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Une chute de vélo

Chapitre 16

La surprise pour Hervé 2/3

Hétéro
Ces quelques instants de répit me permirent de revoir le film de cette journée que je n’étais pas près d’oublier. Le déjeuner, la sieste, les courses que Julie avait faites seule, son retour avec Natacha. La séance d’épilation, puis de baise à trois. Cette soirée, avec le jeu que Julien avait inventé pour tenter d’approcher sexuellement Julie, mais que j’avais finalement envoyé voler plusieurs fois dans la piscine. Tous ces couples officiels, ou pas, qui avaient baisé chacun leur tour devant tout le monde, et moi, qui m’étais fait masser par je ne sais qui. Enfin, si, je savais qui avait été là, mais pas qui m’avait fait quoi. Finalement je m’en moquais, cela avait été très agréable.
J’attendais sagement la suite.
La suite ! Oui ! Je sortis de ma semi-léthargie. Ces exquises caresses m’avaient embrumé le cerveau. Qu’avait encore bien pu préparer Julie ? Je n’eus pas trop le loisir d’y réfléchir, les mains revinrent à l’attaque de mes extrémités. Mes pieds, mes mains et aussi ma nuque, tout était de nouveau soumis à un massage en règle. Des lèvres m’embrassèrent. Je répondis. Une langue se faufila à la recherche de la mienne qui ne resta pas immobile, leurs pointes se touchant timidement, s’écartant pour mieux se rapprocher, se frôlant avant de se frotter l’une contre l’autre. Qui était-ce ? Pas Julie, j’en étais certain, pas Natacha non plus, c’était trop sage. Peut être Katia ou n’importe quelle autre fille, je n’avais aucun moyen de deviner, d’autant plus que ce baiser cessa trop vite.
Les mains sur mes pieds s’aventurèrent jusqu’à mes mollets exerçant une douce traction lors de leur retour vers mes pieds, comme si elles cherchaient à m’agrandir les jambes. Côté mains c’était presque pareil, mais quasiment depuis les épaules. Et surtout le dos de mes doigts était fréquemment en contact avec les sexes de mes masseuses ; épilé sur ma droite ; nature côté gauche. J’avais envie de leur faire plaisir mais je ne savais pas si je pouvais. Je tentai une manœuvre sur la gauche en essayant de coincer discrètement la pilosité lors de chaque contact. Après plusieurs tentatives, j’arrivai à saisir et bloquer suffisamment quelques poils pour que sa propriétaire ne puisse que s’en rendre compte.
Côté droit, je me contentai d’une infime extension des doigts pour effleurer plusieurs fois le pubis, sans que cela ne puisse être interprété comme un incident. Et si c’était Julie sur ma droite ? Non ! Après une micro seconde de réflexion, ce ne pouvait être elle, les mains ne correspondaient pas. Mais alors, dans ce cas, où était mon ange et que préparait-elle ?
Les mains parcourant mes bras jusqu’à mes poignets, allaient de plus en plus à l’intérieur de mes mains, dépliant mes doigts qui touchaient alors franchement les sexes qui leur faisaient face. Je l’interprétai comme un feu vert, une autorisation. Je tâtonnai, me positionnai, et recherchai les entrées des grottes, ainsi que les monts de Vénus. Il était quand même compliqué de faire toutes ces choses à la fois : désynchroniser les mouvements de mes mains devant traiter avec deux terrains différents, profiter de ces mains sur moi, penser à Julie, essayer de détecter sa présence dans cette foule d’informations, parfois contradictoires que je captais. Tant bien que mal, je distillais un peu de plaisir de part et d’autre comme je pouvais.
Mes jambes avaient été quelque peu écartées et je ressentis des mouvements du transat, m’indiquant que je n’y étais plus seul, mais pas le moindre frôlement. Je cherchais dans mon imagination ce que Julie pouvait bien m’avoir préparé, mais cela me déconcentrait et dégradait la qualité de mon jeu digital sur les masseuses de mes bras, dans les sexes desquelles j’avais mis index et majeur, réservant le pouce pour masser leur bouton.
