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Une chute de vélo

Chapitre 20

Les larmes d’Hervé

Hétéro
La chaleur ambiante associée à l’intensité de nos ébats nous avait recouverts de transpiration. Je portai Julie pour une nouvelle douche. Nous nous y embrassâmes encore, nous murmurant mutuellement tous les mots d’amours qui nous passaient par la tête. Sans même nous essuyer, nous retournâmes nous assoir, côte à côte sur notre matelas, auprès du groupe. Natacha tenait en main plusieurs photos, et arborait un large sourire. — Hervé, nous avons constaté que tu es un véritable artisan d’exception pour les préliminaires et pour donner du plaisir à ta partenaire, nous te décernons le titre de « Meilleur Ouvrier de France dans la catégorie : Amour tendre, passionné et charnel ». Félicitations Hervé. Une salve d’applaudissements ponctua cette déclaration totalement inattendue. J’ouvris la bouche pour répondre, mais Julie se l’appropria pour une longue pelle. — Je voulais être la première à te féliciter, se justifia-t-elle lorsqu’elle m’eut libéré.— Merci, mon ange, et merci à toutes et tous, je ne sais vraiment pas quoi dire.— C’est mérité, me félicita Valérie, alors ne dis rien, et continue ainsi. Je me sentis subitement tellement gauche et maladroit devant ce compliment décerné par toutes ces personnes que j’en perdis mes moyens. Pourtant, après ce qui s’était passé entre nous, cette petite phrase n’aurait pas du me déstabiliser ainsi. Natacha mit fin à mon embarras, lorsqu’elle me remit plusieurs photos instantanées. — Voilà déjà deux orgasmes. C’est un très bon début. Pendant que vous vous rinciez, nous avons tous décidé que tu mérites un bonus de rapidité pour le premier et un autre pour la manière et la puissance du second. Je regardai les clichés, les deux premiers nous montraient Julie et moi, il y a seulement quelques minutes. Tellement absorbé par les réactions de mon ange et le plaisir qu’elle me procurait, je n’avais même pas remarqué le photographe. Lorsque je fis part de mon  étonnement, Natacha me rassura, m’expliqua que ces dernières photos n’étaient pas au programme, mais qu’elle avait trouvé que nous dégagions une telle aura de bonheur, qu’elle avait voulu immortaliser l’instant pour nous en faire cadeau. C’était effectivement de très belles photos. La première, prise de face, lorsque nous nous embrassions : Julie avait le dos plaqué contre mon torse, mes mains sur ses seins magnifiques, mon sexe légèrement introduit dans le sien bien ouvert.  La suivante, prise sur le côté au moment de notre orgasme commun, fit monter en moi un émoi profond. Nous y apparaissons si attachés l’un à l’autre, les bras et jambes de Julie autour de moi, mes mains dans son dos, n’étaient pas les seuls liens entre nous. Nous avions aussi enlacé nos cous. Dans le feu de l’action je ne m’en étais pas rendu compte. Mon esprit superposa à ces attaches charnelles, les chaînes d’un amour infini et colossal entre nous. En visualisant ainsi, ce que je vivais depuis que j’avais croisé la route de l’amour, je sentis mes yeux s’emplir de larmes que je ne cherchai pas à refouler. Je laissai mon émotion dévaler mes joues. — Hervé ? Qu’est-ce qui ne va pas ? demanda Valérie, observant les gouttes rouler sur mon visage.— Mon chou ? s’inquiéta également Julie, d’un ton plus qu’anxieux.— Tout va bien, merci. Qui a pris cette photo ?— Heu… C’est moi, répond timidement Rémy. Pas dans la piscine s’il te plaît ! Je me levai lentement, me dirigeant vers Rémy. Il se leva aussi, sembla hésiter sur l’attitude à adopter : prendre la fuite ou me faire face ? Il sembla paralysé lorsque je lui serrai la main.  
— Félicitations Rémy. Cette photo est sublime. Merci infiniment. Il fut soulagé. Il est vrai que si j’avais été fâché, il n’aurait pas fait un pli, sa frêle silhouette élancée tranchant nettement avec la mienne, plus large plus haute et plus massive, et je n’étais absolument pas vexé par cette photo, bien au contraire.  — Rémy, si un jour, tu as besoin d’un coup de main, n’importe quoi, n’importe quand, tu pourras compter sur moi. — Heu… merci Hervé, je tâcherai de ne pas oublier, répondit-il rassuré sur mes intentions à son égard.— Mais Hervé, je suis affreuse sur cette photo, me fit remarquer Julie.— Oh non mon ange, ne crois pas ça, tu y es resplendissante, débordante de passion, d’amour.— Mais regarde mes yeux, on dirait que je suis saoule.— Je ne suis pas d’accord, ce regard est l’expression même de ton ressenti à ce moment précis. Tu es ivre oui, mais de bonheur. C’est le plaisir et l’amour, que je lis dans ton regard sur cette photo.— Tu vois et présentes toujours le bon côté des choses, tu es adorable, me dit-elle, essuyant mes larmes de son pouce.— Non, je suis sincère mon ange, tu es la plus belle chose qui me soit jamais arrivée…— C’est beau l’amour, soupira Valérie.— Il est amoureux, donc il n’est pas objectif, analysa Pascal.— Possible, lui répondis-je, mais je l’aime, c’est tout ce qui importe.— Et moi, je suis folle de toi, je veux vivre avec toi, dormir avec toi, me réveiller avec toi.— Baiser avec toi, coupa Julien d’une voix quelque peu tranchante.— Ah non, ça n’est pas arrivé ! l’interrompit Julie d’une voix sèche, la différence entre toi et lui, Julien, c’est qu’Hervé ne me baise pas, il me fait l’amour.— Tu ne peux pas savoir Julien, tu n’as jamais essayé, confirma Katia.