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Une chute de vélo

Chapitre 22

Soirée électrique

Hétéro
Les invités suivants à arriver furent Christophe et Lucie, tous deux en t-shirt et short. Nous discutâmes rapidement de rugby avec Gordon et Christophe, un sport que Gordon ne pratique plus, mais dont il suit toujours les matchs retransmis à la télévision. Lucie et Julie, papotaient en riant un peu plus loin à l’ombre des arbres.
Natacha, Ludivine, Romain et Vincent arrivèrent peu de temps après. Ils s’étaient groupés dans une voiture. Je fis les présentations. Gordon me parut charmé par Natacha, qui avait pour l’occasion revêtu une légère robe longue et ample. Les garçons avaient opté pour le bermuda, bien adapté à la météo et la chaleur écrasante. Ils étaient très classe : en chemisette pour Romain, et polo pour Vincent. Ludivine était plus provocante dans un haut assez court, qui dévoilait parfois son nombril, un short élégant qui lui moulait les fesses complétait sa tenue.
Jérémy arriva ensuite, accompagné d’une jeune et jolie fille. Il m’avait prévenu qu’il n’allait pas venir seul. Il portait un bouquet de fleurs à la main. Leur arrivée interrompit toutes les conversations. Il était le type même du gars séduisant, naturellement, sans forcer. Je le connaissais depuis le collège et je l’ai toujours considéré comme le petit frère que je n’ai jamais eu. De taille moyenne, cheveux blonds en brosse, musclé de partout, mais sans excès, bronzé, avec son short large, on pouvait le prendre pour un surfeur ou un maître nageur en vacances. Avec le regard clair et son visage de chérubin toujours souriant, il attirait la sympathie de tous. La beauté qui l’accompagnait, n’était pas en reste, un peu plus petite que lui, les yeux bruns, souriante, des cheveux noirs recouvrant ses épaules légèrement musclées, bronzée, vêtue d’un t-shirt blanc bien rempli et d’une jupe légère, qui s’arrêtait juste au-dessus des genoux, elle pouvait facilement elle aussi, surveiller les plages ou les piscines avec Jérémy.
— Bonjour Hervé ! Ravi de te revoir !— Bonjour Jérémy, où vas-tu avec ces fleurs ?— Désolé de te décevoir, elles ne sont pas pour toi, mais pour l’élue de ton cœur !— Je vais te la présenter.— Attends, me dit-il me repoussant doucement de son bras, laisse-moi le plaisir de deviner.
Il dévisagea les filles présentes, puis après un instant de réflexion, se dirigea vers Ludivine.
— C’est sûrement vous !
Elle déclina le bouquet d’un simple signe de tête accompagné d’un léger haussement d’épaules.
— Oh ! Quelle terrible déception que voilà, reprit Jérémy d’une voix théâtrale tout en accompagnant ses propos de gestes dignes d’un acteur de tragédie. Puis il se ravisa, poursuivit son allocution, un large sourire éclaira sur son visage, il se dirigea droit sur Christophe et lui offrit les fleurs. Alors voilà ! Ton cœur à parlé Hervé. Nous ne te jugerons pas ! Quelque soit le chemin de tes sentiments, tels des amis inséparables, et quoi qu’il nous en coûte, nous te soutiendrons !
Christophe qui n’avait rien vu venir, ne savait comment réagir. J’étais amusé par son attitude, cette armoire de muscles, déstabilisée par un simple bouquet de fleurs et une tirade. Je me devais de lui venir en aide.
— Je vous présente Jérémy, le comique de service. Je l’accompagne souvent dans ses délires improvisés. Avec lui, on ne sait jamais s’il est sérieux ou s’il divague. Jérémy, voici Natacha, Lucie, Julie, Ludivine, Romain, Christophe, et Vincent.— Et lui, qui est-ce, ajouta-t-il, désignant Gordon du menton.— Enfin, Jérémy, voyons, Gordon est mon majordome depuis des années... As-tu bien pris tes médicaments ?
