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Une colocation animée

Chapitre unique

Erotique
—‌Quand Flavie décida de faire une pause dans son métier d’aide soignante, épuisée par les charges de travail, elle pensa aussitôt à se reporter vers la restauration, le boulot le plus facile à intégrer. Pendant ses études, elle avait déjà exercé comme serveuse et connaissait les bases. Certes, elle avait quinze ans de plus mais elle se sentait suffisamment en forme pour aller d’une table à l’autre. Ce serait même très facile après ce qu’elle avait connu à l’hôpital. Joris, un ancien amant, tenait justement un restaurant et lorsqu’elle lui proposa ses services, il accepta d’autant plus volontiers qu’il était obligé de faire tout tout seul, sauf la cuisine. Revoir Flavie l’enchanta. Il avait conservé un souvenir ému de cette petite brune tonique, gouailleuse, aux petits seins durs et à la croupe ferme. Un des meilleurs coups de sa vie. Leur union n’avait pas résisté au grappin que lui avait mis une cliente friquée, qui l’avait aidé à monter son resto. Sa première question à Flavie fut celle-ci :— Est-ce que tu as un mec ? — Pas pour le moment. Mais ne te fais pas d’illusion.
Il en fut un peu marri car il dormait seul depuis un bail et se retrouver au lit avec la volcanique Flavie lui aurait bien plu. Leur relation serait donc professionnelle.
Flavie savait d’expérience qu’une serveuse sexy comme elle constitue un argument commercial indiscutable. Elle s’habilla court car elle était fière de ses jambes de coureuse à pied. Ses petits seins pouvaient aisément se passer de soutif et un top ajusté, ou un corsage légèrement déboutonné, pourraient alimenter les fantasmes mâles et inciter à consommer. Dans l’imaginaire masculin, les serveuses sont des filles ou des femmes qui baisent. Ce n’est d’ailleurs pas totalement faux...
Baiser, Flavie ne l’avait pas fait depuis plusieurs semaines. Elle avait été un temps la maitresse d’un toubib de l’hôpital, mais le covid avait eu raison de leur liaison. Il bandait mou et elle n’avait plus vraiment envie. Elle était donc open à 35 ans, l’âge de la quintessence des ressources sexuelles. Mais pas question de baiser avec Joris, même si c’était un excellent amant. Mélanger sexe et boulot, elle avait déjà donné.
*******Compte tenu de ses faibles moyens et du coût des loyers dans la ville, Flavie vivait en colocation avec une quadragénaire proche de la cinquantaine, divorcée, brune à peau mate et de petite taille comme elle mais nettement plus enveloppée, surtout au niveau de la croupe. Elle se prénommait Marjorie. Documentaliste de métier, elle n’avait forcément pas les mêmes horaires. Elle avait annoncé la couleur lorsqu’elles avaient conclu leur accord :
— J’aime le cul et je compte bien rattraper le temps perdu après l’échec de mon mariage.
Aussi, lorsque Flavie rentrait tard du boulot, il n’était pas rare qu’elle entende dans la chambre voisine de sa coloc les bruits caractéristiques d’un couple en pleine copulation. Si elle prenait le temps de boire un verre à la cuisine, il n’était pas rare non plus de voir débouler un mec à poil la queue pendante après avoir servi ou Marjorie elle-même tout aussi nue, son pubis brun et fourni tacheté de taches de sperme. Et sans la moindre gêne.
— Je te présente Célestin, c’est mon stagiaire actuel, lui avait-elle dit en toute simplicité, désignant un mulâtre coiffé en dreadlocks et doté d’un damier qui méritait parfaitement l’expression "tablette de chocolat". Un mâle superbe, il fallait le reconnaitre.
Bonne copine, Marjorie avait proposé plusieurs fois à Flavie de venir partager son amant, s’inquiétant de sa chasteté :
— Il faut que tu baises, c’est bon pour la santé, lui répétait-elle.— Je sais mais moi, je ne suis pas assise toute la journée à un bureau, lui répondait-elle, excipant de sa fatigue.
C’était défendable, mais pas totalement honnête. En fait, Flavie avait bien l’intention de renouer avec le sexe et entendre les cris de plaisir de Marjorie y avait fortement contribué. Comme sa coloc, elle n’envisageait pas de revenir à une vie de couple mais un bon petit plan cul de temps en temps, pourquoi pas. Elle se sentait toujours sexuellement attractive. Les allusions grivoises de certains clients ne la laissaient pas insensible. L’ennui, c’est qu’ils n’étaient le plus souvent guère sexy, contrairement à certains hommes hélas accompagnés.