— C’est exactement ce que je pensais, insista-t-il, je suis jugé sans avoir eut la possibilité de faire quoi que ce soit avec Julie. Je pourrais, je ne sais pas moi, faire…— Plouf ? suggéra Christophe, déclenchant quelques rires. Natacha qui sentit que la conversation prenait une direction explosive, reprit les rênes du groupe. Elle expliqua que l’amour ne donnait pas ses raisons, que chacun est comme il est, que personne n’était forcé de changer, bien que cela ne soit pas interdit de le faire quand même, et que cela pourrait faire du bien à certaines personnes. Elle s’arrêta là sur la question du changement, car j’avais encore deux photos à recevoir. La première, prise hier, montrait Julie à cheval sur moi, me suçant un téton. Sur la seconde, toujours dans la même position, elle me tartinait de l’huile de massage que Natacha versait sur moi avec un regard plein d’envie et de gourmandise. Je remerciai encore l’ensemble du groupe pour leur participation à cette soirée qui restera gravée dans ma mémoire et particulièrement Rémy, pour ses talents de photographe. — De rien, répondit Rémy, j’adore la photo, je voulais prendre mon appareil, mais Natacha à pensé que ce serait mieux si tu pouvais les avoir plus rapidement. Elle avait raison, voir ces photos dans deux semaines ne m’aurait pas procuré le même plaisir, toutefois j’étais fatigué, physiquement et émotionnellement par ce week-end si intense. Je consultai discrètement Julie et nous prîmes congé. Natacha nous raccompagna  jusqu’à la voiture, portant le bouquet de fleurs de mon ange. Nous passâmes rapidement chez elle, prendre quelques affaires et nous rejoignîmes ma maison. Dès notre arrivée, et après m’être occupé de son bouquet de fleurs, je la conduisis, le cœur débordant d’émotion, pour la première fois dans ma chambre, après nous être dévêtis, nous nous allongeâmes sur le lit, l’un contre l’autre. Nous nous embrassâmes quelques minutes, puis je pris Julie dans mes bras avec un plaisir non dissimulé, et nous nous endormîmes sans la moindre envie de sexe, nous avions juste envie d’être seuls, ensemble. Lorsque l’on y pense, quelle contradiction, mais quelle merveilleuse sensation… 
 
Le lendemain je me réveillai à côté de mon ange. Je la regardai dormir quelques minutes avant de vaquer à mes préparatifs pour ma dernière semaine de travail. Avant de partir, je laissai ses béquilles au bord du lit, bien en évidence, un long mot pour elle, et un jeu de clés de la maison posé dessus. J’avais envie de l’embrasser, de la prendre dans mes bras, ce dont je me retins à grand peine, préférant la laisser se reposer et je partis au bureau le cœur remplit de bonheur. Cette semaine, j’étais de permanence téléphonique pour assister mes collègues qui pouvaient rencontrer des problèmes en clientèle. Je faisais équipe avec Michel, qui allait être en retraite à la fin de l’année. Damien, un jeune en formation de reconversion qui était pressenti pour être embauché à l’issue de sa formation complétait la cellule de « soutien technique ». La journée se passa plutôt bien. Pas trop d’appels, la routine. Je pensai à mes trois semaines de vacances qui allaient débuter vendredi soir. J’allais pouvoir rester avec Julie, l’emmener partout avec moi. Mais avant, je devais préparer un petit voyage en amoureux. Moi qui n’étais jamais parti en vacances autrement qu’avec mes parents dans ma jeunesse, je ne savais pas trop comment faire, je devais rapidement me renseigner. Plusieurs fois durant la journée j’eus envie de téléphoner à Julie pour prendre de ses nouvelles. A chaque fois, je me raisonnai, ne voulant pas prendre le risque ni de la réveiller ni de provoquer une nouvelle chute en la faisant se précipiter sur le téléphone. Le soir, je ne trainai pas au bureau comme il m’arrivait très souvent de le faire, et je rentrai directement chez moi, impatient d’être avec elle. Je la retrouvai dans la cuisine, juste vêtue d’une culotte et d’un t-shirt ample. Elle préparait le repas du soir. Je la soulevai contre moi, l’embrassant dans le cou comme un fou, respirant longuement ses cheveux. — Et bien, on dirait que je t’ai manqué, me dit-elle avant de m’embrasser passionnément à son tour.— Oh oui… J’avais tellement hâte de rentrer. Si tu savais. Tu ne t’es pas ennuyée toute seule ici ?— Oh non. J’ai dormi tard, jusqu’à 15h20, ensuite j’ai grignoté un peu et j’ai lézardé sur la terrasse.— Tu devais être très fatiguée alors. J’ai bien fait de ne pas te téléphoner.— Oui, tu m’as bien fait jouir ces derniers jours, si souvent, si intensément, ça m’a vraiment épuisée. J’avais besoin de repos. Ton grand lit est très confortable et ta maison bien plus fraîche que mon appartement.— Comme je suis content que tu sois ici, lui dis-je, la serrant encore plus fort contre moi.— Moi aussi, mais si tu veux bien me reposer, je pourrais terminer mes préparatifs.— Non, non, non, non, hors de question, je te garde comme ça encore deux minutes. Elle rit, se débattit faussement, croisa ses jambes dans mon dos, appela d’une voix basse, des secours improbables pour la sauver de cet enlèvement en cours par un pervers qui allait encore l’épuiser rien qu’en l’aimant passionnément. — Ok, ok, mais avant de relâcher, mon otage, il me faut une rançon. Voyons voir, que pourrais-je bien demander ?— Ça, je sais ! répondit-elle. Ses mains se posèrent sur mes joues, sa bouche sur la mienne. Nos lèvres se frôlèrent, se pincèrent à peine, s’ouvrirent progressivement pour laisser le passage à nos langues qui se touchèrent juste par leur extrémité, puis se croisèrent plus franchement. J’adorai ce baiser, si doux, si langoureux, si attendu. Je le fis durer le plus possible. Julie non plus ne semblait pas vouloir y mettre un terme, ses mains tirèrent sur mon visage pour me plaquer encore plus contre elle. Que c’était bon d’être aimé, mais bien plus encore, d’aimer quelqu’un qui vous aime… Les deux minutes réclamées furent très largement dépassées. Je finis par céder et je la reposai lentement au sol. Je crois qu’elle aussi, aurait voulu prolonger ce moment, car ses mains ne quittèrent mes joues qu’au ralenti. Julie s’aperçut que je transpirais abondement, sauta sur cette excuse pour m’éloigner, et après un dernier bisou, me demanda de remédier à ce problème.  