Voilà maintenant six mois que j’ai mon commerce au cœur de Lyon. Non pas de fromage comme le jeu de mot laisserait à penser mais bel et bien une boulangerie. Homme à tout faire de trente-quatre ans, je m’occupe aussi bien de la préparation à l’arrière que de la vente devant. Nous sommes un jeudi matin, sur place depuis 4h30 du matin je m’attelle à différentes tâches avant de pouvoir ouvrir mon magasin à la clientèle pour 7h. Pas de vendeuse ce matin, c’est moi qui suis en charge de la vente aujourd’hui. Des croissants, des pains au chocolat, du pain, beaucoup de pain…Mes produits bien disposés, les premiers clients s’amassent devant la porte encore verrouillée.7h00 à l’horloge, le feu vert pour la journée est lancé !Les odeurs de pains chaud et de viennoiserie se mêlent dans l’air pour le plus grand plaisir de tous.Une journée sans remue-méninges. Tout se déroule pour le mieux. Je sers tout à tour des étudiants qui vont en direction de l’école ou de la fac, des couples d’anciens qui viennent chercher un morceau de pain pour leur tartine, des bobos du quartier, ainsi que de nouvelles têtes comme tous les jours… Il est environ 8h45 quand le « ding-dong » de la porte retenti pour m’indiquer l’entrée d’un client. Je sors de l’arrière-boutique pour découvrir face aux vitrines une belle brune. Un carré plongeant soigné, des yeux marrons, le teint méditerranéen. Elle doit avoir environ quarante-cinq ans mais très bien conservée et très élégante. Une tenue sobre mais classe, composée d’un chemisier blanc laissant apparaître seulement la naissance de ses seins, un joli jean Lévis brut dissimulant un fessier bombé, ainsi qu’une paire d’escarpin. — Bonjour madame en quoi puis je vous aider ?— Je cherche un assortiment de viennoiseries pour les enfants, ainsi qu’un second pour le bureau.— Très bien, je peux vous proposer plusieurs choses tél que croissants, pains au chocolat, pains aux raisins, brioches, chausson etc…— Un de chaque pour la maison svp. Et dans un second sac il me faudrait un mélange d’une vingtaine de pièces.— Très bien. Je prépare mes sacs en scrutant ses faits et gestes ainsi que cette belle silhouette. Plusieurs viennoiseries pour la maison signifie que madame ne vit malheureusement pas seule. Elle plonge sa main dans son grand sac en bandoulière pour jeter un œil à son portable. Merde ! Une alliance… Peu importe, j’adore ce style de femme, et j’aime être légèrement charmeur sur les bords en servant. — Voila madame le premier sac, la famille va se régaler.— Oui mon mari et les enfants vont être ravis.— Monsieur a de la chance d’être chouchouté.— Ah ça, et pourtant ce n’est pas pour ça qu’il mérite !! S’agace la cliente en levant les yeux au ciel.
Est-ce une faille ? Je n’en ai encore pas la moindre idée. Et je ne veux surtout pas me faire de film. Elle est vraiment très belle et visiblement elle tient à son mari et à sa famille. Mais peu importe, je continu mon rôle et garde mon côté charmeur. — Vous êtes seule juge madame lui répondis-je avec un grand sourire. Cela ne me regarde pas. Mais si vous me permettez, je pense que monsieur aurait fort à perdre… A la fois surprise et flattée, son regard se plonge dans le mien et elle esquisse un sourire resplendissant. Son regard est profond et intense. Ses petites fossettes sont à croquer, et ses joues ont légèrement rougit depuis ma réflexion. Mais elle reste naturelle et ne se dégonfle pas : — Que voulez-vous dire par la jeune homme !?— Disons que vous m’avez l’air attentionnée puisque vous pensez à lui ramener le petit déjeuner, et avec tout mon respect, vous êtes une jolie femme… Très troublée, elle tente de dissimuler son large sourire derrière sa main. Des mains longues et fines, une french impeccable, seule ombre au tableau, l’alliance portée mais ce n’est pas un problème. Le fantasme de la femme mariée, une femme plus mûre que moi, je veux goûter à l’interdît. — Et sinon jeune homme, je dois ramener le petit déjeuner au bureau aussi si vous voulez bien.— Excusez-moi, je vous emballe cela rapidement. Désirez-vous du pain également ?— Mettez moi aussi une baguette. Non deux. Non une seule.— Ok, au final j’en mets une sûre. Et la seconde je vous la mets ou pas ?