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Une Belle-Maman particulière

Chapitre 1

La trahison

Hétéro
Je m’appelle Clément et mon histoire commence au moment du premier véritable drame de ma vie, au mois de mars de l’année dernière. Avec Anaïs on se connaissait depuis la maternelle, époque à laquelle nous avons décidé que quand nous serions grands nous nous marierions ensemble. Ce qui bien entendu a au départ fait sourire nos proches, mais est devenu à leurs yeux au fil des ans une évidence.  
 Comme il se devait nos flirts n’ont commencé qu’à l’adolescence, et notre premier véritable rapport sexuel n’a eu lieu qu’une fois que nous sommes devenus majeurs, car nous étions convaincus que comme nous avions toute la vie devant nous, rien ne pressait. Enfin, c’était en tout cas ce que moi je pensais...
 À 19 ans révolus et étant étudiant j’habitais officiellement chez mon père (je reviendrai plus tard sur la raison pour laquelle j’ai préféré vivre avec lui, plutôt qu’avec ma mère), mais ma copine ayant des parents beaucoup plus riches que les miens, elle possédait déjà son propre appartement. Pas une simple location mais sa propriété en titre, qui avait été son cadeau d’anniversaire de la part de son père pour ses 18 ans. Sa mère ayant été beaucoup plus radine, puisqu’elle s’était contentée de lui offrir le même jour un Porsche Cayenne.  C’est dans le duplex de ma copine que je passais le plus clair de mon temps, mais également la plupart de mes nuits, mon paternel ne trouvant rien à y redire à partir du moment où j’avais de bons résultats scolaires. Car étant donné que c’est lui qui dès le départ a financé mes études, il est bien évidemment concerné par la manière dont les choses se passent. J’étais donc le plus heureux des jeunes hommes, jusqu’au jour où un rendez-vous chez le dentiste pour un simple contrôle de routine, ayant été annulé au denier moment, je suis rentré chez celle que tout le monde appelait ma fiancée, puisqu’il semblait à présent certain que nous allions nous marier, pour le meilleur et pour le pire.  Mais le pire pour moi est arrivé bien avant nos noces, comme vous n’allez pas tarder à le constater. 
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 Lorsque j’ouvre avec ma clef la porte de ce que je considère comme étant également mon appart, bien que je n’y sois qu’un invité permanent, j’entends des gémissements qui ne peuvent être poussés que par Anaïs. J’ai un bref moment de panique en me disant qu’elle s’est blessée ou qu’elle est malade, cependant je ne tarde pas à réaliser que ses plaintes sont provoquées par du plaisir. Aussitôt rasséréné je souris, en me disant qu’elle est en train de se caresser en matant un film porno sur internet, histoire de tromper son ennui en attendant mon retour. 
 Car c’est en effet sur la toile, que nous avons appris elle et moi la plupart des choses qui nous ont été utiles pour avoir une relation sexuelle épanouie, même si ma dulcinée a émis des interdits concernant certaines pratiques. Ce qui ne m’a pas vraiment dérangé, puisque j’étais déjà un homme comblé. Mais sur l’instant présent, bien décidé à la surprendre dans ses ébats solitaires je monte silencieusement les escaliers qui mènent aux chambres, et c’est sans surprise que je la trouve dans la nôtre, après avoir ouvert la porte toujours sans faire de bruit. 
 Et là c’est le choc, puisque Léo un de nos meilleurs amis qui a partagé nos jeux d’enfants est allongé nu sur notre lit, tandis qu’Anaïs qui porte une paire de bas résille tenus par un porte-jarretelles lui aussi rouge, est sur lui en train de le chevaucher. Sa tenue étant complétée par la paire d’escarpins à talons aiguille noirs aux talons de douze centimètres de haut, que je lui ai offerts pour ses 19 ans. Elle ne les a encore jamais portés en me présence sauf pour les essayer, m’affirmant que même si elle les adorait elle préférait les étrenner lors d’une grande occasion. 