Je pris une douche très rapide, pressé de revenir auprès de mon ange. Je préparai la table sur la terrasse extérieure. Nous parlâmes beaucoup, longtemps, avant d’aller nous coucher. Elle s’endormit rapidement dans mes bras, je profitai de ce moment, mesurant combien ma vie avait été vide avant de la rencontrer. La pensée de mon existence sans elle, alors que je la tenais simplement entre mes bras, me remplit de bonheur. Mon cœur était gonflé de joie, à un tel point, que mes larmes revinrent, nombreuses, chaudes, elles roulèrent sur mes joues, poursuivirent leur route dans mon cou avant de disparaitre dans l’oreiller. Ce n’est que bien plus tard que je sombrai à mon tour dans le sommeil. Le lendemain, fut une nouvelle journée de travail, durant laquelle je pensai très souvent à Julie, le regard perdu dans vide. Michel avait dû remarquer quelque chose de différent dans mon attitude, il ne cessait de faire des sous-entendus en me regardant. Il me connaissait depuis longtemps, même si nous n’étions pas intimes. C’est lui qui m’avait formé lorsque j’étais arrivé à ce poste, il y a huit ans, comme j’étais en train de former Damien depuis plusieurs mois. Le soir, je quittai encore le bureau sans demander mon reste, fis au plus vite les quelques emplettes notées sur la liste que Julie avait dressée. Je regagnai mon domicile, une fois de plus, euphorique à l’idée de la retrouver. Cette fois-ci, c’est elle qui se jeta presque sur moi, me recouvrit de ses caresses et de ses baisers auxquels je répondis avec le plus grand bonheur. Je m’assis dans le canapé du salon pour la garder plus longtemps contre moi et faire durer nos retrouvailles. Quiconque ne nous connaissant pas, pourrait penser que nous nous retrouvions après plusieurs mois de séparation, mais il n’en était rien. Pour nous, quelques heures nous semblaient une éternité. Julie me poussa sur le côté dans sa fougue amoureuse, je ne résistai pas, et lui laissai prendre le dessus de cet agréable combat entre amoureux.  Assise à cheval sur moi, elle entreprit de déboutonner lentement, un par un, les boutons de ma chemise, et débuta sa tâche par celui du haut. Entre chaque bouton, j’étais recouvert d’embrassades et de léchouilles sensuelles. Dans mon pantalon, mon sexe ne réclamait qu’à sortir. Elle connaissait forcément son état, puisqu’elle était assise dessus depuis le début. Mais Julie n’accélérait pas le rythme, et même, elle prenait son temps. La chemise était suffisamment ouverte pour qu’elle puisse me caresser le torse de plus en plus largement, de plus en plus longtemps entre chaque bouton. Enfin, la dernière attache fut libérée, elle ouvrit ma chemise en grand, dévoila l’intégralité de mon buste qu’elle s’empressa de recouvrir de ses bisous voraces. Mes mains qui caressaient son corps depuis le début, dessus et dessous son t-shirt, tentèrent de lui retirer, mais elle me fit comprendre qu’il ne fallait pas. Elle avait surement une idée en tête, je la laissai agir à sa guise. Après de longues minutes de ce programme des plus agréables, elle s’allongea sur moi, réclamant un « gros câlin fort ». Je m’exécutai, la serrant contre moi avec plaisir, la gardant ainsi jusqu’à ce qu’elle décide d’y mettre fin. — Merci mon amour, dit-elle simplement.— On dirait que c’est moi qui t’ai manqué aujourd’hui non ?— Oui, répondit-elle dans un souffle avant de plonger se blottir dans mon cou pour quelques instants de câlins supplémentaires.— Regarde, me dit-elle, en se relevant enfin. Julie descendit du canapé, se redressa et se dirigea vers la cuisine en me tournant le dos, boitant quelque peu. J’admirai son agréable derrière, moulé par son short court, se dandiner en s’éloignant. Il me rappela la première vision que j’avais eue d’elle, sur son vélo. Ce souvenir réveilla d’un coup tous mes sens qui s’étaient légèrement assoupis, décupla instantanément mon désir pour elle qui en devint très fort. Lorsque soudainement, je réalisai deux choses : d’abord, elle n’utilisait plus de béquilles. La suite  fut beaucoup plus douloureuse pour moi… Julien ! Ce petit con avait raison bon sang ! Je la désirai, et mon pantalon de toile légère n’en cachait rien. J’étais devenu ce que je détestais le plus : un obsédé qui avait la gaule dès qu’il voyait son popotin. Cette constatation me consterna alors que mon ange se retournait et étalait un large sourire, ravie de me montrer ses progrès. Son visage se décomposa lorsqu’elle vit les torrents de larmes qui sortaient de mes yeux. — Hervé ! Il ne lui fallut que trois ou quatre secondes pour me rejoindre. Elle me prit dans ses bras, et me demanda ce qui n’allait pas. Je n’arrivai pas à articuler le moindre mot, submergé par cette émotion qu’il m’était impossible à contenir. Je ne me reconnaissais plus. Julie utilisa toute sa douceur et sa patience pour me calmer. Je pus enfin bafouiller une sorte d’excuse et la prendre contre moi. Patiemment, elle attendit que je sois prêt, sans me brusquer ni me forcer à parler, elle resta là, contre moi, m’observant attentivement. Plusieurs minutes me furent nécessaires pour pouvoir m’expliquer. — Je suis désolé mon ange.— Que se passe-t-il ? C’est moi qui … ?— Non, non ! Je suis ravi que tu puisses te passer des béquilles. Tes progrès sont formidables.— Mais alors, ces larmes ? — Julien avait raison.— Ah ? J’en serais bien étonnée. A quel sujet ?— Quand il disait que je ne pensais qu’à te… lui dis-je, presque honteux de mes propos.— Et bien il avait tord.— Non… Quand je t’ai vue marcher sans béquilles dans ton petit short.— Oui…— J’ai eu envie de toi !— Ah, mais j’espère bien que tu as envie de moi, mon chéri, j’adore quand tu me fais l’amour. Oublie les propos de Julien. Si tu as envie de moi, je le vois comme un merveilleux compliment, et je t’ai bien allumé en t’enlevant ta chemise comme je l’ai fait, bouton après bouton. Si j’avais voulu d’une vie sans sexe, je serais bonne sœur dans un couvent. Et contrairement à toi, Julien n’aurait pas tenu deux secondes avec moi contre lui sans chercher autre chose que de simples câlins, pourtant tout aussi agréables qu’une bonne baise avec toi.— Tu es merveilleuse mon ange, je t’aime tellement.— Moi aussi je t’aime, continue d’avoir envie de moi, j’adore. Tout en disant cela, elle s’installa contre moi. Je sentais à travers son short ses fesses fermes sur mes cuisses, ses seins libres de leurs mouvements sous son t-shirt, bien calés contre mon torse. Nous restâmes ainsi un long moment sans rien dire avant que je puisse l’embrasser. Mon amour pour elle prenait une place que je n’aurais jamais imaginé, et une peur panique de la décevoir, de la perdre, s’était instillée en moi. Elle se leva, prit le petit carnet sur lequel elle notait habituellement la liste des courses, et joua à la serveuse. — Ce qu’il te faut pour te requinquer, c’est un bon repas. J’espère que tu as faim. Qu’est-ce que monsieur prendra ? Aujourd’hui, nous avons : le plat de côtes, ou les paupiettes ou le civet de lapin.