Aucune n’avait encore lâché le moindre son, elles voulaient probablement conserver le flou sur leurs identités, afin que je ne puisse deviner qui elles étaient. Je tentai alors une nouvelle fois de percer cette devinette. L’une était parfaitement épilée, l’autre avec toute sa toison. Voyons, je les avais toutes vues nues, lesquelles n’étaient pas épilées ? Katia, jeudi ne l’était pas, mais il y a quelques heures, moi non plus. Je dus réfléchir à ce que j’avais vu durant cette soirée. Mais il me fut impossible de me souvenir de ce genre de détails de mémoire.
Je réalisai que, durant toute la soirée, j’avais vu tous ces couples nus, sans les observer vraiment, ni les regarder. Etait-ce l’amour que j’avais pour Julie qui en était la cause ? La fatigue de ces derniers jours et mes récents ébats sexuels intenses ? Ce long et sensuel massage qui me vidait l’esprit, m’empêchait de réfléchir, mais me détendait, me délassait, me faisait un bien fou. Je me promis de remercier chacune des participantes, et plus encore, ma Julie pour ce merveilleux cadeau.
J’allais devoir préparer nos vacances, qu’elle puisse en profiter pour se reposer, mais pas maintenant, j’avais de plus en plus de mal à me concentrer, ou réfléchir. L’absence de pratique sexuelle depuis si longtemps et ce soudain déferlement de sexe m’épuisait. De plus, le manque de sommeil n’arrangeait pas les choses.
Encore une photo. Cela me rappela à la réalité. J’espérais que ces clichés resteraient à destination de Julie et ne seraient pas distribués à tout va. J’entendis aussi le bruit des paquets mystérieux qui s’ouvraient, et se refermaient.
— Tu es bien curieux ! Regagne ta place !
Je soupçonnai que Julien, voulant sûrement en connaître le contenu, se faisait houspiller par Natacha. Je crus le deviner grâce aux mouvements autour de moi : oui, le jeu de chaises musicales reprenait. Mes masseuses latérales me quittèrent en me gratifiant chacune d’une bise. C’est alors qu’il me sembla qu’une brise légère se levait. Si l’orage se préparait, c’était une bonne chose, cela rafraîchirait l’atmosphère étouffante de ces derniers jours, j’espérais juste qu’il ne débuterait pas trop vite, ou alors que cette séance puisse se poursuivre à l’abri.

Mais très vite, je compris ma méprise, le vent n’y était pour rien, s’il était vrai que je ressentais un souffle, il n’était dirigé que sur mon sexe qui s’était reposé tranquillement sur mon ventre. Ce devait être une ou deux bouches qui soufflaient dessus… A moins que… Non. Ce n’était pas cela. Quelque chose se déplaçait sur mon sexe au repos. Quelque chose de doux, de fin, de léger, d’agréable et surtout d’indéfinissable, provoquant un ressenti différent selon la zone touchée et un réveil rapide de mon manche à balai.
Presque imperceptible sur la base de ma queue, cela se transformait en délice sur mon gland. Mais cette chose n’était pas seule, il y en avait plusieurs, elles suivaient des chemins différents, mais toutes restaient cantonnées sur mon sexe et mes couilles. Quelques instants de ce traitement suffirent pour que mon chibre redevienne dur et se redresse tandis qu’une nouvelle photo était prise. Ces choses que je n’arrivais pas à identifier se déplacèrent sur mon ventre, passèrent plusieurs fois d’un flan à l’autre en me chatouillant, puis remontèrent de manière erratique vers mon visage. Il me sembla les identifier : ce devait probablement être des cheveux longs. Dans un brusque virage juste avant d’atteindre ma figure, ils prirent des chemins différents, chacun vers une épaule et quittèrent mon corps.