 Mais ce n’est pas tout, car si la femme de ma vie fait monter et descendre son corps svelte et magnifique, pour que le membre du premier Judas coulisse dans son vagin, ce qui fait onduler sa chevelure bouclée et blonde qui lui arrive au milieu du dos, elle s’est penchée en avant en posant ses petites mains sur le torse du traître, dans le but d’offrir sa croupe à un deuxième larron. 
 Il s’agit cette fois de Mathis un autre ami d’enfance aussi bien à elle qu’à moi, car nous étions tous les quatre inséparables au point que nos parents à tous nous appelaient les mousquetaires. Il est aussi nu que Léo mais pour sa part à genoux derrière mon aimée, en train de faire aller et venir sa queue dans ce qui ne peut être que son anus, tout en la tenant par la taille.
  Ce qui soit dit en passant est un des tabous qu’elle m’a imposés, prétextant qu’elle trouvait la sodomie comme étant un acte sexuel en même temps crade et vulgaire.
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 Je reste au départ tétanisé par ce spectacle, tandis que des émotions contradictoires tourbillonnent dans ma tête. Car si je suis anéanti par cette trahison multiple, puisque dans mon malheur j’aurais tout de même préféré la surprendre en compagnie de parfaits inconnus, je ne peux pas m’empêcher de trouver Anaïs très belle, ce qui à mon corps défendant fait enfler mon sexe dans mon boxer. 
 Ils se passe environ une minute avant qu’ils se rendent compte de ma présence, pendant laquelle ils continuent à s’accoupler avec un plaisir plus qu’évident, puis Mathis me voit le premier et il s’immobilise pour me regarder d’un air coupable. Anaïs réalisant à cause de cet arrêt que quelque chose d’inattendu est en train de se produire, tourne la tête en direction de la porte, autrement dit vers moi. Après un très court moment de surprise elle affiche un air nettement moqueur, tandis que Léo se fend la poire comme s’ils venaient de me faire une bonne blague. 
 C’est ma petite amie qui rompt un silence qui est devenu pesant, et elle me dit sur un ton ironique avant de se remettre en mouvements :
 ― Au lieu de faire la tronche, tu ferais mieux de regarder comment y font. Ça pourra t’être utile pour plus tard. 
 Ensuite elle ajoute pour enfoncer le clou, entre deux geignements de plaisir :
 ― Et puisque ça a l’air de t’exciter de regarder ta future femme se faire prendre par tes meilleurs potes, grimpes sur le lit et je te récompenserai d’être un cornard bien docile, en te suçant du bout des lèvres. Car ma gorge est réservée, à ceux qui la méritent.
 Au lieu de bouger je réfléchis rapidement dans ma tête, car le choc initial passé j’ai retrouvé toutes mes facultés mentales, et trois possibilités s’offrent à moi l’une après l’autre. La première étant d’obéir à Anaïs, d’accepter sa déloyauté et de la partager sans condition. La deuxième est de balancer les deux autres salopards par la fenêtre chacun leur tour, car je suis convaincu qu’avec l’effet de surprise et l’aide de la colère qui est en train de monter en moi, j’en suis parfaitement capable. Puis la troisième est de me tirer de cet enfer, en restant aussi digne que possible. 
 C’est la voix de la sagesse qui l’emporte, puisque je tourne les talons pour quitter cet appartement dans lequel j’estime ne plus rien avoir à faire, en négligeant de récupérer les affaires qui m’appartiennent. Et ce n’est qu’une fois dans la rue, que je me dis que je ne me suis pas comporté comme un homme mais comme un lâche. Pourtant, fataliste je me contente de hausser les épaules. 
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 Je vais à présent faire un petit retour en arrière, pour expliquer pourquoi pendant mon concubinage j’habitais officiellement chez mon père :  
 Mes parents se sont séparés lorsque j’avais 12 ans, et contrairement à beaucoup d’autres ils ne sont pas entre-déchirés ni même battus, pour savoir quoi reviendrait à qui. Man ayant pris soin avant de déménager de se faire construire la maison idéale, parce qu’elle était convaincue que la première celle dans laquelle j’ai grandi, n’était destinée qu’à mettre en évidence ce qu’il ne faut pas faire. Puis qu’ayant appris des erreurs commises, elle pouvait à présent prétendre à la perfection. 
