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Une chasse aux oeufs un peu particulière

Chapitre 4

Attente et tremblements

Erotique
Les jours suivants paraissent une éternité pour Marie. Les hormones couplées à l’absence de nouvelles de Sophie lui font tourner la tête. Au bout du cinquième jour elle saisit son téléphone et envoie un message à Sophie :
— Coucou ma Sophie, comment tu vas ?— Coucou Marie. Désolé j’ai pas trop eu le temps de prendre des nouvelles. Ça va et toi ?— Ça va pas mal. C’est le boulot qui te prend tout ce temps ?
Marie se sent si nulle en parlant lui parlant de son boulot. Le meilleur moyen de ne surtout pas enflammer la conversation. Évidemment, la réponse de Sophie est des plus banales. Marie tente alors quelque chose :
— Au fait : tu pourrais m’envoyer les photos de la dernière fois ? Cela me ferait plaisir de les avoir. Et puis c’était sympa comme moment ^^— Ah carrément, j’ai oublié de te les envoyer. Je te fais ça de suite.
Marie reçoit les photos dans les minutes qui suivent. En les regardant, elle réalise que ce sont quand même des photos très osées. Sophie les lui a pourtant envoyées sans faire aucun commentaire dessus, comme si tout était normal. Elle décide de la relancer :
— Au fait … c’est laquelle ta préférée ?
En écrivant le message Marie hésite longuement à rajouter un émoji avec une petite langue. Elle ne se risque pas à le faire. Sophie ne répond que dans l’après-midi :
— Je sais pas, elles sont toutes bien.
La réponse refroidit Marie. Pas la peine d’insister, Sophie doit être dans une sale journée. Deux jours passent et Marie hésite à contacter son amie. Maintenant qu’elle a loupé l’occasion d’enchainer sur la séance shopping de la dernière fois, elle ne sait pas comment elle pourra la relancer. Et puis relancer quoi ? Elle se fait peut-être encore des illusions. Au fond elle demeure une célibataire frustrée. Mais Marie a de la ressource. Elle a son remède. Un remède simple, pour toute célibataire cherchant à oublier ses envies non-assouvies, d’autant plus pendant la période de Pâques. Le chocolat.
Marie sort en ville pour s’en acheter des kilos. De toutes les couleurs. Marrons, noirs, blancs. Elle rentre chez elle et commence à diminuer le stock. Sport, travail, chocolat. Au sport elle voit passer des dizaines de corps en leggings moulants. Au boulot elle s’imagine Sophie dans son petit body bleu à chaque fois que ses pensées se perdent. De retour chez elle, c’est le chocolat qui la réconforte. Et la masturbation.
Vient le jour des fêtes de Pâques. Aucune raison de changer son quotidien quand on est toute seule. Son dimanche se sera passé sans chasse aux œufs. Le soir Marie se sert un verre de vin rouge et prends le temps de réfléchir à sa vie sentimentale. Au bout du deuxième verre le constat lui apparait clair : sentimentalement et sexuellement, c’est le désert. Il lui faut se ressaisir et rencontrer quelqu’un. Refermer la parenthèse Sophie et se trouver un mec. Forcément elle repense à Marc.

Sa soirée s’illumine au moment où elle reçoit un message de son amie :
— Joyeuse Pâques ma Marie, comment tu vas ?— Coucou Sophie ! Joyeuse Pâques à toi aussi. Moi rien de bien exceptionnel. Et toi ça va, tu as bien fêté ? — Ouais c’était sympa. Regarde ce que mon chéri m’a offert :
Quelques secondes passent. Marie voit s’afficher une photo sur son téléphone. On y voit Sophie de côté, dans sa petite robe noire dont on ne devine que le haut. Le visage tourné vers l’objectif, elle s’apprête à croquer un œuf en chocolat. Son regard espiègle et joueur vire au sexy à la vue des deux petites oreilles de lapin noires posées sur ses cheveux. Marie reste quelques instants captivée par la photo. Elle est définitivement à craquer. Ses yeux restent fixés sur la bouche de son amie. 