J’attendais leur retour d’un côté ou d’un autre, tout en me préparant mentalement à une séance de chatouilles en règle. Ce devait être une idée de Natacha, car elle ne s’en était pas privée après la séance d’épilation, elle y avait même pris plaisir. J’attendais, un peu tendu, mais rien, pas de chatouilles, ni avec des cheveux, ni avec autre chose. Cette attente, même si elle fut assez courte, me sembla interminable car l’envie de sexe était revenue plus fortement depuis que j’avais visité les minous de mes masseuses.
Une main s’approcha finalement et se décida à me saisir le manche, elle devait appartenir à une des masseuses car elle était encore quelque peu enduite d’huile. Ce n’était pas Julie, sa main était plus fine que celle-ci, et généralement elle ne m’empoignait pas aussi fermement. Alors qui ? Valérie, Lucie, Ludivine ? Après être restée ainsi quelques secondes, la main remonta le long de ma hampe, emprisonnant la tête de mon nœud entièrement, puis redressant le tout verticalement. Je compris immédiatement pourquoi lorsque mon gland fut recouvert d’huile. La main ferme, redescendit lentement jusqu’en bas, étalant largement le liquide sur ma tige, descendant aussi en tartiner mes couilles avant de refaire une fois de plus le même chemin.
— Oh ! J’aime quand on m’enduit d’huile…
La main remonta une dernière fois avant de libérer mon dard qui resta tendu. C’était trop bon. Une caresse toute simple, mais tellement attendue… J’en frissonnais de plaisir avant de déchanter assez vite. Ça chauffait… Sur mon gland, d’abord une sensation de picotements, rapidement suivie d’une sensation de chaleur. Ma verge, et mes couilles aussi ! Chaque parcelle de mon corps où ce dernier liquide avait été déposé, me donnait l’impression de brûler. Je me tendis comme un arc.
— Huuuuuummmmm, c’est chaud !!!! Aaaaaaahhhhh !!!!!
Quelques rires fusèrent, mais je n’en interprétai aucun comme une moquerie.
— Si c’est trop, dis le moi, j’appellerai les pompiers.
Julie me taquinait, mais je savais qu’elle ne voulait que mon plaisir, et il arrivait, car cette chaleur n’augmentait plus, elle restait constante, bienfaitrice, ma bite ne s’y trompait pas et tressautait régulièrement. Je me détendis et profitai comme elle me l’avait recommandé au début de la séance.
— Ooooooohhhhhh !!!— Tu vois ! Il aime ! — Oh oui ! J’aime ! J’adore ! Tu as raison Natacha !
Julie se positionna derrière moi, sa joue contre la mienne pour me faire un câlin en reprenant le massage de mes épaules.
— Ça va mon amour ?— Oh oui. Merci mon ange, ça va très bien.— Ce n’est pas trop chaud ?— Non, ça va. Ça surprend juste au début, c’est tout.— On peut continuer alors ?— Tant que tu veux. Je t’aime.— Ok, pour la suite il faut te mettre à plat ventre. Garde bien ton bandeau sur les yeux, on va t’aider.
A son signal, je me relevai, des mains prirent soin de moi pour que je ne me cogne nulle part. Le transat fut basculé en position allongée complète. Je m’y couchai sur le ventre et l’on m’aida pour bien me repositionner, les jambes un peu écartées et le sexe bien visible en arrière, selon les indications de Julie et Natacha. Cette dernière vint s’enquérir du confort de ma nouvelle position, et comme tout semblait parfait, pour elle comme pour moi, elle donna le signal du départ de la seconde manche.
Reprit alors une nouvelle séance de massage à l’huile, avec la première, celle qui sentait bon et ne chauffait pas. Tout y passait en même temps, bras, jambes, épaules, dos. Avec quelques minutes de retard, mes fesses eurent droit au même traitement. D’abord une double caresse étalant l’huile des deux côtés en même temps, puis mes fesses furent pressées, écrasées, remontées, descendues, écartées parfois aussi. J’étais certain que Julie avait commencé, mais j’ai rapidement perdu le compte des différentes mains qui s’y étaient posées, sous l’effet relaxant qui m’était prodigué. J’en profitai, tout simplement.