—  Ah ! Et bien, vous allez me mettre des paupiettes en ouverture et un plat de côtes… Non, non ! Attendez ! Mettez-moi d’abord un civet, au lieu des paupiettes… et puis mon plat de côtes après quoi ! Et puis… glissez moi une petite paupiette avec quoi… Hein ?— Vous prendrez bien un petit dessert ?— Ah oui ! Vous avez des tartelettes ?— Oui…— Et bien tout de suite après le fromage, j’y gouterais bien volontiers, et puis alors après… une petite bricole, ce que vous avez quoi ! Une petite crème renversée ou une petite glace…— Et bien ! Quel appétit ! Votre estomac supportera-t-il ?— Probablement pas… Tant pis, je me consolerai avec la serveuse…— Après mon service, me dit-elle avec un clin d’œil. Cette fille était un cadeau du ciel. Je l’embrassai longuement et me changeai rapidement pour revenir l’aider pour le repas. Nous parlâmes encore longtemps, notamment de son emménagement avec moi, de nos prochaines vacances ensemble, et du voyage que je n’avais pas encore eu le loisir de préparer. C’est alors qu’une idée germa dans mon esprit. — Et si samedi, pour le début des vacances, on organisait une petite fête ici ? Avec tes amis et les miens ? Qu’en penses-tu mon ange ?— Oui je serais ravie de connaître tes amis. — Formidable, je m’occupe du traiteur et de mes amis, je te laisse appeler les tiens, et tu leur précises bien, que c’est une soirée normale, sans folies sexuelles hein !— De quoi as-tu peur ? De choquer tes amis ?— Oui. Jennifer, la femme de Sylvain est hyper jalouse, si elle voit une fille tourner autour de son homme, ou pire, qu’il regarde une fille de trop près, elle va lui faire une vie impossible.— Mais alors ? Pourquoi diable reste-t-il avec elle ?— Comme Natacha, l’a très bien expliqué dimanche, l’amour ne donne pas toujours ses raisons… Regarde pour nous. Pourquoi es tu tombée amoureuse de moi ? Et surtout pourquoi si vite ? Je n’ai rien de particulier.— Hum, tu n’imagines pas à quel point tu as tort mon chou. Tu es séduisant, attirant.— Si tu veux, je veux bien te croire sur parole. Mais tout cela est arrivé si vite que j’ai encore quelques fois du mal y croire. Tout se passe si bien, il me semble vivre un rêve si parfait que j’ai peur de me réveiller et d’en sortir. Te perdre serait terrible… Je ne le supporterais pas.— Si tu es en train de rêver, et que je ne suis qu’une illusion produite par ton cerveau, alors je serai toujours avec toi et tu ne me perdras jamais.— Tout ce que j’aime disparait un jour ou l’autre, lui dis-je tristement.— Que veux-tu dire mon chou ?— Rien, n’y pense plus. Si on allait dormir ? Je sentis mes yeux s’humidifier. Il me fallait changer de sujet rapidement si je ne voulais pas que mon ange me voit pleurer une fois de plus. Julie ne semblait pas convaincue, mais heureusement, n’insista pas et ne remarqua pas les quelques larmes que ne pus retenir. Dans mon grand lit, je la pris dans mes bras, comme à mon habitude, lui déposant une multitude de bisous sur le visage et le cou. Elle aussi rentra dans ce jeu érotique, rendant bisou pour bisou, plus un ou deux. A mon tour, je débutai une nouvelle série, relançant de deux bisous supplémentaires, comme au poker, pour voir. Ce jeu simple, mais ô combien agréable, nous tint éveillés assez tard, et nous nous abandonnâmes au sommeil sans avoir déclaré de vainqueur… 
 
Le lendemain, la matinée au bureau fut assez mouvementée. Il fallut pallier à l’absence imprévue de Roger, un de nos collègues qui, victime d’un malheureux accident de moto,  se retrouvait avec une jambe dans le plâtre. Le responsable de toutes les équipes de techniciens itinérants vint assez vite dans notre bureau me demander si je pouvais décaler mes congés pour remplacer Roger sur les missions qui ne pouvaient pas souffrir d’un report. Je lui répondis que je n’allais pas pouvoir lui donner de réponse avant treize heures, il tiqua un peu, pensant probablement que, comme les fois précédentes où il avait fallu remplacer quelqu’un rapidement, j’aurais immédiatement accepté. Il m’accorda cependant le délai demandé et repartit aussi vite qu’il était arrivé, m’exhortant à lui communiquer ma réponse dans les meilleurs délais. Michel, mon collègue, attendit que Damien nous laisse seuls pour aller fumer une cigarette avant de discuter avec moi. — Toi, tu as rencontré une fille, me dit-il avec un regard en coin qui en disait long sur ses pensées.— On ne peut décidément rien te cacher Michel ! Comment as-tu deviné ?— Facile. Il suffit d’ouvrir les yeux et de te regarder. Elle est jolie au moins ?— Beaucoup plus que ça Michel.— Oh, ça semble sérieux.— Je… Je crois… que c’est la femme de ma vie. Je dois lui téléphoner, nous avons prévu des vacances.— Je te laisse, me dit-il avec un clin d’œil complice, je vais expliquer à Damien comment on prépare le matériel avant une intervention. Prends ton temps. J’appelai Julie chez moi, lui expliquai la situation, pris d’infinies précautions pour lui annoncer la mauvaise nouvelle : mes vacances reportées de trois semaines et ma probable absence pour quelques nuits. A ma plus grande surprise, elle parut enchantée. Cessera-t-elle un jour de me surprendre ? Nous discutâmes quelques minutes. Entendre sa voix enjouée, me fit instantanément oublier ce fâcheux contretemps. Je raccrochai après lui avoir répété plusieurs fois combien je l’aimais, ma hâte de la retrouver ce soir. Je téléphonai ensuite au responsable général des équipes d’intervention. — Bernard, j’écoute ! annonça une voix puissante dans le combiné.— C’est Hervé, je vous appelle au sujet de l’absence de Roger. Je pourrai assurer son remplacement pour les trois prochaines semaines, comme vous me l’avez demandé tout à l’heure.— Ah ! Hervé, répondit Bernard, d’une voix subitement beaucoup plus calme. Je n’attendais pas votre appel si vite. Ecoutez c’est… Je vous remercie de l’effort que vous consentez. Je n’étais pas au courant de l’évolution de votre situation personnelle lorsque je vous ai sollicité pour assurer ce remplacement. — Je ne comprends pas… Que voulez vous dire ?