— Non, répondit-il sur un ton dépité, je n’en ai plus du tout.— Le médicament de Monsieur Jérémy, annonça Gordon, qui, entré tout comme moi, dans son jeu, lui apporta un verre sur un plateau.— Mon ami, nous allons arranger cela, lui dis-je, prends ton remède.
Jérémy but le verre d’un trait, grimaça comme si le breuvage n’était pas très agréable, reposa le verre vide sur le plateau, et congédia Gordon d’un signe de tête dédaigneux.
— Merci, ça va bien mieux ! — Bien, nous présenteras-tu cette charmante personne que nous ne connaissons pas et qui t’accompagne ?— Mesdames et surtout messieurs, déclara Jérémy, insistant bien sur « messieurs », voici Elsa, ma petite sœur que j’adore. Il se trouve que par un heureux concours de circonstances, elle est en vacances chez moi depuis hier. Comme vous pouvez le constater par vous-même, elle est ravissante, et surtout... célibataire. Si une bonne âme pouvait m’en débarrasser, je lui en serais infiniment reconnaissant. Je serais alors libre pour chercher l’amour qui me fait si cruellement défaut.— Mais tu es incorrigible, s’écria Elsa. Quand deviendras-tu adulte ?— Sœurette, les plus grands médecins ont perdu tout espoir. Ils ont tout essayé : le vaudou, l’exorcisme. Même la magie noire et les marabouts Africains ne peuvent plus rien pour moi, je suis perdu... Va ! Découvre le monde ! Amuse-toi ! Oublie-moi ! Fais des folies de ton corps superbe, mais surtout, ajouta-t-il d’une voix plus basse, mais que tout le monde entendit parfaitement, évite bien de me faire remarquer, j’ai une réputation à préserver.
Tout le monde rit à sa plaisanterie. Il avait bien manœuvré, sa sœur avec son statut de cœur à prendre était connue de tous. Je le conduisis auprès de Julie, qui le félicita pour sa prestation et le remercia pour les fleurs. Gordon lui demanda qui l’avait averti que je désirais leur présenter Julie.
— Facile mon cher Gordon, expliqua Jérémy. Plus de nouvelles d’Hervé depuis un petit moment, qui tel un sous-marin en mission d’attaque, refait subitement surface pour nous inviter, alors qu’il n’a pas daigné le faire depuis presque deux ans.— Je ne vois pas ce qui peut te faire penser à une fille là-dedans.— Lorsqu’il m’a téléphoné, j’ai aussi entendu une voix féminine, Gordon. Une voix si douce et sensuelle qui lui disait « mon amour »... Le genre de propos qui aurait pu faire déprimer Casanova lui-même.
Je n’eus pas le loisir de discuter plus longtemps avec Jérémy, car le petit camion frigorifique qui devait apporter les victuailles arriva. L’équipe de trois employés envoyés par le traiteur était performante et bien organisée. Les trois tables, entrée, plat, dessert, que j’avais préparées sur la terrasse furent déplacées pour une place plus appropriée, à l’ombre, avant d’être garnies. Le temps que tout ce que j’avais commandé soit installé, que j’écoute très attentivement les recommandations sur la conservation des denrées, Valérie, Rémy ainsi que Bruno étaient arrivés. Heureusement, Gordon et Natacha se chargèrent des présentations entre les convives qui discutaient un verre à la main.
Je raccompagnai l’équipe qui avait poliment refusé de prendre un verre avec nous, leur distribuant discrètement un pourboire bien mérité pour leur efficacité, lorsqu’arrivèrent Katia, Dominique, Pascal et Julien qui s’étaient eux aussi, regroupés dans une seule voiture. Je regardais amusé, Gordon et Natacha faire les présentations. Leur aisance commune, aurait très bien pu laisser penser qu’ils se connaissaient depuis bien longtemps.