Le coup de la lapine sexy c’est cliché. Mais avec le corps de Sophie ça en devient terriblement bon. Marie se prend à l’imaginer dans la tenue complète :
— Haha la petite lapine, c’est mignon. Mais j’espère qu’il compte bientôt t’offrir le reste ?— Ah, ça je sais pas si c’est prévu. Tu me vois vraiment en body noir avec le pompon sur les fesses ?
Marie prend quelques instants pour se l’imaginer.
— Carrément que je t’y vois !
Marie hésite avant d’enchainer :
— La prochaine fois si on trouve la tenue complète je t’emmène dans une cabine pour te prendre en photos. Toi aussi tu auras le droit à ton shooting !— Haha si ça te fait plaisir. Je te dois bien ça. Bon … toi sinon ça va pour de vrai ? T’as pas trop déprimé à fêter Pâques seule ?
La jeune femme pose ses doigts sur le téléphone quand elle a une illumination. Est-ce le vin ou ses désirs qui lui font espérer, mais elle sent Sophie d’humeur taquine. Elle file dans sa chambre, enlève son haut et attrape le premier soutien-gorge un peu joli qu’elle aperçoit. Marie retourne ensuite dans son salon, prends son téléphone et commence à rédiger le message suivant :
— Ça va je m’y fais. J’ai mangé du chocolat toute la journée …
Elle positionne son téléphone face à elle en mode selfie, pose ses doigts sur son verre à vin, jette un regard à l’objectif et prends plusieurs clichés. Marie sélectionne ensuite la photo parfaite. Elle en fait défiler plusieurs. La troisième lui apparait rapidement comme étant la meilleure. Elle termine son message :
— … mais ma soirée n’est pas trop mal non plus !
Marie attend quelques secondes que Sophie voit son message avant de lui envoyer la photo sélectionnée. La jeune femme s’y montre dans son soutien-gorge vert, un verre de rouge à la main. Elle regarde l’objectif d’un air malicieux. Évidemment, l’angle du téléphone est légèrement plongeant, mettant parfaitement en avant sa poitrine qu’elle sait plaire à son amie. Le tout dégage le sentiment d’une femme libre, presque fatale, tout ce que Marie n’est pas mais qu’elle aimerait transparaitre un peu plus. Sophie voit immédiatement la photo mais ne répond pas avant quelques minutes :
— Wow, je ne m’attendais pas à ça comme photo. En tout cas, t’as l’air de passer une soirée sympa 😊
Encore une déception. Oui, Marie passe une soirée sympa. Mais elle attendait une réponse plus forte. Quelques minutes passent. Marie pose ses lèvres sur son verre de vin, son seul ami en cette soirée de printemps. Soudain, elle voit son téléphone s’illuminer. Elle vient de recevoir un second message de son amie :
— Marie … je peux te poser une question un peu perso ?— Vas-y, je suis tout ouïe.— Je veux pas que tu le prennes mal et tout, mais ça m’y fait penser avec la photo que tu viens de m’envoyer. Je sais que t’es carrément attirée par les mecs (et de préférence les bruns) mais … c’est moi ou tu as eu un coup de chaud la dernière fois dans la cabine d’essayage ?
Marie devient instantanément rouge à la vue du message. Son cœur s’emballe. Elle hésite sur la réponse. Elle doit répondre vite pour ne pas perdre la tension installée, mais ne pas non plus tout gâcher.
— Haha oui effectivement on peut dire ça. A vrai dire au début j’étais un peu gênée. Je m’attendais pas forcément à me retrouver sein nu avec ma meilleure amie dans un endroit si exigu. Mais finalement j’ai pas passé un si mauvais moment.
La jeune femme se remémore les images des doigts de Sophie soulevant la très petite ficelle de son tanga et pivotant sa main juste au-dessus de ses fesses. Qu’elle aurait aimé savoir ce qu’il aurait pu se passer ce jour-là, si elles n’avaient pas été dans un lieu public mais entre deux couloirs de son appartement.
— Disons que je pensais pas être autant en manque de caresse avant que tu ne poses ta main sur ma taille …, continue Marie en ajoutant un émoji qui rougit.— C’est bien ce qu’il me semblait … pour le dire autrement t’es carrément en manque de sexe, répond Sophie en ajoutant une petite langue.