Entre le massage appuyé, le long de ma colonne vertébrale, me rappelant le travail d’un kiné, ayant tendance à me détendre à tel point que j’aurais pu sombrer dans le sommeil, et celui beaucoup plus sensuel appliqué sur mes jambes et mes fesses, et qui conservait mon niveau d’excitation intact, l’équilibre était parfait.
Pour ce traitement du côté pile, tout comme celui du côté face, mon sillon inter fessier et mon anus furent soigneusement évités, de même que mon sexe et mes bourses. C’était heureux car la sensation de chaleur intense, bien que plus faible, était toujours présente.
Un nouveau flash lumineux m’indiquait qu’une autre photo était prise. Je n’y prêtais plus la moindre attention. Une seule chose faisait défaut à cette délicieuse soirée : Julie, je la voudrais près de moi, pour la serrer dans mes bras, lui montrer mon amour pour elle, ressentir son odeur, sa douceur, sa chaleur… Elle me manquait… Pourtant elle devait être toute proche, j’en étais persuadé. J’hésitais à l’appeler, pourtant l’envie de le faire était telle que je ne pus retenir un soupir.
— Ohhh, Julie… mmmm…— Je suis là, mon chou, répondit-elle instantanément. Tu aimes ?
Cette voix, me semblait si proche et pourtant si inaccessible, que j’en éprouvais de la peine, me décidant à requérir sa présence.
— Où es tu mon ange ?— Ici ! dit-elle, passant sa main dans mes cheveux tout en déposant un long baiser sur ma joue.— Ça va ? Tu n’aimes pas ? C’est douloureux ?— Oh non ! C’est très agréable ! Génial même ! Merci à toutes ! C’est ton absence qui est douloureuse, je voudrais te serrer dans mes bras. Je peux ?— Non. Pas tout de suite, encore un peu de patience. Tu veux peut-être faire quelque chose ?— Tout ce que tu veux.— Je vais te donner un cul que tu pourras lécher, il est tout propre, tu pourras y aller franchement, mais défense de toucher à l’abricot qui est juste en dessous tant que tu n’as pas la permission. Et pas touche avec les mains. Ok ?— Ok mon ange adoré.— Alors, redresse-toi sur les avants bras et ne bouge pas.
Je pris la position indiquée et je n’eus pas longtemps à patienter avant de deviner quelqu’un en marche arrière devant moi. Les indications de Julie qui lui demandait de reculer m’avaient beaucoup aidé. Julie me guida le menton vers le postérieur placé devant moi. Au dernier moment, une pensée me traversa l’esprit. Et si l’on me jouait le tour qu’avec Romain nous avions joué à Julien ? Non ! Julie ne l’aurait pas permis et Natacha non plus, enfin, je l’espérais.
Après quelques ajustements de dernière seconde, je posai mes lèvres sur le sillon séparant ces deux fesses que je ressentis douces à ce premier contact. A priori des fesses féminines, mais depuis quelques heures, pas mal de mes certitudes avaient volé en éclat… Je débutais par quelques bisous timides qui cherchaient à délimiter la zone dans laquelle je pouvais évoluer autant que pour m’assurer que j’étais bien sur un derrière féminin.
Ne découvrant ni poils ni odeur de musc prononcé, tout juste une fine odeur de transpiration, j’arrivais à me convaincre qu’il s’agissait bien d’une des filles qui était devant moi, sans pour autant reconnaître laquelle. Je décidai alors de lui rendre un peu du plaisir qu’elle m’avait procuré. Ma langue entra en action en sortant de sa cachette buccale, tâta un peu à droite, à gauche, repéra le sillon et s’y enfonça délicatement, repoussant les chairs de côté pour se frayer un chemin vers les profondeurs de cette tranchée délicate. Mais cette position tirait sur mes vertèbres.