Les derniers à arriver furent Sylvain et Jennifer. Lorsque Gordon présenta Natacha, je remarquai qu’elle parut quelque peu étonnée et il me sembla que Jennifer était crispée. Elle me semblait bien plus tendue que d’habitude, lorsqu’elle et Sylvain étaient en présence d’autres jolies filles. Ah, la jalousie maladive de Jennifer... C’était pourtant une jeune femme de trente trois ans, bien proportionnée, et si certains n’hésitaient pas à la qualifier de « petite bourge », j’ai toujours pensé que c’était un air qu’elle se donnait pour impressionner les autres. Cependant, je me dois de reconnaitre qu’elle se donnait du mal pour être stricte.
Ses très longs cheveux noirs tirés en arrière et tenus par une pince qui avait déjà dû servir pour sa grand-mère, tombaient dans son dos pratiquement jusque sur ses fesses. Son port de tête hautain, qu’elle arborait toujours, collait parfaitement avec ses yeux bruns, retranchés derrière ses lunettes cerclées de métal dont les bords supérieurs semblaient suivre le tracé de ses sourcils remontants. Même si ses lèvres étaient parées d’un rouge impeccable, elles étaient la plupart du temps pincées, sans sourire. Elle s’était vêtue d’un chemisier gris foncé à grandes manches, boutonné jusqu’au col, d’un pantalon de même couleur masquant pratiquement ses chaussures fermées. L’ensemble lui donnait un air vieillot, plutôt sévère et pas franchement avenant. De quoi rebuter les avances de pas mal de mecs pour ne pas dire de tous. La seule fantaisie qu’elle s’accordait était les pointes de ses cheveux parsemées de mèches blondes de teintes différentes. Cependant, je ne l’avais encore jamais vue autant sur la réserve que ce jour-là.
Tous nos invités étaient présents, je pris Julie contre moi par la taille, et réclamai leur attention.
— Mes amis, je suis très... hum... pardon mon ange, NOUS sommes très heureux de vous avoir tous ici ce soir. Je voulais vous présenter Julie, celle qui illumine ma vie depuis ces dernières semaines et qui explique autant ma présence que mon absence auprès de certains d’entre vous. Cette soirée est l’occasion pour nous d’officialiser notre amour. Sachez qu’elle à accepté de vivre ici, avec moi, et qu’elle me rend heureux à un point que je ne saurais décrire. Julie ?— Merci mon chou. J’espère que nous serons tous amis, car j’aime Hervé comme une folle et lui aussi, me rend très heureuse.
Nous nous embrassâmes. Ce baiser public, même s’il fut rapide, me donna une impression étrange, celle de m’être marié. Cela restait une impression, car j’avais toujours été célibataire, et même si j’avais été en couple avec une fille, nous ne nous étions jamais installés ensemble, toutefois je ne voyais pas Julie comme les autres filles, elle était différente à mes yeux, je la considérais comme une femme. J’avais le sentiment à cette seconde, d’avoir passé un cap, une étape importante de ma vie.
— Merci à tous d’être venus ce soir, faisons connaissance, mangeons, buvons, discutons, rions !
La soirée se déroulait très bien, à un moment Julie discuta avec Sylvain que Jennifer n’avait pas lâché d’un pouce depuis leur arrivée : je m’approchai d’eux, déposant un bisou dans le cou de Julie.
— Sylvain, tu me prêtes Jennifer cinq minutes ? lui demandais-je, en otage, je te laisse Julie, prends en soin, j’y tiens particulièrement.
Je pris Jennifer par le bras pour marcher un peu à l’écart des autres.