 Bien évidemment cette manière de voir les choses a impliquée que son départ a été mûrement réfléchi, et non pas précipité, cela a également nécessité une aisance financière ce qui est le cas de mes parents, puisqu’elle est gynécologue et lui cadre dans une entreprise florissante. 
 Même si j’étais en toute logique à l’époque tenu à l’écart, étant gardé par des baby-sitters jusqu’à ce que je sois en âge de me débrouiller seul, j’ai appris par la suite que mes géniteurs avaient une vie libertine. Autrement dit ils se mélangeaient avec d’autres couples sans aucun complexe, et c’est d’ailleurs ce qui les a poussés à se quitter pour aller voir si l’herbe était plus verte ailleurs. Tout en restant de bons amis, et en ne rechignant pas à tirer un coup ensemble de temps à autres après leur séparation. Ils se sont partagés leurs biens sans aucune dispute, et je faisais partie des meubles, puisque le moment venu ils ne m’ont pas demandé ce que j’en pensais. 
 Bien évidemment j’ai suivi ma maman quand elle est partie, et si ça ne me dérangeait pas plus que ça d’entendre régulièrement ses gémissements venants de sa chambre, lorsque j’étais présent dans la maison. Par contre, voir des hommes débarquer dans la cuisine alors que je prenais mon petit-déjeuner le lendemain matin, me posait un problème. Non pas parce qu’ils étaient la plupart du temps nus car j’avais vu mon père depuis tout jeune dans la même tenue, mais à cause du fait que même si certains d’entre eux étaient sympas avec moi, ils changeaient trop souvent de tête à mon goût. Par conséquent, je n’avais pas le temps de m’habituer à eux. 
 En ce qui concernait mon père c’était en même temps semblable et différent, puisque voyageant beaucoup il avait comme il le disait une femme dans chaque port, et de ce fait rares étaient celles qui venaient chez lui. C’est la raison pour laquelle lorsque j’ai eu le droit de donner mon avis, ou plutôt quand j’ai été jugé assez grand pour me débrouiller tout seul vers mes 16 ans, j’ai décidé de retourner vivre dans la maison dans laquelle j’avais grandi. Ce qui en plus de la raison que j’ai déjà citée, nous laissait une grande liberté à Anaïs et moi quand mon paternel était absent.
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 Bien entendu mes parents adoraient celle qu’ils considéraient comme leur future belle-fille, ma mère étant devenus sa gynécologue elles étaient très complices, quant à mon père il la couvait de regards bienveillants, persuadé qu’elle arriverait à me rendre heureux. Même s’il trouvait bizarre, qu’une adolescente éprouve le besoin de se chausser de talons aiguille lorsqu’elle se rendait sans maillot de bain au bord de sa piscine. Car bien évidemment mes parents étant libertins cela impliquait qu’ils soient nudistes, et mon amour d’enfance très tôt mise au courant de notre mode de vie, l’a accepté et adopté sans se poser de questions. Bien que ses propres géniteurs, soient plutôt du genre conventionnel. 
 Mon père m’a avoué une fois qu’il a été mis au courant de ma mésaventure, que celle qui avait été ma petite copine pendant des années l’avait aguiché à plusieurs reprises, mais qu’il n’en avait pas fait cas étant donné qu’il était alors convaincu, qu’elle cherchait juste à tester son pouvoir de séduction. Il ne la voyait pas comme une femme mais comme une gamine, d’ailleurs il s’est moqué d’elle sans aucune méchanceté, lorsqu’elle a commencé à se percher sur ce qu’il appelait ses chaussures à bascule. 
 Il est vrai qu’au départ elle se déplaçait de manière hésitante avec ses talons aiguille qui sont devenus de plus en plus longs, mesurant progressivement trois, six, puis neuf centimètres de haut. Cependant à force de s’exercer elle a fini par se dandiner avec de plus en plus d’aisance, et même de la grâce, ce qui ne me déplaisait pas bien au contraire. 
