Il était presque deux heures du matin lorsqu’enfin, après une terrassante journée de travail, je rentrai à la maison. Je venais de passer plus de onze heures quasi-ininterrompues de service dans le restaurant où je travaillais. Un gastronomique d’ordinaire calme et tranquille, mais cette soirée là exceptionnellement agîté. Je n’avais jamais vu autant de clients en si peu de temps, le service était frénétique. Et les clients trop exigeants, le fait de courir partout et tout le temps et mon patron qui n’arrêtait pas de me hurler dessus m’avaient tellement fatiguée, mais à un tel point. Rarement je n’avais été aussi heureuse et soulagée de rentrer à la maison pour retrouver mes enfants adorés. Au fait, je m’appelle Delilah. J’ai quarante-deux ans et je vis avec mes deux enfants, Maxence qui a six ans et Delphine qui en a quatre. Mon mari nous a quitté à la naissance de Delphine dans un accident de voiture, nous laissant tous les trois dans la grande maison familiale. Et suite à des désaccords et des conflits dans mon ancien travail, je me suis retrouvée serveuse dans le restaurant le plus en vue de la ville. Et même si mon salaire est plus qu’honnête, j’ai souvent du mal à joindre les deux bouts, et je ne m’occupe pas de mes enfants autant que je le voudrais. C’est pour ça que j’ai du engagé une babysitter. Une fois le pas de la porte passée et après avoir fermé cette dernière en faisant le moins de bruit possible, je me défis de mes chaussures et constata le triste résultat de ma journée de travail dans le miroir du petit hall d’entrée de ma maison. Vêtue de ma chemise blanche de serveuse, je vis mes longs cheveux blonds coiffés en queue de cheval tout ébouriffés et mon visage fin marqué par la fatigue. Mes yeux ordinairement vert avaient quelque peu du rouge sang en eux, preuve de ma grande fatigue physique. Et même mon maquillage avait souffert à cause de la chaleur qui régnait en maître dans le restaurant. Je n’étais plus spécialement belle à voir, moi qui suis bien plus jolie et élégante d’habitude. Après m’être défaite de mes effets personnels, je me mis en direction du salon pour aller me poser un peu, non sans bailler et me frotter les yeux en cours de route. Et à peine rentrai-je dans la pièce que je remarquai Lisa, la babysitter, dormant sur le canapé, visiblement tout aussi fatiguée de sa journée que je ne l’étais. Ça faisait déjà depuis la naissance de Delphine que Lisa était ma babysitter habituelle. J’avais une totale confiance en elle, et mes enfants l’adoraient. Je pensais qu’ils la voyaient presque comme une grande soeur. À peine vingt ans et je trouvais que Lisa était déjà d’une grande maturité et était douée d’un réel sens de ce que veut dire être adulte. Et elle était adorable, douce et gentille comme tout. Je m’approchai alors doucement du canapé et me mise à genoux en face de Lisa qui dormait paisiblement. Elle a du s’endormir sans qu’elle le veuille vraiment, elle était encore vêtue de son t-shirt rose et de son jean bleu, et ses longs cheveux bruns n’étaient plus aussi bien coiffés que lorsque je suis partie plutôt dans la journée. Elle était si mignonne là, en train de dormir. — Lisa, je suis rentrée, lui chuchotai-je en lui posant ma main sur son épaule. Lisa ouvrit les yeux avec une certaine difficulté, avant de se les frotter et d’emmerger de son profond sommeil. Elle se releva alors et s’assit sur le canapé, mais encore comme à moitié endormie. Quant à moi, je me relevai et m’assis sur la table basse, juste en face d’elle. — Ah, Delilah, vous êtes là, me dit-elle alors avant de bailler bruyamment. Ça a été cette nuit ?— Oh, je suis extunée, tu ne peux pas savoir à quel point, lui répondis-je en posant ma main sur mon front. Et les enfants ?— Ils dorment comme des anges là. Ils ont été adorables, comme toujours.— Ah, tant mieux. Merci beaucoup Lisa, tu nous sauves la vie à chaque fois.— C’est naturel Madame, je ne fais que mon travail. C’est un vrai plaisir de m’occuper de Maxence et Delphine.— Mhm, c’est gentil. Et je te le répète, tu m’appeler Delilah depuis le temps qu’on se connait. Lisa me répondit en me souriant timidement, elle qui a toujours si été formelle avec moi, même si nous sommes devenues amies depuis notre rencontre. Je décidai alors de me lever et de me diriger vers la salle de bain afin de me changer pour mettre quelque chose de plus léger et confortable. — Je vais me changer Lisa, lui dis-je. Vu qu’il est plus tard que d’habitude et que tu es tout aussi fatiguée que moi, tu peux dormir chez nous cette nuit.— Oh non Madame, je ne voudrais pas m’imposer, me répondit-elle en se levant brusquement du canapé. Je peux rentrer sans problème.