— Jennifer, tout va bien ?— Oui ! Pourquoi cette question ?— Une impression...— Tu délires, retournons vers eux.— Laisse Sylvain respirer un peu enfin. Tu ne l’as pas quitté d’une semelle depuis que vous êtes arrivés. Tu vas le suivre aussi s’il va aux toilettes ?— Je connais les hommes ! Une paire de jambes ou de nichons, et hop, ils perdent la tête et font n’importe quelle connerie.— Ah ? Je n’ai pourtant pas l’impression de perdre la tête alors que je suis seul avec toi.— Normal, je ne suis pas du genre à aguicher, comme ça, en public.— Tu as fais la connaissance de tout le monde ici ?— Je ne cherche pas à faire de nouvelles connaissances, je suis venue parce que Sylvain venait.— Il ne fallait pas te forcer Jennifer, j’aurais très bien compris que tu aies envie de rester chez toi pour te reposer.— Sylvain serait venu quand même.— Cela ne pose pas de problème pour moi. Mais toi, tu ne voulais pas le laisser seul ici, hein ?— Ecoute Hervé, je ne me mêle pas de ton couple, ne te mêle pas du mien.— Je m’excuse Jennifer, je voulais juste que tu te détendes un peu, et que tu t’amuses avec nous. Tu donnes l’impression de quelqu’un qui s’ennuie ferme.— Je retourne voir Sylvain, me dit-elle du ton un peu sec qu’elle utilisait fréquemment.
Il était temps, Sylvain était en grand danger, entouré de Julie, Katia Jérémy, Vincent et Gordon. Un garde du corps devait s’avérer indispensable du point de vue de Jennifer. J’avais presque de la peine pour Sylvain et je ne savais pas ce qui trottait dans la tête de Jennifer, pourtant j’étais persuadé que quelque chose la taraudait. En attendant d’avoir le fin mot de mon pressentiment, je donnai le signal de l’attaque sur le buffet des entrées.
Pendant le repas, je vis Jennifer et Natacha s’éloigner à l’écart pour converser. Par moments, la discussion semblait être quelque peu animée. J’hésitai à me mêler à leur conversation, et j’y renonçai finalement lorsque je me rendis compte qu’il n’y avait pas de risque de dérapage entre elles. J’attendis patiemment que Natacha soit isolée dans la maison pour l’interroger. Elle me répondit qu’il n’y avait aucun problème entre elles. Je n’insistai pas, préférant revenir plus tard à la charge. Mais il me sembla que Jennifer était moins tendue depuis qu’elles s’étaient parlé.
A la fin du repas, Gordon proposa de libérer la terrasse pour mettre un peu de musique et danser. Il me demanda d’ouvrir le bal avec Julie qui accepta avec joie et demanda une valse tout en se pendant à mon cou.
— Mon ange, je ne sais pas danser.— On s’en fout, fais comme tu le sens.
La musique retentit, Julie m’entraîna, je fis de mon mieux, mais je fus loin d’être convainquant. Peu m’importait. Quelques secondes après nous, d’autres couples nous rejoignîmes. Au milieu du morceau, Julie me demanda de la porter, car elle craignait de trop solliciter son genou. Je m’empressai de la soulever, la plaquai contre moi comme à notre habitude. Nous dansâmes, enfin, je dansais, mal, mais le plus important, Julie, était dans mes bras. J’aimais tant la serrer contre moi. Le morceau se termina, je la reposai, elle fut immédiatement assaillie de demandes. Elle précisa qu’elle n’accepterait que les cavaliers qui seraient capables de la porter sur toute la durée du titre.
— Tu veux bien mon chou ? me demanda-t-elle doucement.
Je donnai bien évidement mon accord. Julien se précipita, voulant être le premier. Julie le renvoya poliment, expliquant que Gordon avait déjà réservé la première danse après moi. Gordon dansait avec Katia et n’avait rien réservé du tout, mais il sembla comprendre instantanément la manœuvre, s’excusa auprès de sa cavalière, lui promettant de revenir très vite. J’observai alors les couples tournoyants afin de tenter de capter leurs mouvements, sans succès, tout cela était bien trop rapide. Julien s’était rabattu sur Katia. Leur différence de taille fait qu’il avait quasiment le nez entre les seins de sa partenaire, et cela n’était pas pour lui déplaire. Jérémy avait invité Dominique, Lucie dansait avec Bruno, Ludivine virevoltait avec Rémy.