Sophie vient de prononcer le mot fatidique. Marie sait qu’elle ne peut plus sa cacher, pourtant elle n’a aucune idée de ce qu’elle doit lui répondre. Elle aimerait avoir l’audace de lui proposer de la revoir. Heureusement, elle voit que Sophie est en train de rédiger un nouveau message. Évidemment le premier pas vient là aussi d’elle :
— Ça te dirait qu’on se voit bientôt ? Je pense avoir une petite surprise pour toi. Tu fais quoi samedi prochain vers 18 h ?
Marie est aux anges. Elle s’empresse de répondre.
— Parfait ! Samedi j’ai un cours de sport à la salle jusqu’à 17h30. Le temps que je rentre chez moi je devrai être là pour 18h – 18h15. — Super on part là-dessus. On va directement chez toi alors. A samedi ! Ps : prévois ta soirée si possible.
La jeune femme pose son téléphone, sautille dans la pièce et termine son verre de vin. Le plus dur démarre maintenant. Samedi est dans trois jours, il va falloir continuer à vivre sans penser en permanence au corps de sa meilleure amie.
Samedi arrive. Marie se lève difficilement après une nuit où elle aura eu très chaud. Elle boit un café et avale rapidement un déjeuner. Quatorze heure : elle se dirige vers la salle de sport. Elle passe une heure sur les machines puis débute son cours de sport. Au programme : les fesses, les abdos, et encore le fessier. Marie se donne. La vision des autres participants en leggings commence à lui donner des idées. Son regard n’ignore pas non plus les tenues moulantes des quelques hommes présents dans la salle.
Dix-sept heure quarante : le cours se termine un peu en retard. Marie est épuisée, elle prend quelques instants pour se ressaisir, récupère ses affaires et va sous la douche. Elle envoie un message à Sophie pour la prévenir qu’elle aura probablement du retard, puis vient se placer sous le jet d’eau. Elle sent alors son corps renaitre. Elle prend le temps de bien se laver, pas question d’arriver rouge comme une tomate devant Sophie.
Presque dix-huit heures : Marie sort de la douche. Elle sera évidemment en retard. Elle envoie un nouveau message à Sophie pour lui dire de l’attendre devant chez elle. Elle est d’ailleurs déjà probablement en train de l’attendre, Sophie est du genre ponctuelle. Cela signifie qu’elle n’aura pas le temps de se changer chez elle. Mais la jeune femme a tout prévu. Hors de question de porter de la lingerie banale. Au cas où tout déraperait pour de vrai il faut qu’elle en mettre plein la vue.
Marie sort de son sac son arme fatale : un body noir en dentelle. Légèrement transparent sur le ventre, opaque sur la poitrine, une forme avantageuse qui fait ressortir ses deux beaux seins. Par expérience elle sait que cette tenue a beaucoup de succès, même si la dernière fois qu’elle l’avait mis elle était encore avec Marc. Sophie, qui s’était hasardée à quelques commentaires élogieux sur les formes de Marie, ne restera probablement pas insensible à l’ensemble.
Dix-huit heure vingt : Marie sort de la salle de sport. Elle se dirige vers son appartement, situé à environ dix minutes de marche. Elle envoie un nouveau message à Sophie pour lui signifier qu’elle arrive. Marie traverse les rues en vitesse, se rue sur les passages piétons. Elle n’a maintenant plus qu’en tête son rendez-vous avec Sophie. A environ deux cents mètres de chez elle son téléphone vibre. Sophie vient de lui envoyer un nouveau message. Marie s’arrête nette en le lisant :
— Coucou ma Marie. Je suis désolé mais il y a un petit imprévu et je pourrai pas passer chez toi ce soir. J’ai dû revenir chez moi pour régler quelques petits trucs… J’espère que t’es pas trop déçue, écrit-elle accompagnée d’un émoji triste.
A la lecture de ce message Marie devient folle de rage. Comment Sophie peut-elle lui poser un lapin à ce moment-là. La jeune femme s’interroge à nouveau sur les intentions de son amie. A-t-elle rêvé une tension sexuelle qui n’a jamais existé ? Non, ça lui paraît impossible. Pourtant, Sophie semble avoir des priorités bien différentes des siennes. En même temps elle a un mec. Au fond elle doit en avoir rien à faire de la frustration de son amie. Elle a peut-être juste évoqué ça comme ça.
