Cette scène avait provoqué plusieurs érections plus ou moins complètes sur l’assistance. Julie me demanda de la prendre sur mes genoux, ce que je m’empressais de faire tellement j’aimais la sentir contre moi. Et au moins comme ça personne ne verrait que je ne bandais pas. — Tu es le seul dont la queue n’a pas réagit. Cela ne t’excite pas ? me chuchota-t-elle.— Heu… Si … Un peu.— Alors ?— Alors quoi ?— Que se passe-t-il ? Tu as une panne ?— … Peut être … Je ne sais pas… Je trouve que c’est bizarre. Lucie qui accepte de se faire baiser devant tout le monde, et par deux mecs en plus.— Ils sont ensemble nigaud ! — Hein ?— Oui, Lucie et Christophe, ils vivent ensemble mon chou. Tu sais, comme le font les couples mariés généralement… Tu n’es pas au courant ? Et au passage, je te signale que toi-même, tu as aussi baisé avec deux filles, au moins deux fois, dont la dernière il n’y a que quelques heures !— Je te l’accorde, mais ça fait quand même drôle de les voir faire en public. Tu l’as déjà fait toi ? Je veux dire en public ?— Non, mais j’en ai très envie.Je restai sans voix, cet aveu de sa part résonnai dans ma tête, me faisant stresser sans raison apparente. — Au suivant ! annonça Christophe qui avait récupéré.Romain me tendit à nouveau le saladier contenant à présent des papiers de deux couleurs différentes. — En blanc les filles, en jaune les hommes, expliqua-t-il.Je ne souhaitai pas forcer ma chance, j’avais choisi sans le savoir la compagne de Christophe et former des couples au hasard ne m’enchantai guère. Je ne voulais pas être à l’origine d’une dispute ou d’une rupture par mon choix, même si tout le groupe semblait consentant.
— Pourquoi moi, Romain ? Je ne suis pas le seul ici.— On s’en fout Hervé ! Tire un papier blanc et un jaune.— Non ! Demande à quelqu’un d’autre. Je ne veux pas choisir.— Pourquoi ? C’est super marrant. Et c’est ton idée.— Ah non ! Je ne vous ai pas demandé de faire ce trajet. Ni de composer des équipes ! Ni même de baiser ensemble ! J’ai juste porté Julie à cause de son genou.— Taratata ! Dans ce cas, il ne fallait pas faire trois tours de piscine !Julie vint me secourir, posant une main sur ma joue avec douceur pour me détendre, elle prit la parole d’une voix calme et posée. La différence de ton avec moi me fit prendre conscience que j’étais sur la défensive, et que sans le vouloir vraiment j’avais élevé la voix d’un ton sec.— Romain, tu as fort à propos empêché Julien de forcer Hervé à boire du vin tout à l’heure. Ne le force pas non plus à choisir s’il ne veut pas.— Bon sang ! Mais tu as raison Julie ! Mes excuses Hervé ! Je me suis laissé emporter par mon enthousiasme !— Ça ne fait rien Romain, je suis désolé de ma réaction. Votre proximité et votre aisance tout en étant à poil me perturbe. Je n’ai pas l’habitude. Je m’excuse. Je crois que je vais rentrer et vous laisser poursuivre votre soirée sans la déranger plus.Ayant parlé sans trop réfléchir, et surtout sans m’être concerté avec Julie, je la serrait fort contre moi.— Sauf si tu tiens à rester mon ange, lui dis-je, la regardant droit dans les yeux.— Tu ne peux pas partir tout de suite Hervé, tes vêtements ne sont pas encore secs ! me rappela Natacha. Mais au nom du groupe, et puisqu’avec Julie, Romain et aussi les autres, nous avons organisé cette soirée pour toi, je te présente nos excuses si nous t’avons choqué. Il n’était pas dans nos intentions de te mettre mal à l’aise. Je pensais qu’après avoir … comment dire … été intime avec Katia et moi-même, tu apprécierais ce genre de soirée. Je me suis trompée. Nous sommes tous échangistes et j’ai pensé que tu l’étais aussi. Encore une fois je tiens à m’excuser. Si tu veux partir maintenant, je te donnerai des affaires de Romain.Je ne savais plus quoi dire, ni quoi faire. Julie avait blotti son visage dans mon cou. Je ne voulais pas lui faire de peine. Cette soirée nudiste faisait partie de sa surprise que je m’en voulais de lui gâcher. Je me levai gardant Julie dans mes bras comme je porterais un enfant.