Natacha invita Sylvain et, à ma grande surprise, Jennifer ne broncha pas, laissant Sylvain danser avec une autre fille qu’elle et accepta même d’entrer en piste avec Romain. Je n’en crûs pas mes yeux, mais je n’eus pas le temps d’y penser. Valérie s’approcha de moi et me demanda discrètement si j’accepterais quelques cours de danse.
Elle m’expliqua sur le bord et m’aida. Après quelques titres je me débrouillais suffisamment bien pour qu’elle m’entraîne avec les autres. Les couples n’étaient plus les mêmes. J’aperçus Julie dans les bras puissants de Christophe, Dominique dans ceux de Vincent, Pascal et Elsa qui tournoyaient follement et Gordon qui, ayant tenu sa promesse, avait rejoint Katia. Les titres s’enchaînèrent, les styles de danses aussi, Valérie revint parfois m’aider, Julien avait pu, enfin, poser ses mains sous les cuisses de Julie et faire quelques tours de piste avec elle. Tout le monde semblait s’amuser sans se préoccuper, ni de l’heure qui avançait, ni du reste du monde.
Soudain le vent se leva et produisit quelques tourbillons de poussière. Les éclairs dans le ciel, que nous avions tous pris, comme ceux des jours précédents, pour des éclairs de chaleur sans grande conséquence, étaient cette fois-ci, de vrais éclairs d’orage, zébrant parfois l’horizon. Rémy me conseilla de me préparer à un repli à l’intérieur. Il avait participé avec quelques spécialistes, à des chasses aux orages pour faire des photos, et selon lui, il y avait fort à parier que la pluie tant attendue, serait là ce soir. La musique fut arrêtée, et tout le monde participa au rangement de tout ce qui pouvait être emporté par le vent qui s’était déjà calmé. Les éclairs cependant, donnaient un véritable spectacle quelques dizaines de kilomètres plus loin.
Gordon proposa d’aller les observer depuis la colline des moines. Tout le monde sembla emballé par le projet, d’autant que Rémy avait pris son appareil et espérait faire de belles photos. Avant de quitter la maison, équipés de quelques lampes torche, je proposai à Gordon de ranger sa décapotable dans mon garage, ce qu’il accepta sans discuter. Il était suffisamment vaste pour y ranger trois ou quatre voitures. Julie, encore une fois contre moi, pour marcher plus vite, nous longeâmes la route sur environ quatre cent mètres, avant de bifurquer dans le sentier que nous avions déjà emprunté plus tôt dans l’après-midi.
Lorsque nous arrivâmes au sommet, nous restâmes sans voix devant le décor grandiose que la nature nous offrait. Au loin, les éclairs descendaient des nuages en rangs serrés, denses, certains fourchus, d’autres assez droits ou encore très ramifiés, se propageant dans les énormes nuages, les teintant de bleu, de violet, de jaune, d’orange, le tout dessinant de superbes tableaux éphémères. Rémy posa rapidement son appareil très perfectionné sur son pied, et l’œil rivé à son viseur, mitrailla le lointain mais fantastique ballet de lumière.
La magie de l’instant, de l’endroit ou de l’atmosphère chargée d’électricité ? Je ne sais pas trop, toutefois, je fus pris d’une irrésistible envie d’avoir Julie dans mes bras, à laquelle je n’ai pas cherché à résister, elle non plus d’ailleurs. Nous n’étions pas les seuls enlacés d’une manière ou d’une autre, observant plus ou moins le spectacle. Je glissai mes mains sous ses vêtements pour caresser ses seins fermes. Elle appuyait ses fesses contre mon sexe bloqué dans mon bermuda, qui n’avait pas besoin de ça pour s’y sentir à l’étroit.