— Et bien je parlais de votre vie privée, cela ne me regarde pas, bien sûr, et j’ignorais que vous n’étiez plus célibataire. Je veille à perturber le moins possible la vie privée de mes équipes. Vous êtes un bon élément, je ne voudrais pas vous perdre. Je me suis adressé à vous en priorité car j’ai confiance et les clients sont toujours satisfaits de vos prestations. Comment savait-il que… Michel, bien sûr. Lui seul ici, savait. — Merci monsieur, mais cela ne posera pas de problèmes.— Michel est passé me voir pour se porter volontaire pour faire ce remplacement. Il peut le faire à votre place, il dispose de toutes les habilitations nécessaires, est très largement compétent pour assurer ces missions, et de plus, il m’a assuré que vous seriez parfaitement en mesure de le remplacer durant son absence. Qu’en pensez-vous ?— Et bien, je ne dis pas non, cependant je ne voudrais pas priver Michel de sa famille le soir. — Je peux vous rassurer sur ce point, nous nous sommes déjà entretenus lui et moi, et de ce côté tout est arrangé. Cela lui fait plaisir de refaire un peu de terrain avant de prendre sa retraite, et pour cet effort, il aura une prime supplémentaire. Pour vous aussi, une prime est prévue. De plus, je dois penser à assurer la continuité du service lorsqu’il prendra sa retraite dans quelques mois. Vous étiez déjà bien placé dans ma liste des remplaçants possibles, et si ces prochaines semaines se passent bien pour vous, je vous proposerai le poste de gestionnaire des tournées pour lui succéder. Vous serez moins souvent en vadrouille la semaine. Cela devrait parfaitement coller pour vous et votre nouvelle vie.— Je vous remercie de votre confiance, j’accepte avec plaisir. — Parfait ! Voyez ensemble pour les détails, et pour rattraper la journée de retard chez le client prévu aujourd’hui pour Roger. Je vous laisse à vos nouvelles attributions. Bonne journée. Je reposai le combiné du téléphone, un peu abasourdi par la tournure de la conversation. Je ne m’attendais pas du tout à ça. Cette promotion qui se dessinait était une bonne nouvelle, moins d’interventions, moins de déplacements de plusieurs jours, c’était plus de soirées avec mon ange. Je m’occupai de vérifier les plannings de chacun afin de proposer un plan d’action. Peu avant midi, Michel et Damien entrèrent dans le bureau. Je remerciai Michel pour son intervention auprès de Bernard, et le grondai gentiment pour avoir divulgué une partie de ma vie privée à la hiérarchie. Je lui présentai ma proposition d’action pour intervenir sur les principaux clients que Roger avait encore à faire avant ses vacances. Il la valida dans l’ensemble à l’exception d’un client qu’il me demanda de visiter avec lui dans deux semaines. Le reste de la journée passa vite entre les appels téléphoniques aux clients et techniciens concernés pour les prévenir des changements qui les concernaient, le soutien technique aux équipes qui intervenaient en clientèle, la gestion de la logistique pour les prochaines interventions et les appels habituels des clients pour prendre rendez-vous.  Le soir, je rentrai retrouver Julie, heureux de pouvoir lui annoncer ce qu’il s’était passé au bureau. Je la pris dans mes bras, l’embrassai comme un fou tout en lui annonçant la bonne nouvelle. Elle en fut ravie. Nous passâmes encore une très bonne soirée, après que j’aie appelé mes amis pour les convier à la petite fête prévue chez moi samedi soir. Je m’assis dehors, sur la terrasse, Julie sur moi, nous discutâmes des détails de son emménagement, des modifications qu’elle me proposait de faire dans la maison, des meubles à déplacer, de la déco, de ce genre de choses, assez tard dans la soirée. — On va au dodo ? lui demandais-je finalement lors d’une pause dans ses propositions.— Tu es fatigué ? Je t’ennuie avec mes idées ?— Non, pas le moins du monde, j’aime tes propositions d’aménagement.— Ne te fâches pas, ta maison est grande, mais tout y parait si ancien. Je m’y sentirais beaucoup mieux avec un petit coup de jeune.— Ce sont de très bonnes idées, nous les mettrons en application ensemble.— Mon chou ? me demanda-t-elle soudain plus sérieusement, tu m’aimes fort ?— Oh oui mon ange, comme je n’ai jamais aimé personne, comme je ne pensais jamais pouvoir aimer. Pourquoi cette question ?— J’ai une impression bizarre, tu as beaucoup pleuré, et tu n’as presque rien tenté côté sexe depuis que nous sommes ici dimanche soir.— Ne t’inquiètes pas pour mes larmes, ce n’est qu’une expression du bonheur que tu m’apportes, et que je ne peux contenir, et ne crois pas que je n’aie pas envie de sexe avec toi, mais je ne suis pas un obsédé, et de plus, je ne suis pas aveugle. Tu as tes règles depuis lundi. — Ohhh, tu l’as remarqué, et tu n’as rien dit ? Mais je pourrais m’occuper de toi quand même.— Et moi je préfère attendre un peu, et en profiter pour reconstituer mes réserves que tu as bien vidées le week-end dernier. T’avoir juste contre moi sans penser au sexe est aussi très agréable. Je vais te faire un aveu Julie : aucune fille n’est venue dormir ici avec moi depuis… Attends, laisse-moi réfléchir… Plus de cinq ans.— Oh ! Si longtemps ! Conduis-moi dans la chambre. Bien qu’elle soit capable de se déplacer seule, avec ou sans béquille, je la pris contre moi comme j’en avais l’habitude depuis la première ascension des quatre étages menant à son appartement. Je la déposai délicatement sur le lit. — Mets-toi sur le dos mon amour, me demanda-t-elle. Julie se glissa à califourchon sur moi, appliqua sur mon torse, les gestes qu’elle aurait fait sur un vulgaire oreiller pour le rembourrer, puis se coucha sur moi. Ses mains sous mes épaules, la tête dans mon cou, elle me susurra un « bonne nuit bébé, je t’aime » à l’oreille. Je posai mes mains sur ses fesses, les caressais lentement par-dessus sa culotte. Avoir senti ainsi ses mains s’activer sur mon torse avait réveillé les souvenirs pas si lointains du week-end dernier, du plaisir que j’avais ressenti lorsqu’elle m’avait massé, seule avant d’appeler des renforts. Son corps ferme sur le mien, ajouté à mes mains sur ses fesses m’excita terriblement, et j’eus beaucoup de mal à m’endormir.  