Marie pousse une nouvelle fois la porte de son appartement désespérée. Elle enlève sa veste qu’elle pose sur le porte-manteau et s’apprête à se diriger vers le salon pour s’y servir un remontant. Marie s’arrête soudainement. Quelque chose cloche. Quelque chose qui n’était pas comme ça à son départ. Au bout du couloir, posé sur le sol, se trouve en effet un petit œuf en chocolat dans son emballage rouge. Marie s’approche du petit objet. En le saisissant elle remarque qu’il est différent de ceux qu’elle a acheté pour elle. Plus intriguant encore, un second œuf puis un troisième sont disposés devant elle, décrivant un chemin vers le salon.
Si Marie a eu peur l’espace d’un instant, elle comprend maintenant que cette intrusion est l’œuvre de Sophie. Elle a dû utiliser son double des clés pour entrer chez elle pendant qu’elle savait Marie au sport. Mais pour quoi faire ? Est-ce là la petite surprise dont elle lui a parlé quelques jours plus tôt ?
Marie attrape son téléphone et envoie de suite un message à son amie :
— Attends, je rêve ou t’es entrée chez moi ?— SURPRIIIIIIISE, répond Sophie.— Ok. Mais je suis censée en déduire quoi ?— Pour l’instant rien du tout. Je t’ai mis des œufs en chocolat dans ton salon. Je me suis dit que t’aimerais bien en manger. En plus ils sont bons.
Marie reste dubitative devant la réponse de son amie. A quoi joue-t-elle réellement ? Un second message arrive :
— En tout il y en a seize. Tu peux évidemment manger ceux que tu trouves, et si tu les a tous, tu auras le droit à une autre surprise.
Marie reçoit un troisième message dans la foulée :
— Petit indice pour te motiver : j’ai pas encore décidée si je mets une culotte sous ma jupe…
Marie pose son téléphone et se précipite dans le salon. Elle trouve rapidement deux œufs derrière la lampe, un dans la plante, trois sur le canapé. Avec ceux du couloir ça fait déjà neuf. Un autre se trouve sur la table basse. Le dixième est dans le pot avec les clés, le onzième sur le tableau accroché au mur du salon. Marie fouille dans toute la pièce. Elle trouve le douzième sous le canapé. Elle retourne l’espace de vie, mais pas moyen de mettre la main sur les autres. Elle reçoit alors un nouveau message :
— Alors, tu en es à combien ?— Douze …— Ah mais c’est pas mal du tout ! Au fait j’ai décidé. Je vais pas mettre de culotte.
Marie devient folle d’excitation. Elle fouille la pièce de plus belle. Pas moyen d’en trouver un autre. Environ dix minutes plus tard elle reçoit un nouveau message :
— Allez moi je vais me doucher, faut que je sois prête pour ce soir. Tu as les œufs ?— Non, il m’en manque toujours quatre …— Ah mais attends …
Sophie met quelques secondes à répondre
— … en fait les quatre autres ne sont pas dans le salon. Regarde dans ta chambre.
Dans la chambre. Marie a le cœur qui bat. Elle recoiffe ses cheveux rapidement. Sophie se trouve-t-elle à l’intérieur ? La jeune femme pose le doigt sur le bouton de son jean et le fait glisser le long de ses cuisses. Elle enlève ses chaussettes et son haut blanc. Pas question qu’il y ait à nouveau de l’ambiguïté. Si Sophie est de l’autre côté de la porte, elle lui saute dessus. Autant que la tenue soit explicite.Marie s’avance, les fesses à l’air, en direction de la chambre. Son regard est si concentré sur la poignée qu’elle manque presque de marcher sur un nouvel œuf situé sur le pas de la porte. Ce dernier est accompagné d’une petite carte.

Marie a le cœur qui bat. Elle sent des palpitations la gagner. Elle se penche pour attraper la petite carte. Celle-ci est légèrement jaunie avec une belle trace de rouge à lèvre. La jeune femme pose ses petits doigts sur l’objet et commence à la déplier pour y lire le message.
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