— Lisa, tu es à pieds et tu habites trop loin d’ici. Il n’y a plus de bus et il fait nuit noir dehors. Et tu l’as bien merité, crois-moi. Tu peux dormir ici cette nuit.— Vous êtes certaine ? Je ne veux surtout pas être de trop.— Lisa, tu ne seras jamais de trop. Et j’insiste.— Bon, très bien. Merci beaucoup.— Bien. Je vais me changer, je reviens. Lisa hocha la tête en guise de réponse et j’allai donc dans la salle de bain. Là, je troquai ma tenue de serveuse que je mis à laver contre ma longue robe de chambre dorée et en satin. Je me débarassai également de mon soutien-gorge qui commençait à trop me serrer et me mettre mal à à l’aise. J’ai une poitrine particulièrement généreuse qui, sans être trop grosse non plus, en impressionne plus d’un. Je me sentis tout de suite beaucoup plus à l’aise seuleent vêtue de ma culotte et ma robe de chambre. J’en profitai également pour me recoiffer, remettant ainsi ma queue de cheval en valeur, et pour me débarrasser de mon maquillage. Après ce rafraichissement, je revins dans le sallon et retrouvai Lisa qui, entre deux, s’était aussi refaite une beauté. Elle s’était surtout recoiffée, ses longs cheveux bruns étant redevenus bien lisses et descandant dans son dos et sur ses épaules. Elle paraissait également pleinement reveillée et en meileure forme. — Ah, tu vas retrouver le sommeil Lisa ? lui demandai-je en arrivant devant elle.— Oui, vous en faites pas Madame, me répond-elle, tout timide et les mains dans le dos. C’est alors qu’une violente douleur me saisit dans le haut du dos, une forte courbature. J’y posai la main et mais je n’arrivai pas à atteindre la zone qui me fit tant souffrir. Les efforts physiques et la fatigue m’avaient bien atteintes. — Tout va bien Madame ? me demanda alors Lisa en s’approchant vers moi.— Oui, je.. Non, pas tant que ça, lui répondis-je. Mon dos me fait souffrir.— Vous avez trop travaillé, c’est pour ça.— J’étais bien obligé pour le coup. Assaillie par la douleur, je vins m’asseoir dans le canapé pour tenter de me soulager un peu. Lisa m’accompagna, s’asseyant à côté et visiblement inquiète pour moi. — Madame, je peux vous proposer un massage peut-être ? me demande alors Lisa de sa voix fluette.— Lisa, tu sais faire des massages toi ? lui répondis-je, curieuse de ce qu’elle voulait me proposer.— Oui, j’ai appris avec ma mère. Elle est kynésithérapeute et elle m’a enseigné deux-trois choses.— Hé bien, je ne dis pas non pour le coup. Je pense qu’un massage me ferait le plus grand bien.— Allons dans votre chambre Madame, il vous faut un lieu plus confortable qu’un canapé.— D’accord, c’est toi l’experte après tout Lisa. Ainsi, nous quittâmes le salon et allâmes dans ma chambre. Une fois à l’intérieur, Lisa m’invita à m’assoir sur le bord du lit. Je fis ce qu’elle demanda et elle s’assit juste derrière moi. Elle dégagea le haut de mon dos, mettant ma queue de cheval sur mon épaule gauche et retirant légèrement le col de ma robe de chambre, et commença ainsi son fameux massage. À SUIVRE...
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