 Moi bien entendu, à cause de mon amour aveugle, je ne me suis rendu compte de rien au sujet de ces avances qui devaient pourtant être maladroites, alors que le fait que celle que je considérais comme la femme de ma vie ait envie de plaire à d’autres hommes, aurait dû me mettre la puce à l’oreille sur ses futures intentions. Mais je n’ai jamais été d’un naturel jaloux, je ne le suis pas non plus devenu après avoir été trahi, et j’étais alors beaucoup plus naïf qu’à présent.  
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 Les deux mois qui ont suivi ma séparation d’avec Anaïs, ont été pour moi très difficiles. J’ai rompu tout contact avec elle et les deux autres salopards, je me suis arrangé pour aller récupérer mes affaires personnelles un jour où je savais qu’elle serait absente, laissant ma clef dans sa boite aux lettres avant de repartir. Quand ses parents qui étant des gens bien ont cherché à savoir ce qui s’était passé, je me suis contenté de leur dire que nous nous étions séparés, parce que leur fille et moi n’envisagions pas notre avenir d’un même œil. Ce qui n’était pas très loin de la vérité, et a je pense ménagé leur fierté tout autant que leur pudeur.
 Après le choc initial je me suis mis à déprimer, pas au point de devenir suicidaire ni d’inquiéter mes parents en ce qui concernait ma santé mentale, mais je me foutais de tout car je considérais que mes perspectives d’avenir et en particulier celle de créer ma propre famille, venaient de s’écrouler sous mes yeux. 
 Il a même été envisagé que je retourne vivre avec ma mère, afin qu’elle puisse me surveiller de manière plus constante que mon père, qui était toujours entre deux déplacements professionnels. Cependant je me suis fermement opposé à cette idée, convaincu que voir défiler des hommes dans le lit de celle qui m’a mis au monde me ferait plus de mal que de bien, même si contrairement à Anaïs Maman n’avait de comptes à rendre à personne, et que par conséquent elle n’avait rien à se reprocher.  
 Pour leur prouver qu’ils n’avaient rien à craindre je me suis mis à potasser mes cours encore plus qu’avant, améliorant mes résultats scolaires après une courte période de flottement, et en apparences tout est redevenu normal. Alors que je gardais une rancœur que je pensais indestructible enfouie au fond de mon cœur, car j’avais perdu ma confiance. Pas celle que j’avais dans mes propres capacités mais celle que j’avais placée dans les autres, et j’étais convaincu que je n’arriverais jamais à la restaurer un jour. 
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 Il y a tout de même une personne de qui je me suis rapproché pendant cette période, et il s’agit d’Enzo. Il est entré dans notre petite bande d’amis bien plus tard que ceux qui m’ont trahi, puisque ses parents originaires du Nord ont déménagé dans notre région alors qu’il avait 11 ans, autrement dit au début de nos années collège. Léo l’appelait même Albert le cinquième mousquetaire, et à la tête que ce dernier a fait lorsque je lui ai avoué ce qui m’était arrivé, j’ai tout de suite compris qu’il n’était pas au courant et même choqué par ma déconfiture. 
 Mais je dois préciser qu’il considérait Anaïs comme une sainte, le genre de femmes dont il rêvait secrètement, mais qu’il considérait comme étant intouchable parce beaucoup trop bien pour lui, et la voir redescendre du piédestal sur lequel il l’avait hissée l’a lui aussi ébranlé. 
 Pourtant Enzo n’est pas laid ni stupide, mais il est tout simplement d’une timidité maladive envers les personnes du sexe opposé. Au point de fixer une fille avec béatitude lorsqu’elle lui plaît, mais de détourner ensuite la tête quand il réalise qu’elle lui rend son intérêt. Parce qu’il est convaincu même s’il se trompe, qu’il ne sera jamais à la hauteur pour la rendre heureuse. 