— Je ne suis pas dans une position confortable. Je peux mettre mon dos à plat ?— Bien sûr mon chou, me répondit Julie, tellement proche, que j’eus l’impression de sentir son souffle dans mon cou. Nous reprendrons le massage une fois que tu seras bien installé.
Je repliai mes genoux et vérifiai que je pouvais remplir ma tâche correctement et donnai le signal, reprenant mon action où je l’avais suspendue. Ma langue se faufila entre les parois cherchant à mesurer la profondeur de cette faille fessière. Lorsque je l’atteignis, je remontai tranquillement, suivant cette voie qui s’élargissait progressivement.
Une fois à la sortie, je repris le chemin inverse jusqu’à trouver le cratère recherché. J’en fis le tour, le découvrant lentement, enregistrant ses réactions aux petites poussées de ma langue pointue. La spirale que j’y dessinais me rapprochait inévitablement de son centre. A ma grande surprise, il vibrait déjà, semblait s’ouvrir, se refermer de façon très irrégulière. Je tentai quelques incursions furtives pour constater que cela augmentait encore ses réactions. Je me synchronisai sur un de ses relâchements pour le remplir de ma langue qui resta collée aux parois sans pousser plus en avant. Le résultat fut immédiat : le cratère se referma brusquement sur ma langue qui recula sous la pression.
— OUI !! lâcha sa propriétaire. Encore !
Je fus soulagé d’entendre cette voix féminine, dissipant instantanément la crainte du retour de la blague faite à Julien. Bien décidé à suivre sa requête, je renouvelai l’opération, plongeant ma langue lors de chaque relâchement de son antre sans chercher à y pénétrer plus que nécessaire, le laissant se contracter autour avec un plaisir exprimé bruyamment. Il me sembla reconnaître la voix de Valérie, sans pour autant en être certain. Une dizaine de fois suffirent pour que ses sphincters s’ouvrent complètement. Je pus aller un peu plus loin, mais guère plus. Peu importe, je poursuivis encore cette opération de décontraction, sa caverne s’agrandissait toujours à mon grand étonnement.
Encore un flash. Je ne savais pas qui faisait ces photos, mais j’espérais que je pourrais les voir.
Devant cet anus grand ouvert, je repris position à l’entrée pour y descendre en suivant une fois de plus le mouvement en spirale initial. Cette fois bien au fond, je tournai tout autour avant de ressortir, utilisant ensuite ma langue comme j’aurais pu utiliser mon sexe, entrant et sortant lentement ou rapidement selon mon envie. Valérie, si c’était bien elle, exprimait son plaisir à la cantonade. Il me semblait reconnaître sa façon de crier lorsqu’elle et Romain étaient arrivés en courant lors du parcours.
De mon côté je n’arrêtais pas mes caresses buccales sur sa feuille de rose, au contraire je les intensifiais, les accélérais, augmentais la pression de ma langue sur elle, puisque je ne pouvais utiliser que ma bouche et ma langue. Je repensais alors à la caresse qui avait déclenché l’orgasme de Julie plus tôt. J’hésitais entre l’essayer à nouveau et la lui réserver, mais je n’eus pas le loisir de choisir ; un orgasme inopiné faucha ma partenaire, qui, hurlant son plaisir en étant prise de violents spasmes, bascula sur le côté en projetant involontairement un genou contre ma mâchoire. Je n’en vis pas pour autant les trente six chandelles habituelles, mais il y en avait bien une vingtaine.
— Hervé ? Ça va ? me demanda Natacha.
Je me frottais la mâchoire, vérifiant son bon fonctionnement lorsque Julie se serra contre moi.
— Ça va mon chou ?— Oui. Ce n’est qu’un accident. Rien de grave. Et puis cela me permet de te sentir contre moi.— Encore un genou à secourir pour Hervé ! annonça Romain en riant.— Pardonne-moi Hervé. Je n’ai pas fait exprès, s’excusa Valérie d’une voix un peu tremblotante.
