drôle parce qu’un rendez-vous est programmé pour dix heures. Ha ! oui, je vois, tu avais anticipé ça aussi.— Juste une petite question, même si je pense en connaître la réponse. N’était-ce pas toi le premier sollicité pour cette offre dite alléchante ?
En posant la question, Charles observait les réactions de son ami. La petite crispation des lèvres venait de lui indiquer qu’il avait touché juste.
— Heu, ha oui, c’est vrai, mais Noémie m’a dit qu’elle divorcerait si j’acceptais de me rendre aux états unis. Bien, je pense qu’il est temps de nous rendre à la salle de réunion.— Ha ha ha ! D’accord, mais tu m’en dois une. Allons au rendez-vous.
Charles n’était pas franchement étonné, pourtant maintenant il s’expliquait mieux le détachement, voire le manque d’intérêt de Samuel pour ce poste. Certes, ils étaient amis, mais le proverbe dit : Charité bien ordonnée commence par soit même. En entrant dans la salle, il vit que le système audio visuel était déjà en fonctionnement. Les deux hommes n’eurent que le temps de s’installer avant de voir apparaître à l’écran la PDG.
— Bonjour messieurs, je suis contente de cette demande de rendez-vous. J’ose espérer que c’est dans le but de m’annoncer de bonnes nouvelles pour le groupe.
Charles sourit en voyant qu’il n’y avait que la patronne à l’écran, les nains de jardin n’avaient pas été conviés.
— Bonjour Marianne, je ne vais pas y aller par quatre chemins. Je me doute que Samuel a provoqué cette réunion à votre demande. Donc, ceci pour vous dire que mon épouse m’a convaincu d’accepter votre offre.— Je suis ravie de l’entendre, le plus tôt sera le mieux. Le mois prochain serait le moment idéal.— Là, je sens que nous n’allons pas nous entendre. En fait, quand j’ai évoqué le baptême de Viviane ce n’était pas un pur hasard. Je sais que cela va vous contrarier, mais je prendrais mes fonctions là bas que début septembre.— Ouf ! Vous n’y allez pas de main morte Charles. Je ne sais pas comment je vais pouvoir expliquer cela au conseil d’administration.
Charles toujours souriant et visiblement détendu observait son interlocutrice tout en sentant Samuel bouger et réagir à ses côtés. Son attitude corporelle lui indiquait le contraire de ce qu’elle disait. Il en déduisit que sa marge d’action était suffisante et qu’elle se plierait à sa demande.
— Ha ha ha ! Je suis certain du contraire, ils vous ont donné carte blanche. J’en veux pour preuve l’absence des deux... cadres supérieurs.
La moue que la femme venait de faire lui confirma une fois encore qu’il était dans le vrai. Un signe fugace vite estompé et remplacé par un franc sourire. Il se dit que cette femme était vraiment retorse.
— C’est entendu Charles, nous attendrons le mois de septembre. C’est avec un grand plaisir que je viendrais assister au baptême de la jeune Viviane. J’en profiterai pour faire la connaissance de Josiane, votre épouse. J’ai hâte de rencontrer cette femme qui me semble redoutable malgré son jeune âge.
Avant de répondre, Charles se souvint qu’il n’avait prononcé que le nom du bébé. Cela dénotait une sérieuse préparation des dossiers de la part de la PDG.
— Merci Marianne pour cet échange. Je suis certain que Josiane appréciera votre empathie.— Au revoir messieurs.
Charles quitta son siège pour sortir de la salle, Samuel lui emboîta le pas.
— Bravo mon vieux ! Tu as su obtenir tout ce que tu voulais. Je ne pense pas que j’en aurais été capable.— Ha ha ha ! Arrête baratineur, je suis certain du contraire. Monsieur le directeur, je sollicite de votre grande bonté l’autorisation de rentrer à la maison pour une urgence familiale.— Ho ho ! Là, c’est toi qui te payes ma tête. Oui, bien sur file, on ne peut rien refuser à quelqu’un qui s’est mis dans la poche la PDG.
En riant, Charles prit la direction de l’ascenseur, il aimait l’idée de faire l’école buissonnière avec la permission du directeur.
Trente minutes plus tard, la Velsatis avait retrouvé sa place dans le garage et Charles grimpait les marches quatre à quatre. Il était pressé d’annoncer les dernières nouvelles à sa petite femme. Arrivé sur le palier, il était légèrement essoufflé, il dut attendre quelques minutes pour retrouver un rythme plus régulier. Avec sa clef, il fit jouer la serrure et pénétra dans l’appartement où un fond sonore musical se faisait entendre. Comme à son habitude Josiane passait des morceaux choisis sur la chaîne audio. Il sourit en entendant sa femme répondre aux babillages de leur fille. Discrètement, il s’était approché de la pièce où elles se trouvaient. Depuis la porte, il observait ses deux femmes, toutes les deux nues. L’une allongée sur la table à langer et l’autre ondulant sur place. La voyant de dos il ne pouvait qu’imaginer le visage de son aimée souriant et répondant à leur fille.
— Ha ! Petite cochonne, comment peux-tu réussir cela ? Tu m’as encore pissé dessus. Moi qui croyais que seuls les garçons faisaient ce genre de chose.— Ha ha ha ! tu t’es fait avoir, comme tu étais penchée, je pense qu’elle ne t’a pas raté.Charles vit Josiane sursauter avant de pousser un petit cri.
— Tu m’as fait peur ! Comment cela se fait que tu sois déjà revenu ? Je voulais juste lui faire un bisou sur le ventre avant de lui remettre ses langes.— Hé hé ! Oui, tu as eu droit à un bon jet, sauf que tu n’es pas équipée d’essuie-glace.— Tu aurais pu me dire que tu étais là, j’ai le cœur qui cogne encore tellement j’ai eu peur. J’ai dû faire une goutte de pipi.— Excuse-moi, mais te voir bouger de cette manière me plaisait tellement. Ha ha ha ! Nous avons donc deux petites cochonnes à la maison. Mais ce n’est pas grave, je les aime toutes les deux, tu ne perds rien pour attendre. Je vais d’abord finir de vêtir ce petit monstre, ensuite je lui donnerai à manger.
En riant, Charles sortit de la pièce pour se rendre dans la cuisine, il avait envie de boire un bon café. Il sentait détendu, satisfait, content d’avoir su manœuvrer lors de l’entretien avec Marianne. Tout en remplissant le godet de la machine à café, il souriait au souvenir du presque imperceptible mouvement de lèvres de sa patronne. Il poussa un soupir de soulagement, alors que l’odeur de café chaud se répandait dans la pièce. « Hum ! Il a l’air bon. Je vais le boire à notre santé et à notre futur séjour à l’autre bout du monde. » Comme pour porter un toast Charles leva son bras quand il entendit Josiane l’interpeller.
— Pourquoi es-tu encore habillé ? Bois vite ton café, sans te brûler. Viens vite, il faut que je révise mon anglais.
Il se dit que le café comme le reste cela pouvait attendre. En riant, il se mit à la poursuite de sa petite femme tout en retirant ce qui pouvait les gêner dans leurs ébats.
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