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Une chasse aux oeufs un peu particulière

Chapitre 2

Shopping entre amies

Erotique
Marie sirote tranquillement son café en scrutant les réseaux sociaux sur son smartphone. Elle regarde les tendances à la mode, lit les derniers potins et s’assure que Sophie n’ait pas oublié leur rendez-vous. Cela lui fait plaisir de revoir son amie. Anciennes copines de fac, Sophie et Marie se sont trouvées sur le tard. Parfois c’est ce qui marche le mieux, car en évoluant dans le même cadre on partage souvent les mêmes préoccupations. Ensemble elles ont connu les soirées étudiantes, les petits copains sérieux, les flirts d’un soir, les galères de la vie d’adulte et les nuits où on se raconte ses problèmes.
Forcément l’entrée dans la vie active les a un peu éloignées l’une de l’autre, mais elles ont su garder contact. Évidemment elles se sont assagies. A vingt-sept ans Sophie est plus que casée. Elle vit avec son mec depuis presque trois ans. Quand on connait son passé ça fait bizarre. Marie la taquine parfois en lui disant qu’elle est devenue chiante. En réalité elle n’en pense pas un mot. Sophie est tout sauf chiante. Elle est juste devenue adulte. Marie aussi s’était posée avec Marc. Elle aussi cherche la stabilité. Elle est même un peu jalouse de la relation en apparence parfaite que vit Sophie.
D’un autre côté, elle n’a jamais douté du fait qu’elle trouverait quelqu’un de bien. Sophie c’est une tête bien faite dans un corps bien fait. Plus grande que Marie avec son mètre soixante-treize, elle est brune, a de beaux cheveux lisses qui lui tombent sur les épaules, des jambes interminables, une ligne élégante et évidemment pas le début d’un morceau de gras sur son ventre. Certaines mauvaises langues la disaient filiformes à la fac. Pure jalousie. Il fallait la voir en week-end d’intégration dans son maillot de bain une pièce bleu marine, décolleté ultra échancré en V. Évidemment il ne fallait pas avoir plus que son petit bonnet B pour porter un maillot sans armature où les seins sont si peu retenus. Elle aussi aurait aimé avoir un peu plus de fesses. Mais ce jour-là son dos nu, sa maxi ouverture sur ses deux petites poires et son assurance devant les autres ont fait fondre tous les mecs de l’école. Même Marie aurait eu envie de croquer ses petites formes.
Alors forcément, après s’être bien amusée, elle a fini par mettre le grappin sur un mec bien, sérieux, qui ne la trompe pas.Au fond Marie n’est pas si différente d’elle. Elle aussi a fait tomber quelques caleçons dans sa première vingtaine. Blonde, des taches de rousseur qu’elle affectionne, un petit mètre soixante-deux, de temps en temps un ou deux kilos en trop. Elle a un peu plus de formes que sa copine. Elle est canon d’après les dires de beaucoup. Ce qu’il lui manque c’est l’assurance de Sophie, sa confiance en elle. Sophie fonce, Marie hésite en arrière-plan. Du coup si on ne vient pas la chercher elle peut rester longtemps à attendre. Aujourd’hui elle le subit de plein fouet. Sophie aurait foncé pour reconquérir son homme, elle n’ose pas renouer sérieusement le contact avec Marc. Séparés pour une bêtise et maintenus à distance par peur de se lancer.
Treize heures quinze. Ça suffit de se perdre dans ses pensées ! Marie avale quelque chose en vitesse et file s’habiller. Quelques secondes d’hésitations. Le récit sous la douche ressurgit comme un éclair. Marie regarde la température. Dix-neuf degrés Celsius. Va pour la robe blanche à fleur, celle qui tombe à mi-cuisse. Et une paire de chaussures avec des petits talons. Hors de question de paraître beaucoup plus petite que Sophie. Autant croire en ses chances.
Quatorze heures. Quelqu’un toque à la porte. Sans surprise c’est Sophie vêtue d’un jean et d’une veste noire. Elle n’a pas osé la robe. Les deux copines se rendent en direction du centre commercial. Premier objectif : trouver une veste pour Marie qui commence à avoir un peu froid dans sa robe. C’est fait en à peine une demi-heure. Une petite veste mi-saison noire, exactement ce qu’elle cherchait. S’ensuit une tournée des magasins. Sophie cherche autant des chaussures que des collants. Elle regarde le reste de la collection hiver alors que le printemps arrive. De nombreux magasins entrecoupés de deux pauses café. Les deux amies papotent beaucoup. De tout, de rien, du boulot. Puis vient le sujet tant attendu :
— Au fait j’aime beaucoup ta robe, dit Sophie.— Ah c’est gentil merci, je crois que j’ai quand même été un peu optimiste sur la longueur. Il ne fait pas si chaud.— Haha ça c’est sûr. Mais je te connais. Quand je t’ai vu avec je me suis tout de suite dit : tiens, Marie a envie de se montrer. Et quelque chose me fait penser que ces belles jambes ne sont pas pour moi.