— Je reviens dans cinq minutes, dis-je au groupe en m’éloignant vers les arbres.Quelques mètres plus loin Julie releva la tête.— Je suis désolée. Je voulais te faire plaisir et c’est raté. Tu vas surement me plaquer pour ma conduite, c’est tout ce que j’aurai gagné…Je la regardai, ses yeux étaient embués de larmes naissantes.— Mon ange, écoute moi bien : Il n’est pas dans mes intentions de t’abandonner, au contraire. Je t’aime ! Tu entends ? Je t’aime ! Ne pleure pas ! Je ne veux pas te faire de peine.— Sûr ? Tu veux toujours de moi ?— Evidemment ! Je suis sur un nuage depuis que je t’ai rencontré. Tu m’as fait découvrir tellement de choses, et pas seulement sexuelles. Je ne veux pas te perdre, j’en serais trop malheureux.— Si tu veux partir, je te suivrai. Je ne veux pas te perdre non plus !— Non, si ta surprise c’est une soirée nudiste, je reste. Ça à juste été un peu rapide. Maintenant que Natacha m’a expliqué la situation, je comprends. — Merci mon amour, j’ai vraiment de la chance de t’avoir.— J’ai moi aussi beaucoup de chance de t’avoir rencontrée.— Alors, nous avons tous les deux de la chance ?— Oui !Nous nous embrassâmes longuement malgré la position inconfortable, mais je tins bon.— Tu veux bien rester pour la suite de ma surprise ?— Oui mon ange ! Préviens-moi juste quand elle arrivera, que je ne fasse plus de gaffes. Je t’aime.— On les rejoint ?— Oui. Et je tirerai au sort.— Je t’aiderai. On en choisira un chacun.— Ok.Je fis demi-tour pour revenir vers le reste du groupe, qui attendait sagement notre retour.— Nous restons. Encore une fois je tiens à vous présenter mes excuses pour mon attitude, je n’ai pas trop l’habitude de ce genre de soirée. Pas du tout même, et tout cela est allé un peu vite pour moi, car je ne m’attendais pas du tout à ce genre de … divertissements.— Ce qui arrive est en partie de ma faute, poursuivi Julie. Je n’ai pas prévenu Hervé de ce qui était prévu ce soir. Je voulais lui faire une surprise. Moi aussi, je voudrais vous présenter mes excuses, et encore plus à toi Hervé. Pour toute réponse je l’embrassai longuement à pleine bouche devant tout le monde avant de la déposer sur sa chaise.— Whaou ! lâcha Christophe. Vous avez remarqué ?— Quoi ? demandèrent plusieurs voix.— Il l’a portée pendant presque sept minutes sans la poser au sol.— Et alors ? ricana Julien.— Hervé, tu ne voudrais pas faire du Rugby ? Tu n’as peut-être pas la carrure d’un pilier, mais tu pourrais être utile dans mon équipe… Lucie ! On essaye de battre son temps ?— Prête mon chéri ! Christophe souleva Lucie comme je l’avais fait, l’emmena plus loin l’embrassa et revint nous rejoindre. Il embrassa une dernière fois Lucie et la déposa en chancelant.— 4 minutes 30, lui indiqua Julien d’un ton légèrement moqueur.— Peut-être, mais il vient de se faire vider par Lucie, lui précisa Natacha.— Et je dois aussi être plus lourde qu’elle.— On s’en fout ! On n’est pas aux jeux olympiques ! Au suivant ! cria Romain en me présentant le saladier.