Néanmoins, un client l’intéressait. Un homme de son âge, toujours bien sapé, à la chevelure à la Richard Gere, prématurément argentée et qui la dominait d’une tête. Mangeant seul, il lisait son journal à table et ne lui adressait qu’une considération polie. Elle avait beau multiplier les chatteries, arrondir le cul devant lui, faire bailler son corsage sur ses seins libres en le servant, le tout avec un sourire enjôleur, rien ne se passait. Elle en était presque en colère et faillit un jour lui lancer une remarque acerbe, se contenant d’un visage fermé contraire à ses habitudes, ce qui l’étonna. Elle ne pouvait quand même pas lui mettre la main dans sa braguette, comme elle le faisait avec son toubib de l’hôpital.
Un jour, elle reçut de sa banque une convocation laissant supposer une remontée de bretelles. Elle se savait à découvert. Elle s’y pointa à reculons mais quelle ne fut pas sa surprise de découvrir que le conseiller bancaire qui l’avait convoquée n’était autre que son client du restaurant. La surprise fut partagée. Mais le conseiller fut compatissant et accepta de relever le seuil de son découvert, avec quelques conseils de gestion à la clé. En la quittant, il lui proposa de prendre un verre mais entre la fin de ses horaires de bureau et la prise de son service, ce qui serait forcément court. Elle lui proposa un rendez-vous en fin de soirée, histoire de vérifier si le monsieur était marié. Il accepta, ce qui laissa supposer à Flavie qu’il était bel et bien libre. Un bon point. Le lendemain soir fut le jour fixé.
En rentrant ce soir là, Flavie avait l’humeur primesautière. Comme d’habitude, Marjorie et son stagiaire baisaient. Elle jeta un bref coup d’oeil dans la chambre, la porte n’étant pas fermée. Célestin assaisonnait Marjorie de coups de bite en levrette et de voir le visage extasié de sa coloc, chahutée de la tête aux pieds et couinant à chaque assaut, fit passer une onde de chaleur dans le bas ventre de Flavie. Il était grand temps qu’elle se remette au sexe et elle pensa au conseiller financier. Serait-il un bon coup ? Au moins, elle ne lui était pas indifférente, c’était déjà ça.
Elle se coucha et s’apprêtait à se masturber car Marjorie déboula dans sa chambre dans la tenue de l’acte sexuel, c’est à dire complètement à poil :
— S’il te plait, rends-moi service, je suis naze et Célestin n’arrête pas de bander. Suce-le, soulage-le, fais quelque chose, moi il me tue.
La proposition était inattendue. Mais Flavie était incontestablement en manque et puisque Marjorie la sollicitait, puisque son mec était incontestablement sexy, cela valait le coup d’en finir avec une chasteté qui commençait à peser, sans autre ambition que se faire péter les hormones. Elle se débarrassa de sa nuisette et entra nue dans la chambre de sa coloc. Le stagiaire couché arborait un manche de pioche qui pointait vers le plafond.
— Tu as vraiment envie de moi ? Je ne veux pas te forcer, dit la serveuse par précaution.— Suce-moi.
L’invitation était péremptoire. Flavie ne se fit pas prier car c’était vraiment une très belle bite. Assise sur le lit, Marjorie observait. C’est elle qui tendit un préservatif neuf à son amant, incitation pour que sa coloc passe du sexe buccal au sexe tout court. Flavie ressentait une furieuse envie de s’empaler sur cette queue. Elle poussa un râle au moment de l’introduction et se mit à louvoyer en matant les abdos et les pectoraux de son jeune amant. Celui-ci était ravi de l’aubaine. Deux meufs rien que pour lui. Il retourna Flavie et la pilonna en la pliant en deux, lui accordant ce dont elle avait besoin, à savoir un pénis bien rigide dans son tréfonds jusqu’à son orgasme. Mais le jeune homme n’avait toujours pas éjaculé. Il se retourna vers Marjorie qui s’était branlée en les regardant, la mit à quatre pattes, se positionna sur ses pieds et la sodomisa sans transition, visiblement inspiré par sa croupe plantureuse.
Elle vint le chercher à grands coups de fesses et cette fois, enfin, le mulâtre gicla. Il avait fallu qu’elles se mettent à deux pour qu’il envoie la colle. Flavie et Marjorie le remercièrent par de petits gestes amoureux, qui allèrent droit à l’égo du jeune étalon. Et tout le monde finit par s’endormir.
******Pour son rendez-vous vespéral, Flavie avait conservé sa tenue du jour : une combinaison short-haut sans manches qui lui moulait fesses et seins et mettait en valeur ses jambes de sportive. Elle avait senti le regard du conseiller bancaire pendant qu’elle évoluait entre les tables et accentuait son déhanché avec un zeste de perversité, qui avait mis en émoi les mâles de la salle. Joris était ravi : des clients venaient uniquement pour sa serveuse. Lorsqu’elle se retrouva face au conseiller après son boulot dans un bar branché du centre-ville, Flavie était excitée. D’avoir baisé la veille au soir n’avait pas calmé ses ardeurs, au contraire : elles les avaient stimulées.