Marie a un rire nerveux.
— Mais c’est avec plaisir que je me fais belle pour toi. Après je te cache pas que si je peux au passage taper dans l’œil d’un gars sympa et sexy je ne dis pas non. — Forcément, répond Sophie. Toujours rien de sérieux ?— Pas depuis deux ans. Pas depuis que j’ai privilégié ma carrière à Marc en partant à l’étranger. — Arrête t’as fait le bon choix, tu le sais. T’as essayé de lui reparler ?— Non laisse tomber, c’est du passé maintenant. Il doit sûrement s’être recasé depuis longtemps. Maintenant à moi de le faire.— Je comprends…
— Et toi alors ? Tout se passe bien avec ton mec ? rebondit Marie.— Parfait comme une relation peut l’être. Il est adorable avec moi. Professionnellement il est au top. Et sexuellement … disons qu’on s’amuse bien. Mais on en reparlera dans un lieu moins public qu’ici.
Sophie esquisse un grand sourire.
— T’as de la chance. Ça se voit que c’est un mec bien. T’as intérêt à le garder celui-là !— Ouais c’est prévu t’inquiète. Justement j’ai ma petite idée là-dessus. Tu m’accompagnerais au magasin de lingerie ? J’aimerais lui faire une petite surprise…
Marie semble indifférente à la proposition :
— Je sais pas trop ma Sophie … j’en ai un peu rien à faire de la lingerie en ce moment. Et puis si c’est pour me rappeler que j’ai une vie sexuelle proche du néant c’est pas la peine.— Oh mais dis pas ça toi. C’est dans la tête tout ça. Avec le corps que t’as je suis sûre que ça va redécoller. Si tu veux on va dans le magasin, tu enfiles la tenue la plus sexy, on tire le rideau de la cabine et on demande au premier mec qui passe dans les rayons ce qu’il en pense. Je suis convaincue qu’il va tomber par terre et que t’obtiendra son numéro de téléphone en moins de trente secondes.— Non mais ça va pas la tête, je vais pas commencer à m’exhiber auprès d’inconnus. En plus dans les magasins de lingerie il n’y a quasiment pas de mecs. Les seuls qui s’y trouvent sont des gars bien rangés, en couple, qui viennent acheter une tenue sexy à leur copine pour pouvoir la sauter le soir même. J’ai plus de chance de plaire à une lesbienne qu’a un mec célibataire.— Haha c’est pas faux. Mais viens au moins essayer une tenue avec moi. Tu verras ça fera du bien à ton égo.
Marie hésite quelques secondes mais finit par accepter. Les deux amies règlent l’addition et se dirigent vers une célèbre enseigne de sous-vêtements sexy.Dans les magasins de lingerie on repère tout de suite les femmes qui ont confiance en elles et celles qui ont peur de s’afficher. Sophie fait évidemment partie de la première catégorie. Elle se voit porter de tout. Alors forcément elle hésite. Marie passe dans les rayons à la recherche de la perle rare. Elle aperçoit un superbe shorty vert foncé en dentelle accompagné de son soutien-gorge push-up.
— Sophie, viens voir. Je suis sûre que ce genre de shorty t’irait à merveille. Ça suggère bien les fesses et ça pousse un peu les seins. Avec ça tu vas le faire craquer c’est sûr, dit Marie en affichant un petit sourire coquin. — C’est un excellent choix ma Marie. En plus j’adore la couleur. Le seul souci tu vois …
Sophie baisse le ton et se penche vers Marie pour lui chuchoter :
— … c’est que celui-là je l’ai déjà acheté la semaine dernière, je l’ai déjà mis, et on a déjà fait l’amour avec, conclut-elle d’un air satisfait.