— Attends ! Je vais choisir aussi.Julie tenait sa promesse. Cette fille n’était pas une perle, non ! Elle en était un collier à elle toute seule ! J’avais passé les vingt dernières années de ma vie à chercher, à attendre une compagne, une fille qui s’accorderait suffisamment avec moi pour faire ma vie avec elle et je savais à présent que je l’avais trouvée. J’avais souvent perdu l’espoir de la trouver ces dernières années, et l’idée de finir ma vie seul, s’était immiscée en moi sournoisement. Par ses paroles, Julie venait de balayer tous ces doutes, mais d’autres les remplaçaient déjà. Partagerait-elle mes sentiments ? N’étais-je pas pour elle un amour passager ? Cet amour durerait-il ? Elle choisi un papier jaune et sans le déplier me souffla de choisir un blanc, me libérant de mes pensées parasites. Cette fois c’est Pascal et Dominique qui durent faire le trajet. Ils partirent en direction du point de départ près de la piscine, Dominique tenant Pascal par la main.— Et eux ? Ils sont ensemble ? demandais-je discrètement.— Et oui ! Nous avons parfaitement choisi au hasard. Arrivés au point de départ, Dominique s’agenouilla et a commença à sucer Pascal. Nous avions tous deviné qu’ils avaient décidé de faire le trajet complet en coït. Puis Pascal l’a pénétrée avant de la porter contre elle pour commencer le premier tour en marchant lui aussi bizarrement. Visiblement Dominique devait apprécier, car on l’entendait gémir fréquemment. Au début du troisième tour, les cris de Dominique nous indiquèrent qu’elle avait joui, mais Pascal, bien qu’il marqua un temps d’arrêt pour laisser sa compagne en profiter, n’abandonna pas et repris sa route dès que Dominique eut récupéré ses esprits. Ils étaient dans le zigzag final lorsque Dominique fut reprise par un autre orgasme qui me sembla être encore plus fort, à moins que cette impression ne soit due à la distance plus faible par rapport à nous. La ligne d’arrivée passée, Pascal s’assit sur un transat et s’y allongea gardant Dominique sur lui. Ils semblaient tous deux épuisés, ils transpiraient abondement et sur leurs jambes on pouvait voir bon nombre de traces que la cyprine de Dominique avait laissé en arrosant son amant. Le sexe de Pascal pendait, flasque, laissant encore échapper quelques gouttes de sperme. — Pascal a tout craché avant l’arrivée ! Et double orgasme pour Dominique !Lucie jubilait et sautillait en commentant son observation. — Je vous l’avais bien dit non ? Alors c’était comment ?— Ereintant, mais puissant ! commenta simplement Pascal. — Fantastique ! souffla difficilement Dominique qui n’avait pas encore récupéré.— Bon, ils sont cuits ! Suivants ! commanda Julien. Julie et moi avons encore choisi chacun un papier. Ce fut au tour de Romain et Valérie de faire le circuit, cette dernière conduisant Romain sur la ligne de départ en le tenant par la bite comme elle aurait tenu un chien en laisse.— Pour eux, je sais. Ils ne sont pas ensemble… J’espère que Natacha n’est pas jalouse. Et Valérie ? Elle est avec qui ?J’avais chuchoté à l’oreille de Julie, mais Natacha m’avait entendu, et elle me répondit discrètement.— Après ce que j’ai fait avec Julie et toi, je serai mal venue d’être jalouse. Tu ne crois pas ?— Euh … Oui ! Je crois que tu as raison.— J’aime Romain, et il m’aime aussi. Tout cela n’est qu’un jeu et n’entraînera aucune conséquence sur notre couple. Nous nous amusons avec du sexe, comme d’autres peuvent le faire en jouant au scrabble ou au foot.— Je crois que je commence à comprendre. Merci pour ces explications Natacha.