— Je ne vous permet pas, on se connaît à peine, mais oui, mettez là moi. Madame a visiblement l’esprit aussi tordu que le mien et j’apprécie. Mais au final, c’est elle qui à son tour me met légèrement mal à l’aise. Pas insensible à son charme et à cette phrase, je tente de dissimuler la bosse qui apparaît sous mon pantalon derrière mon comptoir. Il faut absolument que cette dame revienne que je puisse continuer ce jeu et voir où cela nous mène.Je me dirige vers la caisse. — Au final je vous l’ai mise, mais vous aurez remarqué que je demande toujours la permission avant. Je suis quelqu’un de bien élevé. — C’est vrai. Mais faire ce genre d’allusion dès le matin…— C’est vous qui avez rebondi là-dessus. J’ai l’esprit tordu mais je ne me serait pas permis de vous faire du rentre dedans de la sorte dès notre première rencontre. Dis-je en riant. Mais quitte à aller au bout de la conversation, sachez qu’à mon âge il n’y a pas d’heure madame.— Je note. Me répond-t-elle avec un sourire très coquin. Je repasse donc plus tard car maintenant je suis pressée.— Avec plaisir madame. En vous souhaitant une excellente journée. Quelle clientèle troublante. Je vais l’avoir dans l’esprit toute la journée. J’aime ces femmes élégantes et d’apparence sûres d’elles, mais qui a la moindre réflexion rougisse de honte. Un mère de famille si classe personnellement ça m’excite. Elle devait faire environ 1m65 avec ses escarpins. Donc elle doit mesurer environ 1m60. Sa taille est fine et marquée, les enfants n’ont pas déformé son corps. Mais elle doit faire du sport. Car il n’est pas possible d’avoir un cul bombé de la sorte sans faire des squats. J’essaie de définir également son tour de poitrine que je situerai entre le 90 ou 95C.Enfin bref, il faut que je me re concentre pour la suite de la journée.S’en suivra une journée sans vagues. Une journée des plus banale si on occulte la belle brune.19h15, il me reste quinze minutes avant de fermer les portes. Concentré dans mes tâches, je nettoie et range pour que tout soit nickel pour le lendemain. Quand une voix familière vint jusqu’à mes oreilles : — Bonsoir jeune homme. Ahhhhh, ma belle brune. Quel plaisir de la revoir si vite. Je la fixe dans les yeux, un sourire charmeur : — Bonsoir madame, je vous manquais déjà ?— Toujours aussi franc n’est-ce pas ?— J’espère que ça ne vous dérange pas…— Tant qu’on est seuls… Autant ce matin nous étions dans un petit jeu mignon, un peu tordu mais gentil. Autant là je ne sais pas comment je dois le prendre car ses beaux yeux me fixent sans relâche, son sourire au coin me laisse penser qu’elle n’est pas non plus indifférente. Je remarque d’ailleurs que madame est habillée bien moins apprêtée que ce matin. Une petit robe à motif évasée avec des petites ballerines. — Très bien. Vous avez terminé votre journée je suppose. Et vous êtes revenus pour prendre quelque chose ou juste pour me voir ?— Oui j’ai fini mais comment vous savez ça ? Honnêtement je suis redescendu pour passer une commande pour demain. Mais pour une femme de mon âge, c’est un plaisir d’être servi par un charmant jeune homme.— Vous n’étiez pas habillée de la sorte ce matin. Mais c’est gentil. Vous avez dit redescendu ?— Oui, j’habite l’allée à côté. Je vois que monsieur est observateur.— Intéressant. Et Vous avez besoin de quoi pour demain ?— Il me faudrait des brioches.— Nature ? Choco ? Des petites ? des grosses ?— Je préfère les grosses me glisse-t-elle…— La c’est vous qui êtes directe madame. Mais je vous en mettrais un grosse sans problème. Je vais juste récupérer un nom et un numéro de téléphone pour la commande svp.— Mme X, numéro 06.XX.XX.XX.XX.— Je note cela sur votre commande ou sur mon portable directement ? — Faite comme vous voulez mais n’en faites usage qu’entre 8h et 18h. En dehors de cette plage horaire vous risquez de tomber sur mon mari. Si ça ce n’est pas une invitation !!! Mon sourire s’est crispé car je ne m’attendais pas à une telle réponse. Cette ravissante femme me fait de plus en plus d’effet. Il va falloir passer la seconde car je veux en savoir plus, en voir plus… — Je noté sur les deux. Je vous appelle demain matin lorsque votre commande est prête ?— On fait comme ça. Bonne soirée jeune homme et à demain ! Je finirai donc par noter ses coordonnées sur mon bon de commande mais également sur mon portable. J’ai terminé ma journée troublé, je pense que je vais faire de beaux rêves cette nuit. Imaginez son corps légèrement dissimulé sous de jolis dessous… hum…Hâte d’être à demain pour la retrouver…
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