Marie n’en revient pas. En même temps elle n’est pas vraiment surprise. C’est typiquement le genre d’ensemble que Sophie aime acheter. Elle aussi la voyait bien avec. L’espace de quelques secondes Marie s’imagine Sophie débarquer dans la chambre conjugale avec ses longues jambes, ses cuisses parfaites, ce petit shorty en dentelle, son ventre tout plat et son soutien-gorge sexy. Le manque de sexualité la fait vriller. Sans s’en apercevoir Marie commence à poser un regard différent sur son amie. Elle se prête au jeu avec plus d’envie. C’est alors qu’une illumination lui apparait alors. Elle voit, au bout du rayon, un body bleu marine en dentelle. Marie se rappelle alors du maillot une pièce que Sophie portait il y quelques années, durant le weekend d’intégration. Elle prend la pièce et l’amène à Sophie, direction la cabine d’essayage. Sans surprise le body lui va à merveille. Sophie est concentrée sur le miroir, regarde le reflet. Marie observe cette petite poupée tourner sur elle-même.
— Il me va bien ?— Tu rigoles ? T’es superbe.— C’est vrai tu trouves ? Le devant est pas mal j’aime bien.
Sophie s’amuse à faire bouger ses épaules, à faire passes ses cheveux le long de sa lingerie. Elle place une main sur le côté de sa taille comme si elle prenait la pause devant son homme. Marie est comme absorbée.
— L’arrière aussi est top. Ce dos nu ça te va à ravir. — Il te plait ?— C’est pas à moi qu’il est censé plaire, mais moi je te trouve à croquer !
Sophie fixe Marie dans les yeux. Cette dernière commence à rougir. Comme pour se sauver elle tire le rideau de la cabine d’essayage.
— Attends Marie, j’en ai pas fini avec toi.
Marie se fige. Elle commence à sentir son cœur battre.
— Regarde, moi aussi je t’ai trouvé un petit ensemble. Va dans la cabine d’à côté l’essayer.
Sophie tend à Marie son t-shirt dans lequel elle avait enroulé un tanga rose pâle accompagné de son soutien-gorge en dentelle.
— Non tu rigoles Sophie !— Quoi, t’aimes pas ? C’est du rose doré. Ça va super bien aux blondes. — Si, j’adore la couleur. Mais j’ai pas le corps pour porter ça. J’ai pas un ventre aussi plat que toi. — Possible. Mais t’as deux fois plus de cul que le mannequin qui le porte sur la photo. Je suis sûre que ce tanga va en faire tomber par terre. Allez essaye, au pire tu le reposes !
Marie part en direction de la cabine d’essayage. Elle accroche sa nouvelle veste, défait les bretelles de sa robe, enlève le soutien-gorge qu’elle portait puis fait glisser sa culotte le long de ses jambes. Elle saisit ensuite le tanga rose et l’enfile. Elle s’observe quelques instants dans le miroir. C’est vrai qu’il lui fait un joli fessier. Marie se dresse sur ses pointes de pieds pour se grandir de quelques centimètres et élancer sa ligne. Elle pivote sur elle-même.

La ficelle lui rentre un peu dans les fesses mais l’ensemble est harmonieux. Elle passe sa main sur la tissu. Elle regarde et attrape ses fesses rebondies. Décidément elle l’aime bien son petit popotin. C’est définitivement son grand atout séduction. Quand il est musclé comme ça il vaudrait presque le coup d’être montré sur les réseaux sociaux.
— Alors on est bon, demande Sophie.— C’est pas mal du tout, répond Marie encore concentrée à observer son fessier. — Fais-moi voir.
Sophie tire le rideau. Elle trouve Marie envoutée par le miroir. Son amie contemple les formes de la belle blonde. Elle regarde son derrière parfaitement dessiné puis détourne légèrement son regard. Sophie penche alors la tête de côté. Marie se retourne vers son amie :
— T’aimes bien ?
La réponse tarde à venir. Sophie semble un peu perdue dans ses pensées. Sans le faire exprès la jeune femme commence à se mordiller la lèvre.
— Je te l’ai toujours dit mais t’es hyper bien foutue… simplement moi j’aurais quand même mis le soutien-gorge !
Marie se retourne vers le miroir et pousse un petit cri. Elle s’était tellement arrêtée sur son fessier qu’elle en avait oublié de mettre le soutif. Elle cache ses seins avec son bras et attrape le soutien-gorge avec sa main droite. Sophie s’approche alors d’elle.
— Attends-le met pas tout de suite, c’est pas mal du tout comme ça, dit-elle tout bas.
Marie se retourne vers son amie sans comprendre. Elle a l’impression de perdre totalement le contrôle de la situation.
— On va faire comme ça je pense, continue-t-elle.
Sans aucun bruit Sophie s’avance dans la cabine de Marie, se retourne brièvement et tire le rideau. Marie est pétrifiée … et folle d’excitation.
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