 Alors que moi je n’ai jamais eu ce genre de problèmes puisque avec Anaïs nous avons grandi côte à côte, au point que sa grande beauté me semblait dans les normes, et qu’à aucun moment je ne me suis douté qu’elle pouvait attirer la convoitise d’autres personnes. Et encore moins celle de ceux que je considérais comme étant mes amis, vu que j’avais une confiance aveugle en eux. 
 Mais revenons à Enzo puisque c’est le seul qui à mes yeux en vaille la peine, car avec sa sollicitude assez discrète pour ne pas devenir déplacée, il m’a prouvé que je pouvais encore avoir foi en l’espèce humaine, et que tout simplement j’avais eu la malchance de tomber sur un nid de vipères. N’allez surtout pas vous imaginer que je suis devenu homosexuel, car j’aime beaucoup trop les femmes pour ça et lui aussi, par contre nous nous sommes rapprochés sur le plan affectif, étant donné qu’il est devenu mon nouveau meilleur ami. Celui providentiel dont j’avais besoin alors que je traversais des moments difficiles, et qui malgré sa faiblesse apparente a su me transmettre sa force mentale. 
 Il s’est même pour me faire plaisir converti au nudisme, alors qu’il avait toujours refusé avant allant même se trouver des excuses pour être absent, lorsque Anaïs ou une des copines de passage des deux traîtres étaient présentes. C’est d’ailleurs pour cette raison que je m’étais jamais rendu compte que son sexe est de belle taille, même au repos, alors que je n’ai pas à avoir honte du mien qui est dans une moyenne plus. Il a rougi comme une fille quand mon père a sifflé d’admiration lorsqu’il a à son tour découvert la bête, avant de s’exclamer :
 ― Bé mon garçon, tu dois les faire hurler de plaisir les belettes, avec ta troisième jambe !
 Bien entendu cela a été dit avec une exagération toute méridionale, et je pense que mon ami malgré sa gêne, a compris qu’il s’agissait d’un compliment fait à son anatomie. 
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 Cette transition m’amène à vous parler de Laurent Rougon, mon géniteur, dont il sera beaucoup question puisque vous avez à présent compris que ma Belle-Maman ne sera pas la mère de ma future femme, ni la mienne, mais plutôt la nouvelle compagne de mon Papa. Cependant nous parlerons d’elle plus tard, car nous allons pour l’instant nous intéresser à celui qui sera en quelque sorte l’arlésienne de mon histoire. C’est à dire qu’il ne sera pas présent tout en étant le personnage central, celui sans qui rien ne serait arrivé. 
 Pour commencer il a 45 ans, autrement dit 6 ans de plus que ma mère qui n’en a que 39. Certains s’accordent à dire que nous nous ressemblons beaucoup au niveau du physique, mis à part que je suis blond aux yeux gris comme ma Maman alors que lui est brun aux yeux bleus, ce qui fait de moi un mélange d’eux deux. 
 Comme je l’ai déjà dit il est souvent en voyage, ce qui a impliqué à l’époque où ils étaient en couple, qu’il laissait à sa femme le soin de prendre en charge mon éducation. Néanmoins il a toujours été présent pour les moments importants de ma vie, comme par exemple les Noëls ou mes anniversaires, car bien entendu lorsqu’on est encore un enfant ce sont des choses qui comptent énormément. 
 Ajouté à cela qu’il me ramenait et le fait encore à l’occasion, un petit cadeau à chaque fois qu’il revenait d’un déplacement professionnel, malgré qu’il a été absent pendant plus de la moitié de ma vie je n’ai jamais éprouvé de sentiment d’abandon, et une complicité plus amicale que parentale s’est développée entre nous. Pour la bonne raison je pense que ma mère gérant notre foyer quand il n’était pas là, il la laissait continuer lorsqu’il revenait en se comportant plus comme un amant en visite, que comme l’homme de notre famille. 