Gordon avait calé son épaule contre celle de Katia. Tous deux avaient débuté cette ballade nocturne bras dessus, bras dessous, et se tenaient encore par la taille il y a quelques minutes. Depuis, la main de Katia avait glissé sur la fesse de Gordon et se trouvait à présent dans la poche arrière de son pantalon, lui palpant la fesse, en toute discrétion, pensait-elle sûrement. Gordon quant à lui, ne pouvait lui rendre la pareille, puisque sa jupe n’avait pas de poche à l’arrière. Il avait placé sa main au plus bas de son dos, et de son majeur, marquait fermement la frontière entre ses fesses.
Julie me prit une main, la guida entre ses jambes. Je pus ressentir la chaleur, la moiteur de son sexe débordant d’envie par-dessus le leggins qu’elle avait passé en hâte juste avant de partir, remplaçant sa robe qu’elle ne voulait pas risquer d’abimer dans les broussailles bordant le chemin. Cela n’arrangea pas mon état, me donna envie d’elle, là, maintenant. Tout le monde observant l’orage, je reculai lentement, à pas de loup, entraînant Julie avec moi, nous nous éclipsâmes une cinquantaine de mètres plus loin, derrière un taillis de genêts. Disparaître aux yeux du groupe, ne nous avait pris que quelques minutes, mais elles avaient fait monter notre envie très haut.
A peine allongés au sol, Julie remonta son t-shirt, et je me précipitai sur sa poitrine qui me faisait envie depuis que j’y avais mis les mains. Elle posa les siennes dans mes cheveux, qu’elle ébouriffait, tirait ou caressait selon la manière dont je m’occupais de ses seins. Sans perdre de temps, car notre absence risquait d’être remarquée d’un instant à l’autre, je descendis entre ses jambes, éponger toute cette envie d’amour qu’elle ne pouvait plus contenir. Notre échange, aussi silencieux que fougueux fut subitement interrompu par Gordon, qui avait dû nous repérer lors de notre évasion.
— Eh bien, les enfants, chuchota-t-il très bas, vous en trouvez ?— Hein ? Mais de quoi parles-tu Gordon ? lui répondis-je sur le même ton.— Et bien des trèfles à quatre feuilles !
Voilà toute l’espièglerie de Gordon. Il venait de nous surprendre, en train de batifoler, comme des adolescents, et son excellente éducation associée à un sens de l’humour tombant toujours juste avait fait mouche : Julie réprimait à grand peine un fou rire.
— On peut chercher ensemble ? demanda Katia qui l’avait accompagné. Hervé ? Tu permets que Gordon en cherche ? Il m’a fait du gringue toute la soirée. J’ai chaud partout moi maintenant.— Partout, partout ? lui demanda Gordon.— Oui, partout, partout ! Si tu n’agis pas rapidement, je vais tout brûler autour de moi. C’est à cause de Gordon et de ses mains baladeuses, ajouta-t-elle à mon intention.— N’en crois rien Hervé, s’offusqua Gordon. C’est Katia qui m’a allumé toute la soirée, et lorsque j’ai cédé, elle m’a dit qu’elle ne ferait rien avec moi sans ton accord ? Qu’est-ce donc que ces salades ? Tu confirmes ?— Oui Gordon, dis-je toujours à voix basse, je confirme et autorise, mais en silence !
Ravie de ma réponse, Katia, me remercia, s’allongea aux côtés de Julie, et fit sauter les boutons de son chemisier. Gordon s’agenouilla devant elle, et déposa délicatement ses mains sur ses seins rangés sous son top en dentelle bleue que tout le monde avait eut l’occasion d’apercevoir au moins une fois pendant la soirée.
— What beautiful breasts ! murmura-t-il. Hervé, tu devras t’expliquer sur cette histoire d’autorisation plus tard, là, je suis occupé.
Gordon, effectivement, était très absorbé par la poitrine de Katia, sur laquelle, parfois, un éclair lointain jetait sporadiquement une lueur fugace tamisée par les broussailles. Il lui caressait doucement les seins. La vue de Gordon qui retirait délicatement l’écrin de dentelle qui lui cachait encore les trésors qu’il convoitait, alors que je broutais toujours avidement le sexe de Julie, me fit passer un cran supplémentaire dans l’excitation. Gordon prit à pleines mains ces nichons énormes qui se trouvaient devant ses yeux, joua encore un peu avec, ses pouces positionnés sur les pointes.