Le reste de la semaine passa rapidement, j’allais travailler, je rentrais le soir, ravi de retrouver mon ange, passer la soirée avec elle, discutant de tas de choses, des modifications qu’elle me proposait pour la maison, du prochain week-end qui arrivait vite. Je m’endormais et me réveillais contre elle avec un plaisir sans cesse renouvelé. Le vendredi soir, elle m’avait préparé une surprise. Elle avait insisté pour que je ne prenne ma douche qu’après le repas, rapidement expédié, que nous avions pris sur la terrasse, comme à notre habitude maintenant. Elle me précéda dans la salle de bain de quelques minutes que je mis à profit pour, moi aussi, lui préparer une petite surprise. Lorsque j’y entrai, elle voulut commencer par s’occuper de mes poils qui repoussaient, me tartinant de mousse dépilatoire avec un regard coquin qui éveilla ma curiosité et mon excitation. Je profitai du temps de pause pour me raser de près. Après élimination de la mousse, et m’être bien savonné avec le produit adéquat, elle me rejoignit entièrement nue dans la douche. — Il a fait très chaud aujourd’hui, j’ai besoin de me rafraichir, me dit-elle. Et puis mon corps est à nouveau en ordre de marche… Je lui savonnai longuement le dos, passant plusieurs fois mes mains de l’autre côté pour y saisir ses seins fermes tandis que je l’embrassai dans le cou. Je pris mon temps, excitant ses pointes ou malaxant ses melons au gré de mes envies. Je poursuivis sur ses fesses qu’elle agita contre ma queue qui n’avait pas attendu ça pour se dresser. Je descendis lui savonner ses jambes, ses cuisses, j’en profitai pour vérifier les cicatrices. La plupart n’étaient plus guère visibles, pour les plus grosses, il faudrait encore patienter un peu.  Elle ouvrit l’eau en grand alors que je remontais lentement. Eliminant soigneusement le savon sur nos corps, elle accrocha le pommeau de douche au plus haut possible. Puis elle se pendit à mon cou, me demandant de la prendre dans mes bras. Ce que je fis avec grand plaisir, j’adorais la porter contre moi ainsi depuis le premier soir. Mes mains sous ses fesses, je la soulevai et la calai contre moi. Ses jambes s’enroulèrent autour de ma taille et me serrèrent fortement, tout comme ses bras autour de mon cou. Nous nous embrassâmes passionnément, longuement tout en laissant l’eau couler sur nous. Ressentir ses seins écrasés sur mon torse était un délice. Son genou allait beaucoup mieux, je ressentis la puissance de sa double étreinte, jambes et bras conjointes, qui me plaquaient contre elle de tout son amour. Son pubis écrasait ma verge contre mes abdos. Elle bougea son bassin contre moi pour modifier la pression exercée sur mon chibre qui ressentait tout, et principalement la chaleur de son abricot, contrastant avec la température plus fraîche de l’eau qui ruisselait sur nous. Je la laissai descendre un peu avant de la remonter. Rapidement elle bascula son bassin pour amener son sexe au contact du mien. Je la remontai jusqu’au gland. Puis la laissai redescendre jusqu’à toucher mes couilles avant de renouveler l’opération plusieurs fois. Je pus ressentir sur toute la longueur de ma tige, la chaleur de son intimité, les lèvres bien ouvertes de chaque côté. J’étais en train de me branler avec son sexe… Après plusieurs allers-retours, je me décidai à présenter ma pine à l’entrée de sa chatte. — Oh oui, m’encouragea-t-elle. Je la laissai descendre lentement autour de mon manche jusqu’à la garde avant de faire quelques va-et-vient, mais la position n’était pas pratique, ni pour moi, ni pour elle. Julie dénoua ses jambes, et je la reposai au sol. — Regarde bien, me dit-elle. Elle s’accroupit, descendit sa bouche devant ma queue, sortit sa langue, posa mon gland dessus et entra le tout dans sa bouche sans autre contact que sa langue sur mon extrémité, et l’eau qui envahissait sa bouche. Elle referma ses lèvres, conservant l’eau et commença à me sucer ainsi. C’était géant. Les vagues de cette mer intérieure dans sa bouche amplifiaient les sensations. Julie reprit régulièrement de l’eau fraiche. Elle m’aspira aussi régulièrement les boules pendant que sa main me branlait, me serrait les balloches quand ma queue retrouvait sa bouche pour cette pipe admirable. Elle qui me suçait habituellement tout en douceur et volupté, me pompait avec une frénésie que je ne lui connaissais pas. Heureusement, l’eau froide qui coulait sur nous et ses fréquentes permutations entre mes boules et ma queue me permit de retarder un peu, l’inévitable explosion qui se préparait dans mes couilles hyper stimulées. Comme si elle avait senti que je n’allais plus contrôler mes vannes très longtemps, elle s’arrêta, me tendit la main pour que je l’aide à se relever.  — J’ai bien retrouvé ma souplesse dans l’articulation, mais pas encore toute la force pour me relever, s’excusa-t-elle.— Tu as fais des progrès énormes.— Tu parles de quoi mon amour ? demanda-t-elle avec son sourire en coin et son regard coquin.— Hum, de tous les domaines ! Cette pipe était fabuleuse. Penses-tu que ton genou supporterait un cunni ?