 Ce qui avait l’air de leur convenir à tous les deux, puisque je ne les ai jamais entendu se disputer. Je préciserai que bien qu’ils étaient un couple très libre, Man n’a jamais ramené de type à la maison lorsque son mari n’était pas présent, et qu’elle n’a commencé à se comporter de cette manière qu’après leur séparation.  
 Quant à lui, bien que sa décontraction et son charme soient ses atouts majeurs, cela n’entame pas le sérieux dont il sait faire preuve quand cela s’avère nécessaire. Ce qui justifie la confiance que ses employeurs ont placée en lui, en l’envoyant un peu partout à travers le Monde mais principalement en Europe de l’Est, dans le but de s’occuper de leurs affaires. 
 Bien que ce soit lui qui a fait emprunter à sa femme le chemin du libertinage, je suis convaincu qu’il a également attendu d’être redevenu célibataire avant de se lâcher, et d’avoir une amante dans chacune des villes qui sont ses destinations. Car avant cela mes parents partageaient tout, et si je n’en ai pas la preuve il me reste ma conviction.
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 Malgré son travail Papa n’a pas pour autant négligé mes états d’âme, lorsque je me suis retrouvé désarçonné par ce qui m’est arrivé. Car si après que j’ai réemménagé à temps plein chez lui bien entendu il a continué à voyager, ce qui fait que je ne le vois guère plus souvent qu’avant, nous avons commencé à nous téléphoner régulièrement. Un besoin, que nous n’avions jamais éprouvé auparavant. 
 Il est arrivé à me remonter le moral tout en faisant preuve de légèreté pour dédramatiser la situation, comme par exemple en m’expliquant que les femmes sont un mystère en ce qui concerne leurs envies et leurs besoins, car ce qu’elles affirment ou nient ne correspond pas forcément à ce qu’elle pensent réellement. 
 Puis un jour il y a eu un évènement qui m’a surpris puisque ont été faites des modifications dans une des pièces de la maison, pour y installer ce que Papa a appelé lorsque nous l’avons reçue une table de massage, qui est arrivée avec tout l’équipement allant avec. Ce qui a nécessite certains aménagement, à commencer par le fait que si nous avions au départ un bureau et une bibliothèque, ils ont été regroupés au même endroit dans la plus grande des deux pièces. 
 Ensuite des travaux ont commencé dans la seconde, le plus important étant qu’une douche italienne y a été installée. De toute évidence le choix de l’endroit a été intelligemment réfléchi, puisqu’il y a juste à côté des cabinets avec un lavabo, si bien que des dérivations faites sur les canalisations déjà existantes, ont permis de minimiser l’ampleur de la besogne.
 Cela ne m’a pas vraiment dérangé mais rendu curieux, et lorsque j’ai demandé la raison de cette installation mon père m’a expliqué sur un ton que j’ai trouvé enthousiaste, un peu comme un gamin qui est heureux du cadeau qu’il vient de recevoir :
 ― J’ai rencontré la bonne, celle qui est digne de remplacer ta mère. En vérité je la connais depuis des années, mais ce n’est que très récemment qu’elle s’est décidée à venir ouvrir un salon de massage par ici. En attendant que tout soit prêt, elle pourra exercer à la maison pour ne pas perdre la main, et tu ne tarderas pas à te rendre compte qu’elle est très compétente. 
 Je n’ai pas insisté car il n’avait de toute évidence pas envie de m’en dire plus, et ce n’est que fin Mai alors qu’il était reparti cette fois en République Tchèque, que j’ai reçu ce mail venant de lui :
 Salut mon fils,
 Je ne vais par rentrer tout de suite car je dois enchaîner avec la Russie, mais Lenka arrivera samedi à 11 heures à Marignane, en provenance de Prague.
 Je compte sur toi pour aller la chercher et lui faire un bon accueil.
 Je sais que tu vas beaucoup mieux et que tu es sur la bonne voie après ton petit coup de blues, mais n’hésites pas à lui demander de te faire profiter de son Massage Spécial. Car je suis convaincu que cela te fera énormément de bien, et contribuera à te remonter complètement le moral.
 Je t’aime très fort,
 Papa.
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