— Ooohhh... Chiche an-álainn ... Lâcha-t-il dans son Ecossais natal qui signifiait « Très belle poitrine », juste avant de poser ses lèvres sur l’un des seins qui captaient toute son attention.
Katia lâcha un soupir de satisfaction évocateur. Pour le jeu, je retournai sucer un téton de Julie. Si Gordon changeait de sein, j’en faisais autant. Ma main glissa sur le pubis de Julie, deux doigts entrèrent fouiller son sexe, le pouce posé sur son clito presque immobile jouant plutôt sur la pression exercée que sur les frottements. Si je tenais à donner du plaisir à Julie, je devais avant tout, le faire discrètement. Gordon aussi avait entrepris de caresser l’intimité de Katia. J’avais vu du coin de l’œil sa robe remonter dévoilant son string en dentelle assortie à son haut. Gordon décala légèrement le fin tissu, glissa sa main dessous, explora le minou poilu, ouvrit les lèvres déjà baveuses de désir, remonta la raie jusqu’à découvrir le bouton caché, ce qui excita encore plus sa partenaire.
Mes doigts enfouis en Julie étaient détrempés. Je retournai récolter son sirop d’une langue affamée. Gordon me voyant faire, m’imita, emplissant Katia de plaisir. Si elle avait respecté le contrat que nous lui avions imposé, elle n’aurait pas eu de sexe depuis une semaine, ce qui aurait dû faire beaucoup pour elle qui avait de gros besoins. Elle devait apprécier cette séance avec Gordon. Soudain Julie se cabra, emprisonna ma tête entre ses jambes, nous étouffa, son plaisir et moi, cette fois-ci sans éruption liquide ni cris. Quelques secondes plus tard, elle se redressa, sortit mon sexe de mon bermuda pour l’engloutir d’un coup, remonta ensuite sur ma queue, et n’en conserva que le gland en bouche. Sa langue tournait autour, dessus, dessous, appuyant parfois fortement sur telle ou telle zone.
Katia décida de suivre l’exemple de Julie, lécha le sexe poilu de Gordon sur toute sa longueur plusieurs fois, humecta bien le gland qu’elle avait déjà sorti de son logement avant de le laisser glisser lentement entre ses lèvres. Je regardai Gordon qui observait les filles nous pomper en rythme. Elles nous branlaient d’une main, nous massaient les roustons de l’autre. Katia prit la main de Julie pour la poser sur la tige de Gordon. Croisant ainsi les sensations pour nous quatre. J’étais sucé par mon ange, et branlé par Katia. Nous l’avions déjà fait, dans d’autres circonstances, et j’appréciai beaucoup plus celles-ci. Gordon visiblement, aimait énormément, caressant un sein de chaque fille. Je n’avais encore jamais partagé Julie, je me doutais que ce moment allait arriver un jour, impatient de le vivre et le redoutant en même temps. Julie l’avait bien fait pour moi avec Katia, Natacha et ses amies, je pouvais bien en faire autant pour elle. Je me devais de lui accorder, au moins la même confiance qu’elle avait alors placée en moi, et bien que j’en sois follement amoureux, elle ne m’appartenait pas.
Julie me sortit de mes réflexions lorsqu’elle appliqua une forte succion ce qui provoqua une arrivée supplémentaire de sang dans mon chibre déjà fortement gonflé. Sa langue passa sur toute la tête de mon champignon, et se posa sur le méat. Elle en écarta les parois de la pointe, chercha à y entrer, refaisant un tour supplémentaire avant une nouvelle tentative. Au troisième essai, je sentis la main de Katia me serrer fortement. Gordon lui inondait la bouche de son foutre. Julie avait dû, elle aussi, sentir les spasmes dans la queue qu’elle avait en main, puisqu’elle augmenta la pression autour de mes balloches. Ne pouvant plus rien contrôler, je libérai aussi ma crème.