— J’ai une meilleure idée. Tu te rappelles Vincent et Katia ? Il me fallut quelques secondes pour comprendre sa suggestion et me remémorer leur prestation le week-end dernier. Après tout, pourquoi pas. Il faut toujours essayer avant de dire que l’on aime ou pas. Je soulevai Julie, la plaçai tête en bas, hissai ses jambes sur mes épaules. Ma douche était un peu moins large que celle de Julie, mais nous parvînmes quand même à prendre la position. J’avais une vue imprenable sur le sexe de mon ange ruisselant de l’eau de la douche, et probablement aussi de son excitation. J’y plongeai instantanément ma langue pour en avoir le cœur net. Je ne me trompais pas, il n’y avait pas que de l’eau. Je léchai à droite et à gauche avant de remonter sur son clito. Zut ! En position inversée, le clito est en bas ! Mais puisque j’étais proche de sa rondelle, pourquoi ne pas lui rendre une petite visite de courtoisie ? J’en fis quelques tours avant de pousser trois fois sur l’entrée. Toc, toc, toc, puis je repartis dévorer ses jolies fesses rondes. Les quelques onomatopées qu’elle laissa échapper me laissèrent deviner que Julie tentait surement de communiquer malgré la difficulté : elle avait avalé toute ma verge, son nez se trouvait contre mes bourses. Je sentais mon gland à l’étroit dans le fond de sa gorge. Oh ! Quelle sensation délicieuse ! Ses mains tentaient encore de m’écarteler les fesses. Elle n’allait pas y arriver, j’étais loin d’être détendu, avec tous mes muscles en plein effort pour ne pas laisser échapper mon amour. Ma bouche quitta ses fesses, redescendit entre ses lèvres avec bonheur. Elle tordit son bassin pour me faciliter l’accès à son petit bouton, que je ne tardai pas à localiser du reste. Je l’aspirai entièrement, et ma langue dansa autour une valse endiablée. Julie marmonna des choses incompréhensibles, mais sans conteste, elle aimait. Je pivotai un peu dans la douche, positionnant son sexe ouvert, directement sous le jet d’eau fraîche. La réaction fut instantanée. — Grrraaaaaaahhhhhh ! hurla-t-elle prise de convulsions incontrôlées.— Tu aimes ? Tu en veux encore ?— Mmmooouuuiiiiii ! dit-elle, reprenant immédiatement ma tige en bouche. Je la maintins difficilement sous le jet, tant ses mouvements se répercutaient sur moi. Mais je gardai quand même le cap. En moins d’une minute, je sentis son corps pris des tremblements annonciateurs de sa jouissance. Je resserrai la prise de mes mains sur ses épaules, elle allait probablement beaucoup remuer. Je luttai pour conserver son abricot bien en position sous la douche, encore quelques secondes et son corps fut prit de plusieurs spasmes. Je fus arrosé par un jet de cyprine bien dérisoire par rapport à ce que j’avais déjà vécu avec elle, mais c’était loin d’être terminé. Je la reposai délicatement au sol, dans le bon sens, puis refermai les robinets de la douche. — Voilà pour toi, me dit-elle, mais j’en veux encore…— Oh merci mon ange, mais je n’ai fais que te positionner sur la piste, nous allons maintenant nous envoler.— Tu voudras autre chose quand nous aurons décollé ?— Un abricot… J’adore sucer un abricot pendant des heures…— Quel programme alléchant ! Et quand est-ce prévu ? Sans répondre, je la séchai, et la portai sur la terrasse. Je la déposai sur une grande serviette de plage sur laquelle j’avais déjà disposé quelques coussins en prévision. Je me plaçai derrière elle, lui montrai les étoiles, la serrai contre moi. Je lui fis un gros câlin avant de trouver presque à tâtons, la bouteille d’huile de massage que j’avais dissimulée sous le drap de plage. J’en répandis entre ses seins une bonne rasade que j’étalai partout sur elle, débutant par le ventre. Ses flancs frémissaient sous mes mains qui remontaient progressivement vers sa poitrine. Un soupir de soulagement accompagna le premier passage sur ses seins dont les pointes étaient déjà très dures. Je tournai autour, les soulevai, les pressai sous mes doigts de plus en plus fébriles. Je fermai les yeux, et tâchai de me remémorer au mieux les gestes qui avaient été appliqués sur mon corps le week-end précédent. Je frôlai, glissai mes mains sur elle avant de refaire un passage un peu plus appuyé. Je ressentis le poids du corps de Julie de plus en plus pesant sur moi. Elle s’abandonna sous mes caresses. L’huile que j’avais choisie hier, avec les conseils de Natacha, diffusait un puissant parfum de vanille dans l’air étouffant de cette soirée.  J’embrassai goulument son cou, sans aller jusqu’au suçon. Les passages sur les lobes de ses oreilles, augmentaient encore les frissons réguliers qui parcouraient son corps, juste éclairé par la pâle lueur d’un croissant de lune. Le massage s’éternisa, j’adorais la relaxer ainsi, j’aurais voulu qu’elle ressente autant, voire même plus, de bien-être, de douceur, de détente, qu’elle et ses amies m’en avaient offert. Je pensai être sur la bonne voie car elle ronronnait de plaisir. Ses mains étaient dans mes cheveux depuis que ma bouche était dans son cou, comme pour m’empêcher de cesser ce jeu d’une sensualité bien plus forte que je n’aurais jamais pu imaginer sans l’avoir vécu.  Je stoppai provisoirement mon action, le temps d’installer Julie confortablement, le dos sur les coussins. Je me plaçai entre ses jambes, reprenant de l’huile dans mes mains, pour masser ses cuisses, plaçant ses pieds sur mes épaules. J’en profitai pour lui dévorer les mollets, chacun leur tour, comme je l’avais fait pour son cou. Elle en demandait encore, soulevant son bassin en prenant appui de ses jambes sur mes épaules. Je m’empressai de répondre à son attente. Je pris ses fesses délicieuses, fermes et douces en main, passant partout, effleurant plusieurs fois son anus, mais pas son sexe, que je devinais débordant de plaisir, le réservant pour la suite, comme dans les meilleures recettes de cuisine.  Je poursuivis le massage de ses cuisses, de ses fesses, de ses hanches. Plus j’évitais son entrejambe, plus je la sentais impatiente. J’augmentais son désir par quelques contacts de mes lèvres avec son pubis, sans m’approcher plus de son abricot, qui exhalait de merveilleuses senteurs dont je profitai pleinement avant de repartir embrasser une de ses cuisses, dans un sens puis l’autre. Je revenais régulièrement m’enivrer de son parfum, puis repartais sur l’autre côté du compas que formait ses jambes autour de moi. Plus je faisais durer ce jeu, plus je la sentais se languir de la suite. Mais j’avais tout mon temps pour elle, et puis il me fallait aussi impérativement laisser retomber la pression, la tension sexuelle en moi, si je voulais lui en donner encore plus tard, comme elle l’avait fait pour moi samedi dernier, jusqu’à ce final qui m’avait épuisé, mais qui m’avait apporté bien plus en une seule fois, que toutes mes relations avec les autres filles réunies. Cette simple pensée, provoqua en moi une furieuse envie de lui offrir aussi cette fatigue soudaine après l’apothéose. Je résistai encore quelques minutes à cet appel tenace, et n’y tenant plus, j’amenai lentement son bassin à ma portée. Ses jambes s’ouvrirent comme une fleur au soleil lorsque mes lèvres se posèrent entre elles. J’en aspirai une bonne partie, léchai le reste. Ma langue chemina tout au long de ce canyon à l’affut de la moindre réaction. Chaque zone sensible détectée fut immédiatement stimulée pour augmenter le débit de cette onde interne que je souhaitais transformer en ruisseau.  