— Et pour ta gouverne, Valérie est célibataire à ma connaissance.La main de Valérie sur le sexe de Romain durant le court trajet vers la ligne de départ avait semble-t-il suffi pour qu’il puisse entrer en elle sans passer par une pipe de mise en forme. Une fois les jambes de Valérie bien accrochées autour de sa taille, Romain, boucla son premier tour, et débuta le second lorsque Valérie sembla se pencher vers lui, Romain marquant un arrêt. Déjà un orgasme ? A priori non, ou alors très silencieux et rapide, car il reparti assez vite de cette démarche qui me faisait penser à un grand canard. Au début du troisième tour, Romain marqua une nouvelle pause, pour raffermir sa prise sur le postérieur de Valérie et parti au trot pour le dernier tour. Visiblement cela eut beaucoup d’effet sur Valérie que l’on entendit alors couiner de plaisir.— Voui ! Voui ! Voui ! Voui ! Voui ! criai-t-elle en cadence.— Cours Romain ! Cours ! l’encouragea Christophe.Romain, lui, grognait en cœur. Il passa la ligne d’arrivée en titubant presque, on aurait dit qu’il était saoul. Il transpirait aussi, de grosses gouttes de sueur étaient réparties sur son corps. Il déposa Valérie sur le dos, à même le sol et entrepris de la pilonner en douceur en ressortant parfois entièrement pour lui remettre tout au fond juste après, Valérie encaissant avec une plainte de plaisir non simulé. Julien s’approcha rapidement et présenta son sexe devant la bouche de Valérie pour se faire sucer. Elle ouvrit la bouche et le laissa faire, toute concentrée sur le plaisir intense que Romain lui procurait. Julien de son côté lui baisait la bouche sans prendre de gants et en la couvrant de mots crus, la traitant de salope qui aimait la bite et d’autres mots du même acabit. J’avais déjà compris pourquoi les filles ne restaient pas avec lui, et je commençais à perdre patience devant sa débauche de mots grossiers. J’en fis part à Julie, qui était du même avis que moi, mais je ne savais pas comment lui clouer le bec une bonne fois pour toutes. Romain grognait toujours en ramonant Valérie qui prenait de plus en plus de plaisir, enfin c’est ce qu’il me semblait car malgré la bite de Julien dans sa bouche, on entendait nettement ses cris de bonheur. Julien gueula qu’il allait balancer la sauce, abandonnant Valérie, il se branla frénétiquement et sa bite cracha trois jets sur les seins aux larges auréoles qui se balançaient dans tous les sens sous l’action de Romain. Ce dernier continua encore plusieurs minutes ainsi, offrant deux orgasmes supplémentaires à sa partenaire. Je n’en revenais pas ! En quelques minutes, Valérie venait de jouir quatre fois ! Romain commençait cependant à montrer quelques signes de fatigue. Ses coups de bassin devenaient plus irréguliers mais restaient relativement puissants. Il ralentissait plus souvent, et dès qu’il reprenait de la vitesse, de grosses gouttes de sueur tombaient sur le ventre de Valérie. Encore quelques allers retour et un nouvel orgasme, le cinquième, la foudroya. Elle se crispa sur le dard qui s’activait depuis un petit moment en elle. Soudain plus à l’étroit, Romain ne put se retenir d’avantage, ses couilles expulsant leur contenu au moment où les tremblements des jambes de Valérie provoquaient la sortie de son chibre, Romain répandant ainsi involontairement son foutre dans toutes les directions au rythme de son propre orgasme, plusieurs jets principaux, sans compter le reste qui avait coulé plus sagement de sa queue. Rien de comparable avec la ridicule éjaculation de Julien plus tôt. Romain s’écroula dans l’herbe aux côtés de Valérie. Ils allaient avoir besoin d’un peu de temps pour récupérer…— Je propose de lancer le couple suivant le temps qu’ils reviennent à eux, proposa Natacha.
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