Je me penchai sur elle, voulant la remercier d’un long baiser. Profitant sans doute que je ne voulais pas nous faire remarquer, elle avait gardé tout mon sperme en bouche, et m’en envoya une grosse partie lorsque je l’embrassai. Je fus surpris par le goût fortement salé, mais je ne me dégonflai pas et avalai le tout. Elle me l’avait fait à maintes reprises, je pouvais bien essayer au moins une fois, pour elle qui m’avait déjà fait découvrir tant de choses agréables depuis que je la connaissais. Son baiser se fit encore plus fougueux, plus appuyé, dès qu’elle eut compris que ma bouche était vide de ce qu’elle y avait déposé. Ses bras resserrèrent encore notre étreinte, à tel point que j’ai pensé qu’elle avait déjà lancé le round suivant. Cela ne m’aurait pas déplût, mais nous avions des invités que nous avions délaissés suffisamment longtemps.
Je lui embrassai le cou pour prolonger ce moment de quelques maigres secondes, je vis Katia et Gordon qui s’embrassaient aussi, beaucoup plus sagement que nous, se bécotant mutuellement les lèvres dans un ballet dégageant une incroyable sensualité. C’était beau à voir. J’étais content pour Gordon, que je savais célibataire depuis longtemps, car même si entre nous, nous n’échangions pas les détails de nos vies sexuelles et nos rencontres, nous parlions régulièrement de nos vies sentimentales.
— Allez, dis-je, j’ai envie de rester, mais nous devons retourner vers les autres.— Je suis désolé pour l’endroit, murmura Gordon à Katia, ce n’est pas très romantique, mais j’avais trop envie.— Ah bon tu avais envie ? J’ai pas senti ! On fait la revanche ?— Non, on fera ça plus tard, là, il faut vraiment qu’on y aille.
A regret, dans un soupir, nous avons tous les quatre mis un terme provisoire à nos ébats. Loin de nous avoir calmés, cette séance n’avait fait qu’accentuer notre envie de sexe les uns pour les autres. Notre retour se voulût tout aussi discret que notre départ, mais c’était sans compter sur Natacha qui nous avait repérés.
— Enfin ! Alors ! Vous étiez où ?— Pas loin, lui répondis-je évasivement.— Et qu’y faisiez-vous ? demanda-t-elle avec un sourire espiègle, qui indiquait qu’elle n’était pas dupe.— Rien de bien particulier, répondit Gordon, on développait des photos.— Des photos, mais enfin, ce n’est pas le moment de développer des photos...
J’entendis quelques rires, je notai un ou deux clins d’œil complices, et beaucoup de sourires sur les visages qui nous faisaient face, cependant, seul celui de Jennifer restait sévère, fermé et affichait une forte réprobation...

Note de l’auteur :
Je tiens à remercier les lecteurs qui suivent cette histoire, oui, vous, qui avez lu jusqu’ici, ceux qui votent pour, ceux qui m’ont laissé un ou plusieurs commentaires. Vous m’avez donné envie de poursuivre l’écriture des suites.

Je voulais aussi exprimer ma gratitude envers les participants au forum, qui ont distillé ici et là des conseils et tutoriels sur l’écriture, cela m’a permis de progresser en orthographe, conjugaison, rédaction et fluidité de lecture, et particulièrement Duchesse, qui a relu et corrigé ce chapitre. Elle à ainsi contribuée à l’améliorer par ses conseils, son œil averti pointant les fautes, les répétitions de mots que je ne voyais plus à force de relectures et de corrections.

Pour les lecteurs joueurs, il y a trois répliques tirées de films, disséminées dans ce chapitre. Saurez vous les identifier ?
Rendez vous sur le forum at The Mandrakke’s stories game... dans la catégorie Fun


A tous, MERCI

MANDRAKKE
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