Elle interrogea le conseiller, qui demanda à se faire appeler Ronan. Oui, il était marié mais son épouse avait trouvé un job à une centaine de kilomètres de leur ville et elle ne rentrait que le week-end. Le reste du temps, il était seul. Flavie enregistra l’information, tout en se demandait ce que ce beau mec avait vraiment dans le pantalon. Si l’habit de fait pas le moine, la mine ne fait pas la queue. Mais ce n’était qu’en vérifiant elle-même qu’elle le saurait. Et le plus tôt serait le mieux. Informé qu’elle vivait en colocation, le conseiller conclut qu’elle était libre. Il lui proposa une sortie en boite pour prolonger la soirée mais Flavie déclina :
— Non, je bosse demain. Et pourquoi on n’irait pas chez moi direct ?
C’était dit avec un sourire angélique qui troubla fort son interlocuteur. Mais il la désirait autant qu’elle le désirait et à quoi bon des salamalecs. Et c’est ainsi qu’il suivit la combinaison short- haut sans manches dans l’escalier menant à l’appartement avec déjà un début d’érection.
*******La porte de la chambre de la coloc était grande ouverte quand le couple entra dans l’appartement. Il ne pouvait pas manquer le petit cul bronzé et nerveux qui s’agitait entre deux cuisses dodues sur fond de "oh oui oh oui encore encore". Le conseiller bancaire put ainsi faire connaissance avec cette Marjorie dont Flavie lui avait parlé et son jeune amant Célestin qu’elle avait omis de citer. Flavie et lui se gardèrent d’interrompre leurs ébats, d’autant qu’ils favorisaient l’ambiance de leur relation corporelle en devenir. Ils se jetèrent tout habillés sur le lit en s’embrassant goulûment puis les vêtements prirent un à un la direction du sol, ce qui fut un peu plus laborieux pour la combinaison short. Flavie constata que Ronan bandait bien avec un sexe long et fin comme l’ensemble de son corps. Elle l’emboucha avec appétit avant de le coiffer d’une capote qu’elle avait déjà préparée sur sa table de nuit et de l’enfourcher avec un soupir de satisfaction.
Elle ondulait quand Marjorie fit son apparition en tenue d’Eve :
— Tiens donc, on ne s’embête pas, hein ? Bonjour monsieur, vous allez bien ?— Reviens dans ta chambre et continue de baiser ton stagiaire, lui répondit Flavie.— Il fait une pause mais il recharge vite.
Et elle quitta la pièce en rigolant, montrant au conseiller son cul plantureux dont elle accentua le roulement. Flavie reprit sa chevauchée sur le conseiller après s’être brièvement interrompue puis le couple reprit sa fornication dans diverses positions, le plus souvent à l’initiative de la serveuse qui montra à son amant tout son savoir faire. Il éjacula en la pilonnant tandis qu’elle lui empoignant les fesses, ses cris de plaisir rejoignant ceux de Marjorie dans la pièce d’à côté; car de fait, Célestin avait "rechargé". Et à la fin tout le monde se retrouva dans la cuisine pour boire un café, plus ou moins rhabillé, pour des présentations mutuelles, comme s’ils venaient de se rencontrer dans un symposium. Flavie plaisanta Célestin pour son stage "pratique" et Marjorie parla placements financiers avec le conseiller. Mais l’envie de baiser était encore là et d’un commun accord, un échange s’opéra.
Ronan fit connaissance avec le cul de Marjorie, qui l’avait favorablement impressionné, et Flavie renoua avec la queue de Célestin. Le lit de Flavie servit de théâtre à ces turpitudes, ce qui permit notamment à la plantureuse documentaliste de se faire prendre par une double anale-vaginale en chevauchant son stagiaire tout en se faisant sodomiser par le conseiller bancaire. Lequel réalisait enfin un fantasme impossible avec son épouse. Et tout le monde se sépara au petit matin pour reprendre ses tâches habituelles.
*********C’est ainsi que Marjorie retrouva sa peau d’archiviste, Célestin celle de son stagiaire astreint aux tâches subalternes du tri, Flavie son service au restaurant et Ronan ses rendez-vous avec les clients de sa banque avant de retrouver son épouse le week-end. Qui aurait cru, en les voyant, que ces gens ordinaires avaient pu copuler à quatre dans le même plumard ? Moralité : ne vous fiez jamais à l’image qu’ils veulent donner d’eux-mêmes. Et dites-vous bien que dans le privé, ils peuvent être tout autres.
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