C’était bien elle. Je reconnaissais bien sa voix maintenant, malgré le bandeau qui m’occultait toujours les yeux. Je lui souris largement, découvrant toutes mes dents, lui demandant de vérifier s’il n’en manquerait pas toute une rangée par hasard. Elle rit avec le reste de la bande et vint m’embrasser à pleine bouche, sa langue cherchant la mienne, puis me l’aspirant dans sa bouche pour la sucer comme elle l’aurait fait d’un gland qu’il s’agirait de nettoyer après qu’il aurait eut craché son sperme.
— Merci pour ce merveilleux moment, me dit-elle, une fois ce baiser enflammé terminé. Tu es le premier mec que je rencontre qui aime me bouffer le cul. C’était dément ! Julie à beaucoup de chance de t’avoir, et nous qu’elle soit notre amie. Je n’ai jamais joui comme ça, je ne suis pas prête d’oublier ce moment.— Plaisir partagé. Merci à toi de m’avoir permis de t’en rendre un peu.— Remercie plutôt Julie, c’est elle qui m’a choisi, avoua-t-elle en m’embrassant encore un peu.— Ah ? Heu… J’espère que personne ne t’a forcée dans ce cas.— Non. J’étais volontaire et je ne regrette absolument pas son choix. Loin de là. Je suis même prête à recommencer quand vous voulez. Merci beaucoup Julie, ton mec est absolument génial.— Je le pense aussi, mais surtout ne lui répétons pas trop, il pourrait prendre la grosse tête, répondit Julie en riant.— Merci de m’avoir choisie Julie, je suis très heureuse d’avoir été sélectionnée.
Sélectionnée ? Mais alors cela voudrait dire qu’il y avait eu plusieurs candidates ? Cette pensée rebondit dans ma tête comme une bille d’acier lancée dans un flipper électronique. Pourquoi cet engouement ? Qu’avais-je de si particulier ?
— Mon ange ? — Oui ?— Ôte-moi d’un doute. Il y avait… des… postulantes pour prendre la place de Valérie ?— Oui mon amour… toutes voulaient vérifier tes capacités.— Mais quelles capacités ?— Katia leur a raconté notre soirée avec elle… toutes t’attendaient de pied ferme. J’ai du choisir, j’espère que tu ne m’en veux pas.
La tête me tourna, j’eus l’impression de tomber de côté. Des mains me saisirent et m’empêchèrent de tomber : fines et douces, celles de mon ange, puissantes et fermes que je supposais appartenir à Christophe ou Romain. Ce n’était donc pas une impression, j’avais failli chuter moi aussi.
— Ca va mon chou ?— Oh, je l’ai vraiment sonné avec ce coup de genou, se lamenta Valérie.
Le genou de Valérie n’était pour rien dans ce vertige, mais je les laissais le croire.
— Je te laisse récupérer deux minutes avant de continuer ta surprise mon chou ?— Quoi ? Ce n’est pas fini ?— Oh non mon amour. Reste comme ça, ne bouge pas.

Note de l’auteur : Je tiens à remercier les lecteurs qui suivent cette histoire, oui, vous, qui avez lu jusqu’ici, ceux qui votent pour, ceux qui m’ont laissé un ou plusieurs commentaires. Vous m’avez donné envie de poursuivre l’écriture des suites. Je voulais aussi exprimer ma gratitude envers les participants au forum, qui ont distillé ici et là des conseils et tutos sur l’écriture, cela m’a permis de progresser en orthographe, conjugaison, rédaction et fluidité de lecture, et particulièrement Duchesse, qui a relu ce chapitre avant sa parution et à ainsi contribuée à l’améliorer par ses conseils et son œil averti pointant les fautes, les répétitions que je ne voyais plus à force de relecture et de corrections. A tous, MERCI
MANDRAKKE
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