Après le massage de ses jambes, je passai au massage des replis de son sexe avec ma langue. Au gré de mon envie, elle se faisait tantôt large, tantôt pointue, souvent douce et délicate, à de nombreuses reprises, je la fis passer partout à l’exception de son bouton. J’évitai de m’approcher trop de cette zone, pour repousser les limites de mon ange, avant le final. Ses jambes bien calées, croisées dans mon dos, mes mains purent retrouver ses seins, ses cris se transformèrent en rugissements lorsque mes doigts se saisirent de ses tétons. Julie ne résista pas très longtemps, ses jambes se crispèrent autour de moi, m’exhortèrent ainsi, à poursuivre encore mes actions sans la moindre pause. La pression de mes mains augmenta. La vitesse de ma langue qui se démenait maintenant furieusement dans son intimité également. Cette fois-ci bien décidé à ne pas perdre une goutte de sa liqueur, j’ouvris bien grand la bouche autour de son clitoris et posais alors, enfin, ma langue sur lui.  Ce premier contact fut minime, seule la pointe en effleura le sommet, puis je descendis cette proéminence, en fis le tour, plusieurs fois. Lorsque son corps tout entier fut secoué de convulsions, un jet de cyprine fut projeté dans ma bouche, dont une grande partie directement dans ma gorge et sur ma luette, provoquant malgré moi, un haut le cœur. Heureusement, il n’y eu qu’une seule projection, et je pus capter sans difficultés le reste de ses épanchements qui furent plus discrets.  Je reposai le bassin de Julie sur mes jambes. Mon sexe qui était bien gonflé depuis le début de notre jeu, était au contact de ses fesses. Mon ange reprit ses esprits en quelques instants, se saisit de mon sexe et le dirigea droit en direction de son vagin.  L’association de son regard radieux et de son sourire lubrique était merveilleuse. Ma verge, entra sans difficulté dans cet antre qui me sembla encore vibrer. Je bougeai en elle très lentement, tellement je craignais de ne pas pouvoir me contrôler sous le plaisir intense procuré par le merveilleux contact de son fourreau. Ses jambes s’étaient à nouveau croisées dans mon dos. Elle attira ma tête vers elle pour m’embrasser, et me serra très fort entre ses bras.  Je restai immobile, tout en répondant à son baiser, envahi par un bonheur sans limites. C’est alors qu’elle contracta les muscles internes de son vagin, compressa ma bite immobilisée en elle, relâcha la pression quelques secondes plus tard avant de reprendre ce manège. Je ne bougeai pas d’un pouce, et perçus d’autant plus, toutes les sensations transmises par cet écrin vivant qui massait mon sexe. C’en était trop pour moi, le contact de la peau de mon ange, qui m’emprisonnait de ses jambes et de ses bras, les pointes de ses seins écrasés contre les miens, le plaisir reçu alors que nous étions tous les deux immobiles, que ma queue transmettait dans mes couilles, tous ces signaux si intenses réunis, déclenchèrent mon orgasme. Ma queue se gonfla au rythme des contractions provoquées par les éruptions de sperme que je déversai en grande quantité, provoquant par je ne sais quelle magie, une jouissance supplémentaire pour mon ange…  Nous restâmes ainsi, toujours sans bouger, de longues minutes, silencieux, profitant juste l’un de l’autre. Aucun ne voulait relâcher l’étreinte qui nous unissait encore. Malgré moi, j’ai pensé à la pauvreté de mes relations sexuelles avant de connaître Julie. Que le sexe était banal avec mes précédentes aventures amoureuses, il me semblait à présent plat, insipide, du reste, tout comme mes sentiments amoureux d’alors. J’en arrivais à penser que je n’avais jamais été amoureux avant, que ce que j’avais connu n’était même pas des amourettes, tout au plus des flirts.  Cela faisait longtemps que je rêvais du grand amour, l’espérant sans trop y croire, comme beaucoup j’imagine. Mais je le vivais, là, maintenant. Je pouvais le ressentir, le toucher, le goûter. C’était plus qu’extraordinaire. Je me promis de tout faire pour garder ce bonheur intact, de le faire grandir si possible, car maintenant que je connaissais un amour de cette importance, sa disparition me serait insupportable.  Julie avait changé ma vie, si intensément, si profondément, si durablement, et surtout si rapidement. Elle l’avait illuminée d’un tel foisonnement de couleurs qu’une euphorie soudaine, inattendue, incontrôlable me submergea. J’étais heureux. Simplement heureux, mais si profondément heureux que mes yeux ne purent retenir les flots de larmes silencieuses produites par ce bonheur qu’elle m’apportait en quantité phénoménale. Quelques unes roulèrent en cascade dans le cou de Julie, qui s’en aperçu immédiatement. — Hervé ? Mon amour ? Qu’est-ce qui ne va pas ?



Note de l’auteur :
Je tiens à remercier les lecteurs qui suivent cette histoire, oui, vous, qui avez lu jusqu’ici, ceux qui votent pour, ceux qui m’ont laissé un ou plusieurs commentaires. Vous m’avez donné envie de poursuivre l’écriture des suites.

Je voulais aussi exprimer ma gratitude envers les participants au forum, qui ont distillé ici et là des conseils et tutoriels sur l’écriture, cela m’a permis de progresser en orthographe, conjugaison, rédaction et fluidité de lecture, et particulièrement Duchesse, qui a relu et corrigé ce chapitre.  Elle à ainsi contribuée à l’améliorer par ses conseils, son œil averti pointant les fautes, les répétitions de mots que je ne voyais plus à force de relectures et de corrections.

Pour les lecteurs joueurs, il y a deux répliques tirées de films disséminées dans ce chapitre. Saurez vous les identifier ?
Rendez vous sur [s]The Mandrakke’s stories game...[/s] dans la catégorie Fun


A tous, MERCI

MANDRAKKE
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